01/10/2020
Edito
UNPC : Le congrès de Moanda, on peut y croire maintenant ?
Par trois fois, si je ne m’abuse, S.E Jolino Makelele Diwampovesa, ministre d’Etat en charge de la Communication et de la Presse, a réuni des dignitaires de l’Union nationale de la presse du Congo « UNPC » ainsi que des « syndicalistes » du secteur afin de trouver une solution à la crise qui secoue, depuis belle lurette, cette corporation de journalistes de la République démocratique du Congo. Tenez ! Joseph Boucar Kasonga Tshilunde, président déchu et radié de l’UNPC par la Commission nationale de discipline pour « manquement aux règlements de l’Union », s’est arrangé pour organiser le congrès de la prochaine mandature. Il a fait un pas vers cette organisation : il avait les possibilités d’amener une centaine de journalistes du Congo profond dans la ville côtière de Moanda, dans le Kongo Central.
Mais, hélas, Placide Tabass Tabassenge – président intérimaire de l’Union (qui avait constamment l’œil sur « le récalcitrant » Tshilunde a, avec quelques journalistes tel Gustave Kalenga, déjoué la tentative. Il a programmé, presque dans le même espace de temps, « le vrai » congrès au Centre catholique Nganda à Kinshasa. Cette situation n’est pas passée inaperçue des autorités de l’Etat voire de l’opinion nationale. Ceci a emmené le ministre d’Etat Jolino Makelele à faire asseoir les protagonistes autour d’une table, leur prodiguer des conseils et, enfin, arriver à leur faire fumer le calumet de la paix. Résultat de la mission : réunification du comité directeur Kasonga Tshilunde – Tabassenge Bakya, préparation par ledit comité du congrès devant se tenir à Moanda à partir du 5 au 7 octobre 2020 et abstention de tous les membres du comité national sortant à l’élection 2020.
A suivre : le rejet de Kasonga