01/10/2024
Cet été, Tinos m’a tendue les bras, enfin plutôt Éole qui l’air de rien ne cesse de souffler sur cette île perdue entre la folie de Mykonos et les ruines de Délos, ancienne capitale des Cyclades. Que j’aime la Grèce… Cette douceur de vivre, la patience des Grecs, l’aridité des paysages, sa moussaka (végétarienne), ses Dakos ou autres spécialités qui régalent les papilles, car oui on aime le gras, n’en déplaise à certains ayatollahs des régimes sans graisse ajoutée. Mais revenons à Tinos, où j’ai eu la chance de visiter le domaine de T-oinos se prononçant en phonétique [Tafinos]. Accompagné de mon ami caviste, Stéphane Girard (de l’excellente échoppe La Carte des vins, pour ne pas la nommer), nous avons rencontré la gérante de ce domaine « surréaliste », Panayiota Kalogeropoulou. Surréaliste, car nous sommes perchés à plus de 400 mètres d’altitude, un lieu qui en décoiffe plus d’un dans tous les sens du terme, des pieds de vignes bientôt couronnés de grappes de raisins alignés et emplis de résilience. Mais surtout, on sent que la nature semble murmurer des secrets. Dans le paysage énigmatique coincé entre Falatados et Volax, célèbre pour ses rochers de granit aux formes arrondies, des mythes évoquent une ancienne bataille entre Dieux et géants. En réalité, ces énormes pierres, appelées volakes, seraient le résultat de phénomènes naturels, formées il y a des millions d’années et façonnées par le vent et le climat. C’est au cœur de cette nature préservée qu’Alexandre Avatangelos et Gérard Margeon ont lancé, en 2002, le vignoble T-Oinos, un projet unique qui produit aujourd’hui des vins élégants, empreints de singularité et d’un petit supplément d’âme. Alea Jacta est, comme dirait César. Le pari est relevé et vingt-deux ans plus t**d, nous voilà, en train de fouler le sol des déités grecques.
Pour découvrir la suite de ce portrait, retrouvez nous sur hum-media.com ✨
📸 & ✍🏻 :