Les Éditions Okapi

25/06/2024

[ 📢 À PARAÎTRE 🔊 ]

Cri au creux de la nuit

Ne manquez pas la parution très bientôt de ce bijou !

24/06/2024

Nous vous convions à la place des Évolués le 28, 29 et 30 juin pour la deuxième édition du festival Buku. L'éditeur de vos rêves interviendra le 29 à 10 heures lors de la table ronde sur le lancement du fonds pour la promotion de la littérature congolaise. Vous êtes tous invités à ce grand rendez-vous de la littérature congolaise.

07/06/2024

Les Éditions Okapi souhaitent un joyeux anniversaire à leur éditeur Joshua Desvers Nsiala

28/05/2024

À ce 30 mai à 10 heures à Orange Digital Center. Ça va parler littérature, numérique et livre... L'entrée est sur invitation, contacter ce numéro pour avoir votre place : +243 979 467 942. L'éditeur de vos rêves est partenaire de l'activité.

03/05/2024

Landry F. Mussaka, poète et fervent partisan de la littérature, est l'auteur du livre "cri au creux de la nuit" qui sortira bientôt chez nous. Il vient d'accorder une interview exclusive à la rédaction de Bouk'ulture by Chacha. Des questions pertinentes, répondues avec passion par Landry Mussaka.

Q: La littérature et vous ?

- Je me suis rencontré dans les livres, et c’est dans l’écriture que je m’accomplirai. chaque lecture faite est un morceau de miroir qui me renvoie le reflet de mon être. Il m’informe sur qui je suis et me défie à devenir celui que je dois être ou à réécrire ce que je voudrais être. La littérature, elle, m’a trouvé, et c’est maintenant moi, qui cours pour la saisir. Je ne suis qu’un personnage qu’on a sorti du livre écrit par quelqu’un d’autre.


Q: Aimez-vous être écrivain ?

- ⁠Etre écrivain ou poète ? je ne sais pas si je le suis ou pas. Toutefois, si mes ancêtres le pensent de moi, je le serais. Etre écrivain va au-delà du simple fait d’écrire, sinon tout le monde le serait. L’écriture est avant tout une posture existentielle. Un homme qu’il faille ingurgiter cru dans sa gorge. Une voix à maitriser avant d’apprendre à parler. Un pacte avec une femme afin de poursuivre la procréation. Parce que tout ce que l’on écrit est une partie de soi avec laquelle on se sépare sans s’en séparer en substance. Tout ce que je sais est que je suis habité d’un monde qui se bat pour sortir de mon ventre. Des voix qui gargouillent dans mon estomac. J’ai des douleurs d’enfantement qui s’intensifient crescendo. Je ne sais si je donnerai naissance à un escargot ou une grosse boule de soleil. Attendons voir !


Q: Comment définissez vous la littérature congolaise ?


- La littérature n’a pas une définition systématique pour moi, on n’a pas tous une même conception de l’écriture. Pour parler littérature congolaise écrite, je dirai, elle a besoin d’une réincarnation! Chose qui n’est pas si distante de nous. Et on peut déjà constater le genie littéraire qui semblerait depuis quelques décénies inhumés se bousculer pour trouver place dans les entrailles des femmes enceintes.


Q: Que doit-on faire pour que cette littérature soit au sommet ?

- Il n’existe pas un piédestal pour la littérature. La littérature ne se porte pas comme un chapeau, elle habite les cœurs des hommes et des femmes. Pour notre littérature, je pense que le chemin parcouru est long et le résultat obtenu jusque-là est la somme des efforts consentis par divers acteurs littéraires depuis un bon moment. Le travail ne doit pas s’arrêter là, car tout est encore à faire voire refaire. Que ceux qui lisent continuent à lire ; que ceux qui écrivent continuent à écrire ; que ceux qui critiquent continuent ainsi, et ceux qui jouent les mécènes fassent de même. Que ceux-là aussi qui s’estiment en mesure de jouer à l’homme-orchestre qu’ils le fassent tant que cela leur enchante pourvu qu’on avance collectivement jusqu’à sortir l’enfant du ventre de sa mère !


Q: Pourquoi avoir choisi les livres, la littérature ?


- ⁠Peut-on choisir la littérature ? C’est plutôt elle qui nous choisit. C’est elle qui nous appelle à participer à la manifestation écrite du genie d’un peuple. Peu importe le temps que cela prendra, si vous êtes un élu, elle vous appellera au temps échu et vous conduira elle-même sur son sentier comme elle a guidé vos prédécesseurs jusqu’à ce que le soleil s’éteigne sur votre tête.

Q: Avez-vous entendu parler du festival buku ?


- Oui. La littérature comme institution n’existe pas encore dans notre pays. Ce sont des initiatives privées et limitées comme celle-ci qui voient le jour et se battent pour faire exister un enfant qui a fait plus de douze mois dans le ventre de sa mère.

Q: pensez-vous qu’il apportera du nouveau sur la scène littéraire ?


- Il apporte déjà beaucoup en exposant aux miradors auteurs et lecteurs, et tout passionné de l’écriture.

Q: Quel est l’importance du livre dans la vie quotidienne ?

- Je pense qu’elle est singulière cette question. Le quotidien de chacun est opaque et occulte. La littérature est pour moi ce qu’elle peut ou ne pas être pour l’autre. Pour moi, le livre tout comme l’écriture fait partie intégrante de mon être. C’est indissociable, on ne peut pas me séparer de moi-même. C’est l’ombre qui m’accompagne tant que le soleil m’éclaire.

Q: Un mot

- Que vive la littérature

Charlène Nicha Isambi

24/04/2024

23 avril, Journée mondiale du livre📖 et du droit d'auteur.

Bonne fête à tous les passionnés de la lecture ! 📚📖📚📖

On peut finir de grandir, mais on ne finit jamais de connaître. Lisons ! Lisons un peu chaque jour, même si c'est pour 10mn.

Car, la connaissance vaut plus que de l'or et l'ignorance tue !

18/04/2024

Landry Mussaka vient de signer chez nous, la publication de son recueil de poèmes "Cri au creux de la nuit".

04/04/2024

Le coach vient de signer chez nous, la publication de son livre "Entrepreneuriat orienté talent", une plongée dans les 3 lois incontournables pour mieux entreprendre avec son talent.

25/02/2024

✍️✍️✍️

« Selon les latitudes, la haine de l'étranger change de nom. En Europe, elle s'appelle patriotisme, en Chine xénophobie.

Fernand Vandérem »

17/02/2024

Les Éditions Okapi souhaitent Joyeux anniversaire à Landry Mussaka, l'un de ses administrateurs.

16/02/2024

✍️✍️✍️

« Un pays n’existe pas s’il ne possède pas sa bière et une compagnie aérienne. Eventuellement, il est bien qu’il possède également une équipe de football et l’arme nucléaire mais ce qui compte surtout c’est la bière

Frank Zappa »

13/02/2024

Benda boule... Surprenez-les ! 🤩🤩🤩

11/02/2024

✍️✍️✍️

« Nous ne sommes rien sur terre, si nous ne sommes pas d’abord l’esclave d’une cause, celle des peuples et celle de la justice et de la liberté. »

06/02/2024

✍️✍️✍️

« Aucune guerre ne se raconte. Là où il y a du sang, il n’y a pas de mots. L’écrivain est en train de demander aux morts de montrer leurs cicatrices. »

05/02/2024

du jour 🖋

"Il est de villes qui n'ont pas besoin de littérature : elles sont Littérature. elles défilent la poitrine bombée, la tête sur les épaules. elles sont fières et s'assument en dépit des sacs-poubelles qu'elles promènent. la ville-pays, un exemple parmi tant d'autres...elle vibrait de Littérature."

29/01/2024

du jour 🖋

“ Peut-être que la pluie s’exilera
au-delà des collines
et que s’élèvera enfin l’arc-en-ciel de l’apaisement

Peut-être que le temps traversera
la lame de mes peines
et que le vent soufflera sur les feuilles mortes

Peut-être que la source de mes larmes
tarira
avec l’éclat du soleil

Et puis
je repartirai..."

22/01/2024

du jour 🖋

"Je n'ai plus peur de mourir. Je croyais que la mort était trop ample pour moi. Non, Elle était à ma taille."
Sony labu tansi

17/01/2024

Le saviez-vous ? Patrice Emery Lumumba, cet héros et figure emblématique de la politique congolaise et africaine, fut aussi un poète ? voici ci-joint, un de ses textes poétiques publié par le Journal Indépendance, organe du Mouvement National Congolais, en septembre 1959.

« O Noir, bétail humain depuis des millénaires
Tes cendres s’éparpillent à tous les vents du ciel
Et tu bâtis jadis les temples funéraires
Où dorment les bourreaux d’un sommeil éternel.
Poursuivi et traqué, chassé de tes villages,
Vaincu en des batailles où la loi du plus fort,
En ces siècles barbares de rapt et de carnage,
Signifiait pour toi l’esclavage ou la mort,
Tu t’étais réfugié en ces forêts profondes
Où l’autre mort guettait sous son masque fiévreux
Sous la dent du félin, ou dans l’étreinte immonde
Et froide du serpent, t’écrasant peu à peu.
Et puis s’en vint le Blanc, plus sournois, plus rusé et rapace
Qui échangeait ton or pour de la pacotille,
Violentant tes femmes, enivrant tes guerriers,
Parquant en ses vaisseaux tes garçons et tes filles.
Le tam-tam bourdonnait de village en village
Portant au loin le deuil, semant le désarroi,
Disant le grand départ pour les lointains rivages
Où le coton est Dieu et le dollar Roi
Condamné au travail forcé, tel une bête de somme
De l’aube au crépuscule sous le soleil de feu
Pour te faire oublier que tu étais un homme
On t’apprit à chanter les louanges de Dieu.
Et ces divers cantiques, en rythmant ton calvaire
Te donnaient l’espoir en un monde meilleur…
Mais en ton cœur de créature humaine, tu ne demandais guère
Que ton droit à la vie et ta part de bonheur.
Assis autour du feu, les yeux pleins de rêve et d’angoisse
Chantant des mélopées qui disaient ton cafard
Parfois joyeux aussi, lorsque montait la sève
Tu dansais, éperdu, dans la moiteur du soir.
Et c’est là que jaillit, magnifique,
Sensuelle et virile comme une voix d’airain
Issue de ta douleur, ta puissante musique,
Le jazz, aujourd’hui admiré dans le monde
En forçant le respect de l’homme blanc,
En lui disant tout haut que dorénavant,
Ce pays n’est plus le sien, comme aux vieux temps.
Tu as permis ainsi à tes frères de race
De relever la tête et de regarder en face
L’avenir heureux que promet la délivrance.
Les rives du grand fleuve, pleins de promesses
Sont désormais tiennes.
Cette terre et toutes ses richesses
Sont désormais tiennes.
Et là haut, le soleil de feu dans un ciel sans couleur,
De sa chaleur étouffera ta douleur
Ses rayons brûlants sècheront pour toujours
La larmequ’on(t) coulé(e) tes ancêtres,
Martyrisés par leurs tyranniques maîtres,
Sur ce sol que tu chéris toujours.
Et tu feras du Congo, une nation libre et heureuse,
Au centre de cette gigantesque Afrique Noire. »

01/01/2024

Les éditions Okapi vous souhaitent Heureuse année 2024 !

18/11/2023

Pas pour longtemps...

09/11/2023

Vous êtes les bienvenus...

08/11/2023

https://boiteinfos.net/litterature-une-nouvelle-maison-dedition-voit-le-jour-a-kinshasa/

C’est sous le patronage de deux passionnés de la plume et des Belles Lettres que

03/11/2023

Vous avez un manuscrit qui traîne dans le placard et comptez le publier, voici pour vous une opportunité de le faire !
Les Éditions Okapi pour éditer vos rêves.

Nous éditons tous les genres littéraires : Poésie, Roman, Théâtre, Nouvelle, Essai et ouvrages scientifiques.

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