10/09/2024
Témoignages de Babel
Mar 12, 2013
Status Update
By Walace Discovery Nation
Témoignages de Babel
Au commencement, il y avait la tour de Babylone au milieu de 144 tribus repartis sur toute la planète. La Tour était peuple de 144 exégètes représentant toutes les tribus. Chacun parlait une langue différente. Toutes ces langues possédaient un duel commun. Le plus jeune de la Tour avait 5 ans, il était le Prince et se prénommait Jourdan. Un jour, à son retour, il découvrait ses aïeux allonges sur le sol recouverts de sang. Il décida d'entrer dans la Tour pour voir s’il restait des vivants. Il constatait le carnage. Plus il avançait plus son corps tremblait. Le sang sillonnait le sol et les murs. L'odeur était putride si bien que son œsophage se nouait. Plus il grimpait plus il entrait dans le néant. Son cerveau devenait opaque a la réflexion, sa respiration s'essoufflait longuement, ses tripes se tendaient. Il perdait toute sa raison ; son peuple n'était construit que de raison. A quelques mètres du sommet, un frisson glacial s'agrippait du bas des reins et remontait chaque vertèbre comme on bat la terre glaise. Son sang s’arrêtait de circuler et il entendait désormais les battements cœur dans tête. Il arrivait devant la dernière pièce, la porte entrebâillée, il entendait les pleurs d'une déesse. Il eut même peur de cette dernière présence vivante. Il hésitait lorsqu'une voix désolée et terrifiée lui demandait d'entrer. Pour la première fois de sa vie, il découvrait la nudité d'une femme. Une femme au teint pâle, aux longs cheveux bruns, aux yeux caraïbes, la bouche pourpre de douceur. Soudain tout son corps se relâchait. Elle était attache sur une table les genoux pliés. Il baissa la tête, les sanglots le prirent au gosier et n'avait plus que son aisne pour pleurer. Elle lui demanda de le détacher, il lui demandait de le tuer. Elle accepta, il dénoua. Il se mit à genoux devant elle pour être lui aussi a son tour expier. Elle refusa en lui intimant de se venger. Il lui expliquait qu'il venait de perdre sa raison et qu'il ne pouvait plus continuer. Elle lui proposait d'oublier sa raison et de ne suivre que son imagination. Il craignait et doutait. Elle promettait que des ailes lui pousseraient, et qu' il pourrait aller plus loin. Il aimait le voyage, cet argument lui plaisait, et il la suivit
Elle me bandait les yeux, je n'entendais que le martellement des sabots sur la terre ferme, on allait très vite, son carrosse roulait à vive allure. Je n'avais jamais connu la vitesse. Elle me parlait plusieurs langues que je méconnaissais. Ces bruits sémantiques me rappelaient les longues polémiques avec mes exégètes. Me venaient alors l'odeur infâme du sang, l'image des dépouilles béantes, le chagrin éternel que je devrais supporter toute ma vie. Ces sensations délibéraient énormément d’adrénaline. Elle me montait dans le cerveau jusqu'à ce que mes paupières se ferment, je ne pouvais plus lutter contre, je devinais la transhumance. On avait roulé pendant plusieurs jours, je me sentais fiévreux. Plus elle me parlait babel, plus je souffrais, je commençais à la détester. Arrive dans son palais, je me sentais soulager. Je découvrais des pièces que je ne connaissais pas, j'étais très impressionne. Elle me demandait de les reconnaitre, je daignais les apercevoir. Les larmes me montaient, je ne pouvais plus pleurer devant elle. Plus rien ne m’intéressait, j’étais dégouté. Je lui en voudrais toute ma vie de ne jamais m'avoir tué. J'eus eu une pensée fidèle pour mon patriarche, j'aurais voulu reconnaitre son cadavre avant de m'en aller de la Tour, on ne pouvait pas ; les corps étaient dépecés depuis plusieurs jours, et leurs toges étaient toutes noircies de sang. En effet, je reconnaissais mes fidèles à leurs couleurs, on avait même un jeu. J’étais choqué par la noirceur de leur habitus, personne ne portait jamais de noir, car une tribu très violente et barbare ne se revêtait que d'obscur. Je craignais énormément cette nuance. Le troisième soir, la déesse me conviait à un diner impérial. Je craignais la nourriture, mais celle-ci diffusait des odeurs pharaoniques telles que j'avais connu avec Ramsès et Cléopâtre. Elle me présentait notre convive. Une jeune demoiselle très modeste. Dès ses premières paroles, je reconnaissais la perfectibilité de son raisonnement. Je retrouvais une fidèle qui n’était pas de Babel. Quelques larmes ruisselèrent sur les segments de mes joues. Le lendemain je me réveillais confus, la lourde m’empêchait. Je devenais fébrile, elles ne savaient pas quoi faire pour me soigner. Je découvrais mes premières séquences dépressives. Je décidai de faire une très longue marche car seule la marche arrive à détendre le cortex. Elle m’empêchait de sortir au prétexte que j’étais malade, je voulais me tuer. Alors je m’imprégner des facéties de Cléopâtre et lui fit la grande cène. Elle n'avait jamais vu cela et elle ne savait plus quoi répondre. Elle était très impressionnée mais pas la Princesse Astrapi, son sourire discret me montrait qu'elle avait reconnu, sanctionne d'un petit hochement de tête. Je n'avais plus peur de lui faire peur, je partais dehors en implorant les maléfices des ténèbres. Je me promenais dans son parc et ressentais des ondes très armoricaines. Je reconnaissais certaines pierres blanches que les celtes avaient l'habitude de déposer pour retrouver leur chemin. Je redevenais très confiant, j’étais même ému. Je savais que seul Artur pouvait apaiser ma peine. Je décidai de les suivre jusqu'à lui. Je partais de l'avant sans jamais plus me retourner. Je marchais plusieurs jours, découvrant les massifs rhodaniens pour la première fois. J'arrivais enfin devant la Grande Cite d'Arlbrook. Je ressentais l'effervescence celtique. Certaines carrures humaines étaient très impressionnantes. Ils ne voulaient pas me parler, j'essayais plusieurs langages, ils ne les comprenaient pas. Je m'en fichais ils sentaient trop mauvais. Seuls les grands secs avaient une allure plutôt soignée, ils étaient vêtus d'une toge blanche pour la plupart, d'une toge pourpre pour certains. Je pouvais moyennement me faire comprendre par les blancs, mais les pourpres comprenaient plutôt bien le babel. J’étais très impressionne par cette compréhension, on s’intéressait rarement aux celtes à Babel, on se moquait même de leur abrutisme, mais jamais on avait étudié le découpage hiérarchique de leur société. Je n'avais connu que Artur lorsque je l'avais trouvé perdu dans les abysses montagneuses afghanes. Je l'avais aidé a retrouver son chemin. Il avait une monture plus belle que la mienne, et étais un peu jaloux, mais ne lui en faisait pas die. Je le remettais sur le chemin des équinoxes. Il me remerciait et me demandait ce que je désirait en échange. Je voulais une monture semblable à la sienne. Il m'expliquait comment me rendre près du désert de Mongolie, je n'avais le droit de prendre qu'un seul équidé car ils étaient sacrés.
Les pourpres me conduirent dans leur temple. J'étais très impatient de connaître leur totem et son architecture. On a traversé énormément de bois qui faisait peur. Je n'avais pas peur mais je ressentais une puissance karmique au moins égal à celle de Gizeh. J'étais impressionné par leur savoir et la description de leur totem. Je m'attendais à une construction déique. En sortant du dernier bois, on arrivait dans une vallée très verte avec énormément de fleurs que je ne connaissais pas. Trois plans d'eaux contournaient la vallée. Le pourpre me montrait le temple avec son index: ''C'est ici !''. Il n'y avait rien. Ils éclatèrent de rire. Ils se foutaient de moi car je pense que ma Tour était trop visible. On entrait dans le totem avec des escaliers à colimaçon. Il faisait très obscur et humide. J'entendais un ruissellement d'eau. Je me sentais très attiré. On arrivait dans la pièce principale qui ressemblait à une grotte voute. Il y avait de très beaux spéléothèmes. Je n'en avais jamais vu auparavant. Je pensais que les celtes avaient sculpté des roches afin d'obtenir ces merveilles, je leur demandais de voir leurs outils et ils se foutèrent encore de moi, je les faisais énormément rire. J'aimais. Ils aimaient m'enduire le visage et les cheveux avec une pate pourpre et faisait un rituel autour de moi. J'avais hâte de découvrir les autres pièces du temple. Je ressentais énormément Artur pas très loin de moi, parfois j'entendais le retentissement de son rire courir les parois. J'aimais l'odeur de cet enduit, j'avais l'impression d'être purifie. J'aimais le rituel qu'ils célébraient chaque jour pour moi. Ils me testaient énormément, et plus je réussissais leurs épreuves moins ils se moquaient et plus ils recouvraient mes membres de cet enduit. Je ne pouvais plus penser au passé. Ils m’occupaient notablement. Au bout de deux ans, j'avais réussi leurs épreuves, il m'avait généreusement nourri avec des denrées que je ne connaissais pas, les druides m'ont fait mange énormément de plantes sous formes d'infusion et de purées. C'était un peu amer mais ça sentait trop bon. Depuis ce moment j'aime les fleurs. Avant de voir Artur, Ils m'ont recouvert le visage avec un masque dorée aux reliefs ombragés avec des traits sévères. La cérémonie commençait. Il y avait énormément de personnes sous la voute qui chantaient une mélodie assez hypnotique, je ressentais extrêmement leurs karmas me ressourcer. Le chant termine, Arhur entre dans la voute, se dirige devant moi. Je le trouvais impressionnant, pleins de sentiments se mêlaient en moi, j'avais très chaud mais je ne transpirais pas. Des gouttes d'eaux tombaient de la voute, le bruit du jet de la cascade s'intensifiait au rythme des percussions. Artur m'expliquait le terme des épreuves, je m'exprimais différemment. Il venait de m'enseigner la dualité de la réflexion et je devinais la vertu. Il était très fier et me proposais de rester. Je lui secondai que je recherchais un karma très puissant qui m'attirait que je voulusse trouver mais je ne savais pas où. Je lui demandais de m'indiquer le lieu où me rendre pour le trouver. Il comprenait immédiatement et commençait à me parler de mers et d'océans. Il me promettait mais avant il me montrait une carte que je devais mémoriser. C'était le réseau souterrain celte. Il se retirait. Je l'ai appris en quelques heures. Une fois mémorise, il me la retirait des mains et me posait une seule question. Je parvenais a y répondre après une longue réflexion. Il me remettait une toute petite amulette. Je n'étais pas très content mais eux semblaient très heureux. Gandhy m'indiquait le lieu ou me rendre pour trouver ce Karma sacré : Ramsay Eiland.
Il était assez fier de ma demande mais m'imposait de cacher l'amulette avant de monter sur le bateau. Je saluais tout le monde mais ils ne voulaient pas que je parte. Mais j'avais trop besoin de rencontrer la personne qui diffusait autant de Karma, j'avais hâte de la connaître.
En sortant du totem de Artur je me posais une question: Artur a voulu me tuer plusieurs fois, j'aimais l'affronter, je n'avais peur de rien avant le massacre de Babel, La déesse ne voulait pas que je le rencontre car elle disait qu'il voulait me tuer pour prendre ma place, alors pourquoi un telle cérémonie?
Bref, j'allais comprendre quelques millénaires plus t**d la vertu de la dualité de réflexion qu'on appelle aujourd'hui la théorie de congruence.
N2
Je sorti du temple recouvert, beaucoup plus fort que jamais. Je me sentais léger, soulagé, je n'avais plus peur des hommes. J'avais gardé la flute que m'avait donné Berengère près de la fontaine où elle m'avait jeté à l'eau pour prendre un bain. J'essayais de refredonner la mélodie qu'elle m'avait montré. Je me posai près du sentier battu en attendant le char chaland qui me transporterait vers la main cursa pour prendre la première flottille qui me conduirait sur les terres de l'archipel des Grandes Bretagnes. J'étais tout pourpre comme la dernière lune qui a battu les cœurs d'Eros et de Venus avant l'hécatombe du royaume d'Argos. Je ne pensai plus qu'à ma nouvelle flute et à la divine mélodie de Berengère. Je soufflai dans le bec en tentant de me souvenirs de ses doigtés. Un premier char arrive, il ralentit, me disent de monter à l’arrière, je cours, je trébuche, ils m'attendent, j'arrive près de l'aplomb, et ils repartent derechef en éclatant de rire. Je ne savais sans doute pas maitriser la mélodie assez suffisamment. Je me reposai sur les grasses en m'appliquant. Je rêvais, l'air était si doux, les prairies si fleuries, les arbres si verts, denses et feuillus. Avec mon premier instrument, qui formulait des magies au souffle de mon cœur. J'étais enchantée. Au parfaire, un second char avançait. Celui-ci ralentissait, avec une douzaine de personnes sur le sellier, tous chantaient, et me faisaient de grands signes. Je courrai très vite pour sauter sur le bastingage. La charrue ne s'arrêtait pas, et je volai désormais parmi les poussières de Artur. Les chants étaient harmonieux, je me contentais de verser l'air avec eux. Je m'amusais même à siffler quelques notes pour soutenir leurs chants. Je planais très haut à chaque cul de poule. On arrivait près des côtes, le vent tournait autour de nous et asséchait mes yeux bardés de graminées. Le vieillard haletait l'escorte. Je lui demandai une boge pour porter ma flute. Il me la jeta et fouettai la robe des équidés. J'étais seul au milieu de nulle part. Le vent amplifiait ses entournures au surplomb de plaines joyeuses. Il dessinait des rires sur les bancs des prairies. Je tournai ma tête à droite et ne voyait que des horizons de pâturages. Je tournai la tête à gauche et découvrait un liserai bleu au contour des prés. J'étais émerveillé. Je courrai les genoux très haut pour m'approcher de cette lisière. Plus j'avançais, plus elle grandissait, plus la gravité penchait ma tête au sol. Je n'avais jamais connu telle sensation. L’étendue d'eau grandissait et je voyais de géants rouleaux d’écume se former. Je lisais mes pensées. Mes battements de cœurs s'accéléraient, j'avais soudain très chaud, j'étais pourtant nue avec ma flute et mon amulette. Il y avait des volatiles noirs et blancs qui gémissaient très forts. Je ressentais un vide devant le liserai, je devais ralentir. J'eus un frisson de la nuque au front. J'avançais à genou devant cette impression. Je posai les mains à terres pour marcher comme un nourrisson devant la mer. Je tremblais de la tête au pied. Je voyais un dénivelé d'une vingtaine de mètres. J'avais du mal à m'asseoir sur la roche. A chaque mouvement, j'avais l'impression de tomber. Finalement je réussissais à me maintenir. Mes pieds ne cessaient de bouger. A chaque coup de vents et bruits des vagues, j'étais pris de chairs de poule. Pour la première fois je me retrouvais face à la Mer. L'émoi remontait aux larmes pour éclater de rire. La mer déversait ma peine pour la remplir de joie. Je vivais un moment d'osmose privilégié avec la nature. Les mouettes hurlaient encore. J'aimais être fouette par le vent et bercé par l’houlement des vagues. Le rythme osmique devenait intense, la cadence temporelle s'agitait de plus en plus. De grands nuages gris, noirs, roses, violets, et rouges convergeaient. Je ressentais la pression magnétique lunaire devenir plus démence. Les vagues devenaient de belles grandes folles, elles s'élevaient de plus en plus loin, se dressaient devant moi, pour se heurter la tête première sur les rochers. Elles s'éclataient de plus en plus haut. La falaise tremblait. Le ciel grondait. La mer se déchaînait. J'entendais des bruits derrière mon dos. J'avais peur de me retourner. Au glas d'un gémissement je regardais. Plein d'animaux que je n'avais jamais vu attendaient eux aussi après moi. L'électricité chargeait les cieux. Je me demandai où me cacher. Les bêtes hésitaient elles aussi. Elles pleuraient. Tout devenait noir exceptée la percée du soleil. Il rougissait. Le vent me déstabilisait. J'avais peur de tomber. Soudain tous les animaux se mirent à gémir ensemble. Un gémissement de gloire sortait de mon corps à mon insu. Les bêtes s'approchaient de moi et essayaient de me coucher par terre. Je comprenais qu'il fallait que je parte. Je me levai lourdement de ma transhumance et un violent orage éclata. Je sentais quelques gouttes. Je décidai de remonter le nord. A mon premier pas, les bestiaux se dispersaient. Je courrai comme eux pour m'abriter. Au bout d'une centaine de mètres, je trouvai une maisonnette en bois très noir. Sa surface était inferieur a 8 mètres carrés. La porte était ouverte, J'entrai. Il y avait beaucoup de pailles sur le sol. J'étais contente de pouvoir enfin me reposer. Je ne parvenais pas à canaliser ma respiration. Je me suis essoufflée pendant quelques heures. Je pensais quelques instants au personnage que j'allais rencontrer. Je l'imaginai. Je fermai les paupières. Et je voyais un dragon. Soudain ma respiration s'apaisait. Mes battements ralentissaient. Je ressentais un nouveau karma habiter en moi. Deux larmes scindèrent mes paupières et je m'endormi. Je rêvais d'une maison très bleue au bord d'un fleuve. Elle paraissait belle de l'extérieur, mais elle inspirait le mal de l'intérieur. J'étais seul sur les marches du porche. J'étais imprégné de poésie, mais mon humeur était plutôt mélancolique. Je rêvais le visage de ma maman, quand soudain, un visage grotesque m'apparut. Je me réveillai très surpris et essouffle, un peu sudée quand même. J'étais rassurée d'être dans cette petite cabane pleine de pailles. Je n'arrivais pas à me relever, j'étais heureux de me réveiller sur cette paille. J'avais l'impression d'avoir dormi plusieurs jours. Je ne savais pas combien. Je trouvais ce moment magique, mais je craignais le visage que j'avais vu. Je décidai de tout raconter à mon dragon. Je me relevai, ma tête tournait un peu, je me senti ivre. Je quittai la cabane avec ma boge, et remontai le littoral en direction du nord. Les herbes étaient très hautes et fleuries. Le vent doux mais volatile. Après quelques heures de marches, j'apercevais un banc de sable créant une brèche entre les falaises. Je pouvais enfin approcher la mer. Je descendit la pente. Je voyais des bardes végétales vertes, noires et rouges. Je les touchais, elles étaient froides et visqueuses. Je les senti, je les trouvai très parfumées. Je me nettoyais le visage avec, je me sentais frais. L'épiderme de ma peau se tendait. J'aimais bien la sensation. Je me mis dos à la mer, je scrutai les falaises. Je remarquai des strates minérales blanches ; ces strates se conjuguaient entre la roche. J'étais attirée par la frivolité de ce minerai. Je décrochai un morceau. Il était humide et friable. Il laissait des traces blanches dans mes mains. Je rayais mon bras avec sur l'enduit rouge, je traçai une belle ligne blanche. Je tremblais un peu. La roche m'attirait. Je posai la craie sur la roche bleue et je pouvais dessiner un trait. Je ne savais pas écrire. Mais j'avais envie d'exprimer mes émotions avec ce minéral. Je ne savais pas comment. Je dessinai quelques figures géométriques. C'était difficile d'en faire des différentes. J'ai eu peur de ce qu'je venais de dessiner, je cassai quelques autres roches, je les mettais dans ma boge et reparti en courant au bord du chemin..