23/11/2023
Macron et les Guignols de la CEDAO
Une quête effrénée et désespérée de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) à vouloir réinstaller l’ancien Président Bazoum dans ses fonctions était en marche. Cette situation a inspiré l’idée de la création d’une pièce de théâtre au « dieu Vulcain » ou locataire de l’Élysée : « Le ballet des marionnettes ». Il s’identifie à celui-ci et il a choisi des acteurs africains, des loufiats à sa solde. Tous semblent lui obéir au doigt et à l’œil. Qui est ce « dieu » romain ? Allons à l’essentiel : il incarne non seulement le feu bienfaisant, source d’industrie, mais aussi le feu destructeur. Il a la possibilité de précipiter ou de suspendre son cours. Certainement qu’on trouve « certains de ces traits »chez le Président Macron. En 2007, venant d’être élu Président de la République française et sentant que son entourage politique veut l’influencer, il dit : « Je resterai le maître des horloges, il faudra vous y habituer, j’ai toujours fait ainsi. »
Les acteurs africains étaient très enthousiastes. Ils ont abât**di la fonction présidentielle. Tous ont des points communs : soumission, aliénation, perfidie, duplicité, etc. En fait, ils n’incarnent rien pour leur pays et n’ont pas d’idées novatrices en faveur du développement. Ils sont ni plus ni moins que de maudits ballons de baudruches. Et le Président français les manipule à sa guise. Citons les noms de ces acteurs qui ne sont que de marmiteux diables personnifiés : Alassane Ouattara, Patrice Talon, Macky Sall, Umaro Sissoco Embalo, etc. Au regard même de la psychologie de « Vulcain », on comprend pourquoi une arrogance crasse transpire très souvent dans ses propos. Et surtout quand il s’adresse aux dirigeants africains. À ce sujet, François Gaulme, chercheur à l’Institut française des relations Internationales est formel : « On lui reproche depuis son premier quinquennat d’être arrogant dans ses relations avec certains chefs d’État africains. » L’idée du chercheur nous éclaire à plus d’un titre. Elle est par ailleurs validée par le monde intellectuel africain et dans certains milieux français. Des exemples ne manquent pas pour illustrer ce que nous appelons son « arrogance condescendante ».En réalité, des présidents africains en ont fait les frais. En marge de la 77ème Assemblée générale de septembre 2022, à New York, « le maître des horloges » invite ses « colonisés » à huit clos pour une réunion de travail. Mais son « homologue » sénégalais t**dait à arriver. Le téléphone contre l’oreille, le Président Macron martèle : « Allô Macky… Tu es où ? » Il ne respecte pas la Fonction du chef de l’État sénégalais. C’est le maître qui parle à l’esclave ou le colon au colonisé. Comme si tous deux étaient à tu et à toi ! « Le maître des horloges » n’observe ni les convenances diplomatiques ni aucune distance entre lui et le Président sénégalais. Une autre attitude du « docteur ès- arrogances » affichée en novembre 2007 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Dans un amphithéâtre, le chef de l’État français animait une conférence devant 800 étudiants environ. Une étudiante lui demande si la climatisation restera active après son départ. Il lance une réponse déconcertante : « Vous me parlez comme si j’étais toujours une puissance coloniale. Je ne veux pas m’occuper de la climatisation dans les universités du Burkina, c’est le travail du Président (burkinabé Roch Marc Christian) Kaboré. Entre-temps, ce dernier quitte la salle. Le « dieu Vulcain » assène : « Du coup, il s’en va. Reste là ! Il est parti réparer la climatisation. » D’aucuns ont parlé d’incidence diplomatique. D’autres d’un manque de respect notoire envers le Président burkinabé. D’autres encore pensent que le fait que le Président Kaboré ait quitté la salle est l’expression même d’une véritable humiliation publique. De toute façon, tous s’accordent à dire que le Président français n’aurait pas eu l’audace de s’adresser aux chefs d’État Joe Biden, Vladimir Poutine, Xi Jinping comme il l’a fait à l’endroit de Macky Sall et Roch Marc Christian Kaboré. Comme dit un adage populaire de Ouagadougou la tête sait la charge qu’elle est capable de porter. Quand les chefs d’État africains travailleront-ils pour avoir une économie et une armée fortes pour se faire respecter ? Au lieur d’être des chiffons, des serpillières ou des paillassons sur les lesquels les Présidents occidentaux essuient les pieds. Bref !
Le metteur en scène de l’organisation Ouest-africaine se heurtera à des réticences lorsqu’il a voulu recruter des acteurs dissidents. Des insoumis comme les Présidents Ibrahim Traoré (Burkina Faso), Assimi Goïta ( Mali) , Mamady Doumbouya ( Guinée) ont opposé une fin de non-recevoir aux offres de services du directeur de la troupe de théâtre de la « CEDEAO » . Raison évoquée : non seulement la moralité de la pièce ne les emballe pas mais aussi elle est dangereuse. Enfin, les acteurs du Président Macron et ces derniers ne partagent pas les mêmes valeurs. Et face à cette pièce d’une obscénité et d’une dangerosité notoire, les Présidents frondeurs et celui du Niger, Abdrahamane Tiani, ont fait une belle trouvaille. La création de l’Alliance des États du Sahel (l’AES). Elle permet de mutualiser les efforts pour lutter contre les terroristes financés par les impérialistes. Elle a l’avantage de dissuader la présentation de la pièce, « Le ballet des marionnettes ». Pire encore, l’AES fait peur au chef de l’État français. Elle l’éloigne des ressources naturelles du Sahel et constitue une force géostratégique. Celles-ci permettent à l’Hexagone d’occuper le quatrième rang mondial en matière de réserve d’or ! Or tout le monde sait que le sous- sol français est pauvre en ressources minières ! On comprend pourquoi le Président français très furieux dégoise à tort : « De cette alliance baroque des prétendus panafricains avec des néo- impérialiste, on vit chez des fous. »
Malheureusement, les marionnettes africaines s’activent. Le Président Macron met pression sur elles ! Lors d’un entretien téléphonique, il aurait rappelé le despote ivoirien à l’ordre, en lui faisant savoir que c’est l’État français qui l’a fait roi. Le dictateur Ouattara a une dette politique envers la France. Et on comprend pourquoi il n’hésite pas à nager dans la boue pour défendre les intérêts de ce pays au détriment de ceux du continent noir !
Tous ces acteurs ont une seule obsession : jouer en prenant le territoire nigérien comme scène. Mais ayant assimilé leur texte, ils débordaient d’enthousiasme. Conscients naturellement que la mise en pratique de la pièce pernicieuse pouvait bien nuire au pays frère du Niger, pire encore le transformer en un champ de ruine ! Mais qu’à cela ne tienne ! Ils sont si vassalisés et si insignifiants qu’ils se livrèrent à des répétitions avec l’envie forcenée de plaire au colon Macron. Mais tous les jours que dieu fait, l’enthousiasme du départ s’émoussait, en raison même de la difficulté à jouer cette maudite pièce. Sans oublier que l’AES dotée d’un arsenal militaire conséquent veillait ! Un contrepoids certainement à la représentation. La fixation de la date pour représenter la pièce t**dait. Les spectateurs zélés, entre autres, le général français Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire auprès de l’ONU, lors d’une émission de France Inter du 4 août 2023 disait: « Le scénario d’une intervention militaire au Niger est crédible. » Évidemment, ce Monsieur ne mesure pas les conséquences de son discours belliciste. Oui, si une guerre venait à éclater et que les cadavres s’amoncelaient, ce va-t-en guerre s’en moquerait royalement. D’autant que les affrontements ne se dérouleront pas sur le sol français !
Les déclarations du général n’ont pas eu un écho chez les acteurs ayant pris leurs fantasmes pour des réalités. Le « maître des horloges » se désola. Ils se mirent à se désister les uns après les autres. Même le plus détesté, le plus abât**di et le plus pestiféré des Présidents Africain, Alassane Ouattara, semble jeter l’éponge. Sans doute aura-t-il des comptes à rendre à Paris pour cause de désistement .
De toute façon, la pièce, « le ballet des marionnettes » est irreprésentable et sera peut-être rangée dans un tiroir. Le metteur en scène et les acteurs la ressortiront et la repenseront peut-être un jour pour le besoin de la cause. Qui sait ? Rien n’est moins sûr ! Nous appelons ça « l’allégorie de la pièce sans acteur ni scène». Transposons ce théâtre à la situation politique du Niger à partir du 26 juillet 2023. On pourrait déduire que le Président Macron et ses acteurs de la CEDAO sont de véritables guignols. Tous sont mus par des idées guerrières. Heureusement que les peuples africains épris de paix ont mis leur plan en déroute. Mais attention. Le locataire de L’Élysée et le dictateur Ouattara ayant avalé des couleuvres sur le sol nigérien se comporteront désormais comme des lions blessés. Alors, l’AES doit être sur le qui-vive, elle doit doubler de vigilance. Car la moindre faille pourrait être exploitée contre elle. Le coup d’État déjoué du 26 septembre 2023 au Burkina Faso contre le Président Traoré nous enseigne. Sachez que les acteurs africains de M. Macron ayant vendu leurs âmes au diable en espérant avoir sa « protection » se moquent du développement du continent africains ! Mais ils se trompent ; car le pouvoir est éphémère. Et le peuple attend l’heure du bilan pour qu’ils rendent gorge.
Loro Mazono écrivain-éditorialiste sans frontière.
NB : Donnez-vous du temps pour lire. Nous en avons suffisamment pris pour écrire. MERCI à vous ! Le combat continue.