02/02/2024
Le Comité de Développement de l'Agriculture de l'Île d'Yeu suit attentivement le mouvement actuel des agriculteurs.
Les agriculteurs à l'Île d'Yeu comme dans toutes les îles de la façade atlantique subissent les mêmes contraintes que sur le continent.
Aussi, nous soutenons les revendications qui vont dans le sens d'une rémunération juste, d'une PAC au service des petites exploitations, d'un soutien à l'agriculture biologique pour une application effective de la loi EGALIM.
- Une juste rémunération des agriculteurs :
En France, les agriculteurs travaillent plus de 50 heures par semaine et pourtant selon les chiffres transmis par la Mutualité Sociale Agricole (MSA), fin 2021, 2,4 % des agriculteurs (10 897 personnes) touchaient un RSA socle, et 9 % (41 205 personnes) la prime d’activité (qui a remplacé le RSA activité le 1ᵉʳ janvier 2016).
- L'application de la loi EGAlim, une PAC au service des petites exploitations et qui prenne en compte les enjeux environnementaux auxquels l'agriculture fait face :
Les agriculteurs sont tout à fait conscients des problèmes environnementaux, mais les solutions ne peuvent être supportées uniquement par eux. L’État français et l'Europe doivent adapter la PAC pour que les agriculteurs soient aidés dans la mise en œuvre des mesures pour atténuer fortement les émissions de CO2 générées par l'agriculture, et en particulier une aide importante doit être apportée à l’agriculture biologique, afin de permettre l'application réelle de la loi EGALIM.
- Cas particulier des îles :
Dans les îles, sans remettre en cause la loi littoral, celle-ci doit être aménagée pour que les agriculteurs puissent s’installer dans de bonnes conditions (plus de souplesse pour la construction de bâtiments d'exploitation et pour permettre le logement sur la ferme).