Le Burkina à la Loupe

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Le Burkina à la Loupe Site d'investigation au cœur de la gouvernance au Burkina Faso

Le Lieutenant Gaspard SOMESon nom est cité dans bien d'affaires sombres dans l'histoire notre pays. Il est lui-même mort...
21/09/2022

Le Lieutenant Gaspard SOME
Son nom est cité dans bien d'affaires sombres dans l'histoire notre pays. Il est lui-même mort dans un "accident" suspect en 1991.
Kone Yaro Amadou précise :
"Il est mort sur la route de Djibo au moment de la 7e foire régionale du plan quinquennal. Il avait l'intention de troubler la fête. En effet il était venu une semaine avant la foire pour superviser les travaux. Il s'est rendu au domicile du haut-commissaire en son temps Yameogo Henri Marie Dieudonné. Il l'a menacé de mort et ce parce qu'il l'accuse de construire un poulailler au lieu d'une résidence digne d'un président.
La résidence construite pour abriter Blaise Compaoré est située dans la cour du haut-commissaire et Gaspard a jugé que la résidence était très petite et mal faire. Il a dit au haut-commissaire de la démolir et de construire une autre avant le jour de la foire c'est à dire dans une semaine sinon il le tuera.
La veille de l'arrivée du président Compaoré il a été victime d'un accident à quelques encablures de Djibo. Certains diront qu'il allait exécuter le haut commissaire et qu'il a été décidé de l'éliminer.
C'est au niveau d'un double virage sur la voie une sorte de" S " d'où le surnom de TOURNANT DE GASPARD.
Jusqu'à nos jours on surnomme cet endroit le tournant de Gaspard pour ceux qui connaissent bien Djibo"
Crédit photo : Bobo avant avant

21/09/2022

Affaire Dabo Boukary : « Le Général Diendéré est bien responsable de tout ce qui s’est passé au conseil», témoigne le colonel Louis Joanny Yameogo, chef d’état-major Général des armées à l'époque.
Ne supportant pas les agissements des elements du Centre national d’entraînement commando (CNEC), il avait préféré rendre sa démission. Le CNEC est devenu par la suite RSP.
Le colonel Louis Joanny Yameogo dit avoir été informé des évènements liés à l'affaire Dabo Boukary par le service de renseignement de l’armée, le lendemain. Bien qu’il fut le chef d’état-major des armées, il n’avait pas grand pouvoir sur ce qui se passait au conseil de l’Entente. Son pouvoir ne s’étendait pas sur les éléments du CNEC.
Il a été empêché à plusieurs reprises de sanctionner certains militaires du CNEC qui avaient commis des bavures. C’est le cas par exemple de Arzouma Otis Ouedraogo. « Un jour, Otis a exécu.té un individu sur l’avenue Bassawarga pour une question de femme. Quand j’ai appris ça, je suis allé voir le Président pour lui dire qu’il fallait le sanctionner. Mais il m’a clairement dit de laisser les gens du conseil de l’Entente faire leurs affaires», a-t-il confié, soulignant que le conseil de l’Entente était devenu le lieu par excellence des assassi.nats . « Au conseil, on ne faisait qu’enchainer assassi.nats sur assassi.nats », a-t-il lâché.
Le «laisser-aller» qui s’observait au niveau du conseil de l’Entente était lié, de son avis, au commandement. Et le Général Gilbert Diendéré est le seul responsable de tout ce qui s’y passait, puisque le CNEC était sous ses ordres.
Selon le colonel Louis Joanny Yameogo, cela est aussi l’une des manifestations de la désorganisation de l’armée. « On laissait chacun faire ce qu’il veut. Je me rappelle qu’une fois j’étais allé déposer une lettre de sanctions au président du Faso et à la porte j’ai trouvé un subordonné. Je lui ai demandé d’ouvrir la portière, il a répondu qu’eux ils ont tu é des présidents et que ce n’est pas un simple commandant qui leur fait peur. Quand je suis rentré, j’ai dit au président qu’il y a un subordonné qui m’a manqué du respect. Il m’a juste dit de laisser tomber», a-t-il confié.
Pour l’ancien Chef d’état-major, Gilbert Diendéré avait pourtant tous les moyens d’organiser son unité mais il ne l’a pas fait. Il dit avoir tenté à son niveau de réorganiser l’armée en proposant au général Diendéré de quitter le commandement du CNEC. « Je l’ai fait venir un jour et je lui ai proposé de prendre une région militaire et de laisser le CNEC. Mais il m’a répondu qu’il était bien là où il était ».
Source : minute.bf

16/09/2022

Mort probable du MPP, quelles sont les raisons ?
Crée en 2014 par le trio choc RSS entendez par là Roch-Salif-Simon, le MPP a réussi en une année d’existence à conquérir le pouvoir. Cet exploit a été possible grâce au trépied solide sur lequel ce parti était assis.
Mais très vite à l’exercice du pouvoir les difficultés de collaborations apparaissent entre les trois grands leaders de ce parti. La première victime fut Salif Diallo. Il lui est reproché dès 2016 sa trop grande ambition et prétention dans l’exercice du pouvoir. Les partisans de Roch Kabore lui reprochent de vouloir jouer les premiers rôles. Il est farouchement combattu par ces derniers au point où sa place à la tête du parti au deuxième congrès de 2016 fut sérieusement menacée. Ces derniers ne voulaient plus de Salif Diallo comme président du parti. Il a réussi de peu à rester à la tête de ce parti.
Les sorties de Gorba à l’hémicycle n’étaient pas également du gout des partisans de Roch. Il lui est reproché de scier la branche sur lequel il était lui-même assis.
Ces querelles au sommet du parti se sont poursuivi après la mort de Salif Diallo. Cette fois ci c’est Simon Compaoré, un autre poids lourd qui fait les frais. Il a été doucement poussé à la sortie par Roch kaboré depuis le gouvernement où il était le tout puissant ministre d’Etat en charge de la sécurité et de l’administration territoriale, jusqu’à à la tête du parti où il fut évincé au congrès de Septembre 2020.
L’avènement de Bala Sakandé à la tête du MPP en Septembre 2020 sonnait comme la victoire Grand V de Roch sur ses autres partenaires de long date. Mais en réalité ce fut la grosse erreur qui va fragiliser définitivement son parti.
Depuis l’arrivée de Bala Sakandé à la tête de ce parti, le style de management a changé. Le parti a basculé dans un sectarisme exacerbé avec un président inaccessible par les militants. Tout ceci n’a pas arrangé les choses. Sa mauvaise gestion du coup d’état de janvier 2022 a fini par convaincre la grande majorité des militant qu’il ne pouvait pas gérer ce grand parti. Alors des voix se sont levées en interne pour demander la convocation d’un congrès extraordinaire en vue de refonder ce parti et changer la direction. Cela n’a pas été du gout de Bala Sakandé qui a entrepris une chasse aux sorcières en interne. Fragilisé par l’absence de Simon et Salif, mal gouverné par un Bala Sakandé inexpérimenté et zélé, le MPP semble vivre ses derniers jours au regard des différents mouvements de départ.

La rédaction.

12/11/2021

Sanmatenga: depuis 03 h du matin, l'aviation pilonne des positions terroristes dans la zone de Dablo et Barsalogho.

12/11/2021

: Près d'une quarantaine de tués, ce mercredi 10 novembre 2021
: 20 abattus, 05 motos et armes récupérées dans affrontement avec des à Gargaboulé.

: 18 neutralisés dans une embuscade contre des HANI entre Nahi et Lo.

𝙁𝙧𝙤𝙣𝙩 𝙀𝙨𝙩: 𝙡𝙚 𝘾𝙀𝙈𝙂𝘼 𝙛𝙚́𝙡𝙞𝙘𝙞𝙩𝙚 𝙚𝙩 𝙚𝙣𝙘𝙤𝙪𝙧𝙖𝙜𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙝𝙤𝙢𝙢𝙚𝙨.Le CEMGA, accompagné du CEMAT, a effectué le 10 novembre 2021, une...
11/11/2021

𝙁𝙧𝙤𝙣𝙩 𝙀𝙨𝙩: 𝙡𝙚 𝘾𝙀𝙈𝙂𝘼 𝙛𝙚́𝙡𝙞𝙘𝙞𝙩𝙚 𝙚𝙩 𝙚𝙣𝙘𝙤𝙪𝙧𝙖𝙜𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙝𝙤𝙢𝙢𝙚𝙨.

Le CEMGA, accompagné du CEMAT, a effectué le 10 novembre 2021, une sortie terrain à l'Est. Objectif : féliciter et encourager les unités pour leur engagement. Après un briefing à Fada N’Gourma sur les opérations de sécurisation en cours, la délégation s'est rendue respectivement à Madjoari et à Tankoualou. Elle y a trouvé des hommes enthousiastes et engagés. A l'écoute des préoccupations des Hommes, le CEMGA les a exhortés à poursuivre leurs efforts qui contribueront à terme à améliorer la situation sécuritaire à l'Est. En rappel, dans le cadre de la sécurisation de leur zone de responsabilité, le détachement de Tankoualou a neutralisé une quinzaine de terroristes la semaine dernière et récupéré de l'armement et des munitions. Cette visite des Chefs militaires les a davantage galvanisé.

Sanmatenga : Une dizaine de terroristes abattus par des VDP dans des combatsSelon les informations de www.minute.bf, des...
11/11/2021

Sanmatenga : Une dizaine de terroristes abattus par des VDP dans des combats

Selon les informations de www.minute.bf, des affrontements entre des Volontaires pour la Defense de la patrie (VDP) et des groupes armés ont eu lieu dans la matinée du 10 Novembre dans la province du Sanmatenga, région du Centre-nord. Les combats ont eu lieu entre Nahi et Lo dans la commune de Pensa...

Lire ici: https://minute.bf/sanmatenga-une-dizaine-de-terroristes-abattus-par-des-vdp-dans-des-combats/

(Image d'illustration)

11/11/2021



Les terroristes meurent de faim

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