06/05/2024
Mali : Ouverture Ce Lundi De La Phase Nationale Du Dialogue Inter Malien.
La phase nationale du dialogue inter malien débute ce lundi 6 mai 2024 avec des thématiques axées sur la paix, la sécurité et la réconciliation nationale. Jusqu’au 10 mai, date à laquelle le dialogue sera clos, il sera question pour les acteurs politiques, les organisations de la société civile, bref à toutes les organisations composant la nation malienne de réfléchir ensemble sur les maux dont souffre le pays et trouver des approches de solution. À travers des discussions inclusives, les participants sont appelés à identifier des mécanismes de résolution des conflits et à surmonter les obstacles à la paix, notamment en abordant des questions cruciales comme la sécurité et la restructuration politique.
Il faut noter que le comité de pilote du dialogue inter-maliens a établi un plan de discussion à trois phases. Les phases communales se sont tenues du 13 au 15 avril 2024, et celles régionales se sont déroulées les 20, 21 et 22 avril 2024 dans les 19 régions, le district de Bamako, les ambassades et les consulats, et la phase nationale qui ouvre ses portes ce lundi.
Les discussions, amorcées au niveau local, ont plus porté sur des questions politiques, spécifiquement la prolongation de la transition. Selon certaines indiscrétions, la phase nationale aussi s’inscrit dans la même logique. Le dialogue inter-Maliens vise avant tout la paix et la réconciliation nationale, cherchant à restaurer la cohésion en s’attaquant aux causes profondes des crises.
L’efficacité d’un dialogue ou d’un accord ne dépend pas uniquement de la présence d’une médiation, mais surtout de la volonté des parties prenantes à travailler ensemble pour la paix. C’est pourquoi les autorités de la transition ont jugé bon de mener cette discussion entre eux les maliens sans faire appel à l’extérieur.
Pour rappel, le comité de pilotage du dialogue inter-malien est composé de 140 membres représentant divers secteurs tels que les Forces Armées maliennes, la magistrature, le barreau malien, les partis politiques, la presse, les arts et la culture, les confessions religieuses, les organisations de la société civile, les associations communautaires et le secteur privé, avec pour mission de permettre à voix d’être entendue.
Amen K.
Source : www.larevelationafricaine.com
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