27/01/2024
Une lettre aux Commandants en chef:
Mon capitaine président si tu reçois notre lettre li là bien avant de la poster, Dit au commandant Yabre de tenir bon que nul ne peut contre la volonté de Dieu, passe également le message à Farouk sorgho sans oublier le capitaine Méda et tous les autres combattants.
Chers camarades Capitaine !
Chers camarades IBRAHIM TRAORE !
Au moment oĂč nous saisissons la plume pour coucher ces mots, une forte Ă©motion teintĂ©e dâespoir et de fiertĂ© nous envahit des cheveux aux orteils ! Pour ainsi dire que ces temps que nous traversons depuis le 30 septembre 2022 sont profondĂ©ment solennels et historiques !
Prenez donc du temps, trouvez lâendroit quâil faut avec un calme olympien pour parcourir physiquement et spirituellement cette missive dont les mots viennent des trĂ©fonds de notre cĆur !
En attendant, nous voudrons vous donner quelques nouvelles du village !
A Falangountou le calme est revenu. La tante de papa va au marigot, les enfants peuvent sâamuser et la vie est belle !
Chaque jour, le vieux Souley ne parle que de vous. Il nous charge de vous saluer avec déférence; il est fier de vous !
Le vieux Souley parle comme nâma Tipoko de ce village du Centre-nord, vous vous souvenez ? Elle ne tarit toujours pas dâĂ©loges Ă votre Ă©gard ! En tout cas tout le monde dit ici que vous ĂȘtre bĂ©nis de Dieu, sauf quelques apatrides Ă©garĂ©s loin de notre terre promise, tentent de ramer Ă contre-courant ; ils ont voulu gĂącher la joie des retrouvailles au village mais des fils dignes les ont pris la main dans le sac ! voilĂ , câest tout ce qui se passe au village ! câest pourquoi nous avons dĂ©cidĂ© de vous Ă©crire chers camarades pour vous parler !
En effet, vous ĂȘtes devenus le symbole d'une gĂ©nĂ©ration dĂ©vouĂ©e et dĂ©bout contre l'impĂ©rialisme et ses valets locaux, vous portez le flambeau des idĂ©aux du pĂšre de la RĂ©volution dâaoĂ»t 83, le trĂšs immortel Thomas Sankara. Vous avez rĂ©ussi Ă entrer de la bonne maniĂšre dans le cĆur des BurkinabĂš dâici et dâailleurs par vos paroles et vos actes symboles de bravoure ! En tĂ©moigne, votre non historique Ă la France impĂ©rialiste, Ă son armĂ©e, Ă ses principes Ă©conomiques ; vous avez Ă©tĂ© inspirĂ©s par le courage de nos ancĂȘtres, la lutte hĂ©roĂŻque de nos aĂŻeux ! Aujourdâhui, cette lutte que vous menez est certes longue, pĂ©nible sur une trajectoire parsemĂ©e d'embĂ»ches mais la victoire est certaine parce votre patriote est plein de volontĂ© ; il est doublement convaincu que seul sa dĂ©termination peut vous permettre de donner le coup de grĂące au vampirisme qui sĂ©vit dans nos pays sous les couleurs de lâimpĂ©rialisme abject et vil.
Nous sommes au village, mais nous vos camarades, entendons tout, voyons tout, comprenons tout ! Ne baissez jamais les bras continuer la bataille, mobilisez vos camarades, aiguisez les flÚches, continuez la guerre sans pitié, sans Merci contre les terroristes et ceux qui veulent nous renvoyer chez le colon.
Nâbon, les mots sont fortsâŠWend-Zoa vient de craquer, il a les larmes aux yeux⊠le reste, nous continuerons Ă vous Ă©crire. Pensez Ă vous aussi, les mĂ©chants sont partout, ils rodent autour de vous, ils vous cherchent, ce nâest pas vous quâils cherchent, câest nous le peuple, ils veulent nous sucer, nous presser comme des oranges et nous jeter aprĂšs, ils veulent nous traire comme des vaches et nous envoyer Ă lâabattoir aprĂšs⊠Nous avons tout compris, nous avons changĂ©, nous sommes avec vous, parce que nous savons qui vous ĂȘtes, vous Ă©tiez avec nous et vous demeurez avec nous ; protĂ©gez-vous donc, sâils vous assassinent, nous mourons avec vous.
Rassemblez les camarades, dites-leur que nous vous aimons! Nous
Mon capitaine nous sommes déterminer pour la poursuite des opérations parce que nous sommes :
Nous sommes Anonymous, nous sommes burkinabĂš, nous ne pardonnons pas, nous n'oublions pas. Nous sommes parmi vous, nous mangeons avec vous. Attendez-vous Ă nous..