HOL News (2024)

31/01/2021

HOL News/ Haïti Politique.

De vastes mouvements de protestations prévus pour cette fin de semaine dans la capitale ainsi que dans les villes de provinces.

Moise Jean Charles, l’une des figures emblématiques de l’opposition En Haïti s’est montré radical dans sa position, dans une intervention sur Les ondes de la radio Caraïbes, ce vendredi 29 Janvier 2021, à l’émission « Grand boulevard », sur l’éventuel départ du président Jovenel Moise.

En effet, le secrétaire général de l’organisation politique « PITIT DESSALINES» maintient ferme son point de vue sur la fin du mandat présidentiel pour ce 7 février 2021. Il affirme n’avoir jamais entendu l’opinion du président de la République sur la question. Ce dernier, qui dans ses discours, réitère sa demande en faveur d’un dialogue avec les divers secteurs de la vie politique, défend toutefois un prolongement de son mandat jusqu’au 7 Février 2022.

C’est dans cette perspective que l’ancien sénateur du nord, Moise Jean Charles, annonçait des manifestations pour ce vendredi 29 janvier 2021 dans le grand nord précisément à Limbé et à Port de Paix; des protestations qui suivront leurs cours à Port-Au-Prince et ses zones environnantes le dimanche 31 janvier 2021, en vue d’exiger le départ du chef de l’État en place, qui selon lui, n’arrive pas à freiner l’insécurité qu’il qualifie d’ailleurs « d’insécurité de bien-être », en faisant référence aux droits fondamentaux des citoyens qui ne sont pas garantis. Monsieur Jean Charles demande un renforcement auprès des autres leaders de l’opposition ainsi que des organisations de la place pour la réussite de cette grande bataille finale dit-il.

D’un autre côté, l’annonce de ce grand mouvement de mobilisation dans la première ville du pays crée une situation de panique; plusieurs écoles et universités sont fermées ainsi que certaines institutions de services, en attendant l’évolution de l’état des choses jusqu’au lendemain du 7 Février 2021.

Marie Michèle Antoine / H.O.L News 29-1-21

10/07/2020

Arrêté nommant Rockfeller Vincent nouveau Ministre de la Justice et de la Sécurité publique. Il remplace Lucmane Dellile.

09/07/2020

Port-au-Prince, le 8 juillet 2020 (HOL News)
Dénouement dans l’affaire des deux jeunes danseurs assassinés. Robert Harry Bretous, présumé coupable des meurtres de Nancy Dorléans et de Sébastien Petit s’est rendu aujourd’hui à la police.
Le présumé coupable du double meurtre de Nancy Dorléans et de Sébastien Petit, Robert Harry Bretous, s’est rendu à la police ce mercredi 8 juillet 2020, une semaine après l’émission d’un avis de recherche à son encontre.
Fils de l’ancien candidat à la présidence, Joseph Harry Bretous, Robert Harry Bretous s’est rendu dans un commissariat de Pétion-Ville. Ce dernier est à présent entre les mains des agents de la DCPJ chargés de l’enquête. Leur mission consiste à faire la lumière sur les évènements entourant la mort des deux jeunes danseurs.
Les familles des deux jeunes artistes peuvent maintenant espérer obtenir justice pour les victimes de ce double homicide; deux crimes qui ont choqué toute la société.
Rappelons que les deux jeunes danseurs, Nancy Dorléans et Sébastien Petit s’étaient rendus à une répétition avec l’artiste Misty Jean, et n’étaient plus rentrés chez eux depuis le mardi 23 juin dernier. Leurs cadavres calcinés ont été retrouvés à Tabarre 41.

08/07/2020

Le «kochon kreyòl» existe encore!

Le cochon créole, communément appelé cochon au long goin ou (kochon dyòl long) dans la langue créole était jadis une importante source de revenus pour de nombreuses familles paysannes en Haïti. En effet, les paysans vendaient l’animal dans le but de répondre à de nombreux besoins dont, entre autres, celui de payer les frais de scolarité de leurs enfants. De plus, la viande de l’animal était utilisée dans la préparation du griot qui pouvait être destiné à la consommation familiale ou encore à la vente.

Pourquoi on ne voit presque plus le cochon créole?
En 1978, sous le règne de Jean Claude Duvalier, très connu sous le pseudonyme (Bébé Doc), la maladie peste porcine africaine faisait son apparition sur l’île d’Haïti, poussant ainsi l‘héritier de Papa Doc à exterminer cette race porcine sous la demande des autorités américaines de l’époque.

Sous la pression des "Tontons Macoutes" les habitants des zones reculées étaient contraints de vendre leur bête au prix fixé par le régime en place; un gros cochon valait 100 gourdes, un moyen 50 gourdes et un petit 25 gourdes. Après avoir été vendu, le cochon était égorgé par un homme engagé à cet effet, directement dans un trou, sous les yeux de son propriétaire.

Aucun citoyen n’osait contrevenir à cette décision puisque des sanctions telles que : l’emprisonnement et la bastonnade étaient les sorts réservés aux contrevenants. Une situation qui avait entraîné d’énormes pertes financières à l’époque.

Par quel moyen le cochon créole puisse-t-il encore exister à Jérémie?
Malgré les répressions dont faisaient l’objet les propriétaires du "kochon dyòl long", de rares citoyens ont fait preuve de bravoure et d’ingéniosité en allant jusqu’à conserver l'espèce.

Nous sommes en dehors de la ville de Jérémie, précisément à Cavin, une localité de Fond Rouge d’Ayer, un porcher explique comment des anciens de la zone ont procédé pour conserver cette race porcine.

Selon le témoignage de ce dernier, un instituteur du nom de Tony et un cultivateur du nom de Philistin Appolon, tous deux actuellement décédés, ont eu une brillante idée; dans un endroit secret, à chaque fois que la cochette (femelle reproductrice) donnait naissance aux porcelets, le mal était égorgé pour empêcher qu’il fasse du bruit et qu’il n’éveille des soupçons.

En agissant ainsi, ces derniers pouvaient perpétrer le "peppadep" (nom de l’organisation responsable d’éradiquer la lignée du kochon kreyòl qui deviendra, par une ironie du sort, le nouveau nom attribué à ce dernier après sa destruction par Bébé Doc.

Lier connaissance avec les zones reculées du pays, est d’une importance capitale, car ceci peut nous aider à mieux découvrir non seulement notre origine mais aussi tout ce qui fait la valeur de la Perle des Antilles

Marie Michèle Antoine / HOL News/
Jeremie, Haiti le lundi 7 juillet 2020

08/07/2020

Lundi 7 juillet 2020
FLASH! Zone métropolitaine/ Tension: Le G9 réunissant tous les principaux gangs de la capitale serait à l'oeuvre. Des hommes lourdement armés gagnent les rues et tirent des rafales dans plusieurs quartiers de la ville. Quelques images de la situation au Portail Léogane!

01/07/2020

Port-au-Prince, Haïti Le 27 juin 2020
Assassinat de deux jeunes danseurs, leurs corps retrouvés calcinés et mutilés.
Les corps de deux jeunes danseurs disparus depuis près de cinq jours, Nancy Dorléans (25 ans) et Sébastien Petit (21 ans), ont été retrouvés à proximité de l’université Uniqua plus tôt cette semaine.
Nancy Dorléans et Sébastien Petit s’étaient rendus à une séance de répétition, en vue de se produire au concert live de Misty Jean qui devait avoir lieu le 2 juillet prochain. Mais, ils ne sont jamais retournés chez eux.
Cinq jours après d’intenses recherches réalisées par les familles des deux jeunes artistes, leurs proches et amis, la décision d’alerter les autorités locales sur cette double disparition a finalement été prise.
C’est ainsi qu’ils apprendront, le vendredi 26 juin dernier, à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) que la police de Tabarre avait découvert deux corps calcinés non loin de l’université Uniqua. Toutefois, en dépit de l’état des corps, les familles ont réussi à les identifier sur des photos qui avaient été prises par la police sur la scène du crime.
Les familles, sous le choc, veulent maintenant savoir ce qui s’est passé et réclament justice.
Dans une note de presse, l’ANARH (association nationale des artistes haïtiens) dénonce ces faits et s’est dit indignée par ce double crime et ce départ aussi tragique que prématuré de ces jeunes talents confirmés pleins d’avenir, qui avaient beaucoup à offrir à l’art haïtien : « Ces jeunes ont été séquestrés, tués puis brûlés par des individus non identifiés, sans foi ni loi ».
L’association réclame l’ouverture d’une enquête afin de faire la lumière sur ces actes et dit souhaiter que justice soit rendue aux familles et aux proches des deux victimes.
Le ministre de la culture, Pradel Henriquez, a également réagi à la nouvelle de l’assassinat de Nancy Dorléans et de Sébastien Petit. Il s’est dit « intrigué par ce double crime qui affecte encore une fois le secteur culturel et qui reflète la fragilité des artistes et le climat d’insécurité dans lequel ils évoluent dans cette société. »
Le ministre demande, lui aussi, aux autorités policières et judiciaires de faire toute la lumière sur cette affaire.

29/06/2020

Port-au-Prince 28 juin 2020

Assassinat d’un cadre de la BRH et de sa femme dans l’enceinte de leur parti politique.

Norvella Bellamy, directeur en charge des caisses populaires à la BRH ainsi que sa femme Daphney Fils-Aimé ont trouvé la mort ce samedi 27 juin 2020 à Transit Hôtel, deuxième résidence du couple, située à Delmas 75.

Selon des sources proches, le président du parti politique RPR (Regwoupman Politik Patriyòt Responsab), monsieur Bellamy, sa femme et ses enfants passaient consécutivement leurs fins de semaines à "Transit Hôtel " propriété de la famille considérée comme leur résidence secondaire.

Le meurtre a été perpétré dans la salle de conférence, l’espace où se déroule habituellement les rencontres du parti.

D’après le commissaire de la juridiction de Port- Au- Prince, Me Jacques Lafontant, la police scientifique aurait trouvé des indices sur la scène de crime qui prouveraient qu’il y aurait eu une altercation entre les victimes et les meurtriers. La police scientifique en serait venue à cette déduction en raison du fait que le mari se serait fait poignarder au niveau du crâne avant d’être tué par balles.

Une fois de plus, l’insécurité qui sévit dans ce pays vient de le priver à nouveau d’un de ses intellectuels, de l’un de ses cadres bien formés. En effet, Norvella Bellamy était l’un des plus beaux cerveaux de cette terre. Il a été diplômé en Sciences Économiques et en Sciences Politiques à l’université du Québec à Montréal (UQAM). Détenteur d’une maîtrise en Administration Publique à l’ÉNAP, École nationale d’administration publique à Montréal, il a prêté ses services, pendant plus de vingt ans à la Banque Centrale, comme directeur assistant des caisses populaires.

Le pays vient de perdre un brillant professeur, car monsieur Bellamy a enseigné pendant sept ans à l’université Quisqueya, au département des sciences économiques et administratives.

Un autre crime crapuleux qui laisse dans le deuil et les larmes les membres d’une même famille, des amis ainsi que des collègues.

La justice se prononcera- t-elle cette fois, ou restera- t-elle, comme à son habitude, sourde et muette face à la souffrance de ceux qui espèrent la voir un jour sortir de sa léthargie?

Marie Michèle Antoine / HOL News

29/06/2020

Fusillade dans La Commune De Ganthier
Ganthier, le 26 juin 2020

HOL News. Haïti/ Insécurité.

Commune de Ganthier, un homme aurait été brûlé vif par la population après avoir tué trois personnes.

Hier, dans la matinée, la commune de Ganthier a connu un moment plutôt sombre suite à la mort de 3 personnes, dont un père et son fils, par un déporté qui n’aurait pas toute sa lucidité au moment des faits et qui aurait utilisé l’arme d’une de ses victimes. Selon le témoignage de plusieurs habitants de la zone, l’assassin en question serait tout juste sorti de prison et aurait eu un différend avec la famille avant son incarcération.

La scène s’est déroulée devant le commissariat de la commune, alors que le jeune homme accompagné de son père descendait de sa voiture pour aller faire quelques emplettes dans une boutique à proximité. Ayant laissé ouverte la portière de son véhicule, l’individu m***a alors à bord et s’installa dans le siège du conducteur. Il s’empara du pistolet qui se trouvait dans la boite à gants, puis démarra le véhicule avant de tirer à bout portant sur le conducteur, sur le père du conducteur puis sur un passant.

« J’étais dans ma voiture sur la route lorsque j’ai remarqué un homme qui tirait dans tous les sens. J’ai dû me cacher tout de suite pour éviter d’être à ma tour, sa proie. » a déclaré un médecin qui travaille à Fond-Parisien, deuxième section communale de Ganthier.

La population Ganthiéroise a dû réagir avant qu’il n’y ait plus de dégâts et le meurtrier a été brûlé vif.

Un incident regrettable qui laisse plusieurs familles dans le deuil, et qui fait réfléchir également sur la nécessité que les autorités puissent porter une attention particulière aux personnes en proie à la détresse psychologique, en mettant en place des ressources visant à les encadrer au lieu de les emprisonner. Ce qui éviterait la répétition de tels incidents.

Marie Michele Antoine/ HOL News

HOL News

31/01/2021

10/07/2020

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08/07/2020

08/07/2020

01/07/2020

29/06/2020

29/06/2020

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