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18/02/2023

Qu’est ce qui se passe à Lasaanod ?

il y a encore un mois, mis à part les Somalis, personne d’autre ne connaissait l’existence de la localité Las Anood. Las Anod est la capitale administrative de la province de Sool, en Somalie du nord La ville a appartenu à l'État derviche fondé par Mohammed Abdullah Hassan , dirigeant religieux, jusqu'en 1921, puis a été intégrée à la Somalie britannique.

Depuis 1991, elle est revendiquée par le Somaliland, le Pount, le Khatumo, mais c'est le Somaliland (un état qui a proclamé son indépendance de la Somalie en 1991 mais qui n'est pas reconnu) qui en a le véritable contrôle.

Tout a commencé avec l’assassinat d'un politicien local nommé Abdifatah Abdallahi "Hadrawi", abattu par balles, le 26 janvier par des hommes cagoulés, Les manifestants ont protesté en bloquant plusieurs rues, contre cet assassinat d'une « figure montante» du « parti de l'unité» opposé à l'indépendance du Somaliland

Dès le 27 janvier, des dizaines de manifestants ont été tués par les forces de l’ordre du Somaliland, le bilan va s’alourdir.

Les chefs coutumiers locaux, ont déclaré lundi 6 février, qu’ils ne reconnaissent plus l’autorité du Somaliland et ont demandé que trois régions – Sool, Sanaag et Cayn – soient gérées directement par le gouvernement fédéral somalien.

La situation a dégénéré et les violences se sont intensifiées, les troupes du Somaliland ont fait usage des armes lourdes.. Des installations médicales ont été touchées et de nombreuses victimes civiles sont à déplorer, ce qui a fait réagir le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme qui réclame une enquête « impartiale et indépendante » sur ce qu’il qualifie de meurtres illégaux

Plusieurs sources indiquent que le régime de Djibouti a envoyé des armes et des soldats (de la Garde Républicaine et de l’Armée) pour soutenir l’Armée du somaliland. Des témoignages dignes de foi, font état de la présence de 25 blessés Djiboutiens (Issa) et 80 blessés du Somaliland à l’hôpital Soudanaise.

Face aux critiques nombreuses de la communauté Somalienne contre l’ingérence inadmissible du chef de l’Etat Djiboutien Ismael Omar Guelleh dans les affaires de la Somalie et de Las Anod, ce dernier essaie de désamorcer ce nouveau front hostile. Il a envoyé une délégation composée du père de l’Ogas Issa, du colonel Osman Doubad , son frère Youssouf et de 4 autres notables Issas pour qu’ils rencontrent les responsables de Las Anod, avec un paquet d’argent. Le parrain de Djibouti aurait fit parvenir quelques armes et munitions aux forces de Las Anod , prélevées sur le stock d’armes de contingent Djiboutien de l’OMISOM.

A force de vouloir jouer à l’apprenti sorcier en mettant le feu partout en Corne d’Afrique, le petit chef de ce petit Etat risque de se brûler et d’incendier sa demeure familiale.

30/01/2022
Appel à manifester pour commémorer les massacres d’Arhiba, de Gadaboursis, de Buldhuqo et de tous les crimes Gouled/ Gue...
02/12/2021

Appel à manifester pour commémorer les massacres d’Arhiba, de Gadaboursis, de Buldhuqo et de tous les crimes Gouled/ Guelleh le samedi 18 Décembre 2021 à 14h00 devant l’ambassade de Djibouti à Bruxelles.
Le 18 Décembre 1991, les forces de l’ordre de Djibouti (police, gendarmerie et armée) tuèrent 59 civils innocents à Arhiba. Aucune enquête n’a été diligenté et les responsables de ce premier massacre de masse à Djibouti n’ont, à ce jour, jamais été traduit en justice.
Depuis 1977, le régime dictatorial et famille Gouled/Guelleh se caractérise par un continuum par de crimes, de tortures et d’arrestations arbitraires. Ismael Omar Geulleh, le zélé et fidèle continuateur de la tyrannie mise en place par Hassan Gouled Aptidon a commis un autre crime de masse en donnant l’ordre d’exécuter froidement plus de 93 personnes à Buldhuqo le 21 Décembre 2015.

Ce crime contre l’humanité a été perpétré contre des civils innocents à l’aide de chars de l’armée sous le commandement personnel du chef d’état –major et cousin du président, le général Zakaria Cheik Ibrahim. L’Association de Jeune Démocrate Djiboutien (AJDD) appelle à participer en masse à la manifestation du samedi 18 Décembre 2021 devant l’ambassade de Djibouti à Bruxelles.
Manifestons massivement et dans l’unité pour que la justice soit rendue à toutes les victimes de la dictature Gouled/Guelleh.

De plus, le crime perpétré par les services de sécurité de l'Etat à l'encontre d'innocents civiles Afars de warabaleh et arhiba les 1er et 2 août 2021 ne restera pas impuni.

Conditions sanitaires: Porte du masque obligatoire et distance de 1,5m entre les participants
Horaire: De 14h à 16h00
Adresse: Avenue Franklin Roosevelt 204, 1050 Bruxelles
Accès: Trame 94/ arrêt: Brésil

Appel à manifester contre les arrestations arbitraires, viols, tortures, exécutions sommaires et massacres organiser dan...
13/11/2021

Appel à manifester contre les arrestations arbitraires, viols, tortures, exécutions sommaires et massacres organiser dans le nord et sud-ouest de Djibouti, Solidarité avec les populations de Syaru, Hilou et Garabtissan qui ont été pousser à l'exode en Ethiopie.

Le mercredi 17 novembre 2021 de 14h00 à 16h00 devant l’ambassade de Djibouti à Bruxelles.

Le 11,12 et 13 octobre 2021, les forces de l’ordre de Djibouti (police et militaire) tires a des balles réels sur les civils innocents de Syaru, hilou et de Garabtissan .

Aucune enquête n’a été diligenté et les responsables qui ont infligé des exactions et des violences de contre les nomades à Djibouti n’ont, à ce jour, jamais été traduit en justice.

Depuis 1977, le régime dictatorial et famille Gouled/Guelleh se caractérise par un continuum de crimes, de tortures et d’arrestations arbitraires.

Ismael Omar Geulleh, le zélé et fidèle continuateur de la tyrannie mise en place par Hassan Gouled Aptidon a commis un autre crime de masse en donnant l’ordre d’exécuter froidement plus de 59 personnes à Arhiba le 18 décembre 1991 et à Buldhuqo le 21 Décembre 2015, et le massacre de Gadaboursi.

De plus le crime perpétré par les services de l'Etat à l'encontre d'innocent civils Afars de Warabaleh et Arhiba le 1er et 2 août dernier ne restera pas impuni.

Ce crime contre l’humanité a été perpétré contre des civils innocents à l’aide de chars de l’armée sous le commandement personnel du chef d’état –major et cousin du président, le général Zakaria Cheik Ibrahim.

L’Association de Jeune Démocrate Djiboutien (AJDD) appellent à participer en masse à la manifestation du mercredi 17/11/2021 devant l’ambassade de Djibouti à Bruxelles.

Manifestons massivement et dans l’unité pour que la justice soit rendue à toutes les victimes de la dictature Gouled/Guelleh.

Horaire: De 14h à 16h00
Adresse: Avenue Franklin Roosevelt 204, 1050 Bruxelles
Accès: Trame 94/ arrêt: Brésil

26/05/2021

« Pourquoi intervenir contre d'autres pays mais ne jamais prendre de sanctions contre Israël ? Pourquoi cette hypocrisie ? » C'était il y a exactement trois ans, mais c'est plus que jamais d'actualité. Il est temps d'en finir avec l’impunité envers Israël.
👉 Signez la pétition pour demander des sanctions contre Israël : www.ptb.be/sanctions-israel

26/05/2021

🗽 La Liberté n’est pas conditionnée à un pass ! Raison pour laquelle nous avons refusé le coronapass.

⚖️ Il n’y a pas deux catégories de citoyens ! C’est l’égalité qui doit prévaloir.

📈 Il faut atteindre les 70 à 80% de couverture vaccinale pour que nous sortions de cette situation. Pas une société de pass.

🇪🇺 Le pass sanitaire européen lui ne crée pas deux catégories de citoyens au sein d’un même État mais permet simplement un plus grande lisibilité des informations sanitaires d’un Pays à l’autre afin de faciliter la libre circulation de chacun.

📺 QR-RTBF du mercredi 19 mai: https://www.rtbf.be/auvio/detail_qr-le-debat?id=2771143
🇧🇪

17/05/2021

16/05/2021 (ARDHD) MOHAMED HOUMADO RÉPOND AUX QUESTIONS DE L’ARDHD
Militant des Droits humains depuis qu’il est jeune, il s’est exilé, parce qu’il refusait ce qu’il appelle “la capitulation de 1994”.

Contre toute attente, car son dossier était solide, la France lui a refusé le statut de réfugié et il s’est tourné vers la Belgique qui lui a rapidement délivré un titre de séjour.

A Bruxelles jusqu’en 2012, il a animé une association d’aide aux djiboutiens demandeurs d’asile. En 1998, il a organisé la venue d’Ahmed Dini qui est venu présenter Djibouti aux autorités du pays, qui manquaient d’information.

Il a soutenu l’appel du Bourget et il est membre fondateur de la CTD. Il nous explique sa vision de la CTD et il milite activement pour une transition démocratique apaisée

Communiqué n° 03/com/ctd du 25 avril 2021.APPEL A L'UNION
26/04/2021

Communiqué n° 03/com/ctd du 25 avril 2021.
APPEL A L'UNION

24/04/2021
Djibouti le 20 Avril 2021 Note d'information SCANDALEUX ! !! Aujourd'hui, le Premier Ministre de la République de Djibou...
21/04/2021

Djibouti le 20 Avril 2021

Note d'information

SCANDALEUX ! !!

Aujourd'hui, le Premier Ministre de la République de Djibouti a diffusé un Circulaire qui enjoint tous les départements ministériels à obliger leurs employés à se faire vacciner pour pouvoir accéder à leur lieu de travail.
Ainsi la République de Djibouti devient le premier pays au monde à rendre obligatoire la vaccination contre le COVID pour tous les travailleurs des secteurs publics..

Certes la situation est jugée sérieuse mais la responsabilité de cette malheureuse situation incombe au Régime en place à Djibouti car durant deux semaines, ce même pouvoir a exposé les Djiboutiens au virus de covid sous prétexte d'une campagne électorale sans aucune valeur.

La LDDH avait tiré la sonnette d'alarme sur la dangerosité de faire des rassemblements sans aucune précaution et avait demandé au Régime de prendre des mesures susceptibles à empêcher la propagation du CORONAVIRUS.

Mais HÉLAS CET APPEL N'A PAS ÉTÉ ENTENDU !

Aujourd'hui le Virus s'est propagé et le Pouvoir, loin d'élaborer une stratégie adéquate, s'évertue de produire des mesures inadaptées et coercitives.

La LDDH appelle les Pouvoirs Publics Djiboutiens à être plus soucieux du Peuple Djiboutien et à être à la hauteur de cette situation si dangereuse.

Associer le Peuple aux soins du Peuple ! !!!

Le Président de la LDDH
Omar Ali Ewado

En direct Tchad: après la mort du président Déby, un conseil militaire à la tête du pays
20/04/2021

En direct Tchad: après la mort du président Déby, un conseil militaire à la tête du pays

Le président tchadien Idriss Déby Itno aurait été blessé dans des combats ce week-end, selon l'armée. Il venait d'être réélu pour un sixième mandat selon des résultats provisoires annoncés ce lundi.

10/04/2021
10/04/2021 (ARDHD) DJIBOUTI : UNE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE SUR FOND DE TUTELLE CHINOISE (FRANCEINFO)Dans ce petit territo...
10/04/2021

10/04/2021 (ARDHD) DJIBOUTI : UNE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE SUR FOND DE TUTELLE CHINOISE (FRANCEINFO)

Dans ce petit territoire et ancienne colonie française, en Afrique de l’Est, le président Guelleh part grand favori pour un cinquième mandat. Son quatrième, qui s’achève, a été marqué par une présence croissante de la Chine.

Lien avec l’article : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/djibouti-une-election-presidentielle-sur-fond-de-tutelle-chinoise_4347415.html

C’est jour d’élection présidentielle à Djibouti, vendredi 9 avril. Ce pays est un confetti : à peine un million d’habitants, sur un territoire de 23 000 kilomètres carrés, même pas la taille d’une région française. Mais c’est un confetti qui compte en raison de sa position stratégique : c’est le point d’entrée de la mer Rouge, à l’extrémité est de l’Afrique, en face du Yémen et du Golfe Persique. L’événement de ces cinq dernières années, c’est l’installation d’une base militaire chinoise, en août 2017.

Ce sont 400 hommes installés tout près des autres bases étrangères préexistantes : américaine, japonaise, française. C’est en fait la seule base militaire chinoise permanente en dehors du territoire chinois. Un emblème, une porte d’entrée pour Pékin sur le continent africain. Au cours de son dernier mandat, Omar Guelleh, en partie pour se débarrasser de l’ancienne tutelle française, a vraiment fait le choix de la Chine.

++ Des milliards d’investissements chinois

La Chine a investi en moins de dix ans entre 12 et 14 milliards de dollars à Djibouti. Avec des investissements spectaculaires : la construction du port de Doraleh, de la ligne de chemin de fer entre Djibouti et Addis Abeba, capitale de la grande Ethiopie voisine au Sud, construction également d’un oléoduc vers l’Éthiopie, mise en place d’une zone franche commerciale à Djibouti et financement de stades, de routes, d’établissements scolaires.

L’intérêt de la Chine est encore plus commercial que militaire : Pékin regarde Djibouti comme une tête de pont vers les pays voisins, en particulier l’Éthiopie et ses 110 millions d’habitants. De son côté, le président Guelleh rêve de faire de son pays un Dubaï ou Singapour version africaine. Il voit dans les subsides de la Chine un moyen de sauver la paix sociale par la stabilité économique. Il a désormais pour ambition de développer les projets numériques et de haute technologie. Sans ces financements, la contestation serait sans doute plus forte, puisque Guelleh a progressivement basculé dans l’autoritarisme, avec l’arrestation d’opposants et la répression des manifestations. D’ailleurs, l’opposition boycotte le scrutin d’aujourd’hui. Guelleh, au pouvoir depuis 22 ans, est donc assuré de faire un cinquième mandat.

++ Une pauvreté persistante

Mais cette omniprésence chinoise commence à poser problème. Aujourd’hui, la Chine détient 70% de la dette du pays. Djibouti est donc pieds et poings liés et peut se retrouver incapable de rembourser. Auquel cas les entreprises chinoises seront en situation de prendre le contrôle d’une partie du pays, comme on a pu déjà le voir ailleurs, en Grèce ou au Sri Lanka.

La dépendance tend aussi à devenir politique : Djibouti s’aligne de plus en plus sur les choix diplomatiques de Pékin. Les bénéfices économiques sont faibles pour la population : un habitant sur quatre vit toujours sous le seuil de pauvreté, le chômage est élevé chez les jeunes. Les grands projets d’infrastructure n’ont créé que peu d’emplois pour la population locale. Djibouti, c’est vraiment un appartement témoin de ces “nouvelles routes de la soie”. Où la Chine arrive au départ comme un sauveur financier et peut finir par devenir un allié encombrant.

Dans ce petit territoire et ancienne colonie française, en Afrique de l’Est, le président Guelleh part grand favori pour un cinquième mandat. Son quatrième, qui s’achève, a été marqué par une présence croissante de la Chine.

03/04/2021

02/04/2021 (ARDHD) Question 3 - Pour quelles raisons l'ensemble de l'opposition sincère ne s'est-elle pas encore ralliée à la CTD ?

L'unité de l'ensemble des forces de l'opposition est nécessaire pour avoir le maximum de chances de gagner ce combat pour le bénéfice du peuple Djiboutien. C'est une oeuvre de salut national.

La charte que nous avons lue ne contient que des engagements techniques pour assurer l'évolution du pays et rien de politique. Il est prévu que les partis politiques disposent après un délai de transition de deux ans de leur totale liberté pour diffuser leurs propositions et leurs programmes.

Alors qu'est-ce qui explique qu'elle ne soit pas encore rassemblée autour ce la CTD ?

23/02/2021

🇩🇯Kadamy l’espoir du Peuple!
Vivement la 2ème République 💪

25/12/2020
18/12/2020
08/12/2019

LE DÉROULEMENT DU MASSACRE
6H00 du matin, le quartier d’Arhiba est totalement investi et encerclé par les forces armées djiboutiennes coalisées dans une action militaire sans précédent à Djibouti-ville d’environ 400 personnes en armes et équipements de guerre. Alors que l’essentiel des troupes d’assaut est placé en position de tir dans les tranchées, dans les tanks, sur des Jeeps et sur des vedettes, le groupe des policiers Afars sans armes munis de gourdins, est chargé de convaincre leurs frères de sang avec lesquels ils engagent le dialogue. Parallèlement, les « crânes rasés » issus de la mobilisation générale vident tous les civils de leurs cases en cartons et les rassemblent sur le terrain vague
7H00 : Les premiers lève-tôt d’Arhiba II , sortis de chez eux sont aussitôt embarqués dans des camions mis à la disposition des forces de l’ordre par les entrepreneurs privés qui se trouvent alignés au sud du quartier. Après triage, le groupe ciblé est isolé du reste et une partie est embarquée dans un premier camion. 7h15 : les rafles continuent. Les forces armées tirent de leurs huttes, hommes, femmes et enfants, les regroupent par dizaines en les faisant asseoir parterre, et une fois le nombre suffisant pour contenir un camion, le chauffeur approche du secteur et l’on embarque tout le monde. La cité étant étendue sur 3 à 4 km, une scène identique à celle ci se déroule à plusieurs endroits, couvrant ainsi, tout Arhiba Il
7h30 : Sur un des « points de’ rassemblement » d’Arhiba II, certaines personnes ne se contentant pas de l’explication facile donnée par les hommes en uniforme selon laquelle il ne s’agirait que d’une simple “vérification d’identité”, elles voudraient comprendre et demandent des explications. Ne pouvant supporter plus longtemps cette situation macabre, un policier Afar se détache du rang, dans un dernier élan de solidarité ethnique, déconseille vivement aux futures victimes de se laisser déporter en demandant d’opposer une résistance passive. Pour son geste, il sera sommairement abattu par ses collègues de la FNS au cours de la fusillade. Voyant leur plan dévoilé et devant le refus des civils de monter dans le camion, les forces armées s’apprêtent dès ce moment, à tirer sans sommation sur tout ce qui bouge.
Ayant remarqué’ des mouvements qui contrarient le plan initialement établi, les forces armées qui s’étaient préparées à l ‘éventualité d’une réticence de la part des civils, reçoivent l’ordre d’exécuter sur place leur plan : l’acte d’extermination qu’elles devaient accomplir ailleurs. Elles ouvrent le feu sans sommation sur une foule sans défense (femmes, enfants, vieillards) qui tombe comme des mouches, tués à bout portant. Dès les premières rafales, une panique f***e s’empare très logiquement de toute la population d’Arhiba II et aux quatre coins de la cité, loin de contenir, les forces de l’ordre tirent è vue. La chasse à l’Afar commence, un déluge de feu s’abat sur les civils, une course poursuite abominable s’organise .Qui à pied, qui. en véhicule tout terrain, les forces de l’ordre s’en donnent à coeur joie. Un safari humain.
FAIT ÉLOQUENT
Trois policiers, Kalachnikov aux poings, font irruption dans l’École Primaire Public d’Arhiba dont le Directeur est sommé sous la contrainte par un vif et bref échange de propos, de faire sortir ces classes les élèves (probablement pour les exposer au carnage prévu). Le Directeur de l’École n’a pas manqué, malgré la menace, de leur faire observer qu’il y va de sa responsabilité professionnelle de mettre en sécurité les élèves et qu’il ne peut satisfaire leur dangereuse requête aussi longtemps que les armes ne se seront pas tues à Arhiba. Pendant ce temps, les deux autres policiers s’introduisent dans les classes où ils n’hésitent pas à tirer plusieurs rafales créant une panique généralisée tant parmi les enseignants que parmi les élèves qui fuient à toutes jambes.
7h45 : Un hélicoptère de l’armée française survole les lieux du massacre, panique cette fois coté tueurs, par la crainte des caméras que les Français n’ont certainement pas manqué de sortir pour un tel flagrant délit. Au premier passage, les tireurs cessent la fusillade, certains ont le ridicule réflexe de se cacher derrière les maisons, mais continuent à pourchasser les rescapés dès que le Puma s’éloigne. Au second passage, les “chasseurs” décident de se retirer et maquillent le chiffre réel du carnage en s’empressant d’entasser dans deux camions un maximum de cadavres. Combien de morts ? Impossible à dire avec précision. Les témoins oculaires les plus optimistes chiffrent à 50 cette cargaison funeste. Le convoi se dirige vers la ville, les hommes en uniforme quittent enfin Arhiba.
8H00 Les habitants d‘Einguela constatent que le terrain vague des Salines qui s’étend au Nord d’Arhiha est lui aussi quadrillé par les hommes de la FNS, à la hauteur du chantier séoudien jusqu’aux Théâtres des Salines. Toutes les routes menant à Einguela sont bloquées par les agents de la circulation et ni piétons ni véhicules ne passent. Certains observateurs constatent qu’un long convoi de véhicules militaires qui assure l’encadrement, se dirige vers le secteur bouclé
BILAN DU MASSACRE
33 corps abandonnés sur le terrain vague, 7 personnes décédées à l’hôpital Peltier le lendemain des suites de leurs blessures, 7 corps retrouvés le 19 en mer à marée basse, 12 corps que les forces de l’ordre ont emportés, Soit un total de 59 morts dont 47 ont été enterrés
LISTE DES PERSONNES DISPARUES LE 18.12.1991
1. HAMAD IBRAHIM SAID
2. YASSO KATHE ALI
3. ALI IBRAHIM MOURRA
4. NIBALLEH ADEN MOHAMED
5. DAOUD MOHAMED ALT
6. ABDALLAH HANAD OMAR
7. SAID HAMADOU GAAS
LISTE DES PERSONNES TUEES LORS DU MASSACRE D’ARHIBA
Corps découverts sur place
1. ALI ADAM AHMED
2. AHMED MOUMINE BAGUILA
3. HABILE MOUMINE BAGUÏLA
4. GANIBO IBRAHIM YASSO
5. ALI MOHAMED WEO
6. ADAM DIHIBO MOUSSA
7. MOHAMED ALI OMAR
8. ALI ALELOU ASSOWE
9. BERO DAOUD ANGADE
1O.OMAR MOHANED KABADE
11.ABDALLAH YAYO IBRAHTM
12.HASSAN ALI ABOUBAKER
13.MALIK ALI MAHAMED
14.HASSAN ABDOU ABOUBAKER
15.ALI ABDALLAH GOURATE
16.SABOLI ABDALLAH GAAS
17.ALI KABIR MANDEITOU
18.NOUMANE MOHAMED ABDALLAH
19.ALI SATD MOHAMED
20.MAHAMED MOUSSA WAAYE
21.ALI HOUSSEIN HARSSOU
22.ALI CHEIKO HAMAS
23.ADAM CHEIKO HAMAD
24.MOHAMED ALI HOUSSEIN
25.HASSAN FILADERO HASSAN
26.IDRISS LALE ALI
27.MOHAMED OSMAN IBRO
28.OSMAN MOHANED IBRO
29.SAADA AHMED
3O.ALI ARERO ALI
31.MISERA BOUCHRA CHOUMA
32.SALIHA MOHAMED ALT
33.ALI ADAM ALI
Personnes retrouvées à marée basse
34.HOUSSEIN IBRAHIM MOHAMED
35.KILO YASSIN ALI
36.MAHAMEISSE DINBIHISSE ALI
37.ALI HAMAD DOULA
38.HERE ALI YASSO
39,FOSSEYA MOHAMED OSMAN
40.HASNA SAID MOHAMED
Personnes retrouvées à l’hôpital Peltier
41 OSMAN YOUSSOUF
42.HAMADOU GOHAR HAMADOU
43 ABDOULKADER MOHAMED ISSA
44.ARISSO ONDE ARISSO
45.MOHAMED MOUSSA MOHAMED
46.MOHANED ALI AHMED
47.GOHAR HAMADOU GOHAR
N.B. Les impacts de balles relevés sur les blessés nous autorisent à penser qu’il y avait plusieurs groupes de tireurs et que nombreuses étaient les personnes en train de fuir lorsqu’elles ont été atteintes par les projectiles. Ainsi, 50 % des survivants sont atteints au dos, 30% de face et 20 % de côté. De plus, il a pu être dénombré environ 300 blessés dont 70 seulement furent admis à Peltier, une dizaine à l’hôpital militaire français alors que les autres ont été soignés par leurs propres familles de peur de représailles éventuelles.

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