12/01/2025
La chanson "Misu kaka likolo na cadre ya sentiment" de l'artiste congolais Zik Seigne, bien que controversée et interdite par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) pour son contenu jugé indécent , a récemment franchi le cap des 500 000 vues sur YouTube.
Cette interdiction, prononcée le 31 décembre 2024, visait à empêcher la diffusion de la chanson sur l'ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, en raison de séquences jugées obscènes et contraires aux bonnes mœurs .
Malgré cette censure, le clip, publié le 24 décembre 2024, a rapidement gagné en popularité, atteignant 234 000 vues en seulement six jours .
Le 6 janvier 2025, après son audition par le CSAC, Zik Seigne a présenté ses excuses, déclarant : « Je suis désolé pour ceux qui ont été dérangés. Mais la prochaine fois, on saura comment bien faire les choses » .
Il a également précisé que, pour l'instant, la chanson reste interdite et a exhorté à cesser les challenges associés.
Cette situation met en lumière les tensions entre la régulation des contenus jugés indécents et la liberté d'expression artistique, tout en soulignant l'impact de la censure sur la popularité d'une œuvre.
Malgré l'interdiction, l'engouement du public pour "Misu kaka likolo na cadre ya sentiment" ne faiblit pas, comme en témoigne le nombre croissant de vues sur YouTube.
Cette affaire soulève des questions sur l'efficacité des mesures de censure à l'ère numérique et sur la manière dont les artistes peuvent naviguer entre expression créative et respect des normes sociétales.
La popularité persistante de la chanson, malgré son interdiction, illustre la complexité de contrôler la diffusion des contenus à l'ère des plateformes numériques et des réseaux sociaux.
Elle pose également la question de l'impact de la censure sur la notoriété des œuvres artistiques et sur la perception du public.
Il reste à voir comment Zik Seigne et les autorités compétentes géreront cette situation à l'avenir