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La chronisphère À la découverte des chroniqueurs

   : KING NATH Longtemps plongé dans l’occultisme, je remercie  le Seigneur pour ce cadeau qu’il m’a offert. Je m’appell...
02/09/2023





: KING NATH

Longtemps plongé dans l’occultisme, je remercie le Seigneur pour ce cadeau qu’il m’a offert.
Je m’appelle Ana. Ma vie fut mystérieuse avant que je ne devienne un instrument par lequel le Seigneur délivre son peuple. J’ai 25 ans et je suis orpheline.
Je suis née dans un petit village nommée « Bahram ». Un village ou la prospérité, la croissance intellectuelle et financière demeurent un mythe.
Je suis née dans une fratrie de 4 enfants. Mon papa et mon man étaient tous deux des cultivateurs. La vie n’était pas rose pour nous, mais l’habitude de vivre dans foi d’un lendemain meilleur nous rendait heureux.
La sorcellerie se pratique. Les sorciers sont connus et vivent avec la population.
Ma vie n’a été qu’une suite de mystères mystiques. Une vie pleine de secrets dont j’ai décidé rendre cela publics. Je suis Ana et je suis une ex-Sataniste.
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Tout a commencé quand j’avais 11 ans. J’avais réussi au concours d’entrée en 6ème au lycée de Biata. Mes parents étaient fiers de moi. Tout le monde me félicitait. J’étais la seule dans ma famille qui avait eu la chance d’aller à l’école. Lors de ma réussite, mes parents avaient appelé voisins et proches pour célébrer la réussite de sa fille ils sont venues et ensemble nous nous sommes réjouir.
La vie est pleine de mystères et chaque jour nous faisons de nouvelles découvertes. Certains sont surprenantes d’autres sont normaux.
Un jour alors que je rentrais du lycée (A 4km de la maison). Un vieillard du village m’a salué :
--- Comment tu vas ma fille ?
--- bien.
--- Donc dans ce village certains ont le courage de hisser plus haut leur enfant pendant que d’autres enfants sont là à ne rien faire. Tu es l’enfant de Bakayoko
--- Oui
--- Et tu vas déjà au lycée... humm ok on verra.
Il a continué son chemin, moi également. J’étais petite donc je ne savais pas ce que traduisait cette attitude de sa part. Je suis arrivée à la maison toute fatiguée après 4km de marche à pied. Ma mère était encore au champs avec mon père et francky. Notre premier né.
--- Elvy Mama a préparé avant de partir au champ ? Demandai-je à Rita mon ainée. Celle que je suivais directement.
--- Non non. Vas griller le maïs tu manges. Ils vont même rentrer t**d ce qui est sûr.
--- Donc chaque jour je vais griller le maïs ? C’est même quoi dans cette maison ?
--- Ma chérie, c’est ça la vie. Il faut supporter. Ça ira.
Je suis rentrée. Dans ma chambre me changer puis je suis sortie manger quelques patates.
Mes parents sont rentrés à moins 20mn pour 19h. Ma mère s’est battue pour nous faire a mangé. Et nous nous sommes régalés.
Deux jours après mon père a commencé à souffrir d’une plaie qui est devenue plus t**d de l’ulcère. Il travaillait aux champs et il s’est écorché le tibia. Normalement cette blessure finie même sans antibiotique. Mais curieusement cette blessure est devenue de plus en plus gros. À l’hôpital on a prescrit toute sorte de remède mais ce n’était rien. La jambe de mon père pourrissait au jour le jour. Il avait déjà pleuré au point de ne plus ressentir la douleur. Il était paralysé, toujours couché. Chaque jour je perdais l’appétit. La nourriture pour moi n’avait plus de valeur quand j’entendais les gémissements incessants de mon cher papa.
Un jour il m’a appelé.
--- Ana
--- Oui papa
--- Parmi tous mes enfants tu es celle que mon cœur préfère. Je t’ai élevé et je t’ai envoyé à l’école pour que tu sauves la famille. J’ai toujours voulu que tu sois différente de tes frères. Mais les sorciers de ce village veulent éteindre le rêve que j’avais. Cet ulcère qui m’amène vers mes ancêtres est un sortilège dont j’ignore la source. Je ne suis pas diabétique. Je m’étais juste écorché le tibia. Pourquoi dont ceci ? Alors écoute-moi bien. Bientôt je vais traverser pour l’autre monde. Tu n’as que 11 ans mais tu es intelligente. Continue et ne relâches pas. Un jour les dieux de mes pères de te fera grâce.
Mes larmes coulaient comme un ruisseau. Mon cher papa qui a bien pu te lancer ce sort ? Un village qui déteste la croissance. Mon père me parlait en arrêtant ma main droite. Je pleurais. Je me voyais orpheline déjà. Je lui ai essuyé les larmes et je me suis couché sur sa poitrine. Oh papa.
--- tu me comprends Ana ?
---j’ai compris papa. Mais papa tu vas guérir. Dieu va te guérir.
--- Merci ma fille. Va m’appeler ton frère et ta sœur Elvy

Je suis sortie et je suis allée appeler mes ainés. Je les ai laissés en causerie avec mon père et je suis allée faire mes devoirs.
Notre maison qui était heureuse et toujours joyeuses est devenue calme et toujours alarmante. Mon grand frère était un commerçant. Il faisait la ville ou il achetait les marchandises et revendait au village.
Mais ce fameux jour, c’était un samedi. Il était allé chercher la marchandise et il n’est jamais revenue jusqu’à nos jours. Mon père lui aussi est décédé un mois après. Il était tout le temps inquiet pour son fils. Je suppose qu’il est mort d’inquiétude et non de l’ulcère. Deux membres de ma famille effacée en quelques temps.

Il ne restait plus que ma mère, ma sœur ainée et mon petit frère.
Apres les obsèques de mon père, nous avons recommencé notre vie. Ma sœur faisait la coiffure au village et moi j’allais à l’école. Mon petit frère était encore petit. Il devait grandir sans avoir l’image de son père.

Cinq ans après ma mère a eu un arrêt cardiaque et est décédée. J’étais en seconde et mon petit frère au Cours Préparatoire(CP)
Ma sœur elle, après l’enterrement de ma mère a disparue mystérieusement jusqu’à nos jours.
Mon petit frère et moi sommes allés chez mon oncle vivre. Nous n’avions plus de famille. Il était ma famille et j’étais la sienne.
La maison de mon oncle fut pour moi un calvaire. Tonton Filbert était le petit frère a ma mère. Il était divorcé avec 2 jumelles
Il travaillait comme mécanicien dans une entreprise au village. Le travail un peu rare il restait constamment à la maison. La vie étant de plus en plus difficile, j’ai commencé à faire du jus de foléré que je vendais chaque jour après les classes et le weekend et je cotisais le bénéfice.

Un jour j’ai eu une commande de 100 bouteilles de jus de foléré pour une cérémonie dans mon village. J’étais hyper contente. La joie me débordait. J’allais avoir assez de bénéfice. Alors j’ai couru dans ma chambre pour prendre le bénéfice que je cotisais afin d’ajouter au capital et avoir plus. Malheureusement je n’ai rien trouvé dans le coffre ou je gardais. J’ai appelé mon petit frère.

--- Joas
--- Oui Ana
--- qui a fouillé ma chambre ? Qui t’a demandé de fouiller dans mes affaires sans ma permission ?
--- Ana ce n’est pas moi je n’entre même pas souvent dans ta chambre je ne sais pas de quoi tu parles.
--- Menteur. Cherche vite mon argent. Je dois travailler avec ce soir. C’est pour demain ne m’énerve pas.
--- Je te jure je ne sais pas. Je te jure Ana. Au nom de Dieu. Je te jure sur la tombe de Mama et papa.

Il s’est mis à pleurer. Au fond de moi je savais que ce n’étais pas lui. Il n’avait jamais grandit avec ce comportement. Le fait qu’il jura sur mes parents m’a redonné l’envie de pleurer. Je l’ai pris dans mes bras nous nous sommes assis et je pleurais autant que lui. Je me rappelais de mes parents, de leur affection qui me manquait. Oh papa ! Oh maman ! Pourquoi cela ? Pourquoi nous quitter si tôt ? Qui devait prendre soin de nous ? Mes ainés ? Ils sont portés disparus. Nous sommes seuls. Abandonné à nous.

La vie sans ses parents est comme une sauce sans sel. Ce sont les parents qui donnent goût à la vie. Orpheline à quel âge ?
Je me suis levée j’ai demandé les excuses à Joas pour l’avoir accusé puis j’ai essuyé ses larmes et il est sorti. J’ai retourné la chambre. J’ai tout mis en désordre dans l’espoir de retrouver mes 7 mille franc. Alors j’ai commencé à avoir l’idée sur mon oncle. Mais j’avais encore pleins de doutes. Comment un type de son âge pouvait-il prendre mon argent sans m’informer ?

Il est rentré du boulot à 17h30. Je suis allée le voir.
--- Bonsoir tonton. Bonne arrivée.
--- Merci. Tu as préparé quoi ? Sers-moi.
--- Eh tonton je viens de rentrer des classes. Et j’ai eu une commande. Le problème qui se pose est que l’argent que j’avais gardé je cherche et je ne trouve plus. J’ai demandé à Joas mais il dit qu’il n’a pas prit. Je voulais te demander si tu es entré dans ma chambre pour prendre.
--- Tu es malade ! Je peux te chasser de ma maison pour ce délire. Moi je fais quoi dans la chambre des enfants ? En plus tu fais ton business ça me regarde en quoi ? J’ai faim et je veux manger.
--- Ekié tonton je demandais juste. Ça m’étonnait aussi.
--- Si ton petit frère c’est un bandit il faut déjà voir comment régler son cas. Je ne lige pas les bandits chez moi. J’ai faim. Sert moi.
--- Tu n’as pas rationné et il y ‘a pas la nourriture a la maison.
--- Et tu manques l’argent ? Tu travailles nor ?
--- Mais c’est pour ma pension de l’année prochaine. Je cotise déjà
--- C’est donc mon argent qui est bien a gaspiller c’est sa ? Et tu te permets de me barrer la route pour 7 milles.
--- Tonton qui t’a dit que c’était 7 mille ?
--- Euh ah je disais juste.
--- Dire juste comment tonton ? S’il te plait si c’est toi j’ai besoin de ça s’il te plait. C’est pour travailler avec pour un meilleur rendement s’il te plait.
--- Or dégages je passe. C’est même quoi ça.
Il m’a bousculé et il est entré. J’étais perdue je ne savais quoi faire. Le poursuivre pour réclamer mon argent ? Rester tranquille et tout perdre ? Qu’allais-je faire ? Je suis retournée calmement le voir. Il était bien installé sur le canapé comme un prince.
--- Tonton je m’excuse. Ce n’était pas mon intention de t’énerver. Si j’ai fait une bêtise en parlant je m’excuse. Mais comprends que je suis vraiment dans le besoin pour la grande commande que j’ai eu.
--- Sors d’ici Didon.

Je l’ai fixé pendant un moment avant d’aller dans ma chambre toute déprimée. Je n’avais pas de force pour m’assoir correctement au lit. Je me suis assise au sol à l’entrée de ma chambre. Tête haute. J’ai commencé à pleurer. Pourquoi ce traitement ? Pourquoi cette haine envers l’enfant de sa propre sœur ? « Oh maman pourquoi m’avoir abandonné ? Pourquoi es-tu partie sitôt ? Regarde comment je suis ? Moi ta fille. Regarde comment ton frère me traite ? Pourquoi cela ? »
Je continuais à pleurer. Mon petit frère a ouvert la porte de la chambre il m’a vu. Assise là, juste à l’entrée.

---Ana il y’a quoi ? Pourquoi tu pleures ?
--- Non ça va chéri. (Essuyant mes larmes) tu as mangé
--- Non j’ai faim.
--- Ok viens prend 100f au chevet de mon lit tu achetés le tapioca tu manges. Je verrai quoi préparer ok ?
--- Ok.

Il est sorti pour la boutique. Je ne savais quoi mettre au feu. Et mon tonton était là, à me donner de la migraine. J’avais encore quelques 2 billets. J’étais obligé de me rendre au marché acheté quelques patates pour préparer.
A mon retour j’ai vite préparé et j’ai servi. Mon oncle s’est régalé. Il m’a appelé

--- Ana ne pense pas que je te menace hein. Tu sais, la vie si n’est pas toujours ce qu’on croit qu’elle sera. J’avais un fort besoin d’argent et j’ai pris dans ta chambre.
--- Et pourquoi ne pas demander tonton ? Tu sais au moins que je fais un petit business. Je me bats chaque soir après l’école. Et mes économies tu dilapides.
--- Attend. Tu me traites de voleur ?
--- je n’ai jamais dit ça.
J’étais assise sur un tabouret près de la porte du salon.
--- Depuis quand tu me manques le respect à ce point ? Je ne te donne plus. C’est même quoi ça ?
--- J’ai dit quoi de mal tonton ? Pourquoi tu me traites ainsi ? Pourquoi tu te comportes ainsi ? Je n’ai plus de famille (pleurant) je n’ai plus rien à part mon petit frère et au lieu de nous traiter comme tes enfants, tu nous rends la vie infernale ?
--- c’est moi le meurtrier de tes parents ? Je leur ai demandé de mourir ? Pourquoi tu es bête comme ça ?
--- C’est Dieu qui va te récompenser.
Je me suis levée et je suis allée dans ma chambre. En larme, je méditais sur les voies et moyens pour quitter de cette maison. Mais où aller ?
Joas mon petit frère est entré. Il avait l’air pâle et vraiment triste.
--- il y’a quoi chérie ? Pourquoi tu es bizarre ?
--- je ne sais pas. J’ai mal à la tête et je me sens faible.
--- Approche
Il s’est approché je l’ai touché. Oh mon Dieu ! Il brulait de fièvre. J’ai couru annoncer à mon oncle au salon.
--- Oui et où est le problème ?
--- Mais tonton… c’est ton neveu. Il brule de fièvre. Il faut qu’on l’amène à l’hôpital.
--- je dis hein ? Je t’ai dit que j’ai un arbre ou je cueille l’argent ? Je n’ai pas l’argent à gaspiller.
Mes yeux brillaient de larmes. Je fixai mon oncle pendant un long moment. Je ne savais quoi faire. Le gifler ou le pousser ?
--- S’il te plait tonton… au moins pour lui fait quelques chose. Il peut mourir
--- Et sa mort te surprendra ?
--- Qu’est-ce que tu veux dire ?
--- S’il meurt c’était son jour. Bref hein Ana. Je n’ai rien. Je ne travaille pas. Donc pardon…

Il est allé dans sa chambre. Il était 19h. Il faisait noir dehors. Mes idées se mélangeaient. Je ne savais quoi faire. Je suis rentrée dans ma chambre. J’ai pris un sceau remplit d’eau fraiche. Et un tissu. J’ai enlevé les habits de Joas et je l’essuyais pour calmer la chaleur. Il brulait. Je coulais les larmes.

A 20h30 rien ne changeait. Tout allait de mal en pire. Je lui ai demandé de s’habiller. Je me suis changé et j’ai pris mon sac. Je l’ai porté au dos et nous sommes sortis.

________ A SUIVRE A 20H30________


AU MAXIMUM


MACHINATION FATALE: Auteure : Les chroniques de Josi 😍Prologue: ****** Derrick KABEDI  J'étais à l'arrière de la maison,...
02/09/2023

MACHINATION FATALE:

Auteure : Les chroniques de Josi 😍

Prologue:

****** Derrick KABEDI

J'étais à l'arrière de la maison, assis près de la tombe de mon père, c'est ici que je passe le plus clair de mon temps et j'ai l'impression qu'il m'écoute à chaque fois. Il a été enterré ça fait seulement deux mois et le mal est toujours autant profond. Il a été si brusquement arraché à la vie et ceci de façon injuste. Une voiture l'avait violemment percuté un soir alors qu'il revenait à la maison, il n'a pas résisté et est mort sous le champ, la voiture avait pris la fuite. On avait déposé une plainte ce jour, mais elle n'a jamais abouti du moins ils n'ont jamais voulu que la vérité soit découverte. Plus t**d j'avais appris par le biais d'un ami dont le frère travaille au commissariat , que le coupable de cet acte était le fils du commissaire en personne. Un fils à papa gâté, qui n'a pas été fichue de respecter un simple feu de signalisation et celà a coûté la vie à mon père,cet homme intègre. Le commissaire s'est débrouillé à ce que cette affaire soit mise aux oubliettes et a par la suite envoyé son fils hors du pays, pour le couvrir. J'ai protesté, j'ai contesté en vain, ici chez nous en Friland, la raison du plus fort est toujours la meilleure. Notre vie a été une succession d'injustice, bien avant d'aménager ici, nous vivions dans un coin assez reculé de la ville de Maora ( capitale de la Friland) du jour au lendemain tous les habitants de ce secteur se sont vu expropriés de leur domicile, car le président de notre chère République avait pour ambition de faire construire un stade qui portera son nom, celà avait révolté les habitants qui se voyaient contraint d'abandonner leurs biens, ils ont fait les marches en signe de protestation et celà n'avait servi à rien, tout notre quartier avait été démoli et on nous avait promis une indemnité en contre partie et puis à long terme personne n'a vu la couleur d'un franc et chacun s'est vu obligé de se chercher. Je ne m'arrêterai pas si je devais me mettre à citer tous les cas d'injustice qu'on a vécu, mais ici chez nous en Friland, comme dans la quasi-totalité des pays d'Afrique le système est corrompu. Les dirigeants à qui on a donné le pouvoir font tout de manière dérisoires. Ils ne pensent plus qu'à leur intérêt et oublient le bas peuple, ils font sourde oreille à leur cri de détresse pourtant c'est grâce à eux s'ils détiennent ce pouvoir. Plus rien ne va dans notre pays, tout est à refaire, les Frilandais ont tellement été habitués à tout ce traitement si bien que pour eux c'est devenu une norme, ils ont accepté de se faire malmener pourtant ensemble on aura le pouvoir de changer les choses. Je fais parti de ces gens qui croient encore au changement, mais ça n'arrivera jamais si on reste les bras croisés. Comme mon père disait toujours, pour régler un problème, on doit s'attaquer à la racine et moi je trouverai bien le moyen d'accéder à la maison Blanche et une fois que j'y serai, je ferai en sorte que notre président tombe ainsi que tous les bandits qui sont tapis dans notre gouvernement le suivront. C'est audacieux je sais, mais j'ai décidé d'en faire mon combat de vie. Avec mon père on avait l'habitude de débattre de ce genre de sujet et comme la plupart des Frilandais il s'était résigné face à la situation, mais lorsqu'il est mort je lui ai fait la promesse que les choses allaient changer et aujourd'hui c'est une question d'honneur...

Je me suis soudainement ressaisi pour aller à l'intérieur. J'étais seul à la maison, ma mère et ma sœur sont sans doute au marché à l'heure qu'il est. C'est ma seule famille à présent et nous sommes encore plus soudé depuis le décès de notre père. Notre situation financière n'est pas des meilleurs et on se bat juste pour pouvoir tenir les deux bouts; quant à moi je fais de temps à autre des petits boulots pour m'ensortir. J'avais fait mes études jusqu'à Master et j'avais cherché du travail en vain. Une autre réalité de notre pays, si tu n'as pas les relations, tu ne peux aller nul part. Quand bien même on veut essayer d'entreprendre, on nous met toujours des bâtons dans la roue. J'étais scotché devant la télévision, suivant les informations, lorsque tout à coup j'ai entendu frapper à la porte ...

Moi: qui est-ce ? M'ecriais je depuis ma place car j'avais aucune envie de me lever

Personne ne répondit, au lieu de ça on frappa encore avec insistance, je me suis finalement levé pour aller ouvrir et je suis tombée nez à nez sur un homme à la carrure assez imposante. Il n'était ni gros, ni maigre, avait un visage assez ridés et quelques cheveux blancs qui témoignaient qu'il était d'un âge un peu avancé. Le costume qu'il arborait laissait croire qu'il avait un bon standing de vie... Il se racla tout à coup la gorge pour briser le silence

- bonsoir... Je suis bien chez les KABEDI ?

Moi: ça dépend, qui êtes vous?

Il s'est mit à me sourire d'un air bienveillant

- je penses que j'ai déjà ma réponse, toujours aussi avisé comme ta mère... Je peux entrer ?

Moi : vous ne m'avez toujours pas dit qui vous êtes ...

- et je vais le faire...

Moi: bien entrez! Disais je en le regardant d'un air méfiant.

Il est rapidement entré et a pris place avant même que je le dise. Il fait vraiment comme chez lui...

- bien euh je suis Maurice, le frère de ta mère

Moi: ma mère ne nous a jamais parlé d'un frère au nom de Maurice

Maurice : je peux comprendre et ça ne m'étonne pas vraiment. Avec ta mère on a eu un gros différent dans le passé, disons qu on avait pas la même façon de voir les choses...bref c'est un peu compliqué, des histoires d'adulte...

Moi : mais je suis un adulte, pour qui me prenez vous

Maurice : désolé, j'avais pas l'intention de t'offenser, mais c'est une vieille histoire et assez compliqué et je ne suis pas venue ici pour déterrer les vieilles rancunes

Moi: et pourquoi tu as choisi venir aujourd'hui ? Où étais tu tout ce temps ?

Maurice : j'avais déjà tenté de renouer avec ta mère par le passé, mais elle était toujours autant en colère et j'ai donc préféré lui laisser du temps. Et je vis à l'étranger, en France précisément. Si je suis là aujourd'hui c'est parce que j'ai appris que son mari est décédé...

Moi: c'est le cas, on a perdu notre père il y'a deux ans environ...

Maurice : et je suis navré pour vous. Ça doit être compliqué sans lui j'imagine et si je suis là, c'est pour vous aider de toutes les façons possibles

Moi : nous sommes déjà grand et on peut se débrouiller...

Maurice : tu es vraiment le fils de ta mère. Toujours aussi fier. Même si tu es un homme aujourd'hui ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas de donner des coups de mains. Il suffit de voir l'allure de la maison sans vouloir vous insulter, pour conclure que vous n'êtes pas à l'abri du besoin

Moi: qu'est-ce que vous voulez concrètement ? Si vous voulez parler à ma mère, elle n'est pas encore rentrée du marché

Maurice : en attendant je veux bien m'entretenir avec toi, est-ce mal?

J'ai soupiré et j'ai détourné mon regard vers la télévision. Ils parlaient d'opposants politiques qui ont été mit aux arrêts, après avoir mobilisé une marche illégale...

Maurice : ce pays ne changera jamais décidément ! Disait tout à coup mon fameux oncle...

Moi : ça c'est parce que vous l'avez accepté...

Maurice : est ce qu'on a le choix, si tu essaies de t'opposer à l'idéologie imposé on te mets aux arrêts, toi même tu as suivi le reportage

Moi: pfff quoiqu'il en soit tout le monde a son mot dire

Maurice : parles pour toi[...]

C'est ainsi qu'on s'est mit à débattre sur la situation de notre pays, tel que j'avais l'habitude de le faire avec mon père et j'étais tellement révolté à la fin de mes propos..

Moi: en ce qui me concerne je ne vais pas rester les bras croisés, ce type qui nous sert de président doit déguerpir...

Maurice : tout le monde veut la même chose, mais personne ne peut rien faire et qu'est-ce qu'un simple civil comme toi pourra faire pour changer le cours des choses... On sait tous que c'est l'armé qui est susceptible de faire un coup d'État et même à ce niveau ce n'est pas aussi simple...

Moi : peu m'importe, mon plus grand défi à présent, c'est de pouvoir accéder à la maison Blanche, même si c'est en tant qu'employé, surtout en tant que garde du corps du président, si je parviens à le faire , je trouverai bien le moyen de rallier les autres à ma cause...

Maurice : tu es conscient du fait qu'il faut des relations pour ça...

Moi : j'en suis conscient et c'est donc mon plus gros problème

Maurice : et si je te disais que je connais quelqu'un... Fit il en souriant

Moi : qui ça ? Tu veux dire que tu as le moyen de me faire accéder à la maison Blanche ?

Maurice : rien n'est encore sûre, mais j'ai une vieille connaissance qui fait parti de la garde rapprochée du président et il a une dette envers moi, je lui parlerai de toi

Moi : je serai vraiment ravi si ça marche, tu m'aides vraiment là

Maurice : et tu es sûr de ce que tu veux ? Je veux dire, tu es encore jeune et tu as tout un avenir devant toi, je peux bien te rendre un service qui te sera plus bénéfique, tu ne vas pas quand même consacrer ta vie à mener un combat qui semble perdu d'avance, c'est totalement inéquitable, tu ne peux rien contre le président et si une fois à la maison Blanche on se rend compte de ta supercherie , je te laisse deviner ce qui va arriver

Moi: je suis conscient des risques et je saurai comment m'y prendre, je ne suis pas dupe...

Maurice : j'apprécie vraiment ton courage et je réitère encore mes propos, je peux t'aider d'une façon qui te sera plus bénéfique, je peux par exemple discuter avec ta mère, enfin qu'on puisse faire tes papiers et je t'amène avec moi à l'étranger, tu es plus sûr de gagner ta vie là bas...

Moi: vois tu c'est aussi l'une des causes de mon combat. Pourquoi faut il toujours que nous allions à l'occident, alors que nous avons encore plus de richesses ici ? Tout le monde veut s'en aller, car on estime que c'est ailleurs qu'on pourra réussir, pas faute à nous en tout cas, mais à nos dirigeants, qui ne foutent rien de nos richesses et les occidentaux en profitent pour se servir à leur guise et ça s'est parce que les dirigeants se laisse aveugler par l'argent et c'est justement ça qu'il faut corriger. Si tu tiens vraiment à m'aider, fait en sorte que je puisse accéder à la maison Blanche, c'est tout ce que je veux

Maurice : d'accord tu es un homme et c'est à toi de prendre tes décisions, qu'il en soit donc ainsi, dès ce soir je vais contacter mon ami

Moi : merci énormément... Disais je en lui souriant de façon sincère, je sens que je vais bientôt franchir la première étape.

Maurice : passes moi tes coordonnées s'il te plaît, de cette façon lorsque j'aurai parlé à mon ami je pourrai te dire ce qu'il en est...

Il m'a tendu son portable et j'ai entré les chiffres de mon numéro sans hésiter

Maurice : c'est parfait Derrick !

Moi: je ne t'avais pas dit mon nom

Maurice : parce que je te connais déjà, encore plus que tu ne le crois et j'espère vraiment qu'on pourra s'entendre...

J'entendais tout à coup des pas se rapprocher et la personne chantonnait, j'ai immédiatement su que c'était ma sœur...

Elle est finalement entrée et a instantanément arrêté de chanter en voyant un étranger dans le salon...

Annie: euh bonsoir...

Maurice : bonsoir Annie...

Cette dernière s'est mise à écarquiller les yeux, se demandant sans doute comment il a fait pour connaître son nom...

Moi: lui c'est Maurice, le grand frère de maman, en passant où est elle ? Vous n'êtes pas rentrées ensemble ?

Annie : en fait elle...

Elle s'arrêta toute seule de parler, car ma mère venait de franchir la porte et avait l'air exténuée

Moi: bonsoir maman... Lançais je

Elle ne me répondit pas et était plutôt concentrée à dévisager l'étranger qu'elle venait de remarquer dans son salon...

Géraldine : Maurice ? Par quel diable es-tu arrivé ici ? Dit elle tout à coup comme si elle avait un excès de colère

Maurice : désolé d'être arrivé sans prévenir

Géraldine : tu n'as rien à faire ici okay? Sors tout de suite de chez moi...

Moi: essaies de garder ton calme maman, ce n'est pas une façon de régler les différends...

Géraldine : restes en dehors de ça Derrick... Et toi Maurice suis moi à l'extérieur... Dit elle en faisant l'effort de se contenir...

Mon oncle se leva tout à coup et me fit une tape à l'épaule avant de suivre ma mère qui était déjà sortie...

~~~~~~~ Géraldine~~~~~~~

J'étais placée à une bonne distance de la maison, attendant Maurice qui avait l'air de ne pas se presser. Je faisais vraiment tout mon possible pour me calmer, car je sentais comme si j'allais exploser...

Moi: c'est quoi ton problème ? Qu'est ce que tu me veux ? Disais je une fois qu'il était à mon niveau...

Maurice : je veux juste réparer les choses , j'ai appris que ton mari et t'es mort et...

Moi: et tu t'es dis que tu pouvais débarquer n'importe comment ? Aux dernières nouvelles tu étais à l'étranger, je pensais ne plus jamais revoir ta sale tronche...

Maurice : c'était le cas, mais si je suis venu ici, c'est pour pouvoir me rapprocher de mon fils...

Moi: fermes la, je t'interdis de prononcer ça à nouveau

Maurice : ne t'inquiètes pas, je ne lui ai pas dit que j'étais son père, j'ai plutôt sorti un truc comme quoi tu es ma sœur et je suis son oncle....

Moi: et tu t'attends à ce que je te félicite ? À peine revenu tu recommence avec tes mensonges et ça ne m'étonne pas vraiment, t'as toujours été un menteur manipulateur

Maurice : tu préfères peut être que je lui dise la vérité ?

Moi: je préfère que tu t'en ailles, que tu disparaisse et que tu ne reviennes plus jamais, ne viens pas perturber ma vie et celle de ma famille,surtout je t'interdis de t'approcher à nouveau de mon fils

Maurice : tu ne peux pas parler ainsi, c'est également mon fils

Moi: c'est maintenant que tu te souviens de son existence ? Il fallait y penser avant de nous abandonner. Derrick n'a eu qu'un père qui l'a reconnu et traité comme son sang sachant qu'il n'était pas de lui, aujourd'hui il est décédé hélas et mon fils n'a plus de père...

Maurice : c'est faux je suis là aujourd'hui, je suis conscient de mes erreurs et je regrette vraiment, je suis prêt à tout pour me rattraper...

Moi: ne penses oas que tu vas pouvoir m'impressioner avec ton argent

Maurice : j'ai jamais dit celà, je veux juste bien faire les choses.

Moi: dégages donc dans ce cas, on a pas besoin de toi, mon fils est un homme aujourd'hui et ce n'est pas après 28 années que tu vas venir jouer les pères soucieux

Maurice : je t'en prie Géraldine

Moi : tu sais ce qui te reste à faire... Disparais et ne reviens plus...

Maurice : tu es en colère je comprends, mais tu vas te calmer avec le temps. Si je suis revenu au pays c'est pour renouer avec mon fils et je vais pas lâcher l'affaire aussi facilement...

Après ça il s'est éloigné et j'avais l'impression que j'allais exploser. Je suis restée un moment surplace pour essayer de me calmer, cette ordure ne manque pas de toupet...

Au bout d'une minute je suis retournée à l'intérieur où mes enfants se sont mit à me regarder de façon étrange, surtout Derrick

Moi: c'est quoi cette façon de me regarder ?

Derrick: où est Oncle Maurice?

Moi: ce n'est pas ton oncle et tu ferais mieux d'oublier son existence, il ne mettra plus jamais les pieds ici

Derrick: qu'a t-il donc fait de si terrible dans votre jeunesse si bien que tu ne veuilles pas lui pardonner jusqu'à présent...

Moi: rien qui ne te regarde, oublies cette histoire... Disais je en m'éloignant, cette crapule lui a vraiment raconté du n'importe quoi....

À suivre...

Auteur: Mélancolie       -A quoi penses-tu jeune homme? Ne me dis-tu pas que c’est toujours le décès de tes parents qui ...
20/08/2023

Auteur: Mélancolie





-A quoi penses-tu jeune homme? Ne me dis-tu pas que c’est toujours le décès de tes parents qui te met dans cet état? Parce que si c’est le cas, j'ai bien peu pour toi que tu ne deviendras jamais un homme. Tu vas certainement me dire que ce sont tes parents pour justifier ton piteux état. Mais laisse moi te dire que tu n’es pas la seule personne qui a perdu des être chers à ton âge. D'autres n’ont même pas eu la chance de passer dix huit ans auprès de leurs parents. Bon ressaisis-toi car tu as encore une grande vie devant toi mon fils.

-Mais oncle, je n’ai plus rien dans ma vie, même pas une petite soeur ou frère. Je suis dorénavant seul au monde sans mentor.

-Oui ce que tu dis est vrai mais fait de cette situation ta force pour pouvoir te forger un avenir meilleur dont tes parents ont toujours voulu. Là au moins je suis certain qu’ils seront fier de leur fils de là où ils seront.

Il méditait sur les paroles de son oncle quand il sentit un corps étrange et glacé le toucher, en hurlant.

-Mais réveille! réveille toi!

C’est après cela qu’il se réveilla brusquement! Il constate alors que tout ce qui se passait là était juste un rêve.

-Monsieur il est 9 heures et vous êtes toujours au lit? Vraiment plus paresseux que toi, je ne pense pas avoir déjà rencontré. A cette allure je vais te faire partir d’ici. Je ne garde pas les paresseux chez moi. Où tu travailles ou tu mets à la porte.

-Mais je n’ai aucun endroit où rester, Où vais je partir si vous me mettez à la porte? Vous êtes la dernière famille.

-C'est ton problème, maintenant tu pars me laver les marmites et après tu iras chercher du travail.

Noah Tonya est un jeune garçon de 23 ans de teint clair, plutôt bâti. Je dirais que physiquement il ne fait pas son âge en tant qu' homme de cet âge là. Il venait de perdre ses parents dans un accident de circulation et cela l'affecte énormément malgré que cela va bientôt faire deux mois qu’ils sont sous terre. Du haut de son mètre quatre-vingt dix ,Noah Tonya est un garçon très sociable et humble, on va dire que s’agissant de son éducation, sa mère peut être fière d’elle car son garçon connaît la notion du vivre ensemble.

Le voilà donc qui se lève et s’en va laver les marmites qui lui étaient destinées depuis celles ci avaient goûté le feu de bois.

Après avoir terminé, il sort chercher du travail pour aider à prendre soin de la maison en contribuant aussi pour la ration alimentaire.

Il est 21 heures quand celui- ci traverse le seuil du taudis qui lui sert d'abri, en effet la journée n’a vraiment pas été fructueuse. Il s'assoit sur un vieil sofa cassé d’un côté et tellement abîmé sans parler de l’odeur nauséabonde de celle- ci. En effet il n’a vraiment pas le choix parce que c’est ça qui lui sert de lit. Et c’est comme ça qu’il trouve le sommeil en priant d’avoir un lendemain meilleur.

Noah Tonya est debout le lendemain à 6 heures car un dicton africain dit « la vie appartient à ceux qui se lèvent tôt». Mais cette fois, il devait aller au lieu de service de son oncle, le petit frère à sa maman pour effectuer certaines tâches. Mais juste avant de sortir, Georgette hurla son nom que même son oncle sursauta

-Noah Tonya!!!

-Oui tante,

-Bon tu comptais sortir ici sans rien laisser aujourd’hui? Hier tu l’as fait aussi. Si je comprends bien tu prends déjà goût à cela. Bon maintenant met un truc ici en lui tendant la main et en jetant la face ailleurs.

-Mais c’est quoi tout ceci? Qu’est ce que j’entends là? Noah Tonya a aussi des obligations financières dans cette maison? D’abord c’est quelle façon d’hurler le prénom d’une personne, on dirait bandit?

-Mais oui, c’est un grand garçon qui se bat, il doit apprendre à être responsable en s’occupant de son mieux de ses petits frères. Qu’il me donne 2000 francs qu’on en parle plus. Bon je dois forcément avoir une façon de l’appeler. Je l’appelle comme je veux tant qu’il est chez moi.

-Noah Tonya, depuis quand tu le fais?

-Voilà déjà bientôt 6 semaines.

-Et l’argent que je donne pour le déjeuner de tout le monde, si je comprends bien tu ne reçois rien.

-Il travaille déjà et je vois pas l’intérêt de lui donner quoi que ce soit, d’ailleurs que c’est d’abord insuffisant pour les enfants et moi…

-Sache que Noah Tonya est mon premier fils et c’est sa mère qui s’est occupée de moi quand nous étions petits. Bon à partir d’aujourd’hui, il ne donnera plus un centime. Si ses parents vivaient encore tu n’allais jamais te comporter ainsi car sa maman ma sœur, n’allait jamais te donner cette occasion. Allons y Noah Tonya.

-Tu ne perds rien pour attendre…

Elle tourne directement son dos et retourne à l’intérieur sans plus dire un mot. Dans la tête de celui-ci c’est un tsunami car connaissant le comportement de sa tante, il savait qu’il devait avoir chaud et très chaud même.

Georgette et Emma, respectivement âgées de 32 ans et 38 ans sont mariées depuis dix ans et ont déjà deux enfants, Stanley et Laure respectivement âge de 7 ans et 5 ans. Georgette n’a vraiment pas apprécié la décision de son mari de faire venir son neveu ici raison pour laquelle elle l’a imposé de dormir dans la cabane située à l’extérieur de la maison.

-Mais pourquoi tu ne m’as rien dit concernant tout ceci? Tu dois me parler de tout ce qui se passe te concernant. Tu fais partie de ma famille et pour rien au monde je ne te laisserai souffrir de la sorte, d’autant plus que ce que tu vis est déjà un peu trop pour ton âge.

-J'ai compris mais tante me fait vraiment peur. Elle peut me mettre dehors si jamais je commence à tout te dire.

-Te mettre dehors? Très drôle! Laisse moi rire. Elle serait incapable, tu ne vas peut pas me croire mais c’est une femme au grand cœur. Je suis très étonné qu’elle se comporte ainsi avec toi. Mais n’est pas peur, jusqu’à preuve du contraire, je suis encore l’homme et c’est moi qui tient le gouvernail dans cette maison.

Il chemine ensemble et jusqu’au lieu du service. Arrivée sur place, Emma debrief ce qu’il y a à faire à Noah Tonya qui se met rapidement au travail.

La journée se passe très bien et l’atmosphère dans laquelle Noah Tonya se trouve, lui fait oublier un peu ses journées au carrefour Ndokoti où il charge les cars en direction de Bonaberi. Il pense aussi à la vie paisible qu’il menait lorsque ses parents vivaient. Comme avait dit un sage, ta richesse ne dépend pas de toi mais du très haut. C’est pour dire que si tu es riche ne te prend pas la tête car tu as juste eu la grâce de Dieu et à cet effet soit humble car on ne sait pas de quoi est fait le lendemain.

Pendant ce temps, Georgette fait la cuisine et repense à l'altercation qu’elle a eu avec son mari à cause de ce mioche et subitement une colère l’envahît et sans même s’en rendre compte, elle appuya avec insistance la main de sa fille qui était venu quelques minutes avant se réfugier dans les bras de sa maman car son frère la dérangeait.

-Mais maman tu me fais mal avait déclaré Laure en hurlant avec sa petite voix.

Ce qui alerta sa personne et elle se rendit compte de son être

-Désolé ma fille… ce garçon verra de toutes les couleurs, il veut déjà mettre mon mariage en péril? C’est incroyable ça! Ou c’est moi ou ce n’est pas moi Ngo Nyemb Georgette.

Du côté de Emma et son neveu, tout s'était bien passé et c’était le moment de rentrer quand celui allume son téléphone et reçoit un message « je veux te voir demain c’est urgent signé Jessica». Mais pourquoi celle-ci s'écrit avec un numéro inconnu? se demandait intérieurement Noah Tonya qui devint tout à coup pensif. Son oncle qui avait remarqué cela ne t**da pas à lui demander,

-Il y a un problème Noah Tonya, je te trouve un peu absent depuis que tu as allumé ton téléphone.

-Non oncle, c’est rien de grave, je dois juste passé voir mon ami Ahmed, apparemment sa maman ne va pas bien.

Jessica est la petite amie de notre Noah Tonya et fille d’un ministre. ils se connaissent depuis très longtemps. Ils avaient fait connaissance pendant un gala de charité organisé par les parents de la jeune demoiselle où étaient invités les parents de celui-ci. Depuis ce jour, ils ne sont plus quittés de vue malgré leur différent niveau social.

-Ok vas-y alors mais ne rentre pas t**d ok!

-D’accord oncle a tout à l’heure.

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