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FORUM RÉGIONAL SUR LES SERVICES ÉCONOMIQUES : LE ROPPA ANIME LA RÉFLEXION POUR LE DÉVELOPPEMENT AGRICOLEDu 22 au 24 janv...
24/01/2025

FORUM RÉGIONAL SUR LES SERVICES ÉCONOMIQUES : LE ROPPA ANIME LA RÉFLEXION POUR LE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE

Du 22 au 24 janvier 2025, Cotonou, la capitale économique du Bénin, accueille un événement d’envergure régionale : le Forum de partage des connaissances sur les services économiques, organisé par le Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA).

Yêdafou KOUCHÉMIN/nŭdokàn, Cotonou-Bénin – 22 janv. 2025

Ce forum, réunit des acteurs clés du secteur agricole et des services économiques. Il renforce l’apprentissage mutuel entre les organisations paysannes (OP) et leurs partenaires, et favorise l’émergence d’innovations pour le développement des services économiques au sein du réseau.

Les travaux ont été lancé par Arouna Lawani, Président de la PNOPPA Bénin. Dans son allocution, il a rappelé les conditions de naissance ROPPA au Bénin et ses objectifs. Il a souligné que l’organisation régionale fait la promotion des services économiques aussi bien que la défense des intérêts des productrices et producteurs agricoles.

En tant qu’administrateur du ROPPA, après avoir rappelé la vision large des préoccupations politiques qui sont débattues à ce niveau, il a exhorté les participants débattre librement de façon à ce que les résultats de ce forum soient atteints.

Avant lui, c’est la représentante de la Présidente du collège des femmes, Dodzi Edou Adzovi qui a pris la parole pour souhaiter les bienvenues aux participants. Dans son intervention, elle a mis l’accent sur les services économiques, qui a-t-elle insisté, constituent un enjeux majeur pour les femmes agricultrices et les coopératives.

De façon insistante, elle a appelé à les appuyer et les accompagner pour qu’au niveau des différentes organisations, les services économiques puissent davantage prospérer. Ce qui pourrait, a-t-il précisé, permettre aux femmes agricultrices d’avoir un niveau de revenu amélioré.

Le président de la Confédération des organisations agricoles du Burkina Faso a situé, avant tout propos, que les fédérations et autres organisations de producteurs sont davantage orientées sur les services économiques au profit des membres. À un niveau supérieur, il a situé que les plateformes sont davantage orientées sur les préoccupations d’ordres transversales liées à la défense des acteurs.

Au nom de l’ensemble des fédérations, membres des différentes plateformes du ROPPA, la place importante qu’occupe les services économiques sont mis en lumière à travers leur promotion, leur viabilisation dans l’amélioration des conditions de vie des productrices et producteurs de l’Afrique de l’Ouest.

Les travaux ont démarré par un premier panel qui a discuté des enjeux et opportunités économiques pour les Exploitations familiale et Organisation professionnelle agricoles en Afrique de l’Ouest.

Trois panélistes ont planché à savoir Ousmane N’Diaye, Directeur Général de l'Association pour la Promotion des Producteurs à la Base (ASPRODEB), qui est intervenu en vidéo-conférence. Dans son intervention, il a fait une présentation sommaire des initiative de service économique que l'ASPRODEB Sénégal a conduit auprès des producteurs agricoles, tout en mettant en avant les principales actions et leurs impacts.

Le Collège Régional des Femmes du ROPPA à travers sa représentante a présenté son expérience de services économiques à l’assistance ponctuée par quelques illustrations et témoignages. Elle a indiqué que le Collège Régional des Femmes du ROPPA joue un rôle crucial dans l'accompagnement des femmes rurales africaines, notamment en matière de développement des services économiques au sein de leurs exploitations. Ces services a-t-elle expliqué, sont essentiels pour améliorer la productivité, la rentabilité et la résilience des exploitations familiales, tout en favorisant l'émergence d'un entrepreneuriat agricole féminin dynamique.

Le représentant de AFDI (Agriculteurs Français et Développement International) a présenter l’approche de l’organisation en matière de partenariat avec les organisations paysannes en Afrique de l'Ouest. Il a souligné que l’approche se repose sur une collaboration étroite et mutuellement bénéfique entre les agriculteurs français et les organisations paysannes locales. Cette approche renforce les capacités des agriculteurs ouest-africains, améliore leurs pratiques agricoles et soutient le développement rural durable.

SOUTIENT À L’AGRICULTURE RURALE AU BÉNIN : LA TFU, C'EST DU PASSÉ POUR LES AGRICULTEURS !L’exonération de la Taxe Fonciè...
14/01/2025

SOUTIENT À L’AGRICULTURE RURALE AU BÉNIN : LA TFU, C'EST DU PASSÉ POUR LES AGRICULTEURS !
L’exonération de la Taxe Foncière Unique sur les terres agricoles est une avancée pour le secteur agricole béninois. Bien mise en œuvre, cette mesure est porteuse d’un vecteur de transformation du paysage agricole, stimulateur de l’investissement et favorisant un développement économique durable en milieu rural.
Cotonou-Bénin, le 14 janv. 2025, Yêdafou KOUCHÉMIN/nŭdokàn
Dans un pays où l’agriculture est essentielle à l’économie, la récente décision d’exonérer la Taxe Foncière Unique (TFU) sur les terres agricoles, inscrite dans la loi de finances 2025, suscite un vif intérêt. Cette mesure vise à soutenir les agriculteurs locaux, encourager l’investissement et favoriser le développement économique en milieu rural. Décortiquons ensemble cette initiative et ses implications.
L’exonération de la TFU représente une véritable bouffée d’oxygène pour nos exploitants agricoles. Pendant trop longtemps, cette taxe a pesé lourdement sur leurs épaules, freinant leur capacité à développer leurs activités. En supprimant cette contrainte, le gouvernement envoie un message clair : soutenir ceux qui nourrissent notre nation.
Cette suppression de la TFU permet aux agriculteurs de réduire leurs coûts. Cela offre l’opportunité de réinvestir ces fonds dans leurs exploitations, que ce soit pour améliorer les infrastructures, acheter des semences de qualité ou moderniser leur matériel.
Promotion de l’économie rural
Avec moins d’impôts, les agriculteurs seront plus enclins à investir dans des projets novateurs. Cela peut inclure l’adoption de nouvelles technologies, la diversification des cultures ou même l’expansion de leurs activités. En retour, cela peut générer des emplois et dynamiser l’économie locale.
Cette exonération vise également à stimuler l’économie dans les zones rurales. En soutenant les agriculteurs, le gouvernement contribue à créer un environnement propice à la prospérité, où les exploitations agricoles se développent et les communautés rurales s’épanouissent.
Implications pour l’agriculture
Une agriculture plus dynamique et moins entravée par des charges fiscales renforce la sécurité alimentaire au Bénin. En permettant aux agriculteurs de produire davantage et de manière plus variée, cette mesure peut réduire la dépendance du pays aux importations alimentaires.
L’exonération de la TFU peut également inciter les agriculteurs à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement. En investissant dans des méthodes durables, ils peuvent non seulement améliorer la qualité de leurs produits, mais aussi préserver nos précieuses ressources naturelles.
Cette mesure est favorable à la création de coopératives agricoles. En allégeant les charges fiscales, les agriculteurs auraient l’opportunité de se regrouper pour mutualiser leurs ressources et leurs efforts, renforçant ainsi leur pouvoir de négociation sur le marché.

Vodun DaysPasserelle entre culture et économieEntre traditions ancestrales et modernité, le festival Vodun Days redéfini...
10/01/2025

Vodun Days
Passerelle entre culture et économie
Entre traditions ancestrales et modernité, le festival Vodun Days redéfinit le tourisme béninois et booste l’économie locale.
Ouidah-Bénin, 10 janv. 2025 – Yêdafou K./nŭdokàn
Bout de terre situé dans le Golfe de Guinée en Afrique de l'Ouest, le Bénin se distingue par une richesse culturelle et historique inestimables. Parmi les événements majeurs qui célèbrent cette diversité, un festival où les rythmes des tambours résonnent avec l’âme d’un peuple, où les danses traditionnelles côtoient les récits ancestraux, et où chaque cérémonie raconte une histoire vieille de plusieurs siècles. Bienvenue aux Vodun Days, un événement unique qui, chaque année, à l’occasion de la fête consacrée aux divinités ancestrales Vodun, transforme le Bénin en une scène vivante de son patrimoine culturel et spirituel. Ce festival, créé en 2024, met en avant les aspects culturels du Vodun, à l’occasion de la fête des religions endogènes, instituée depuis 1994 pour être célébré chaque année le 10 janvier.
En 2025, le festival s’est déroulé les 9, 10 et 11 janvier. Au-delà de la magie des célébrations, il a attiré des milliers de visiteurs nationaux et internationaux. Cette affluence n'est pas le fruit du hasard. Les festivités ne se limitent point aux spectacles folkloriques, exposition de danses traditionnelles et de rituels spirituels, et modernes. Le festival riches en couleurs et en émotions, offrent un aperçu fascinant des rites, des danses et des traditions liés au Vodun. Les Vodun days plongent les visiteurs dans l'univers des divinités, des rituels et du savoir-faire artisanal béninois.
Les festivités permettent aux Béninois de célébrer leur héritage tout en attirant des touristes désireux de découvrir cette facette unique de leur culture. Parades, spectacles, et cérémonies rituelles se succèdent, créant une atmosphère unique qui invite à la découverte. Le tourisme mémoriel prend également son envol grâce à des circuits de découverte des lieux historiques liés au Vodun. Les visiteurs sont incités à explorer les temples, les musées et même les villages où ces pratiques sont ancrées. La mise en avant de ces sites témoigne de l'importance de la mémoire collective et attire une clientèle sensibilisée à la richesse des histoires locales.
Impact Économique
Les Vodun days bien plus qu'une simple fête attire des touristes en quête d’authenticité, crée un espace de rencontre entre les cultures et devient un levier économique, qui propulse le tourisme culturel et mémoriel du pays vers de nouveaux horizons. Les artisans locaux profitent de cet afflux de visiteurs pour vendre leurs créations, allant des masques aux textiles colorés ou d'objets rituels. En vendant leurs créations lors de cet événement, ces artisans participent activement à la valorisation de leur art tout en générant des revenus essentiels. Ce qui offre un coup de pouce direct à l’économie locale.
L’engouement croissant pour les Vodun Days a des répercussions sur le tourisme. Son impact économique est indéniable. Les hôtels et les restaurants de Ouidah et des environs voient leur chiffre d'affaires exploser durant cette période. Les réservations s'accumulent, et les établissements hôteliers affichent souvent complet. Les visiteurs, désireux de s'immerger dans cette expérience authentique et profonde empreinte de spiritualité, ne se contentent pas de simples visites. Ils consomment, ils achètent, et surtout, ils découvrent.
Les retombées économiques se font sentir dans d'autres secteurs tels que les transports, la restauration et même les services aux entreprises. Les restaurants, proposant des plats typiques, et les guides touristiques, offrant des visites immersives, bénéficient de cet afflux. Les souvenirs, l'artisanat et les produits locaux se vendent bien, dynamisant l'économie informelle. La mise en avant de ces expériences culturelles engendre également la création d'emplois temporaires. Guides touristiques, agents de sécurité, et personnel d'accueil sont mobilisés pour assurer le bon déroulement des festivités. Cette dynamique offre une bouffée d'air frais à l'économie locale, permettant à de nombreux Béninois de trouver un emploi, même temporaire.
En favorisant l'emploi local, cet événement renforce le tissu social. Ce rassemblement crée un dynamisme qui est bénéfique à tous. Il valorise le savoir-faire traditionnel tout en préservant l’environnement. Les organisateurs collaborent avec des jeunes de la zone pour assurer des prestations et services variés, promouvant les compétences locales et l'engagement communautaire.
Un Avenir Prometteur
Au-delà des retombées économiques, les Vodun Days jouent un rôle clé dans la valorisation de la culture béninoise. Cet événement permet de sensibiliser le public à ses richesses et à ses pratiques. Les ateliers, conférences et spectacles organisés pendant cette période contribuent à l'éducation culturelle, renforçant ainsi l'identité béninoise.
Les Vodun Days, en tant que fer de lance du tourisme culturel et mémoriel au Bénin, établissent que la culture peut être un moteur essentiel de développement économique. En attirant des visiteurs du monde entier et en célébrant des traditions profondes, cet événement contribue à la fois à la préservation de l'héritage culturel du Bénin et à l'amélioration des conditions de vie de ses citoyens.
Avec un potentiel de croissance encore significatif, les Vodun Days s’imposent bien plus qu’une simple fête, ils incarnent une réelle opportunité de développement durable, où la culture et l’économie s'entrelacent pour le plus grand bonheur de tous. Cependant, la saisonnalité de ce festival unique pose un réel défi. Les entreprises locales, notamment à Ouidah et environ, dépendent fortement des Vodun Days. Cette complémentarité rend leurs activités vulnérables en dehors de cette période.

LE BÉNIN INTERDIT D’IMPORTER DES POULETS CONGELÉSLe Bénin interdit, 1er janvier 2025, d'importer des poulets congelés, t...
07/01/2025

LE BÉNIN INTERDIT D’IMPORTER DES POULETS CONGELÉS
Le Bénin interdit, 1er janvier 2025, d'importer des poulets congelés, tournant ainsi une page de son histoire économique. Ce qui représente une opportunité pour revitaliser l'industrie avicole locale et renforcer la sécurité alimentaire. Cet instrument de stratégie pose des défis qui nécessitent une attention particulière.
Cotonou – le 07 janv. 2025, Yêdafou KOUCHÉMIN/nŭdokàn
Au Bénin, la loi de finances 2025 interdit l'importation de poulets congelés. Le pays, comme d’autres économies africaines, est confronté à une invasion de produits alimentaires importés, souvent moins chers concurrençant directement les producteurs locaux. Cette mesure s'inscrit dans une volonté du gouvernement d’encourager la production locale et protège l'industrie avicole Béninoise. Elle vise aussi à réduire la dépendance des consommateurs aux produits étrangers et stimule l'économie nationale.
L'une des principales raisons de cette interdiction est la protection des producteurs locaux. Le marché des poulets congelés importés a considérablement diminué la demande pour les volailles locales, mettant en péril la survie de nombreux agriculteurs et éleveurs.
L'interdiction vise également à renforcer la sécurité sanitaire et alimentaire. En favorisant la production locale, le gouvernement espère réduire la dépendance aux importations et garantir un approvisionnement régulier de produits frais et sains.
Défis à cette mesure économique
La mise en œuvre de cette mesure impose aux producteurs locaux, une adaptation rapide pour répondre à la demande accrue. Cela nécessite des investissements en infrastructure, en formation et en techniques de production. Les petits éleveurs, en particulier, pourraient rencontrer des difficultés à s'adapter à ces nouvelles exigences.
L'absence de poulets congelés importés pourrait entraîner une augmentation des prix sur le marché local. Les consommateurs pourraient être confrontés à des prix plus élevés. Ce qui peut affecter le pouvoir d'achat et l’accès à des protéines animales.
Un autre défi de taille est la lutte contre la contrebande. L'interdiction peut encourager l'importation illégale de poulets congelés. Ce qui est susceptible de nuire à l'objectif de protéger les producteurs locaux. Les contrôles aux frontières devront être renforcés et les contrevenants sanctionner sévèrement.
Conséquences pour l'Économie Béninoise
Cette interdiction pourrait favoriser progressivement la croissance de l'industrie avicole nationale. En stimulant la production locale, le gouvernement peut encourager la création d'emplois et améliorer les revenus des agriculteurs.
L'interdiction réduit conséquemment le volume des importations. Un effet qui peut produire un impact positif sur la balance commerciale du pays. Une production locale accrue pourrait permettre au Bénin d'exporter une partie de sa production vers les pays voisins, générant ainsi des revenus supplémentaires. Mais, cela dépend de la capacité des producteurs locaux à répondre à la demande.
Les acteurs du marché, y compris les distributeurs et les consommateurs, doivent s'adapter à cette nouvelle réalité. Des initiatives de sensibilisation sont nécessaires pour encourager les consommateurs à privilégier les produits locaux.

Enjeux de la réorganisation des filières soja et cajou : Renforcer la position du Bénin sur les marchés internationauxPa...
03/01/2025

Enjeux de la réorganisation des filières soja et cajou : Renforcer la position du Bénin sur les marchés internationaux
Pays à forte vocation agricole, le Bénin en pleine mutation structurelle diversifie son agriculture. Au cœur de cette transformation, le soja et le cajou. Le gouvernement a engagé une vaste réforme visant à restructurer ces filières, avec des enjeux qui dépassent largement le cadre agricole.
Yêdafou K.A./nüdokàn, Bohicon - 03 janv. 2025
Le soja et le cajou sont des sources importantes de revenus pour des milliers de petits producteurs béninois. Ces filières ont également un potentiel pour créer des emplois. Leur réorganisation pourrait transformer le secteur agricole, voire l’économie du pays. Si elle est réussie, la réorganisation pourrait réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie en milieu rural. L’enjeu reste d’assurer que la réorganisation profite équitablement à tous les acteurs, en particulier aux petits producteurs.
Ces deux cultures, porteuses pour l’économie du Bénin, sont confrontées à des défis structurels et organisationnels exigeant une refonte pour la création d'organisations de producteurs fortes et représentatives. Ce qui présente un point fort pour améliorer la négociation des prix et l'accès aux marchés. Si ces défis sont relevés, le Bénin pourrait devenir un acteur clé dans la production et la commercialisation de ces cultures, tout en améliorant les conditions de vie de ses producteurs.
Le but ultime la réorganisation des filières agricole soja et cajou au Bénin est l’amélioration des revenus des producteurs, la qualité et la compétitivité, entre autres.
Structuration des filières
Le soja et le cajou restent très largement informelles et peu organisées. La mal organisation entraîne des inefficacités dans la commercialisation et la distribution. Les producteurs sont souvent isolés et manquent de pouvoir de négociation face aux intermédiaires et aux acheteurs internationaux. Mettre en place des coopératives ou des organisations professionnelles pour renforcer le pouvoir des producteurs et faciliter l’accès aux marchés. Tout chose qui passe par la mise en place d’interprofession soja et cajou.
Le manque d’unités de transformation locale est un frein majeur pour les deux filières. Moins de 10 % de la production de cajou est transformée au Bénin. La transformation pourrait générer des emplois et augmenter les revenus. Pour le soja, la transformation en produits dérivés (huile, tourteau, lait, etc.) reste limitée, malgré une demande croissante. La réorganisation des filières devrait faciliter l’attrait des investissements pour développer des infrastructures de transformation et encourager l’entrepreneuriat local.
Les producteurs de soja et de cajou font face à des difficultés pour accéder aux marchés régionaux et internationaux en raison de la concurrence d’autres pays. La commercialisation est souvent contrôlée par des intermédiaires qui captent une grande partie de la valeur. La mise en place d’interprofessions doit faciliter l’accès aux marchés en améliorant la qualité des produits et en développant des partenariats commerciaux.
L’un des enjeux de ces filières reste la place d’interprofessions dans les filières soja et cajou, reste la sécurité et souveraineté alimentaire nationale. Les interprofessions permettent des accords commerciaux avantageux et de politiques publiques favorables pour soutenir les filières. Cela inclut des incitations fiscales, des subventions, la détermination des prix justes et des infrastructures de soutien.
Politiques publiques et soutien institutionnel
Le gouvernement béninois joue un rôle clé dans la réorganisation du soja et du cajou. Des politiques agricoles claires, des subventions pour les intrants et des infrastructures de transport sont nécessaires. La coordination entre les acteurs publics, privés et les organisations internationales est cruciale pour réussir cette réorganisation. Le renforcement du cadre institutionnel est une chance pour mobiliser des financements pour soutenir les filières.
En stimulant la production locale, le Bénin veut réduire sa dépendance aux importations de produits alimentaires, notamment les oléagineux et la protéine animale. Pour assurer un approvisionnement régulier, une production nationale stable permet de garantir un approvisionnement régulier des marchés locaux et de stabiliser les prix. La création de valeur ajoutée favorise le développement économique à travers l'augmentation de la transformation locale des produits, permet de créer des emplois locaux, de générer des revenus supplémentaires et de développer les industries agroalimentaires. Et, la production de produits finis à haute valeur ajoutée ouvre de perspectives nouvelles d'exportation, augmentant la contribution au développement économique du pays.
Une meilleure organisation des filières peut aider à stabiliser et à augmenter les revenus des producteurs. Avoir un revenu juste leur offre un meilleur accès au crédit, permettant d'acquérir les intrants nécessaires et d'améliorer leurs pratiques agricoles. Cela passe par une meilleure structuration des coopératives, un accès facilité aux technologies modernes et aux marchés. Cela vise à améliorer la qualité des produits pour les rendre plus compétitifs sur les marchés internationaux.

UNE TAXE SUR LES PAIEMENTS EN ESPÈCES POUR LUTTER CONTRE LA FRAUDE FISCALE AU BÉNIN(Enjeux de la nouvelle taxe sur les p...
28/12/2024

UNE TAXE SUR LES PAIEMENTS EN ESPÈCES POUR LUTTER CONTRE LA FRAUDE FISCALE AU BÉNIN
(Enjeux de la nouvelle taxe sur les paiements en espèces supérieurs à 100 000 F CFA)
Le gouvernement béninois annonce l'instauration, dans la loi de finances 2025, d'une nouvelle taxe de 1 % sur les paiements en espèces dont le montant dépasse 100 000 Francs CFA. Cette mesure, qui suscite de nombreux débats, vise à promouvoir la bancarisation, à lutter contre l'économie informelle et à améliorer la transparence financière dans le pays.
Cotonou, Bénin – 27 décembre 2024 - Yêdafou K.A. / nüdokàn
La nouvelle taxe sur les paiements en espèces supérieurs à 100 000 Francs CFA est une initiative audacieuse du gouvernement béninois pour formaliser l'économie et améliorer la transparence financière. Elle s'inscrit dans une série de réformes visant à promouvoir l'utilisation des services bancaires et électroniques. Sa réussite dépend de l'adhésion des acteurs économiques et de la capacité du gouvernement à surmonter les défis liés à sa mise en œuvre.
Dans un contexte où l'économie informelle représente une part significative de l'activité au Bénin, le gouvernement cherche des moyens d'encadrer les transactions financières. En incitant les citoyens et les entreprises à effectuer leurs transactions par voie bancaire, le gouvernement espère réduire le montant des transactions en espèces, souvent associées à des pratiques fiscales opaques et à la fraude.
En rendant les paiements en espèces moins attrayants, le gouvernement espère inciter les citoyens à utiliser des méthodes de paiement électroniques, favorisant ainsi la traçabilité des transactions.
Les paiements en espèces sont souvent utilisés pour dissimuler des revenus et échapper à l'impôt. Cette nouvelle taxe vise à réduire ce phénomène et à renforcer la justice fiscale. Cette taxe pourrait alors générer des revenus supplémentaires pour l'État, permettant de financer des projets de développement et d'améliorer les services publics.
Les autorités béninoises estiment que cette mesure contribuera à une meilleure collecte des impôts et à une augmentation des recettes fiscales. En limitant les paiements en espèces, le gouvernement vise à réduire les pratiques de corruption et à améliorer la transparence et plus sécurisée dans les transactions commerciales.
La bancarisation accrue facilite le suivi des flux financiers. Ce qui peut aider à lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. En encourageant l'utilisation des moyens de paiement électroniques, cette mesure s'inscrit dans une dynamique de modernisation de l'économie béninoise.
Réactions des acteurs économiques
La mesure a suscité des réactions variées parmi les acteurs économiques. Certains entrepreneurs et économistes saluent cette initiative, la considérant comme un pas vers une économie plus formelle et structurée.
En réduisant l'importance des paiements en espèces, cette mesure peut contribuer à réduire la taille de l'économie informelle. La croissance des transactions électroniques devrait stimuler, par ailleurs, le développement du secteur financier et renforcer le rôle des banques.
D'autres, notamment des commerçants et des travailleurs du secteur informel, craignent que cette mesure ne pénalise les petites entreprises et les ménages à faible revenu qui dépendent des transactions en espèces. Ils soulignent également le risque d'augmentation des coûts pour les consommateurs.
Certaines analysent craignent que la transition vers une économie moins dépendante du cash rencontre des résistances, notamment dans les milieux ruraux et auprès des populations les moins informées.
Défis de Mise en Œuvre
La mise en œuvre de cette taxe pose plusieurs défis. D’abord, il est crucial d'informer la population sur les modalités de la taxe et ses implications. Ensuite, le développement des infrastructures de paiement électronique est essentiel pour faciliter la transition vers des méthodes de paiement plus sécurisées. Cela passe nécessairement par l’acceptation de tous les commerçant des transactions de type Mobile money sans exiger des frais de retrait, comme c’est le cas de la plupart actuellement. Et enfin, assurer le respect de la nouvelle réglementation nécessite des mécanismes de contrôle efficaces.
Cette réforme marque une volonté claire du gouvernement de moderniser le secteur financier et de lutter efficacement contre les pratiques fiscales frauduleuses. Les mois à venir sont déterminants pour apprécier l'impact de cette mesure sur l'économie béninoise.

24/12/2024

Vente des actions de la BIIC et introduction à la Bourse : une nouvelle ère pour la Banque au Bénin

À la faveur de son introduction en bourse, l’État béninois vent 30,4 à 40% de ses actions détenues dans le capital de la Banque internationale pour l’industrie et le commerce (Biic). À la suite de l’opération de vente, la Banque sera introduite en bourse. Le processus est lancé le 23 décembre 2024 à Cotonou et réparti sur cinq étapes.

Yêdafou K.A. / Cotonou, Bénin – 24 déc. 2024, à 01:15

Dans une démarche visant à dynamiser le marché financier béninois et à renforcer la participation du secteur privé dans le développement économique du pays, l'État béninois annonce la cession d’une partie de ses actions détenues dans le capital de la Banque internationale pour l'industrie et le commerce (BIIC). Cette opération historique marque une étape décisive dans la libéralisation de l'économie béninoise et ouvre de nouvelles perspectives pour les investisseurs, tant nationaux qu'internationaux.
La cession d'une partie des actions de l'État béninois dans le capital de la BIIC marque un tournant décisif pour le marché financier béninois. À travers cette opération de vente, l'État béninois ambitionne non seulement diversifier le capital de la BIIC, mais également encourager l'investissement privé dans le secteur bancaire béninois et ainsi renforcer sa gouvernance. Cette opération devrait renforcer l’essor de la BIIC dans le paysage bancaire africain et ouvrir de nouvelles perspectives de développement pour l'économie béninoise.

5 250 Francs l’action

L'Offre publique de vente (OPV) concerne entre 30,4 % et 40 % du capital de la BIIC, offrant aux investisseurs l'opportunité d'acquérir entre 17,6 et 23,1 millions d'actions à un prix fixé à 5 250 Francs Cfa par action. Cette opération vise à lever entre 92,2 et 121,3 milliards, renforçant ainsi la capacité de la BIIC à financer des projets industriels et commerciaux en Afrique de l'Ouest.
L'OPV est lancée le 23 décembre 2024, avec une période de souscription qui s'étend du 13 janvier jusqu'au 28 février 2025. Les investisseurs peuvent souscrire aux actions via divers canaux, y compris les courtiers en valeurs mobilières (SGI) agréées sur le marché financier régional de l’UEMOA. Au Bénin, les souscriptions peuvent se faire auprès du réseau ECOBANK, réseau BIIC, et au guichet des cinq SGI, co-chefs de file.
Le gouvernement a mis en place des mesures pour garantir la transparence et l'intégrité du processus de vente, y compris la surveillance par des organismes de régulation financière. Les souscripteurs à cette OPV bénéficient des dividendes à verser au titre de l’exercice 2024.

Introduction à la Bourse

À la suite de la clôture de l'OPV, les actions de la BIIC seront introduites à la bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), marquant une étape sérieuse dans la transformation de la BIIC en une entreprise semi-publique cotée. Cette introduction à la bourse devrait permettre à la BIIC de bénéficier d'une visibilité accrue et d'accéder à des sources de financement supplémentaires pour soutenir ses activités de développement industriel et commercial.
L'introduction de la BIIC à la bourse est attendu pour produire un impact positif sur l'économie béninoise et régionale. Elle devrait permettre de renforcer la confiance des investisseurs dans le secteur financier béninois et de stimuler l'investissement étranger. De plus, la BIIC pourra jouer un rôle clé dans le financement des projets économiques et industriels, contribuant ainsi à la croissance économique et au développement durable du Bénin.
La BIIC a un capital de 82 milliards 514 millions de Francs Cfa. Elle est née de la fusion de la BAIC et de la BIBE. Banque en plein essor au Bénin, avec une croissance exceptionnelle du résultat net de +117 % en moyenne annuelle depuis 2021. L’institution financière offre une gamme complète de services bancaires universel aux grandes entreprises, PME, PMI, institutions et particuliers.

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