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Thomas Sankara - « L’Homme intègre » (1949-1987)  21/12/1949 - 21/12/2024:  Thomas Sankara aurait eu 75 ans aujourd’hui ...
21/12/2024

Thomas Sankara - « L’Homme intègre » (1949-1987)

21/12/1949 - 21/12/2024: Thomas Sankara aurait eu 75 ans aujourd’hui

« Tuez Sankara ! Des milliers de Sankara naîtront ! »

Thomas Sankara Il est incontestablement l’une des plus grandes figures africaines du XXème siècle. Thomas Isidore Noel Sankara est né le 21 décembre 1949 à Yoko en Haute Volta (Actuel Burkina Faso).

Il entre au Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) de Ouagadougou à partir de la classe de seconde. Nanti de son bac, il suit une formation d’officier à l’académie militaire de Madagascar où il assiste à la révolution qui plaça l’armée au pouvoir en 1972.

De retour en Haute Volta, il s’affaire à organiser autour de lui les jeunes officiers formés à l’étranger et un peu excédés par les pratiques de leurs supérieurs. En 1976, il obtient la création du centre national d’entrainement commando de Pô dont il prend la tête.

C’est au cours de cette même année qu’il se lie d’amitié avec Blaise Compaoré lors d’un stage au Maroc. En septembre 1981, il devient secrétaire d’Etat à l’information dans le gouvernement du Colonel Saya Zerbo. Mais démissionne le 21 avril 1982, en déclarant publiquement : « Malheur à ceux qui bâillonnent le peuple et cherchent à leur imposer le silence ! ».

Le 07 novembre 1982, un nouveau coup d’Etat place au pouvoir le médecin militaire Jean-Baptiste Ouédraogo. Des tractations internes au sein de l’armée aboutissent à la nomination de Thomas Sankara comme premier ministre en Janvier 1983. Sur ordre de Guy Penne, conseiller de François Mitterand, il est limogé et mis aux arrêts le 17 mai 1983. D’importantes manifestations populaires éclatent à Ouagadougou réclamant la libération de Thomas Sankara.

Sous la pression du peuple, le régime militaire est contraint de le libérer et le place en résidence surveillée. Le 4 août 1983, un Coup d’Etat place Sankara à la tête de la Haute Volta. Il rebaptise son pays « Burkina Faso » ce qui signifie « Le pays des hommes intègres ». C’est alors qu’il gagne le surnom de « L’homme intègre ».

A trente-trois ans, il est le président le plus jeune de la planète. La Haute Volta est avec le Malawi, le pays le plus pauvre du monde. Il est aussitôt surnommé le « président des pauvres »64. Il avait comme autre surnom « Tom Sank » et « Gr**go ». Le surnom « Tom Sank » est un diminutif de son patronyme. Peu à peu, ses rapports avec son meilleur ami Blaise Compaoré deviennent tendus.

Sankara est assassiné le 15 octobre 1987 lors d’un coup d’Etat organisé par Blaise Compaoré. Il a reçu à titre post mortem le surnom de « Che Africain » en raison de ses idées révolutionnaires, anti-impérialistes et altermondialistes.

Figure emblématique du courage, du panafricanisme, de la lutte contre le néocolonialisme, de l’anti-impérialiste, de l’indépendance économique et politique de l’Afrique, de l’émancipation de la femme, Thomas Sankara est aujourd’hui devenu un modèle pour une bonne partie de la jeunesse africaine. « On peut tuer un homme mais pas des idées », aimait-il lui-même à répéter.

Source : Arol KETCH

L’origine du prénom du footballeur français Kingsley ComanLe procès du «  MC Ruby » a ébranlé la France en 1995.En 1992,...
21/12/2024

L’origine du prénom du footballeur français Kingsley Coman

Le procès du « MC Ruby » a ébranlé la France en 1995.

En 1992, un groupe de de Ghanéens décident d’infiltrer clandestinement le Cargo MC Ruby dans l’optique de se rendre en Europe.

Après avoir minutieusement préparé leur coup, les 8 garçons se cachent dans les cales de ce navire en partance pour l’Europe. Lors de l’escale du navire à Douala au Cameroun, comme par hasard le groupe est rejoint dans leur cachette par un passager clandestin qui, depuis son Cameroun natal avait eu la même idée que ses frères Ghanéens. Camerounais et Ghanéens unis dans la misère et l’espoir d’une vie meilleure.

Malheureusement, ils vont être repérés par les membres de l’équipage du navire ; trahis par leurs traces de pas sur le pont. L’équipage du navire, des ukrainiens cruels sans cœur ; vont confisquer tout leur argent avant de les enfermer dans le puits de l’ancre du navire.

Puis les aventuriers seront exécutés par les membres du l’équipage et leurs corps seront jetés dans la mer. Kingsley Ofosu sera le seul survivant.

Habité par un instinct de survie exceptionnel, Ofosu réussira à fausser compagnie à ses bourreaux après avoir reçu des coups de barre de fer sur la tête. Il va se cacher dans l’ancre du navire.

Le navire arrive au port du Havre en France le 9 Novembre 1992 ; Ofosu sort de sa cachette et réussit à se glisser in extremis hors du navire. Il va aller immédiatement raconter ce qui s’est passé à la police.

Grâce à l’instinct de survie d’Ofosu, le monde découvrait alors l’aspect crapuleux de l’immigration et les actions meurtrières des équipages de navires.

En effet, des enquêtes démontraient alors que de centaines d’immigrants clandestins avant Ofusu et ses compagnons ont été assassinés et jetés à l’eau par des membres d’équipage. L’eau avalant les cadavres et les poissons se chargeant du reste, il ne pouvait pas avoir de preuves des crimes commis.

Les 6 membres de l’équipage ont été jugés en France. 5 membres de l'équipage ont été reconnus coupables. Le capitaine Ilnitskiy et le commandant en second Artemenko ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité. Trois autres membres de l'équipage, Oleg Mikhailevsky, Petr Bondarenko et Sergei Romashenko, ont été condamné à 20 ans de de réclusion criminelle.

A la fin du procès de l’équipage en 1995, la justice Française avait ordonné 100.000 € de dommage et Intérêts à verser Ofusu mais malgré ses efforts, il n’a jamais perçu cette somme.

Ce procès a ému la France. Emus par le sort de Kingsley Ofosu après avoir lu l’histoire dans la presse, les parents du futur footballeur français Kingsley Coman qui attendaient vont décider de donner le prénom « Kingsley » à leur fils en hommage à Kingsley Ofosu et à ses compagnons.

Le 13 Juin 1996, l’enfant vient au monde et ses parents l’appellent Kingsley Coman.

Un film (Voyage vers l'enfer) a donc été réalisé pour raconter son histoire.

Arol KETCH - 21.12.2024
Rat des archives

Mongo Faya et ses 80 femmes
22/05/2024

Mongo Faya et ses 80 femmes

Kwamé Nkrumah, « Osagyefo »6 mars 1957 - 6 mars 2024, il y a 67 ans l’indépendance du Ghana; occasion pour nous de dress...
06/03/2024

Kwamé Nkrumah, « Osagyefo »

6 mars 1957 - 6 mars 2024, il y a 67 ans l’indépendance du Ghana; occasion pour nous de dresser le portrait d’un homme qui s’est battu pour cette indépendance : Kwamé Nkrumah;
L’oubli est la ruse du diable.

Kwamé Nkrumah est né le 18 Septembre 1909. Il commence à travailler comme enseignant au Ghana. En 1935, il se rend aux Etats-Unis pour compléter son bagage académique. Son séjour aux Etats-Unis lui sera d’une grande utilité. Il étudie l’Histoire et la politique des Etats-Unis, développe des talents d’orateur.

Il y prend conscience de la force que l’unité a conférée aux États-Unis et commence à rêver d’une Afrique unie. Nkrumah quitte les Etats-Unis en 1945 nanti de plusieurs diplômes et se rend en Angleterre. Dès son arrivée à Londres, il devient membre d’un groupe d’Africains composé d’éminents intellectuels : Kenneth Kaunda de Zambie , Jomo Kenyatta du Kenya , Joshua Nkomo du Zimbabwe, Julius Nyerere de Tanzanie , Kojo Botsio, Harry Nkumbula de Zambie et bien d’autres.

Parallèlement à ses études, à la London School of Economics and Political Science, il devient un homme clé du Mouvement Pan Africain et se lie d’amitié avec George Padmore. En 1947, il décide de retourner dans son pays ; fermement décidé à mettre un terme à la colonisation anglaise.

A son retour, Il gravit rapidement les échelons et devient le Secrétaire Général du principal parti United Gold Coast Convention (UGCC) dirigé par J.B. Danquah.
En 1948, Nkrumah démissionne de l’UGCC pour fonder le Convention Peoples Party (CPP).

Aux élections municipales de 1950, bien qu’emprisonné cette année-là, Nkrumah son parti remporte les élections. Libéré en 1951, il continue la lutte pour l’indépendance, et progressivement l’Angleterre finit par lâcher prise. Le 05 Mars 1952, Kwame Nkrumah est nommé Premier Ministre.

Le 06 Mars 1957, il proclame l’indépendance de son pays. Le jour même de l’indépendance, Nkrumah décide d’abandonner le nom colonial du pays « Gold Coast » au profit de « Ghana », en hommage au grand Empire du Ghana. Ceci afin de marquer une rupture avec le passé colonial et d’adopter une dénomination plus nationaliste.

Le combat pour l’émancipation des peuples africains et pour l’unité africaine devient son cheval de bataille. En 1963, il devient l’un des pères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Très populaire et très aimé de son peuple, il est surnommé « Osagyefo » ce qui signifie « le Rédempteur ».

Entre 1960 et 1965, le Ghana rencontre des difficultés économiques importantes. Le chômage augmente, l’inflation est brutale. La population manifeste son mécontentement.
Après avoir essuyé plusieurs complots et tentatives d’assassinats, l’ « Osagyefo » se radicalise et durcit son régime. Il devient obsédé par sa sécurité.

En 1964, il se déclare Président à vie, instaure le mono-partisme, dissout toutes les formations politiques et emprisonne un grand nombre d’opposants. Le 24 Février 1966, alors qu’il se trouvait en voyage officiel au Vietnam à l’invitation d’Ho Chi Min, Nkrumah est renversé par un coup d’État militaire. Il se réfugie alors en Guinée, chez son ami Sékou Touré qui lui propose vainement la coprésidence de la Guinée.
Il meurt à Bucarest en Roumanie le 27 Avril 1972.
Père de la nation ghanéenne et panafricaniste convaincu, Kwamé Nkrumah aura été tout au long de son existence le chantre d’une Afrique indépendante et l’artisan du panafricanisme. Il rêvait d’une Afrique unie.

L’oubli est la ruse du diable!

Arol KETCH - 06.03.2024
Rat des archives

L’assassinat de l’abbé Joseph MbassiL’oubli est la ruse du diable!Le Jeudi  27 octobre 1988, le corps sans vie de l’abbé...
06/03/2024

L’assassinat de l’abbé Joseph Mbassi

L’oubli est la ruse du diable!

Le Jeudi 27 octobre 1988, le corps sans vie de l’abbé Joseph Mbassi, rédacteur en chef du journal catholique “ L’Effort camerounais” est retrouvé dans son lieu de résidence à Yaoundé. Rien n’a été volé. Il s’agit d’un assassinat odieux visiblement prémédité.

Avant son assassinat, ce prêtre-journaliste travaillait sur une enquête sensible qui visiblement mettait en mal des puissants.

C’est l’un des prêtres avec qui il vivait qui fera la découverte macabre.

Ce prêtre va ouvrir la porte de la chambre du père Joseph Mbassi et va découvrir l’horreur : le corps sans vie de Joseph Mbassi gisant dans une mare de sang. La dépouille est couchée sur le ventre entre la salle de bain et la chambre.

Les prêtres habitant la résidence sont aussitôt alertés. L'abbé Etienne Ngué informe le vicaire général de l’Archidiocèse de Yaoundé. La police est immédiatement appelée. Elle débarque en trombe sur les lieux et commence les premiers constats.

La chambre du défunt est étonnement bien rangée. Le lit légèrement défait sur le côté , comme pour indiquer qu’il s’y était couché avant l’arrivée des assassins.

Tout est en ordre. Rien n’a été emporté. Des billets de banque sont retrouvés sur l’armoire.
Rien ne laisse transparaître des indices d’une bagarre. En dehors de l’endroit où se trouvait le corps, c’était à peine si on remarquait des traces de sang dans la pièce. Un travail de professionnels.

Une douille d’arme à feu est retrouvée dans une des chaussures de l’abbé. Serait-ce donc un assassinat par arme à feu ? L’autopsie le confirmera en partie.

On note aussi que son corps métamorphosé avait l'œil gauche crevé, la langue était ressortie, les yeux avaient été crevés, les bras fracturés, quelques côtes brisées, la tête presque cabossée; elle avait presque doublé de volume. Quelle cruauté !

La tristesse nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Elle est accueillie avec stupéfaction et émoi, rien ne laissait transparaître une triste fin pour ce jeune abbé rigoureux et ambitieux, promis à un bel avenir. Il avait à peine 36 ans. Les fidèles s'interrogent.

Comment a-t-on pu l’abattre sans éveiller l’attention des autres prêtres qui partageaient le couloir avec lui?

Comment est-ce que le ou les assassins ont-ils pu pénétrer et sortir de cette résidence pourtant gardée sans que personne ne le sache ?

Qui était l’Abbé Joseph Mbassi ? Qui l’a tué ? Pourquoi a-t-il été assassiné ?

Je raconte les circonstances autour de l’assassinat de l’abbé Joseph Mbassi dans mon livre: “Rivière de sang : Enquêtes sur les morts non élucidées qui ont marqué le Cameroun”

Disponible au Cameroun
Yaoundé : 6 56 14 79 36
Librairie des peuples noirs

Douala : 696477309
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La terre est sale ! Si è ne mvit !

Arol KETCH - 06.03.2024
Rat des archives

Qui a tué Narcisse Djomo POKAM ?L’oubli est la ruse du diable!Savez-vous que jusqu’à ce jour, les assassins et les comma...
05/03/2024

Qui a tué Narcisse Djomo POKAM ?

L’oubli est la ruse du diable!

Savez-vous que jusqu’à ce jour, les assassins et les commanditaires de l’assassinat de Narcisse Djomo POKAM n’ont pas été clairement identifiés, arrêtés et que l’affaire a été classée?

Dans la matinée du 21 août 2006, Narcisse Olivier DJOMO POKAM, jeune étudiant est assassiné à l’hôtel Hilton de Yaoundé et sa dépouille, défenestrée du 8ème étage.

Ce jour-là, Djomo Pokam est loin de s’imaginer que ce sera sa dernière journée sur terre. Aux alentours de 9h30, il avait passé un coup de fil dans un call box géré par une de ses sœurs, avant de lui confier : “ Je vais au Hilton. A mon retour, je vais vous dépanner. ”

Dès son arrivée à l’hôtel Hilton, Djomo Pokam se renseigne auprès de deux employés de l’hôtel dont le bagagiste François Tabué Fotso. Durant près de deux minutes, il se renseigne auprès de ceux-ci et et à la réception. Tabué Fotso l’envoie au téléphone mural appeler celui qu’il est venu rencontrer et le conduit vers l'ascenseur. C’est à ce moment qu’on perd définitivement sa trace.

Depuis son entrée dans l'ascenseur, le 21 août 2006 à 11h12mn et 43 secondes, on n’a plus eu de traces de Olivier Djomo Pokam. Il a été froidement assassiné en quatre minutes.

Le temps court utilisé pour commettre l’assassinat nous conduit à soutenir que c’était un assassinat planifié; les assassins attendaient l’arrivée de Djomo Pokam et avait bien ficelé leur plan macrabre.Un véritable travail de professionnel.

C'est donc à 11h 16mn et 45s que le corps de Djomo Pokam a été probablement défenestré estime l’expert en camera de surveillance, Talelo, au moment du procès.

Toujours est-il que les premiers constats sur le corps montrent clairement que Djomo Pokam a été torturé, flagellé, brûlé et sodomisé. Le corps présente de nombreuses blessures et brûlures; notamment au dos.

La tête est fracassée du côté de la nuque et sur le bras gauche, on distingue une énorme blessure au niveau du poignet, des brûlures au fer à repasser, des lésions sanguinolentes au niveau de l'anus .

De nombreux employés du Hilton ont été mis aux arrêts : le bagagiste François Tabué Fotso, les nommés Thomas Makon, Pierre Eboubidja et Siméon Onambélé Atanga, respectivement chef service sécurité et employés au service hébergement à l’hôtel Hilton, Pokoupong et d’autres employés.

Après plusieurs mois de séjour dans les locaux de la police judiciaire sis au quartier Elig Essono, les suspects ont été déférés au parquet, puis mis sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Le bagagiste, François Fotso Tabué, le gouvernant, Arnold Eboubidja, le responsable de la sécurité, Félix Pokoupong, l’agent de la sécurité, Thomas Makon (employés de la société de gardiennage Wackenhut) ont été affectés au quartier spécial numéro un prison centrale de Kondengui.

A cette liste, il faut ajouter la standardiste Véronique Ngah (internée au quartier des femmes) mais aussi, Nicodème Nzou, Siméon Onambélé Atanga, Ferdinand Petbouk, Pierre Ngameni, Lazare Enama et Robert Zanding.

Au total, il s’agit d’une dizaine de prévenus suspectés d’avoir participé ou facilité le meurtre de Narcisse Djomo Pokam.

Plusieurs personnes dans cette liste seront finalement libérées en juillet 2008 après qu’on n’ait pas trouvé de charges suffisantes pour les inculper : Véronique Ngah, Robert Zandim, Lazare Enama, Ferdinand Pekouk, Pierre Ngameni et Nicodème Dzou.

En avril 2010, le Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi prononce des peines lourdes contre les autres inculpés maintenus en détention.

Condamnés en 2010 par le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi à des peines allant de 15 à 20 ans de réclusion, les cinq employés de l’hôtel Hilton de Yaoundé ont été acquittés en avril 2019 par la Cour d’Appel du Centre dans l’affaire relative à l’assassinat en 2006, de l’étudiant Narcisse Olivier Djomo Pokam. Ils ont passé 13 longues années derrière les barreaux pour rien.

Qui a donc tué Narcisse Djomo POKAM ?
Qu’avait-il fait ? Que lui voulait-on?

Comment peut-on, en plein jour, dans une chambre du Hilton Hôtel, le plus prestigieux et sécurisé du pays, torturer, violer, tuer, un être humain et jeter son corps à l’extérieur, à plusieurs mètres du sol sans que les coupables ne soient clairement identifiés ?

Pour la famille de Djomo Pokam : “la justice n’a pas été rendue et que les véritables meurtriers de Djomo pokam courent toujours”. Depuis la survenue de cette affaire, la famille de Djomo POKAM qui réclamait justice a été intimidée, menacée de mort et réduite au silence.

Je reviens sur cette affaire de manière détaillée dans mon livre “Rivière de Sang”.

Disponible au Cameroun
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Disponible sur Amazon et en contactant le 0033 7 44 55 04 81

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La terre est sale ! Si è ne Mvit !

Arol KETCH -05.03.2024
Rat des archives

L’affaire MpondoL’oubli est la ruse du diable!Dans la nuit du Jeudi 7 juin au Vendredi 8 juin 1979, une famille est déci...
19/01/2024

L’affaire Mpondo

L’oubli est la ruse du diable!

Dans la nuit du Jeudi 7 juin au Vendredi 8 juin 1979, une famille est décimée à Bonaberi à Douala aux environs du Lycée polyvalent. Le père, la mère et leur enfant de 3 ans sont sauvagement assassinés et leurs corps jetés dans une fosse. Même le chien n’a pas été épargné.

Le bébé âgé de quelques mois est enfermé dans une armoire. Il sera assassiné quelques jours plus t**d dans une clinique de la place.

Les responsabilités de ces assassinats odieux sont jetés sur Sylvestre Ndjomzeu âgé de 20 ans, gardien chez les Mpondo et son ami Oumbé âgé de 23 ans. Ils seront arrêtés de manière providentielle, hasardeuse à Bameka dans la région Ouest où ils s’étaient retirés.

Après l’élimination de Simon Mpondo et sa famille, une haute personnalité de la République ira en personne rendre visite au père de Simon Mpondo qui était son ami et conseiller. Il lui dit alors : « Je t’avais demandé de parler à ton fils ! On aurait évité ce drame si tu l’avais fait ».

Le père de Simon Mpondo ne va pas survivre à la mort de son fils. En effet, Simon était l’enfant qu’il aimait et chérissait le plus, celui qui lui avait coûté le moins cher disait-il, c’était son héritier.

Il va se laisser mourir petit à petit. Il va rendre l’âme 1981 alors qu’il avait décidé de faire une grève de la faim (Décembre 1980 -Avril 1981). Son épouse va le suivre quelques années plus t**d, en 1984.

Tout a été mis en place pour faire taire la fratrie Mpondo qui souhaitait obtenir justice.
Traquée, la grande fratrie Mpondo va subir des décennies après une série de drames inexplicables.

Ndjomzeu et son ami Oumbé sont condamnés à mort et seront exécutés en 1987 après que la grâce présidentielle leur soit refusée ; ils ne doivent pas parler. Ils sont en réalité des boucs émissaires utilisés par la justice pour couvrir les véritables coupables.

Avant de passer devant le peloton d'exécution, les deux condamnés à mort ont lâché ces paroles : " Nous voulons voir le gouverneur...Nous avons fait partie de ceux qui ont tué mais nous n'avons pas tué. Ceux qui ont tué, sont en liberté dans la richesse et nous on va nous exécuter... On vous laisse avec votre Cameroun ".

En effet, la vérité est tout autre. Nous faisons face ici à un assassinat politique guidé par la raison d’Etat.

Pourquoi a-t-on assassiné Simon Mpondo et toute sa famille ?
Qui a commandité ce meurtre ?
Pourquoi a-t-on exécuté le gardien Ndjomzeu et son ami Oumbé alors que le Cameroun n’exécutait plus les condamnés à mort ?

Rivière de sang ; le premier livre d’enquête sur les morts non élucidées au Cameroun.

Le livre Disponible au Cameroun
Yaoundé : 6 56 14 79 36
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Douala : 6 99 25 15 80
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Arol KETCH - 19.01.2024
Rat des archives

La triste histoire de Pierre Ndaye MulambaPierre Ndaye Mulamba est le détenteur du record de buts marqués en une phase f...
19/01/2024

La triste histoire de Pierre Ndaye Mulamba

Pierre Ndaye Mulamba est le détenteur du record de buts marqués en une phase finale de Coupe d'Afrique des nations avec 9 buts en 6 matches, dont 4 en finale lors de la CAN 1974 en Égypte. Il était au sommet de son art. Après cette épopée glorieuse, sur instruction du chef de l'État Mobutu, chaque joueur reçoit une maison et une voiture.

Fraîchement vainqueur de la CAN 1974 organisée en Egypte, le Zaïre est qualifié pour la coupe du monde 1974 qui se tient en Allemagne. Le Zaïre devient alors la première nation d’Afrique noire qualifiée pour une coupe du monde et troisième pays africain à participer à une Coupe du monde après l'Égypte en 1934 et le Maroc en 1970.

Ndaye Mulamba attaquant est de cette expédition qui sera un fiasco. Dès son premier match, le Zaïre est étrillé par l’Ecosse ( 2 buts à 0). Le Zaïre se fait laminer par la Yougoslavie , 9 buts à 0 au second match. Mulamba expulsé est suspendu pour un an par la FIFA. Pour leur dernier match, les Zaïrois sont battus 3 buts à 0 par le Brésil.

Pierre Ndaye Mulamba est né le 4 novembre 1948 à Luluabourg. Très précoce, dès l’âge de 15 ans, il est déjà une star dans sa région. Il est surnommé Mutumbula ( monstre nocturne) à cause d’une mauvaise blague; il s'était déguisé en Léopard et avait terrorisé tout son quartier. Il devient très vite professionnel et est présélectionné en équipe nationale dès 1967.

Après un bref passage à l'AS Bantous, l’attaquant rejoint le club phare de la capitale, AS Vita Club où il gagne le surnom de "Volvo", la voiture considérée par certains congolais comme la plus rapide pour l'époque. C’est au sein de l’AS Vita Club qu’il va littéralement exploser et confirmer son statut de star nationale. Avec ce club, il remporte la Coupe d'Afrique des Champions en novembre 1973 et s’impose comme une pièce maîtresse de l’équipe nationale.

Pierre Ndaye Mulamba termine sa carrière à l'AS Vita Club en 1981. A la fin de sa carrière, il devient fonctionnaire de l’Etat et sombre dans l’oubli. En 1994, la CAF se souvient de lui et lui offre une médaille pour récompenser l’ensemble de sa carrière. Il reçoit sa médaille à Tunis des mains de Issa Hayatou. Le Président Mobutu exige que Mulamba lui remette la médaille à son retour à Kinshasa. Ndaye Mulamba refuse.

C’est le début de sa descente aux enfers. Mulamba est persécuté par les sbires de Mobutu. Son domicile subit une attaque. Son fils Tridon âgé de 9 ans est abattu. Mulamba est torturé, mutilé, laissé pour mort près d'un pont, avant d’être découvert, inerte.

Gravement blessé, il échappe de justesse à la mort. Il perd l’usage d’une jambe et réussit néanmoins à se rendre en Afrique du sud pour se soigner et continuer sa rééducation en 1995; il va y rester.

L’ancien footballeur vedette était sans domicile fixe, vivant dans les townships, exerçant le métier de “car parker” qui consiste à surveiller durant toute la journée les véhicules garés. Il est soutenu par plusieurs réfugiés politiques congolais. Le peu d’argent qu’il gagnait, c'était pour envoyer à sa famille restée au pays.

En février 1998, il apprend dans les journaux sa propre mort dans une carrière de diamants en Angola alors qu’il n’y a jamais mis les pieds. L’information sera démentie des jours après, alors que le speaker de la demi-finale RDC VS Afrique du Sud à l’occasion de la CAN 1998 au Burkina Faso avait appelé à une minute de silence en mémoire de Mulamba.

En 2005, il revient à Kinshasa pour la première fois depuis son exil et reçoit en avril 2005, un hommage de Joseph Blatter, président de la FIFA. Son épouse meurt en 2008 d'un cancer. En 2009, il épouse une sud-africaine qui l’avait beaucoup aidé durant ses moments de galère. En 2009, il reçoit un hommage aux côtés du Ghanéen Abedi Pelé en prélude du tirage au sort de la Coupe du monde 2010.

Mulamba finit comme entraîneur bénévole auprès de jeunes sud-africains.
Il est décédé le 26 janvier 2019 en Afrique du Sud. La journaliste Claire Raynaud lui a consacré un livre biographique : La Mort m’attendra.

L’oubli est la ruse du diable!

Arol KETCH - 19.01.2024
Rat des archives

Il y a 23 ans l'assassinat de Laurent Désiré KabilaLaurent-Désiré Kabila est un rebelle et  homme d'État congolais. Il e...
16/01/2024

Il y a 23 ans l'assassinat de Laurent Désiré Kabila

Laurent-Désiré Kabila est un rebelle et homme d'État congolais. Il est Président de la République démocratique du Congo de mai 1997 jusqu’à son assassinat en janvier 2001.

Nous sommes le 16 Janvier 2001, Laurent désiré Kabila est dans son bureau avec son conseiller pour préparer le sommet FranceAfrique qui se tiendra à Yaoundé au Cameroun. Lorsque subitement Rashidi Kasereka, un ancien enfant soldat devenu membre de la garde rapprochée de Kabila entre dans le bureau.

Rashidi claque ses souliers et salue le chef d’État, Kabila qui ne se doutait de rien, lui fait signe de venir. Subitement Rashidi dégaine son arme, tire à trois reprises sur le président de la république et sort du bureau en courant. Il est poursuivi par le conseiller du président, Emile Mota qui crie en langue swahili « ce monsieur vient de tirer sur le président ! ».

Un des gardes, de faction à l’entrée écoutant les cris lancés par le conseiller du président, tire dans la jambe du fuyard. Ce dernier s’écroule net. Eddy Kapend, l’aide de camp du président alerté par les coups de feu, accourt avec une kalachnikov à la main et abat froidement l’assassin du « Mzee » sans autre forme de procès. Assassiné à son tour, Rashidi emporte avec lui le secret sur les commanditaires de l’assassinat du président.

Plusieurs hypothèses sont néanmoins émises sur les commanditaires de l’assassinat du « Mzee » : la piste de Bilal Héritier, un homme d’affaires libanais, celle des américains, celle du Rwanda et celle de la vengeance de la mort du commandant Anselme Masasu.

Au terme du procès sur l’assassinat du « Mzee », les commanditaires de l’assassinat n’ont pas été clairement identifiés. Ce simulacre de procès a laissé un goût d’inachevé. Une chose est sûre, les assassins du « Mzee » ne sont pas ceux qui ont été condamnés et qui croupissent injustement dans l’insalubre prison de Kinshasa.

Gracié en 2021, Eddy Kapend, ancien prisonnier condamné pour sa participation présumée à l'assassinat de Laurent Kabila, a été élevé au grade de général de brigade au sein des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en octobre 2023

Arol KETCH - 16.01.2024
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Kouchouam MbadaVoici l’histoire d’un groupe mythique qui a marqué le Bend-skin : Kouchouam Mbada. Créé au début des anné...
12/01/2024

Kouchouam Mbada

Voici l’histoire d’un groupe mythique qui a marqué le Bend-skin : Kouchouam Mbada.

Créé au début des années 80 par le nommé NJIKE Ibrahim, « Kouchouam Mbada » signifie en langue medumba « Prenez ma bouche, vous de la maison ».

Engaillardie par le succès du titre « Ben Skin » d’André Marie Tala, Kouchouam Mbada décide de produire son riche répertoire.
A l’actif de ce groupe, d’autres titres à succès comme : « Swenga Menzui », « Yaya Belong », « Kongossa », « Mengha bagha », « Oh mama », “Oh Mbamdah” « Number one », « Oko », etc.

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Claude Bergeret Njiké, « La Reine Blanche »C’est une belle histoire d’amour. L’histoire d’une européenne qui a aimé un h...
08/01/2024

Claude Bergeret Njiké, « La Reine Blanche »

C’est une belle histoire d’amour. L’histoire d’une européenne qui a aimé un homme et un pays d’un seul cœur. C’est l’histoire d’une européenne qui a accepté d’être l’une des épouses d’un roi bamiléké polygame.

Née en 1943 à Douala de parents missionnaires protestants français établis au Cameroun, Claude Bergeret passe une bonne partie de son enfance à Bangangté dans la région de l’Ouest Cameroun.

En 1956, elle retourne en France à l’âge de 13 ans. Bien que parfaitement intégrée dans la société française, elle se sent différente ; pour elle, sa vie est ailleurs. Après des études supérieures en géomorphologie à Aix-en-Provence, elle épouse un français.

De cette union, naîtront deux enfants. Serge en 1966 et Laurent en 1968. En 1972, Claude Bergeret divorce et décide de retourner au Cameroun. En 1974, elle signe un contrat de 3 ans comme professeur au collège pour filles de Bangangté-Mfetom avec la même société missionnaire où ses parents furent missionnaires.

Fréquentant régulièrement la chefferie Bangangté, elle tombe sous le charme du roi François Njiké Pokam qui avait à l’époque près d’une trentaine d’épouses légitimes.
Subjuguée par « l’intelligence du regard », « le charisme » et par « l’élégance » du roi traditionnel, elle ne t**de pas à tomber enceinte et devient l’une des nombreuses épouses du roi.

Ce qui est perçu comme un scandale dans la société européenne locale pour qui cette union est totalement opposée aux valeurs occidentales. Comment expliquer qu’une européenne, de surcroît chrétienne et fille de pasteur puisse épouser un roi polygame pratiquant des coutumes et rites païens ?

Confrontée aux interrogations et aux récriminations de ses proches, Claude Bergeret répond : « J’ai aimé un homme, comme je n’avais jamais aimé aucun homme avant. C’est l’histoire de tous les couples et chaque histoire est différente ».

Claude épouse le chef, s’installe officiellement dans la chefferie et devient l’une
des nombreuses reines de la chefferie. Elle gagne alors le surnom affectueux de « Reine blanche ». Claude se dit Bangangté, s’exprime parfaitement en langue medumba et appelle ses amies : « ses sœurs ». Avec le roi François Njiké Pokam, elle aura deux autres enfants : Sophia née en 1978 et Rudolf né en 1980.

9 ans après leur union, le roi meurt d’une cirrhose du foie (le 7 décembre 1987).
A la mort de son mari, la « Reine Blanche » refuse les rites de veuvage et refuse d’épouser le successeur du roi comme le veut la tradition. Elle dira à ce propos : « J’ai épousé un homme et non une dynastie ».

Elle quitte la chefferie et part s’installer avec ses enfants au bord du fleuve Noun, sur une terre fertile jamais habitée où elle développe une exploitation agricole et exploite une petite ferme.
La « Reine blanche » profite de sa vie calme dans son havre de paix pour s’adonner à l’écriture. Elle est l’auteure de plusieurs livres racontant sa vie et valorisant les cultures africaines : Ma passion africaine en 1997, La Sagesse de mon village en 2000, Agis d’un seul cœur en 2009.
Le jeune auteur Franck Kemayou lui a consacré un excellent ouvrage en langue medumba; véritable hommage vivant : “ Nteushun Mekad : une véritable histoire d’amour pour le Cameroun” ( livre traduit en français, en anglais et en allemand)

Arol KETCH - 08.01.2024
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