11/03/2022
Tata KK est fatiguée de l'idiocratie/amnésie générale dans laquelle nous semblons vivre !
En 1999 l'OTAN " treize États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), dont les États-Unis, la France et l’Allemagne, bombardaient la République fédérale de Yougoslavie. Cette guerre dura soixante-dix-huit jours et se nourrit de bobards médiatiques destinés à aligner l’opinion des populations occidentales sur celle des états-majors"
(https://www.monde-diplomatique.fr/2019/04/HALIMI/59723)
En 2003, et sur la base de précédents juridiques créé par la guerre de 1999, rebelotte en Irak : Une guerre basée sur le mensonge des "armes de destruction massive"
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/les-infox-de-l-histoire/irak-2003-un-mensonge-pour-une-guerre_4990702.html
Quand il y a une guerre, il faut comprendre à qui elle profite.
Ca n'existe pas les guerres humanitaires, ce ne sont que des storytelling médiatiques pour faire accepter une guerre aux populations.
Dans le cas de la guerre en Ukraine, elle ne profite qu'au dollar US.
Allé j'essaie de récapituler, grandement inspirée par Lajnef
Les racines d'une guerre sont souvent complexes.
L'Ukraine est une ex république du bloc soviétique dont le sol est riche en matières premières, et dont une partie de la population veut se tourner vers l'UE, alors qu'une autre veut garder ses liens historiques avec Moscou.
Dans ce contexte qui fracture la société et le pays, depuis plus de 20 ans, le bloc OTAN/UE et les Russes jouent de leurs influences pour défendre leurs intérêts économiques et géostratégiques.
Les méthodes de Poutine sont connues du grand public. Les méthodes américaines le sont moins et sont parfois à la limite de la corruption (cf scandal Biden https://www.les-crises.fr/impeachment-transcription-de-la-conversation-trump-zelensky/)
La guerre est avant tout l'occasion d'énormes opportunités économiques et financières.
Margrit Kennedy, une économiste autodidacte allemande qui a vécu en son temps la course à l'armement entre le bloc soviétique et le bloc occidental, avait bien compris que l'industrie de l'armement permettait de perpétuer l'illusion de croissance infinie et le démontre dans "libérer l'argent de l'inflation et des taux d'intérêts"
Après la vente d'armes qui dévastent des pays matériellement, vient le temps de la reconstruction et des contrats très juteux !
À peine la guerre terminée et le sang des civils encore chaud, les charognards se pressent pour s'accaparer une part du butin comme en Iraq et en Libye.
Notre économie fondée sur la dette avec intérêts nécessite une croissance infinie. Cette nécessité est intrinsèque à la nature exponentielle des taux d'intérêts.
Mais depuis 2008, le système monnaie-dette est enrayé. La croissance est limitée. Les États s'endettent toujours plus. Le nombre de sociétés "zombies" ne fait que gonfler. La crise financière et économique menace.
Pour repousser ce moment fatidique de l'effondrement du système monnaie-dette, dès 2008, les usuriers de ce monde ont eu l'idée de faire tourner la planche à billets numériques des banques centrales.
Mais cette impression monétaire doit être justifiée car elle a des conséquences sur les citoyens : exacerbation des inégalités de richesse, bulles des marchés financiers, hausse de l'immobilier, inflation qui appauvrit les classes les moins riches, etc...
Quoi de mieux qu'une guerre, que la peur et l'émotion qu'elle génère pour justifier d'appuyer toujours plus sur la gâchette monétaire des banques centrales.
En agissant ainsi, les usuriers gagnent du temps. C'est une fuite en avant d'un système qui nous mène au chaos.
Dans ce contexte de fragilité financière, la guerre s'est invitée dans nos vies, éclipsant comme par magie la crise sanitaire.
Aux premiers coups de canons, les médias ont été envahis par des va-t-en-guerre jouant sur nos émotions et sur le mensonge.
Ces adeptes de la "guerre humanitaire", nous les connaissons. Ils ont envahi nos plateaux en 1999 pour la guerre des balkans, 2003 pour défendre la guerre en Irak, ou en 2011 pour pousser à la guerre en Libye.
À la fin, le résultat n'est que chaos pour ces pays et leurs populations.
Et tout ca pour quoi ?
Pour défendre l'hégémonie du Dollar Américain.
En effet, si le $ était un État, l'OTAN serait son armée.
Depuis plus d'une vingtaine d'années et la chute du bloc soviétique, l'OTAN est devenu le bras armé des intérêts économiques des États-Unis, et plus particulièrement du dollar !
Exemples ?
En Octobre 2000, Saddam Hussein décide de se débarrasser des réserves de l'Irak en dollars.
Quelques temps après, il va même plus loin en acceptant d'échanger son pétrole en euros.
En 2003, les États-Unis décident de punir Saddam Hussein, grâce à son bras armé, l'OTAN, dans l'opération "Liberté irakienne". 😏
Déjà à l'époque, les atlantistes s'activaient dans nos médias pour nous vendre l'idée d'une "guerre humanitaire", au nom du fameux droit d'ingérence, pour instaurer la paix et la démocratie en Irak.
Déjà, on avait à faire aux idiots utiles de la guerre et du chaos.
On nous fait la même pour la Lybie "Kadhafi a pris une initiative tout aussi audacieuse : il a lancé un mouvement visant à refuser le dollar et l'euro, et a appelé les nations arabes et africaines à utiliser une nouvelle monnaie à la place, le dinar en or. Kadhafi a suggéré de créer un continent africain uni..."
(https://t.co/vuTTdLmUhc)
Bien sûr, l'intervention de l'OTAN en Lybie nous a été vendue dans les médias sous la forme d'une guerre humanitaire.
Coïncidence ou pas, depuis 2014, la Russie accélère la dédollarisation de son économie, organisant même des alliances avec la Chine pour commercer dans leurs propres devises.
(https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/la-russie-accelere-sa-dedollarisation-en-reponse-aux-sanctions-1320627)
La Russie est le nouvel ennemi numéro un à abattre.
Aujourd'hui, et avec l'expérience de la guerre en Irak et en Libye, il faut penser au peuple ukrainien et à rien d'autre.
A chaque fois qu'une guerre humanitaire nous est vendue par les atlantistes en chemise, ce sont les peuples qui trinquent.
A la pointe du mouvement de dédollarisation et de contestation de l'hégémonie mondiale du billet vert, la Russie va éliminer progressivement le dollar des caisses de son fonds souverain au profit de l'euro, du yuan et de l'or. Une réponse aux sanctions et rétorsions américaines.