Loro Mazono écrivain-éditorialiste, contrepoids.

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Loro Mazono écrivain-éditorialiste, contrepoids. Agir pour une prise de conscience dans une société dominée par les puissants et les inégalités.

Macron et les  Guignols de la CEDAO   Une quête  effrénée et désespérée de la CEDEAO (Communauté économique des États de...
23/11/2023

Macron et les Guignols de la CEDAO
Une quête effrénée et désespérée de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) à vouloir réinstaller l’ancien Président Bazoum dans ses fonctions était en marche. Cette situation a inspiré l’idée de la création d’une pièce de théâtre au « dieu Vulcain » ou locataire de l’Élysée : « Le ballet des marionnettes ». Il s’identifie à celui-ci et il a choisi des acteurs africains, des loufiats à sa solde. Tous semblent lui obéir au doigt et à l’œil. Qui est ce « dieu » romain ? Allons à l’essentiel : il incarne non seulement le feu bienfaisant, source d’industrie, mais aussi le feu destructeur. Il a la possibilité de précipiter ou de suspendre son cours. Certainement qu’on trouve « certains de ces traits »chez le Président Macron. En 2007, venant d’être élu Président de la République française et sentant que son entourage politique veut l’influencer, il dit : « Je resterai le maître des horloges, il faudra vous y habituer, j’ai toujours fait ainsi. »
Les acteurs africains étaient très enthousiastes. Ils ont abât**di la fonction présidentielle. Tous ont des points communs : soumission, aliénation, perfidie, duplicité, etc. En fait, ils n’incarnent rien pour leur pays et n’ont pas d’idées novatrices en faveur du développement. Ils sont ni plus ni moins que de maudits ballons de baudruches. Et le Président français les manipule à sa guise. Citons les noms de ces acteurs qui ne sont que de marmiteux diables personnifiés : Alassane Ouattara, Patrice Talon, Macky Sall, Umaro Sissoco Embalo, etc. Au regard même de la psychologie de « Vulcain », on comprend pourquoi une arrogance crasse transpire très souvent dans ses propos. Et surtout quand il s’adresse aux dirigeants africains. À ce sujet, François Gaulme, chercheur à l’Institut française des relations Internationales est formel : « On lui reproche depuis son premier quinquennat d’être arrogant dans ses relations avec certains chefs d’État africains. » L’idée du chercheur nous éclaire à plus d’un titre. Elle est par ailleurs validée par le monde intellectuel africain et dans certains milieux français. Des exemples ne manquent pas pour illustrer ce que nous appelons son « arrogance condescendante ».En réalité, des présidents africains en ont fait les frais. En marge de la 77ème Assemblée générale de septembre 2022, à New York, « le maître des horloges » invite ses « colonisés » à huit clos pour une réunion de travail. Mais son « homologue » sénégalais t**dait à arriver. Le téléphone contre l’oreille, le Président Macron martèle : « Allô Macky… Tu es où ? » Il ne respecte pas la Fonction du chef de l’État sénégalais. C’est le maître qui parle à l’esclave ou le colon au colonisé. Comme si tous deux étaient à tu et à toi ! « Le maître des horloges » n’observe ni les convenances diplomatiques ni aucune distance entre lui et le Président sénégalais. Une autre attitude du « docteur ès- arrogances » affichée en novembre 2007 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Dans un amphithéâtre, le chef de l’État français animait une conférence devant 800 étudiants environ. Une étudiante lui demande si la climatisation restera active après son départ. Il lance une réponse déconcertante : « Vous me parlez comme si j’étais toujours une puissance coloniale. Je ne veux pas m’occuper de la climatisation dans les universités du Burkina, c’est le travail du Président (burkinabé Roch Marc Christian) Kaboré. Entre-temps, ce dernier quitte la salle. Le « dieu Vulcain » assène : « Du coup, il s’en va. Reste là ! Il est parti réparer la climatisation. » D’aucuns ont parlé d’incidence diplomatique. D’autres d’un manque de respect notoire envers le Président burkinabé. D’autres encore pensent que le fait que le Président Kaboré ait quitté la salle est l’expression même d’une véritable humiliation publique. De toute façon, tous s’accordent à dire que le Président français n’aurait pas eu l’audace de s’adresser aux chefs d’État Joe Biden, Vladimir Poutine, Xi Jinping comme il l’a fait à l’endroit de Macky Sall et Roch Marc Christian Kaboré. Comme dit un adage populaire de Ouagadougou la tête sait la charge qu’elle est capable de porter. Quand les chefs d’État africains travailleront-ils pour avoir une économie et une armée fortes pour se faire respecter ? Au lieur d’être des chiffons, des serpillières ou des paillassons sur les lesquels les Présidents occidentaux essuient les pieds. Bref !
Le metteur en scène de l’organisation Ouest-africaine se heurtera à des réticences lorsqu’il a voulu recruter des acteurs dissidents. Des insoumis comme les Présidents Ibrahim Traoré (Burkina Faso), Assimi Goïta ( Mali) , Mamady Doumbouya ( Guinée) ont opposé une fin de non-recevoir aux offres de services du directeur de la troupe de théâtre de la « CEDEAO » . Raison évoquée : non seulement la moralité de la pièce ne les emballe pas mais aussi elle est dangereuse. Enfin, les acteurs du Président Macron et ces derniers ne partagent pas les mêmes valeurs. Et face à cette pièce d’une obscénité et d’une dangerosité notoire, les Présidents frondeurs et celui du Niger, Abdrahamane Tiani, ont fait une belle trouvaille. La création de l’Alliance des États du Sahel (l’AES). Elle permet de mutualiser les efforts pour lutter contre les terroristes financés par les impérialistes. Elle a l’avantage de dissuader la présentation de la pièce, « Le ballet des marionnettes ». Pire encore, l’AES fait peur au chef de l’État français. Elle l’éloigne des ressources naturelles du Sahel et constitue une force géostratégique. Celles-ci permettent à l’Hexagone d’occuper le quatrième rang mondial en matière de réserve d’or ! Or tout le monde sait que le sous- sol français est pauvre en ressources minières ! On comprend pourquoi le Président français très furieux dégoise à tort : « De cette alliance baroque des prétendus panafricains avec des néo- impérialiste, on vit chez des fous. »
Malheureusement, les marionnettes africaines s’activent. Le Président Macron met pression sur elles ! Lors d’un entretien téléphonique, il aurait rappelé le despote ivoirien à l’ordre, en lui faisant savoir que c’est l’État français qui l’a fait roi. Le dictateur Ouattara a une dette politique envers la France. Et on comprend pourquoi il n’hésite pas à nager dans la boue pour défendre les intérêts de ce pays au détriment de ceux du continent noir !
Tous ces acteurs ont une seule obsession : jouer en prenant le territoire nigérien comme scène. Mais ayant assimilé leur texte, ils débordaient d’enthousiasme. Conscients naturellement que la mise en pratique de la pièce pernicieuse pouvait bien nuire au pays frère du Niger, pire encore le transformer en un champ de ruine ! Mais qu’à cela ne tienne ! Ils sont si vassalisés et si insignifiants qu’ils se livrèrent à des répétitions avec l’envie forcenée de plaire au colon Macron. Mais tous les jours que dieu fait, l’enthousiasme du départ s’émoussait, en raison même de la difficulté à jouer cette maudite pièce. Sans oublier que l’AES dotée d’un arsenal militaire conséquent veillait ! Un contrepoids certainement à la représentation. La fixation de la date pour représenter la pièce t**dait. Les spectateurs zélés, entre autres, le général français Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire auprès de l’ONU, lors d’une émission de France Inter du 4 août 2023 disait: « Le scénario d’une intervention militaire au Niger est crédible. » Évidemment, ce Monsieur ne mesure pas les conséquences de son discours belliciste. Oui, si une guerre venait à éclater et que les cadavres s’amoncelaient, ce va-t-en guerre s’en moquerait royalement. D’autant que les affrontements ne se dérouleront pas sur le sol français !
Les déclarations du général n’ont pas eu un écho chez les acteurs ayant pris leurs fantasmes pour des réalités. Le « maître des horloges » se désola. Ils se mirent à se désister les uns après les autres. Même le plus détesté, le plus abât**di et le plus pestiféré des Présidents Africain, Alassane Ouattara, semble jeter l’éponge. Sans doute aura-t-il des comptes à rendre à Paris pour cause de désistement .
De toute façon, la pièce, « le ballet des marionnettes » est irreprésentable et sera peut-être rangée dans un tiroir. Le metteur en scène et les acteurs la ressortiront et la repenseront peut-être un jour pour le besoin de la cause. Qui sait ? Rien n’est moins sûr ! Nous appelons ça « l’allégorie de la pièce sans acteur ni scène». Transposons ce théâtre à la situation politique du Niger à partir du 26 juillet 2023. On pourrait déduire que le Président Macron et ses acteurs de la CEDAO sont de véritables guignols. Tous sont mus par des idées guerrières. Heureusement que les peuples africains épris de paix ont mis leur plan en déroute. Mais attention. Le locataire de L’Élysée et le dictateur Ouattara ayant avalé des couleuvres sur le sol nigérien se comporteront désormais comme des lions blessés. Alors, l’AES doit être sur le qui-vive, elle doit doubler de vigilance. Car la moindre faille pourrait être exploitée contre elle. Le coup d’État déjoué du 26 septembre 2023 au Burkina Faso contre le Président Traoré nous enseigne. Sachez que les acteurs africains de M. Macron ayant vendu leurs âmes au diable en espérant avoir sa « protection » se moquent du développement du continent africains ! Mais ils se trompent ; car le pouvoir est éphémère. Et le peuple attend l’heure du bilan pour qu’ils rendent gorge.

Loro Mazono écrivain-éditorialiste sans frontière.
NB : Donnez-vous du temps pour lire. Nous en avons suffisamment pris pour écrire. MERCI à vous ! Le combat continue.

Burkina Faso : Un  coup d’État  au parfum de champagne. Nous jouons  strictement notre rôle d’intellectuel. Ce rôle qui ...
01/10/2023

Burkina Faso : Un coup d’État au parfum de champagne.
Nous jouons strictement notre rôle d’intellectuel. Ce rôle qui consiste à faire l’analyse des situations et à donner notre point de vue. La position du philosophe Jean- Paul Sartre nous éclaire : « L’écrivain engagé sait que la parole est action ; il sait que les mots sont des pistolets chargés. » Nous faisons du mieux que nous pouvons pour être proche de cette vision. Car nous sommes soucieux du développement du Burkina Faso. Ce pays qui nous a vu grandir et dont nous sommes très attaché. Même en étant à des milliers de kilomètres de cette chère Patrie.
Depuis l’accession du Président Traoré le 30 septembre 2022, nous observons son rapport à l’État. La gestion du pouvoir politique est un sacerdoce pour lui. Il ne vit qu’avec son salaire de Capitaine. Nous estimons que la quête du luxe et l’accumulation de biens matériels n’est pas sa préoccupation. Cette formule biblique est peut-être en adéquation avec son rapport à l’argent : « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler… » Oui, il est venu pour servir le Burkina, et non se servir et il s’inscrit dans la lignée Sankariste ( Thomas Sankara).
Nous notons une différence radicale de son action politique avec celle de ses prédécesseurs. Autrement dit les présidents Blaise comparé, Roch Marc Christian Kaboré et Paul-Henri Sandaogo Damiba. Tous ont été incapables de s’affranchir de la tutelle de la puissance coloniale. Ainsi, ils ont déserté le terrain économique et social. Les deux derniers ont été incapables de trouver l’antidote contre l’insécurité. Cette insécurité a ainsi entraîné une crise de confiance provocant leur chute.
Une fois au pouvoir, le Président Traoré a dissipé le brouillard politique burkinabé. Il a permis de voir clair sur la gestion du pouvoir d’État, en coupes réglées sous le règne de ses devanciers. Une vertu cardinale le caractérise : le courage. Celui-ci manquait cruellement aux autres. Il ne t**da pas à annoncer les couleurs et multiplia des déclarations qui font mouche. Elles forcent l’admiration des citoyens et surtout de la jeunesse burkinabé et d’ailleurs : « Les impérialistes n’aiment pas ceux qui pensent à leur peuple » ; « On veut exploiter nous-mêmes nos ressources » ; « Nous avons signé beaucoup d’accords qui nous empêchent de nous développer » ; « Le néocolonianisme c’est de l’esclavage » ; « Nous sommes prêts au sacrifice suprême ». Ce dernier aphorisme nous rappelle celui de Thomas Sankara : « Quelqu’un qui n’est pas capable de sacrifier sa vie pour son peuple ne mérite pas d’être le dirigeant de ce peuple. » Les mots du Président Traoré font chaud au cœur. Il touche la réalité du doigt et on comprend pourquoi ce pays s’enlise. De tels propos témoignent de la volonté du chef de l’État burkinabé de tenter de « désenliser » le Burkina, de le sortir de l’ornière. Certes, la gestion du pouvoir n’est pas un fleuve tranquille. Mais il n’entend pas satisfaire aux exigences d’un agenda caché, piège dans lequel sont tombés les Présidents Damiba et Kaboré, etc. Bien sûr, il veut jouer sa partition en tenant compte de l’intérêt supérieur de la nation. C’est le rôle d’un d’homme d’État porteur de projets vertueux pour changer les conditions de vie des citoyens. Il sait que « la nation, c’est le seul bien des pauvres », selon les paroles de Jean-Jaurès. Ainsi, ayant le sens du développement chevillé au corps et étant le chef d’orchestre, il veut réussir la mission qu’il s’est assigné, en se fixant un cap. Nous avons déjà fait l’inventaire de certaines de ses actions dans un de nos textes postés sur Facebook. Nous suivons la feuille de route de son gouvernement. Nous la trouvons lisible et elle répond bien aux exigences de l’élément déclencheur de son engagement politique : la quête de souveraineté. Un exemple éloquent : départ des Forces françaises du Burkina, dénonciation de certains accords coloniaux, lutte acharnée contre les terroristes, libération des zones de non droit, ravitaillement de certaines régions en vivres. On comprend pourquoi il est massivement soutenu par la jeunesse burkinabé, voire africaine.
Au regard de cette manière volontaire et transparente de conduire les affaires de l’État, nous sommes en droit de dire qu’il a pris la bonne direction. Si par malheur un jour il se fourvoyait, nous serons là pour le lui signaler sans complaisance. Car nous ne sommes pas en quête de strapontin. Alors, nous ne pouvons pas rester indifférent face au coup d’État en gestation du côté de la Lagune, contre le Président Traoré. Au dire du grand investigateur Chris Yapi, le Vassal-Françafricain Ouattara se serait retiré dans sa résidence la nuit du 26 septembre. Il était en compagnie de son neveu, un certain Bamori Ouattara. Il lui aurait passé une consigne et mis à sa disposition une somme importante qui devait servir à payer une association de malfaiteurs. Tous des complices dont certains se trouveraient au Burkina Fasao. Certains étaient dotés en armements performants. Leur cible, l’ennemi mortel, voire suprême, ce patriote : le Président burkinabé. A-t-il commis le « péché capital » qui ne se pardonne pas ? A-t-il commis un crime de lèse-majesté ? Trois fois non! Mais pourquoi veut-il nuire à ce valeureux patriote ? Ce dictateur ivoirien au lourd passif gouvernemental se rend- il compte de l’indignité de son acte ? Non, parce que c’est un psychopathe. Il pense être le créateur de l’univers et avoir le droit de vie et de mort sur les autres êtres humains. Dans ses officines, il mijoterait aussi des projets diaboliques : détruire les Présidents Assimi Goïta, Abdourahmane Tiani. Parce qu’ils ont fait le choix de gouverner autrement : le refus de brader leurs richesses. Le refus aussi de signer des accords moyenâgeux et asservissants. En un mot, coloniaux ! Il ne tolère pas une voix dissonante à la sienne. Les trois chefs d’État sont gênants pour lui et il en a une peur obsessionnelle. Ces militaires au pouvoir pourraient faire des émules à Abidjan.
Il s’est proclamé Françafricain et va ainsi à contre-courant des idées émancipatrices de son époque. Nous savons qu’il est le garant indécrottable des intérêts occidentaux, sinon de l’Élysée. Selon Christ Yapi, le Président ivoirien aurait garni son réfrigérateur de boissons en tous genres. Ses soudards lui auraient certifié qu’ils allaient réussir leur complot. Et Dieu sait combien le diable bouillait d’impatience d’entendre la nouvelle de l’exécution du président burkinabé ! Dieu sait aussi l’enthousiasme jubilatoire que ce succès allait susciter chez lui ! Ainsi, il ouvrira un champagne au parfum de coup d’État. Il portera un toast dans une ambiance mafieuse avec ses obligés. Heureusement les Burkinabé ont découvert la cabale. Certains malfrats ont été mis aux arrêts le 27 septembre 2023 et des interrogatoires se poursuivraient. Toute la planète sait maintenant que cet affreux Président de la Côte d’Ivoire est le commanditaire de la tentative d’assassinat du Président burkinabé. Ce cynique dictateur boira-t-il son champagne pour soulager sa conscience et oublier son plan funeste ? Ou bien le gardera-t-il dans l’espoir de repenser son complot en espérant que cette fois-ci celui-ci sera une réussite et qu’il pourra enfin se venger et déguster sa boisson ? Ainsi le raseur de mur, l’ancien Président Paul-Henri Sandaogo Damiba, pourrait être aux affaires à nouveau. Il semble que c’est sa secrète trouvaille. Dans les cas, les citoyens et la jeunesse burkinabé ne lui laisseront pas ce choix. Son champagne aura un goût amer.
Il importe pour la Cellule de veille et les Burkinabés d’être en alerte maximale et le Président aussi. Car les réseaux françafricains sont activés et ils travaillent activement dans l’ombre. Sur un plateau télé en France, une intervenante disait qu’il faut « recoloniser l’Afrique ». Même si elle a été reprise, le mal est fait ! Nous savons que l’Ambassadeur français, Sylvain Itté, a été rappelé du Niger, le 27 septembre 2023. Ainsi, Vincent Crouzet (ancien collaborateur de la DGSE, Direction générale de la sécurité extérieure française), un autre invité sur la chaîne LCI disait ceci : « Notre Ambassadeur et nos contingents n’étant plus en otage au Niger… nous aurons plus de latitude pour monter des opérations de déstabilisation cette fois-ci plus clandestine. » Dégoiser de tels propos sur un média est inadmissible mais on laisse faire ! Pourquoi ? La raison est bien simple : c’est l’Afrique. Et là où le bât blesse c’est qu’en France il y a des gens qui pensent comme lui. Malheureusement, c’est un n***e de maison comme Alassane Ouattara qui met de telles funestes idées en application.
Prenez soins de ces trois chefs d’État ; car ils n’ont pas de prix. S’ils venaient à tomber, l’Afrique perdrait le virage de la souveraineté et d’une véritable indépendance politique et économique. Du coup, elle sera l’ombre d’elle-même vouée à disparaître puisque l’occident viendra un jour pour l’annexer. Et sans aucun doute faire main basse sur les immenses richesses naturelles de ce continent africain dont il a tant besoin pour s’enrichir et se développer à ses dépens !
Ouvrez bien un œil vigilant sur l’évolution du monde pour ne pas être un jour surpris par l’orage. À ce moment là, ce serait trop t**d!
Loro Mazono, écrivain-éditorialiste sans frontière.
NB : Prenez la peine de lire et de faire connaître car j’en ai pris pour écrire ! Merci!

10/09/2023

Niger : Théorie du chaos pour défendre les intérêts français. Ou la « folie » du Président Macron.
Aujourd’hui dimanche 10 septembre 2023. Le lanceur d’alerte Monsieur Watowédé, un patriote béninois. Celui-ci vient de signaler avec des images à l’appui, la présence d’un navire de guerre français suréquipé au large des côtes maritimes béninoises. Certainement dans l’intention de mener un assaut afin de déstabiliser le pouvoir nigérien. Pour la simple raison que le protecteur des intérêts français. Ou le gardien du « Temple de l’Uranium », l’ancien chef de l’État Bazoum ayant perdu son fauteuil présidentiel le 26 juillet 2023. « Le fou l’Élysée » ne porte pas le nouveau Président Tiani dans son cœur. Parce qu’il a eu le courage de brandir la carte de la souveraineté et l’indépendance. Bazoum est tombé en disgrâce pour cause de mauvaise gouvernance. Mais le vrai Colon Macron en complicité avec l’association des malfaiteurs africains appelés Présidents. Son chef de file est le Président Ouattara qui incarne « l’aplaventrisme » rampant. Tous veulent vaille que vaille réinstaller l’écornifleur Bazoum. Quitte à transformer le Niger en champ ruine et mare de sang pour avoir la côte auprès de l’impérialiste Macron. L’impérialiste de l’Élysée prend des risques inconsidérés. Ceux-ci pourraient exacerber le sentiment antipolitique français, voire mettre en danger les citoyens français vivant en Afrique. Qu’il sache que la jeunesse africaine est désormais vent debout. Nous lui demandons d’étouffer ses instincts guerriers .et d’arrêter ses agissements aux relents coloniaux et néocolonialistes. Qu’il s’occupe des problèmes des français qui comptent leurs sous avant de dépenser. Qu’il laisse l’Afrique aux africains qui ont désormais les yeux ouverts. Ils n’entendent plus les fermer sous peine de se faire recoloniser et de se faire piller !
Loro Mazono «écrivain-éditorialiste.

LA Macronisation de la   CEDEAO. Monsieur Abdourahamane  Tiani  a poussé  le Président  Bazoum vers  la porte de sortie....
04/09/2023

LA Macronisation de la CEDEAO.
Monsieur Abdourahamane Tiani a poussé le Président Bazoum vers la porte de sortie. Sans effusion de sang et ce n’est pas le fait du hasard. Ce dernier a failli à sa mission de président. Il a été incapable de mettre hors d’état de nuire les terroristes qui menaçaient la stabilité du Niger. Lui-même avait avoué son impuissance dans une formule consternante : « Les terroristes sont plus forts que nos armées » ! Or le chef de l’État est élu pour trouver des solutions aux problèmes de la cité.
Il savait bien que son armée était en proie à une corruption endémique. Sans oublier les Forces françaises (au nombre de 1500 personnes). La prestation de celles-ci n’était pas à la hauteur des attentes du peuple nigérien. D’autant que les terroristes continuent d’endeuiller les populations. D’ailleurs, un fait que l’opinion publique africaine ne comprend pas. En effet, les terroristes se déplacent allègrement en moto dans la savane nigérienne. Et malgré les armes de pointe dont disposent ces Forces, elles ne parviennent pas à neutraliser ces « djihadistes » ! Et voilà pourquoi la grande majorité des citoyens africains pensent que l’administration française est de mèche avec ces malfaiteurs. D’aucuns affirment que l’Élysée aurait un agenda caché : créer une instabilité au Sahel. Naturellement, du pain béni pour lui et il pourrait faire main basse sur les richesses minières. Par ailleurs, les Nigériens reprochent au Président Mohamed Bazoum de n’avoir pas renoncé à un péché qui lui est chevillé au corps. Être pieds et poings liés couché devant le Président Macron dont il est l’obligé. Une attitude contraire à la quête de souveraineté ! Les deux se trompent d’époque. Ils n’ont pas encore intégré cette réalité : les Africains, et surtout la jeunesse africaine, ont commencé à distribuer des cartons rouges aux dirigeants qui sont à la solde de « Vulcain ». Dieu romain dont le président français dit être proche (Interview télévisée du 14 juillet 2022) ! Une telle proximité nous éclaire sur ses agissements envers certains chefs d’État africains. Malheureusement, Monsieur Bazoum a toujours assumé sa servitude volontairement. Tous ces éléments contribuent à la préparation d’une bombe à ret**dement. Et voilà qu’elle a explosé le 26 juillet 2023! Et l’intention du Nouvel Homme fort du Niger, ayant acquis la légitimité grâce au soutien populaire des nigériens, est hors de doute. Il veut mettre rapidement le Niger sur de bons rails, sur tous les plans : sécuritaire, économique, politique. Pour notre part, les mesures prises par la CEDAO contre le pouvoir nigérien sont disproportionnées et sauvages. Sans médicament, sans trésorerie, sans vivre ! Elles visent ainsi à étouffer le Niger économiquement et socialement, puisque toutes ses frontières sont fermées, entravant ainsi les activités commerciales. Et devant l’Éternel, le Président Macron tente de passer des « bûches » à ses loufiats les plus zélés. Entre autres les Présidents Alassane Ouattara, Macky Sall, Patrice Talon, Bola Tinubu. Et cette gent moutonnière veut faire « le feu dans la cheminée de la CEDEAO ». Tous sont mus par des idées démoniques. Et s’ils arrivaient ainsi à allumer le feu, ils pourraient créer le chaos au Niger au nom d’une soi-disant « démocratie », « légalité » et « sauvegarde des institutions » ! C’était une manière pour eux de se faire adouber par le petit Prince de l’Élysée. Mais les Africains sont désormais farouchement opposés à cette manière néocoloniale de gouverner. Cette formule de Sékou Touré est révélatrice : « Les vrais ennemis de l’Afrique sont les Africains ». Les mots suivants dits par le le grand Vassal de la Côte d’Ivoire lors de la rencontre d’Abuja le jeudi 10 août 2023 nous enseignent: « (…), ils(les chefs d’état-major) ont l’accord de la conférence des chefs d’États pour que l’opération militaire démarre dans les plus brefs délais ». Lui-même ayant tripatouillé la constitution ivoirienne pour briguer un troisième mandat ! Est-il à la tête d’un État qui prône la démocratie ? Non ! Mais il a le culot de dire : « Nous sommes déterminés à réinstaller le Président Mohamed Bazoum. » En faisant ces déclarations, il compte certainement sur les « bûches » du Président Macron qui ne prendront pas feu. Mais si par malheur le contraire venait à se produire, les conséquences seront incommensurables et imprévisibles. Disons que la Macronisation de la CEDEAO est néfaste pour l’image de cette Organisation. Désormais, sa place se trouve dans un cimetière. Car elle s’écarte de son rôle qui est de favoriser la croissance économique et le développement. Certainement le dictateur de la Lagune Ébrié épouse la formule selon laquelle « après moi le déluge ». Dans tous les cas, il est au crépuscule de son pouvoir, sinon de sa vie. Monsieur ADO, le serviteur patenté de Macron, disons le Dabbawala de la République française, veut mettre le Niger à feu et à sang avant de partir. Mais à notre humble avis, ce serait un vœu pieux. Dans les cas, le Tribunal de l’histoire retiendra ses actes contre nature et tristement célèbres et les Africains aussi.
Loro Mazono, écrivain-éditorialiste

LE dictateur et le djembéCe roman « le dictateur et le djembé » est publié en 2008 chez les éditions Harmattan. Le perso...
10/05/2023

LE dictateur et le djembé
Ce roman « le dictateur et le djembé » est publié en 2008 chez les éditions Harmattan. Le personnage principal, Bomassa, est le prototype même du dirigeant obsédé par le pouvoir. Ce tyran concentre tous les défauts et fait disparaître tous ceux qui ambitionnent de lui succéder. Il utilise des méthodes incroyables ! On trouve de nombreux traits de ce despote chez certains dictateurs africains qui ne sont plus de ce monde, entre autres Gnassingbé Eyadéma, Mobutu Joseph Désiré Sese Séko Kuku Ngbendu, et d’autres en exercice tels que l’Empereur-dictateur Ouattara, Denis Sassou- Nguesso, Blaise Compaoré, etc. Ce dernier est tombé de son piédestal en 2014 suite à un soulèvement populaire. Actuellement, il s’est réfugié à Abidjan. Il est condamné par contumace à perpétuité pour l’assassinat de Thomas Sankara. Soulignons au passage que son frère cadet, François Compaoré, en cavale depuis plusieurs années, est inculpé dans le dossier de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.
C’est la gestion purement clanique et autoritariste des affaires de l’État par Eyadéma et Compaoré qui m’a inspiré ce roman. Lire et découvrir la pratique du pouvoir d’un despote ((Roman) !

Œuvre publiée par Loro Mazono   chez les éditions  Harmattan. Les droits  destinés aux ayants  droit de Norbert Zongo.  ...
08/05/2023

Œuvre publiée par Loro Mazono chez les éditions Harmattan. Les droits destinés aux ayants droit de Norbert Zongo. Texte qui évoque les circonstances de l'assassinat du talentueux journaliste d'investigation qui demeurent encore dans les esprits .A commander et à lire absolument.

01/05/2023

Racisme de l’Union Européenne et de l’État français envers le Burkina Faso ou Une victime du syndrome du « Reste du Monde et de la jungle »
L’exercice du pouvoir du Président Traoré est aux antipodes de celui-ci des ex-présidents Kaboré et Damiba. Ces deux vassaux étaient dans un bateau dont ignorait la destination. Ils avaient un pied dehors, quand il faisait beau, et un autre dedans, quand le temps est orageux. Tous deux ont mené une politique équilibriste et illisible. Ils ont passé leur temps à déguster champagne et bon vin français et à décréter des journées de deuil, sans agir et gouverner. Ils voulaient en même temps sauvegarder les intérêts des puissances occidentales, et surtout l’État français et contenter le peuple burkinabè. Une gymnastique politique pareille est évidement improductif. En politique, on a un choix : soit on exerce le pouvoir en préservant les intérêts de l’État français, soit on se met au service de son pays. Tout compte fait, les Présidents Kaboré et Damiba ont préféré la vassalisation que de s’occuper dignement du développement du Burkina Faso. Mais la jeunesse burkinabé a commencé à faire une croix rouge sur des dirigeants rampants. On se souvient de ces déclarations du chef de gouvernement, Albert Ouédraogo, sous la mandature de Monsieur Damiba : « Nous sommes dans une logique de diversification de partenariat, quitte à froisser nos partenaires historiques. » Après ces mots, nous nous sommes permis d’espérer, et de dire qu’enfin la ligne politique du gouvernement va changer. Nous pensions que Monsieur Ouédraogo fera en sorte que ses propos soient traduits en actes. Ainsi nouera-t-il de nouveaux accords de coopération militaires avec d’autres puissances, pour faire face à l’hydre terroriste. D’autant que le territoire Burkinabé est occupé à 40% par des « démons » qui tuent, pillent et endeuillent des familles. Or le beau discours du Premier Ministre était purement et simplement démagogique, mieux du vent ! Les Présidents Kaboré et Damiba n’ignoraient pas le manque cruel ou le délabrement des équipements militaires sous leur règne. Quand on sait que nous sommes en guerre et que les ennemis en face ne sont pas des enfants de chœur. Les terroristes ont une capacité de nuisance incontestable. Ils possèdent des fusils d’assaut performants, des bombes téléguidées, des véhicules piégés, des drones. Ils sont munis d’engins explosifs improvisés (EEI). Sans oublier les véhicules suicides explosifs de circonstance dotés d’un blindage(SVBIED), permettant au « conducteur- martyr » de se précipiter sur son objectif. Face à des dispositifs pareils, Monsieur Kaboré et Damiba auraient dû prendre le taureau de la sécurité par les cornes, et ne pas chercher à la sous-traiter. Les Forces spéciales françaises, pour ne pas dire « Sabre », sont au Burkina Faso pour des impératifs géopolitiques et stratégiques, et non pour combattre efficacement les« fous de Dieu » et les brigands du Sahel. Cette réalité-là, même les aveugles et les sourds le savent ! En fait, le pouvoir du Président Kaboré comme de Damiba ont un dénominateur commun : le manque de courage, l’immobilisme, la peur de la réaction du Président Macron, leur Maître, une espèce de dieu tutélaire.
Un Président burkinabè digne de ce nom n’a nullement besoin d’un curateur pour diriger le pays. Il ne doit pas gouverner en tenant compte des sautes d’humeur du Président Macron. Au contraire, son travail consiste à sauvegarder les intérêts de son peuple en ayant constamment cette réflexion de Gaël Crutzen à l’esprit : « Ne laisse pas tes limites être imposées par les autres, mais fixe les toi-même. » En règle générale, l’Élysée a toujours fixé le tempo de la politique en Afrique, d’où l’échec retentissant des Indépendances, rythmé par le pillage des ressources minières. Résultat des courses : il ne reste à ce Continent très riche que « le cache- sexe de la misère », à force de l’avoir pressé et extrait toute sa substance !
Dès l’accession du Président Traoré au pouvoir, il est allé droit au but en diagnostiquant les maux dont souffre le Burkina Faso. « Nous sommes responsables de ce qui nous arrive. » « Des gens mangent de l’herbe ». « Les gens meurent ailleurs et à Ouagadougou on fait la fête. » « C’est nous qui avons créé cette situation. » En faisant allusion à « cette situation », Monsieur Traoré prend la mesure de la crise sécuritaire et la met sur le tapis. Il est conscient que la gouvernance burkinabé est malade. Il est le médecin qui tentera de trouver le remède approprié pour la soigner. Ainsi, il pose des actes forts : entre autres la baisse drastique de la rémunération de l’équipe gouvernementale, la dénonciation des accords de coopération militaires français, le rapprochement de l’État burkinabè de la Russie, la Chine et la Corée de Nord, etc. Ni Monsieur Damiba ni Kaboré, ces ex- Président velléitaires, ne sont parvenus à relever un tel défi ! En vérité, avec l’actuel locataire de Kosyam (le Palais présidentiel), le changement de paradigme politique a fait mouche: redéploiement des forces françaises par l’Élysée avec point de chute la Côte d’Ivoire ou le Niger en 18 février 2023, acquisition des armes auprès de nouveaux partenaires, instauration d’un climat de confiance entre le pourvoir exécutif et le peuple burkinabé, etc. Que ce soit la dénonciation des accords ou la diversification des partenaires, le peuple burkinabè attendait cet événement. Il a fallu l’avènement d’un nouveau chef d’État dans le marigot politique burkinabè, pour mettre l’horloge de Kosyam à l’heure. Certes, la guerre contre le terrorisme demeure la priorité de Monsieur Traoré. Le travail à abattre est colossal mais ses actions politiques ont le mérite d’être lisibles. De toute évidence, il a un cap et sait être à l’écoute de son peuple. Dire le contraire serait faire preuve d’une malhonnêteté intellectuelle, mieux porter un jugement à l’emporte-pièce ou de s’enfermer dans un parti pris idéologique subjectif et insensé.
Au bout de sept mois d’exercice du pouvoir, ce qui compte pour « l’homme du 30 septembre 2022 », ce sont les intérêts supérieurs de la Nation burkinabè. Il veut ainsi vaille que vaille juguler la crise sécuritaire qui frappe son pays depuis plusieurs années. Il lui faut absolument beaucoup équipements militaires ; parce que son gouvernement a procédé à un recrutement massif de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).Ceux-ci doivent permettre à ces braves patriotes d’être opérationnels sur le terrain des combats. Ainsi, l’État burkinabè aurait demandé armes et munitions à l’Union européenne. Cette Organisation aurait opposé une fin de non-recevoir à sa requête et évoqué la question du « respect des Droits de l’Homme », du fait que les « VDP » soient, selon elle, des « supplétifs ». Comme si ces derniers étaient des brutes sans foi ni loi, voire des barbares ! Et pourtant, tous ont subi une formation militaire ! Il faut dire que cette Institution se moque des cadavres de citoyens burkinabè qui jonchent le Sahel. L’Union Européenne n’étant pas sensible au drame sahélien, le premier Ministre Burkinabè, Apollinaire Joachim Kyélem de Tembèla a ainsi rencontré en décembre 2022 l’ambassadeur Luc Hallade. L’objectif de la rencontre : des munitions et des armes pour faire face à la montée de la violence terroriste. Le chef de gouvernement burkinabè dira avec raison : « La France a fait montre d’une sollicitude différente quand il s’agit de venir en aide à l’Ukraine. » L’Ambassadeur français s’est contenté d’employer le conditionnel dans son discours : « La France pourrait aider cette résistance populaire en fournissant des armes, des munitions et en prenant en compte la prise en charge financière des braves combattants. » Au cours des discussions, il lança : « Cette doléance qui reste sur la table. » Le premier Ministre burkinabè enfonce le clou avec raison : « Cela fait six ans que le Burkina Faso est acculé et ça n’émeut personne ! » Sauf erreur de notre part, Monsieur Hallade n’ a pas donné une suite favorable à la demande du chef de gouvernement burkinabé. Pendant que, des combattants burkinabè, dépourvus d’armes et de munitions, sont abattus par les djihadistes ! Quel cynisme ! Certainement l’État français est sur la même ligne que l’Union Européenne. Oui, les attaques meurtrières occasionnées par Al-Qaïda, l’État islamique et des bandits de tout poil, ne se déroulent pas dans l’espace européen. Raison pour laquelle l’Union Européenne et le Président Macron ne se sentent pas concernés, par le psychodrame burkinabé ! Cependant, l’Union Européenne a versé, entre autres, 5 milliards d’euros à l’Ukraine pour faire face aux conséquences de la guerre et elle s’engage à lui octroyer 18 milliards de prêt pour une durée de 35 ans. Inutile de vouloir énumérer le montant de toutes les aides financières et en matière d’équipements militaires, dont l’Ukraine a bénéficié, auprès de cette Institution depuis la guerre. Elle est énorme ! Elle a aussi alloué une somme de 114, 9 millions d’euros en 2023 à la Pologne, pour acheter des générateurs. Elle se serait contentée d’offrir un lot de consolation de 25,5 millions d’euros en 2023 au Burkina, pour des actions humanitaires. Et pourtant ce pays est en guerre ! C’est une goutte d’eau dans l’océan de la crise sécuritaire et ses conséquences. Et pourquoi un traitement aussi différencié ? Moralité de l’histoire : les Européens et les Africains ne sont traités de la même manière .Au regard de cette réalité, nous disons : « Allez, Afrique et Africains, remuez-vous pour la conquête d’une indépendance totale ! »
Supposons que la Pologne, un pays de l’Union Européenne, soit le théâtre d’un affrontement entre les Polonais et des groupes terroristes. Supposons encore que ce pays mette un dispositif appelé VDP (Volontaires de défense de la Pologne), parce que l’armée régulière n’arrive plus à endiguer la violence meurtrière de ces malfrats. Incontestablement, tous les médias européens se feraient l’écho de cette crise sécuritaire. L’Europe, les États-Unis, l’OTAN, etc., apporteront immédiatement des aides militaires et financières massives à l’État Polonais, pour neutraliser ces brigands. Ce pays appliquera certainement le principe de la loi du talion : œil pour œil dent pour dent. On n’évoquera jamais le sacro-saint respect des Droits humains. Mais, quand au Mali et au Burkina Faso, on neutralise des voyous, les puissances publiques occidentales poussent des cris d’orfraie !
Quoi qu’on dise, l’attitude de l’Union européenne et de la France envers le Burkina Faso n’étonne personne. Les propos de Monsieur Josep Borrel, le chef de la politique étrangère de l’Union Européenne reflètent bien cette position : « L’Europe est un jardin. Nous avons construit un jardin qui réunit liberté politique, prospérité économique et cohésion sociale. Mais le reste du monde n’est pas du tout un jardin. Le reste du monde, où la majeure partie du reste du monde, c’est la jungle.» Le sous-texte de ces déclarations est on ne peut plus clair : opposition entre monde civilisé incarné par l’occident, en revanche les « sauvages » et les « barbares » incarnés les autres, « le reste du monde » parmi lesquels se trouvent les Africains. Déclarations outrageantes à l’endroit de ceux qui ne font pas partie du « jardin Borrelien »! Voilà comment naissent le sentiment anti-politique européenne, anti-politique française, anti- puissances occidentales, anti- Français.
Désormais, que le Burkina Faso sache qu’il fait partie du« reste du monde et de la « jungle ». Il ne peut espérer obtenir des munitions et des armes ni en provenance de Paris, ni Bruxelles (siège des Institutions de l’Union Européenne) ni de Strasbourg (siège du parlement européen). Ils ont d’autres chats à fouetter que de se préoccuper de la question sécuritaire du Burkina. Et c’est à juste titre que Jacques Baud, l’écrivain suisse, auteur de « Poutine maître du jeu », qu’il déclare : « L’Union européenne est une Organisation raciste dans sa substance. » Difficile de comprendre que le Burkina Faso, en proie à des attaques terroristes multiformes, ayant fait environ dix à vingt mille morts. Mais l’État français et l’Union Européenne refusent de lui voler au secours, en lui fournissant des armes. Ce n’est un secret pour personne. La ligne politique et idéologique adoptée par le Président Traoré ne plaît ni à l’Union Européenne, et surtout au Président Macron. La tradition élyséenne voudrait que les Présidents africains soient des béni-oui, des vassaux, des enfants de chœur, des baudruches, des loufiats, en somme des corvéables à merci ! Plus ils sont soumis à l’Élysée comme des esclaves à leur maître, mieux c’est. Ainsi, le montant de l’aide sollicité est étudié en fonction du degré de soumission. Heureusement que le Président Traoré a un sens patriotique et refuse d’être mis sous tutelle. Qu’il ait à l’esprit que son pays est victime du syndrome du « reste du monde et de la jungle ». Qu’il est aussi à l’esprit qu’il doit remuer ciel et terre, pour créer un « jardin » prospère, pour éviter toute dépendance économique et militaire.
Loro Mazono, écrivain-éditorialiste

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