Radionysos

04/09/2024

Le nouvel album de Nick Cave est là! Quelles sont vos impressions?

25/08/2024

Restez à l'écoute, Radionysos vous prépare quelques surprises...

31/03/2024

Leonard Cohen and the band (including Anjani Thomas) perform at the Australian television in 1985, followed by interview.The live performance in the studio i...

31/03/2024

05/02/2024

The Pogues - song - 2006

23/12/2023

👂DECOUVERTE👂

En janvier 2023, Sylvain Fesson a sorti "Origami", un album dont le flegme très français frise la provoc' sans jamais perdre ni face ni classe (Sylvain Fesson 1, Serge Gainsbourg 0). Cet album est aussi très anglo-saxonnement expérimental du point de vue purement musical, car toujours à la recherche d'un beau, d'un beau inattendu, d'un beau qui ne serait pas facile à fabriquer mais qui resterait facile à écouter.
Sylvain Fesson a décidé de sortir un clip par morceau et le 7ème clip, "Parfois", est sorti il y a quelques jours.

A lire : "SYLVAIN FESSON : 'Origami', pliage méditatif en 4 dimensions"
⬇️
https://www.radionysos.com/post/sylvain-fesson-origami-pliage-m%C3%A9ditatif-en-4-dimensions

14/12/2023

J'en connais certains qui vont reprendre des cours. 😏
A quand une machine qui distribue des guitares aux bons buveurs ? 🤩

🍻L'article :
https://www.rtbf.be/article/cette-machine-distribue-de-la-biere-gratuitement-aux-bons-guitaristes-11299897

07/12/2023

👂DECOUVERTE👂

Le jeudi 30 novembre 2023, j'étais à la Gaîté Lyrique pour le concert de GRAND BLANC, un groupe qui trouve ses racines à Metz, une ville sacrément rock'n roll. "Il se moque là ou pas ?" De toute façon Grand Blanc, même s'il y a des guitares, c'est pas du rock.

: c'était un concert sublime, dans le fond et la forme.

A lire : "GRAND BLANC : grande polychromie"
⬇️
https://www.radionysos.com/post/grand-blanc-grande-polychromie

01/12/2023

Ouais c'est pas faux.

- Val

01/12/2023

On souhaite un bon voyage à Shane..

- Val

23/11/2023

Très bientôt, un superbe podcast du camarade Martin Lemoine va voir le jour avec un premier épisode. Ça va être du lourd ! 🤩

07/11/2023

👂(RE)DECOUVERTE👂

Ce lundi 30 octobre 2023, au Pop Up du Label, enclavée entre deux groupes de rock, Léa Lotz, aka BLEU REINE, s'excuserait presque de casser l'ambiance. Mais, même si elle est en effet seule sur scène au milieu d'une soirée bordée par deux groupes capables de beaucoup de puissance, elle va hypnotiser la salle avec l'intensité de ses prouesses artistiques.

A lire : "BLEU REINE : au Royaume des son(ge)s"
⬇️
https://www.radionysos.com/post/bleu-reine-au-royaume-des-son-ge-s

02/11/2023

⚠️ Animal Joy Club passé au crible dans le nouvel article du blog de Radionysos.
⬇️
https://www.radionysos.com/post/animal-joy-club-bestialit%C3%A9-faunique

01/11/2023

👂DECOUVERTE👂

Animal Joy Club est un groupe imprévisible, c'est rare. Et quand j'en vois (et entends) un, c'est toujours une joie. L'humain étant un animal, je peux donc rejoindre le club de la joie animale. CQFD.

A lire : "ANIMAL JOY CLUB : bestialité faunique"
⬇️
https://www.radionysos.com/post/animal-joy-club-bestialit%C3%A9-faunique

31/10/2023

Hier soir, je suis allé à Le POPUP du Label pour voir le dernier concert de la tournée de BLEU REINE.
Quelle soirée ! 🤩
Le debrief arrive très vite dans un article du blog.
(Ça fait 20 ans que cette phrase existe).

23/10/2023

(Sur le blog, c'est tout de même plus lisible que sur Facebook.)

👉 https://www.radionysos.com/post/moogy-moon-la-bo-de-nos-for%C3%AAts-d-enfance

23/10/2023

👂DECOUVERTE👂

Ce duo d'(anciens) otakus (présumés) français (cocorico), inspirés autant par Le Voyage de Chihiro, que Pink Floyd et la faune et la flore sauvages, nous propose à la fois un voyage dans le temps, dans l'espace, et dans leur imaginaire qui synthétise et dépasse les influences précédemment nommées. Oui, tout ça.

Moogy Moon, c'est deux camarades de fac qui font de la musique ensemble, "sans se prendre la tête", en appartement, tranquilles. 15 ans plus t**d, ils décident de se réunir à nouveau pour cristalliser leurs inspirations et en montrer le résultat au monde. Toujours chez eux, ils enregistrent et mixent eux-mêmes leur musique. On ne sait rien d'autre sur ces deux garçons. Un peu comme Daft Punk (à l'époque), mais sans les casques : pas besoin car Moogy Moon ne se produit pas en live, il œuvre dans l'ombre, à la manière d'une panthère des neiges qui, à l'état sauvage, ne s'expose pas au regard humain.

Sobrement appelés "LP1" et "LP2" (LP pour "Long play", d'une longueur supérieure à EP, "Extended play"), les premiers albums semblent faire l'inventaire des possibilités sonores des deux musiciens, et revêtent un caractère plutôt expérimental. En effet, ces premières sorties contiennent tout l'avenir de Moogy Moon, mais de manière composite. Il faut être plutôt créatif dans son écoute pour trouver un fil rouge du premier au dernier titre. Les morceaux électro quasi ambient, introspectifs et très délicats, alternent avec des morceaux rock accueillant une guitare assez libérée, voire libérale (au sens littéraire du terme). On a l'impression qu'il y a deux visages, deux mondes différents qui se tournent autour sans se rencontrer, comme la création pas encore totalement aboutie d'un savant fou composant des chimères sans arriver à égaler des créations divines. J'avoue, je peux sembler dur, mais j'en fais des tonnes aussi car je connais la suite de l'histoire, et il faut bien qu'il y ait des rebondissements dans cet article.

Telle la Lune en mouvement autour de la Terre sans jamais lui tomber dessus, l'équilibre de la juste distance entre les forces de Moogy Moon - précédemment évoquées - est atteint au troisième album, "Epilobe : variations sylvestres". Déjà, l'album a été pensé d'une manière globale en tant qu'hommage aux films d'animation d'Hayao Miyazaki, et ses univers poétiques liant problématiques humaines et énergies (sur)naturelles. L'unité de forme de l'album, c'est le thème unique décliné en autant de développements que de titres (un peu comme une BO de film), ce qui était annoncé avec le terme "variations" dans le titre de l'album (premier album portant un nom, "j'ai un nom ergo sum"). Outre ses aspects japonaisement vintage, et des éléments électro très doux et ronds, on y perçoit aussi des atmosphères psychédéliques totalement Pink Floyd, avec les morceaux qui prennent leur temps, leurs temps, contemplatifs, mais aussi suffisamment riches et animés pour être écoutés comme une pop qui ne cède jamais à la moindre facilité ni cliché.

Dans leur quatrième album, "Le Chant de l'Arbre", sorti il y a quelques jours (le 11 octobre 2023), on retrouve les mêmes éléments mais avec d'autres proportions. Les sonorités purement électro sont poussées vers le fond, voire la sortie. Il y a moins de nappes qui tiennent la matière instrumentale, ça tourbillonne davantage, Aux côtés des claviers électroniques de type Rhodes, pour des morceaux plus posés, on trouve des guitares qui s'affirment dans des morceaux rock prog planants et rythmés à la fois, denses et hypnotiques avec une 6-cordes ou une sitar qui connote subtilement le tout, Toujours le même soin apporté aux mélodies, et aux percussions, avec des solos épiques dans des morceaux plutôt dansants grâce notamment à une basse exquise.
Ecouté d'une traite, cet album n'est pas une BO de film, mais est le film : les images se projettent automatiquement dans votre tête dès les premières secondes.

Ce rock progressif ne sue pas, il n'intellectualise pas, il se livre à cœur ouvert avec toujours un petit quelque chose de mélancolique, à moins que ce ne soit ma culture de presque quarantenaire qui n'oriente mon écoute vers cette joie d'être triste (définition de la mélancolie par ce brave Victor) inspirée, je crois, par une ancienne conscience de la nature, paradoxalement aussi immesurable que fragile, voire temporaire. Une ancienne conscience, à l'époque où l'on regardait les brins d'herbe vibrer au gré du vent. Dans les années 90, j'étais fan des musiques des animés qui passaient à la télévision et qui portaient en eux cette conscience de la nature, une certaine idée d'une transcendance indicible précisément avec des mots, mais plus justement par des instruments. Je me sentais profondément touché par leurs couleurs mélancoliques, tristes ou épiques ou un peu les deux : Saint Seiya, Dragon Ball, City Hunter... Il y avait aussi des musiques de ces tonalités-là dans les jeux vidéos : Tekken, Ridge Racer, Final Fantasy (j'étais un Playstation boy). On retrouve d'ailleurs certaines de ces BO dans la programmation de Radionysos.
Alors, forcément, quand on ré-entend quelque chose dans ce goût-là en 2023, on multiplie la mélancolie par la nostalgie. Et avec Moogy Moon, ça multiplie fort.

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16/10/2023

👉 https://www.radionysos.com/post/les-freres-parish-ni-pauvres-ni-parisiens

16/10/2023

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Les Freres Parish, c’est trois frères ("sans dé****er ?") : les frères Paris (leur vrai nom de famille), Samuel, Louis et Simon. Le comble des frères Paris, c’est d’habiter à Marseille. Forcément, avec un tel nom dans une telle ville, il fallait faire quelque chose. Parish, donc.

Ces trois garçons plein d’avenir débordant d’énergie sont électriques et flamboyants depuis 2008 (année de création du trio infernal). En live, il peut y avoir un guitariste, un tromboniste, un DJ, et une foule en délire (livrée séparément). Leur premier album, "Jackpot" est sorti en 2012 mais n’est plus trouvable sur le web, à l’exception de quelques titres sur leur compte Youtube. Leur dernier single, "TRIPTIK 2", est sorti en août 2023. S’ils étaient à côté de moi pendant la rédaction de ces lignes, ils ajouteraient "et ça ne fait que commencer". Ils sont tellement fous que je les entends parler dans ma tête.

Leur musique, elle, est indatable au carbone 14, ni aucun autre carbone (ou carbonara). Il y a bien des morceaux qui vont vous faire sentir leur influence du rap des années 90, mais des éléments électro vous venir brouiller les pistes et vous faire juste sautiller quand ça sera du ska, tout en maintenant vos cerveaux allumés et vos oreilles ouvertes avec des textes brillants qui claquent. Et ça chante en chœur les refrains en plus. C'est quoi ces mecs.

J’ai parlé d’influence, mais tout est si parfaitement ficelé que je parlerais plutôt de connaissance du rap des années 90, et au-delà. Loin de rendre des hommages nostalgiquement redondants à des sonorités d’autrefois, les Frères Parish proposent une synthèse des codes hip-hop et électro des dernières décennies, et aussi quelque chose de frais et unique, capable de retenir l’attention, même des auditeurs qui ne seraient pas amateurs de rap. C’est mon cas, et je me retrouve à écrire ces mots parce que, quand même, leur dernier 3 titres, "TRIPTIK 2" m’a fait une forte impression. Et puis le clip de "Es-tu prêt ?" est à la fois fou et beau, psychédélique et fun. A voir impérativement en entier.

Est-ce un stéréotype si on dit que Marseille reste la capitale du rap ?

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🟢 Leur single "TRIPTIK 2" :
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🟡 Clip de "Es-tu prêt ?" :
https://www.youtube.com/watch?v=7ynauX7Mbr4

09/10/2023

👉 https://www.radionysos.com/post/dead-man-s-bones-ryan-ghostling

09/10/2023

👂DECOUVERTE👂

Radionysos, c'est une radio qui aime partager son enthousiasme à chaque découverte. Parmi ces découvertes, il y a les artistes émergents de France et du monde, et aussi les œuvres méconnues de personnalités déjà connues. Imaginez un rap de Jacques Chirac : on aurait été preneur (même si avec les intelligences artificielles de 2023 on peut faire chanter n'importe quoi avec la voix de n'importe qui) (au secours). 😱

Transition de premier choix pour parler d'horreur, aujourd'hui on va parler de Dead Man's Bones, qui a sorti son unique album il y a 13 ans (le 6 octobre 2009). C'est qui ce groupe ? C'est un duo formé de Ryan Gosling, l'acteur qu'on connaît tous, et Zach Shields, auteur et scénariste de notamment "Godzilla II : Roi des monstres" et "Godzilla vs Kong". Des films de poètes, quoi. 😏

• Les grands esprits se rencontrent
Les chansons de l'album éponyme (ça veut dire que l'album porte le nom du groupe) sont un peu noirement décalées : "Cœurs morts", "Enterré dans l'eau", "Mon corps est un zombie pour toi"... Ça parle de mort(-vivant), ça sent Halloween et l'univers de Tim Burton, notamment dans leur clip de "In The Room Where You Sleep" (extrait dans cette publication). Mais dites-moi, la tracklist ne ressemblerait-elle pas à une sorte d'histoire d'amour glauquounette ? Hé, bien vu ! 🤩
La naissance de cet album est un peu accidentelle. Quand Zach Shields et Ryan Brosling (dis-moi que tu as la ref) se rencontrent en 2005, ils sont en couple avec les soeurs McAdams : Ryan avec Rachel et Zach avec Kayleen (fascinant, hein ?). Forcément, ils avaient des choses à se raconter. Ils se rendent compte d'abord qu'ils sont totalement obsédés par la Maison Hantée de Disneyland. En fait, leur fascination remonte à leur enfance : le petit Shields était si angoissé par la mort qu'il a carrément suivi une thérapie, et les parents de Gosling ont quitté leur première maison car, selon eux, elle était hantée (on comprend, c'est pas très pratique comme forme de maison) ("en T"). Les fantômes, les loups garous, la mort, les monstres, c'était leur truc à eux. 👻

• Le fantôme d'une pièce de théâtre capturé par un micro
Le binôme commence l'écriture d'une pièce de théâtre à la fois d'amour et d'épouvante (certains diront que les deux vont toujours de pair). Finalement, ils se rendent compte que leur idée de génie va leur coûter un bras, ce qui est dans le thème. Même si ce prix est dégueu comme ils aiment, ils abandonnent leur projet de pièce de théâtre. Les chansons existent, cependant. Alors bon, autant leur donner vie (encore un paradoxe). 💀
Totalement dans l'esprit DIY, le duo a parfois joué certains instruments pour la première fois de leur vie, et ont joué tout eux-mêmes pendant l'enregistrement de l'album : Ryan a fait de la basse et les claviers, Zach s'occupait des percussions, et tous les deux ont joué de leur voix et de la guitare. Comme seuls intervenants complémentaires, on trouve la chorale du Silverlake Conservatory of Music, école à but non-lucratif de Los Angeles créée par Flea, le bassiste des Red Hot Chili Peppers, en partenariat avec Keith Barry, un hypnotiseur-mentaliste-magicien. Mais... hein ?
Bref, ça joue presque en rythme, mais totalement avec le cœur, et la présence d'enfants spontanés, qui s'amusent des chansons encore trop soft à leur goût, participe à une vibe partagée par les deux adultes à l'origine du projet. Jamais plus de trois prises, pour garder la fraîcheur et l'innocence des charmantes imperfections (super idée). 🥳

L'album, est sorti sous la bannière du label "ANTI-" qui, malgré son nom, n'est pas aussi spécialisé dans la musique punk qu'on pourrait le penser. Ce label a sorti des oeuvres de quelques petits noms qui vous diront peut-être quelque chose : Elliott Smith, Tom Waits, Nick Cave & The Bad Seeds, Marianne Faithfull... et même un certain Yann Tiersen.
Un petit label qui pourrait bien vous inspirer pour vos futures découvertes (et sûrement la programmation de Radionysos). En tout cas, vous pouvez déjà ajouter "Dead Man's Bones" à votre future playlist d'Halloween. 📻

🔵 Le label Anti Records :
https://www.anti.com/

🟢 Un documentaire retraçant la tournée du duo :
https://www.youtube.com/watch?v=aeeZmPaCj8s&ab_channel=Pitchfork

🔴 Clip de "In The Room Where You Sleep" (live) :
https://www.youtube.com/watch?v=IRFeUc2KnBY&ab_channel=DeadMansBonesBand

02/10/2023

⚠️ Les publications Facebook, c'est pratique mais pas forcément très chouette pour les gneux. Alors, pour davantage de lisibilité, je vous invite sur le blog de Radionysos :
https://www.radionysos.com/cybercarnet 👀

02/10/2023

👂DECOUVERTE👂

Chou Records a un chou-fleur comme emblème, quoi de plus normal pour un label indépendant breton ?
J'ai dit "indépendant breton", pas "indépendantiste breton" 💣, calmez-vous. 💥

• La Bretagne et le chou-fleur : une histoire d'amour 😍
Les crucifères bénéficient du climat océanique tempéré de la bretagne, propice à la culture légumière en été comme en hiver. Les sols argileux et limoneux de la région offrent un bon drainage et une richesse en matière organique, favorisant ainsi la croissance des cultures. Les agriculteurs locaux cultivent des variétés spécifiques de chou-fleur sélectionnées pour leur résistance aux maladies, adaptées aux conditions climatiques de la région. 🤓
Néanmoins, le chou-fleur ça pue quand c'est cuit. Alors mangez-le cru, ou mangez-le en (écoutant) Apnée.

• Apnée, toute ouïe et yeux grand ouvert 👀👂
Apnée est un duo entre Nitram nopac et Quinzième Singe qui oscille entre rap, new wave et chanson française. Les mecs hésitent eux-mêmes et on les comprend. Je blague pas, on ne sait pas ce qu'on écoute. Rien que ça, c'est déjà une excellente chose, parce que quand vous écoutez une horreur, vous le savez tout de suite. Ici on est à la croisée de sonorités qui réconcilient des publics assez différents qui fusionnent, ce qui de facto crée une sorte d'hyperpublic, potentiellement très grand (et ça c'est bien joué, pour moi c’est la marque des plus grands artistes).
Pour accompagner votre stupeur et incompréhension auditives, heureusement qu’il y a le format vidéo. Le clip de "Confidences" est une remarquable démonstration de maîtrise du style (même s'il n'a pas encore de nom) : le titre commence par un solo spatial de trompette (instrument inattendu à un moment inattendu) qui passe ensuite le relais à un mec à la mine grave qui chante avec une voix robotique dans une imagerie très industrialobaroque. Les mots manquent, alors j’en invente.

• Nitram Nopac, le DIY jusque dans le pseudo d’artiste 🧠
Le soin apporté (également) à l’image semble être la signature de Chou Records, mais ce n’est pas une surprise car ce label indépendant ne se présente pas seulement comme un label indépendant de musiques électroniques et francophones, mais également en tant que studio de production audiovisuelle. L’énigme était donc facile à résoudre : les mecs maîtrisent l’audio et le visuel (Heureusement que je suis là).
A la baguette 🥖 (de pain-beurre (salé)) de toutes ces festivités multisensorielles, Nitram Nopac, artiste au pseudo insoluble et jeune esthète à l'ambition débridée, a une inspiration qui revêt plusieurs noms : en solo sous son pseudo pour de la techno-trance, avec Apnée pour de la chanson française hyper expérimentale, et avec Banane & Mulet pour de la pop électro. Bien sûr, ne vous fiez pas aux étiquettes réductrices. Ne vous fiez pas non plus aux pochettes, qui sont volontairement d’aspect DIY (« faites à la main à la maison avec peu de moyens mais avec application »), mais qui sont autant de marques de spontanéité. Ne vous fiez pas non plus aux vidéos, qui se regardent facilement en vous glissant dans la tête tantôt du 0ème degré abstrait, tantôt du 4ème degré qui frôle le comique avant de vous engloutir dans du psychédélique.

Chou Records a quelques mois d’existence seulement (si on se fie à la plus ancienne mention du nom du label trouvé dans les internets), et démontre déjà son intelligence et un bel esprit avec une ligne éditoriale à la fois singulière et accessible, un brin rétro et en même temps déjà dans le futur.

🔴 « Confidences », clip d’Apnée (dont vous avez l'extrait dans cette publication) :
https://www.youtube.com/watch?v=-ZkUohYgDfo&ab_channel=Apn%C3%A9eMusic

🔴 « Airplane », clip de Banane & Mulet :
https://www.youtube.com/watch?v=pzDMv5hOIlo&ab_channel=Banane%26Mulet

🔴 « La trace », live session de Nitram Nopac :
https://www.youtube.com/watch?v=5WDSbE6PxwY&ab_channel=NitramNopac

🟣 Instagram :
https://www.instagram.com/chourecords/

🔵 Beatport :
https://www.beatport.com/label/chou-records/116057

🟡 Tout le reste :
https://linktr.ee/chourecords

25/09/2023

👂DECOUVERTE👂

En Bretagne, il n'y a pas que les binious, les Nolwenn Leroy, et des clubs de foot au-dessus de la moyenne. Au bout de cette terre (le Finistère) est née Charlotte Saouz. Comme souvent les talents de la Petite Bretagne se cristallisent dans l'air rennais, qu'inspire et qui inspire Charlotte.🤩

• Première inspiration : son thème. 🖋
Charlotte nous raconte son expérience de femme, avec des textes très authentiques et purs, sans naïveté mais avec une candeur consciente. L'humour de sa plume peut frapper également à n'importe quel moment, pour nous glisser avec tendresse et douceur les images qu'elle nous montre avec ses mots.

• Deuxième inspiration : avec ses poumons. 🫁
La voix de Charlotte est un petit oiseau qui vole dans vos oreilles. Chorégraphies libres et omnipotence aérienne. Les petites ailes qui battent, c'est son vibrato rapide. Sa justesse, de la note et de l'intention, indiquent une grande maturité dans sa maîtrise de l'exercice vocal, avec un soupçon de folie.

Son instrument de prédilection, c'est la guitare. Charlotte dit qu'elle ne fait pas de folk, mais de la chanson française. Le mot "folk" ne correspond pas aux histoires qu'elle raconte, terriblement contemporaines. Il ne s'agit pas de "neo-folk" non plus, car ce genre a tendance à plutôt dépeindre une vision de la société plutôt pessimiste. La "chanson française" est toutefois un ensemble un peu trop fourre-tout qui ne se baserait que sur la langue de l'écriture et l'accent mis sur celle-ci plutôt que la musique, relayée au second plan, alors que celle de Charlotte est brillamment composée et arrangée.😎
Je cherche l'étiquette et réfléchis : quel était le genre musical de l'album "Amoureuse" de Véronique Sanson ?

Renonçons à voir des filiations et ressemblances. La vérité est simple : Charlotte Saouz est une grande artiste avec de beaux textes intelligemment sensibles, et un superbe premier EP aux accents tantôt bossa, tantôt pop, et au-delà, "Trop occupé à être femme", sorti en été 2023. 🥳

🟢 Spotify & co :
https://www.tqidr.com/charlottesaouz https://www.tqidr.com/tropoccupée
🟣 Instagram :
https://www.instagram.com/charlotte.saouz/
🔴 YouTube :
"Tu mérites un amour", d'après un poème écrit par Frida Kahlo :
https://www.youtube.com/watch?v=vAi3eiLR-Tw

24/09/2023

J'ai beaucoup de questions.

17/09/2023

👂DECOUVERTE👂

Le chic parisien en 2023, c'est Léo Braunstein. Carrément, ouais.

Après deux premiers singles sortis juste avant l'été, Léo sort son troisième single, "Si on osait", le 22 septembre 2023... vendredi prochain ! 🥳

"Si on osait", c'est un peu le leitmotiv qui semble animer Léo à chacun de ses singles : son premier, "Démocratie", est une douce métaphore facétieuse écrite avec une plume aussi légère qu'habile ; son deuxième, "Toujours plus", aborde avec une pudeur poétique rare ce que d'autres artistes traitent avec des gros sabots. 😬
Jamais Léo ne cède à la vulgarité ou au mauvais goût, et il en est de même pour sa musique, pop, jazzy, groovy, précise, élégante, sans jamais en faire trop. 😎

Pour couronner le tout, et c'est ce que vous allez percevoir dès les premières secondes, Léo est un crooner solaire qui pourrait lire les conditions générales de vente de Franprix sans perdre le moindre auditeur. 🤩

Vous pourrez avoir le plaisir de le rencontrer en chair et en musique le jeudi 21 septembre à La Guinguette FMR.

🟢 Spotify & co :
https://www.tqidr.com/democratie https://www.tqidr.com/toujoursplus
et https://www.tqidr.com/sionosait (le 22/09 !)
🟣 Instagram : https://www.instagram.com/leobraunstein/
🔴 YouTube : https://www.youtube.com/

13/09/2023

J'ADORE INTERNET. 😍
On peut y découvrir plein d'inventions improbables. 😱
(Et de la bonne musique ici : https://radionysos.com/ )

07/09/2023

Il y a 1 an, la chère reine bien aimée des Anglais s'en allait (finalement). La Reine est morte, oui, mais c'est aussi le titre du premier morceau éponyme de l'album des Smiths sorti en 1986. 🎸
C'est avec cet album que j'ai découvert le génie guitaristique de Johnny Marr (et pas "j'en ai marre"). Un maître (soixante-treize, pour être précis). 🤡

(Je fais des blagues pour ne pas pleurer en pensant à Elisabeth II, snif)

From the album: The Queen Is Dead