Al Andalus

Home
Al Andalus

Contact information, map and directions, contact form, opening hours, services, ratings, photos, videos and announcements from Al Andalus, News & Media Website, .

Une page dédiée à l'histoire d'Al Andalus (711-1492), ses événements manquants, ses personnages historiques qui ont jalonné une période longue de 8 siècles de domination musulmanes en péninsule Ibérique.

12/04/2023

Les toponymes arabes en Espagne témoignent de l'importante influence sur la péninsule ibérique pendant plusieurs siècles de ceux que l’on appelle aujourd’hui les Maures (Moro en espagnol). De nombreux noms de villes, de villages et même de régions portent encore aujourd'hui des noms d'origine arabe, témoins de l'héritage culturel de cette période.

Ces toponymes arabes reflètent l'histoire complexe et variée de la région. Les villes de Cordoue, Gr***de et Séville, toutes d'origine arabe, sont célèbres pour leur architecture mauresque et leur riche patrimoine culturel.

Ces noms nous transportent dans un passé lointain, où la péninsule Ibérique était un centre culturel important de la civilisation islamique. Les toponymes arabes sont également un rappel des échanges intellectuels, culturels et commerciaux qui ont eu lieu entre l'Europe et le monde arabe pendant des siècles.

Bien que des villes comme Gr***de, qui est fière de son passé andalou, attirent des touristes du monde entier, de nombreux autres toponymes arabes, moins connus, offrent également une richesse culturelle exceptionnelle. Ainsi, les voyages à travers l'Espagne permettent aux visiteurs d'en apprendre plus sur l'héritage arabo-musulman de la région.

Quelques exemples de noms de villes de l’Espagne actuelle et leur nom d’origine en arabe :

Almería : Almariya
Cádiz : Qadis
Córdoba : Qurtuba
Granada : Gharnāṭah
Guadalajara : Wādī al-Ḥajārah
Huelva : Walbah
Jaén : Jayyān
Málaga : Mālaqah
Murcia : Mursiyah
Sevilla : Ishbīliyah
Toledo : Tulaytulah
Valencia : Balansiya
Valladolid : Balad al-Walīd
Zamora : Az-Zamurah
Alcázar de San Juan : Al-Qaṣr ash-Sharqīn
Algeciras : Al-Jazīrah al-Khudrā'
Almuñécar : Al-Munakkab
Antequera : Antaqirah

21/01/2023

La mosquée Bab al-Mardum est une ancienne mosquée de la ville de Tolède, transformée en l'église Cristo de la Luz, aujourd'hui désacralisée et reconvertie en un musée, la mezquita Cristo de la Luz.

Elle a été construite au 8ème siècle, pendant la période de la domination musulmane en Espagne, et a été utilisée comme mosquée jusqu'au 12ème siècle. Elle a ensuite été convertie en église chrétienne et utilisée comme tel jusqu'à nos jours.

La mosquée de Tolède est considérée comme un exemple remarquable de l'architecture mauresque de la période de la domination musulmane en Espagne. Elle est caractérisée par ses arcs en ogive, ses mosaïques et ses décorations intérieures en céramique. La mosquée est aussi remarquable par sa situation, car elle est située sur une colline et donne une vue imprenable sur la ville de Tolède.

Aujourd'hui, la mosquée de Tolède est un site touristique populaire et est considérée comme un symbole important de l'histoire et de la culture de l'Espagne.

10/10/2022

Palais de l'Aljaferia - Zaragoza

قصر الجعفرية, Qasr Aljafariya

Situé dans le Nord de l’Espagne actuelle le palais de l’Aljaferia fût construit durant la seconde moitié du XIe siècle, à l'époque d'Al-Muqtadir comme palais de loisirs pour les rois Banu Hud qui régnaient sur la taïfa de Sarakusta. Il reflète la splendeur atteinte par le royaume à son apogée politique et culturel.

Dix siècles plus t**d l’Aljaferia continue d’être, avec l’Alhambra de Gr***de et la Mosquée de Cordoue, un des joyaux artistiques de la présence musulmane au sud de l’Europe.

L’UNESCO le déclare en 2001 comme faisant partie du Patrimoine de l’Humanité car il représente l’art mudéjar d’Aragon. Puisque le palais de l’Aljafería est l’un des monuments le plus représentatifs du style mudéjar, qui est devenu le symbole de l’architecture civile aragonaise.

Arabo-musulmane depuis 714, Alphonse Ier le Batailleur conquit Saragosse et son palais en 1118. Le palais servit alors de résidence aux rois catholiques d'Aragon

En accédant au monument, on découvre les belles arcade du palais islamique ainsi que son mihrab est situé dans l'angle sud-est, et donc orienté en direction de La Mecque, point commun de toutes les mosquées.

L’Aljafería a subit plusieurs aléas et changements durant cette période de 1000 ans. Sa dernière utilisation au XXe siècle en tant que caserne militaire et bien loin du palais imaginé par ses fondateurs arabes. Aujourd’hui, c’est un bâtiment culturel qui témoigne de sa longue histoire et accueille parmi ses murs l’institution qui représente tous les aragonais : le Corte de Aragón c’est à dire le parlement Aragonais.

15/05/2022

𝐌𝐚𝐝𝐫𝐢𝐝 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐮𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞́𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐝'𝐨𝐫𝐢𝐠𝐢𝐧𝐞 𝐦𝐮𝐬𝐮𝐥𝐦𝐚𝐧𝐞.

Madrid, ou Mayrit en arabe a été fondée au milieu du IXe siècle lorsque l'émir omeyyade Mohammed Ier (852-886) a décidé de construire une fortification au pied d'une montagne qui traversait le centre de la péninsule ibérique pour défendre les frontières d'Al Andalus. L'origine du mot Mayrit n'est pas claire, bien qu'il semble être l'hybride de deux noms de lieux : un mozarabe, matrice, qui signifie « source », et un autre arabe, majrà, qui signifie « chenal » ou « lit d’une rivière ». Tous deux font allusion à l'abondance des ruisseaux et des eaux souterraines de l'endroit.

Le géographe marocain Al-Idrissi écrivaitt au XIIe siècle : « Parmi les villes dotées de minbars au pied de ces montagnes se trouve Mayrit, une petite ville et une forteresse puissante et prospère. Elle possédait, à l’époque islamique, une grande mosquée où des sermons étaient régulièrement prononcés ».

Cette fois, une autre source chrétienne mentionne Madrid avant la conquête castillane au XIe siècle. Il s'agit de la chronique de l'évêque Sampiro de Leon, dans laquelle il raconte comment le
roi Ramiro II des Asturies a attaqué et détruit les murs de la ville qu'ils appelaient Magerit. Manière latine et castillane médiévale de retranscrire le nom Mayrit qui est à l'origine du nom actuel de la ville.

Après sa conquête par le roi Alphonse VI de León et de Castille vers l’an 1085, la ville conserva pendant plus de 400 ans une minorité musulmane. Ce furent les « Rois catholiques » Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon qui décidèrent de mettre fin à la diversité religieuse qui avait caractérisé la péninsule ibérique au cours des siècles médiévaux.

L’empereur Philippe II, décida en 1561 de faire de Madrid la capitale de son empire. L’empereur et ses successeurs rasèrent donc pratiquement tous les bâtiments médiévaux de la ville, en particulier ceux qui trahissaient son passé musulman.

Aujourd'hui seuls trois noms de lieux rappellent les 800 ans d’histoire et de civilisation andalouses : la très discrète place de Maslama en l’honneur de l’astronome au prénom duquel on a très récemment ajouté le surnom Al-Madjriti ; une petite rue dédiée au philosophe Averroès (Ibn Rochd), sûrement plus pour son influence sur la scolastique chrétienne que pour ses propres mérites ; et, enfin, un parc portant le nom de l’émir Mohamed I, le fondateur de la ville.

24/08/2021

La torre del oro à Séville ou Borg al dsayeb en arabe est un monument Almohade érigée au XIII eme siècle (1220). Cette tour de défense se dresse sur la rive gauche du fleuve Guadalquivir (Oued el Kebir) elle possède la particularité d’avoir la forme d’un dodécaèdre. A l’origine cette tour de 36 mètres de haut à laquelle une lourde chaîne était fixée jusqu'à la rive opposée du fleuve, empêchait le passage des navires ennemis.

Aujourd’hui, la Tour de l'Or abrite un petit musée naval sur deux étages ainsi qu’une terrasse panoramique. Avant cela, le monument a aussi servi de chapelle, de prison pour les nobles, d'entrepôt de poudre, de bureaux pour la capitainerie du port.

08/08/2021

Au fond le Maroc d’où sont partis les troupes de Tarik Ibn Ziad. Au premier plan le rocher de Gibraltar où ils accostèrent en 711, une dizaine de kilomètres seulement séparent l’Afrique de l’Europe à cet endroit.

17/12/2020

Brève chronologie des événements marquants...

•711 Tarik ibn Ziyad, lieutenant du gouverneur du Maghreb, Musa ibn Nusayr, traverse le détroit de Gibraltar avec ses troupes et écrase l’armée du roi wisigoth Rodrigue. En quelques années les musulmans conquièrent l’ensemble de la péninsule.
•732 Bataille et défaites à Poitiers contre Charles Martel. Première Les troupes refluent en deçà des Pyrénées.
•755 Le prince omeyyade Abd al-Rahman débarque en provenance de Damas et proclame sous le nom d’Abd al-Rahman Ier, l’émirat indépendant d’Al Andalus, dont la capitale est Cordoue, il reste cependant soumis au califat de Bagdad uniquement dans le domaine religieux.
•929 Abd al-Rahman III se proclame “prince des croyants”. Il rompt les liens avec Bagdad et fonde le califat de Cordoue.
•1031 Le califat de Cordoue est démembré en une multitude de royaumes indépendants appelés Taifas. C’est la fin du califat omeyyade,.
•1146 Les troupes almohades, berbères, débarquent en Espagne.
•1212 Les armées chrétiennes remportent la bataille de Las Navas de Tolosa, à la lisière de l’Andalousie actuelle. Les musulmans sont refoulés vers le sud.
•1236 Les chrétiens prennent Cordoue. Les Almohades abandonnent l’Espagne.
•1238 Naissance du royaume de Gr***de.
•1469 Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon - les “Rois Catholiques”- se marient et unissent leurs royaumes.
•1492 Les Rois Catholiques prennent Gr***de. Le dernier roi maure Boabdil quitte l’Espagne.

01/11/2020

Grande mosquée de Seville - La Giralda

Période Almohade

En 1172, sous domination Almohade et à la demande du calife Almohade Abu Yaqub Yussuf al-Mansour, est décidée la construction d’une nouvelle grande mosquée. En effet, Séville devient la capitale de la péninsule Ibérique. La ville va alors se doter d'infrastructures et de grandes constructions.

La construction du minaret de la mosquée débute en 1184. Il est identique à deux autres minarets : celui de la tour Hassan de Rabat et celui de la Kutubiyya à Marrakech. C'est l’architecte Ahmad Ben Baso qui assure la direction des travaux jusqu'à son achèvement en 1195. La tour, qui est de section carrée, est en réalité formée de deux tours, l'une étant imbriquée dans l'autre. L'espace entre les deux tours contient une rampe d'accès qui va jusqu'au sommet et que l'on pouvait parcourir à cheval. D'une hauteur de 82 mètres, le minaret est l’édifice le plus haut d’Occident à cette époque. L'achèvement de la mosquée est marquée par la pose de quatre boules de bronze doré sur la partie supérieure de la tour, le 10 mars 1198 (selon le chroniqueur Ibn Sahib al-Sala).

La mosquée de Séville est orientée dans la direction nord-sud et son entrée principale donne sur le Patio des Orangers (Patio de los Naranjos). Le plan extérieur de la mosquée est calqué en partie sur celui de la mosquée de Cordoue, avec une salle de prière de dix-sept nefs orientées vers le sud. Elles est précédée de la cour des ablutions, nommée ensuite patio des Orangers. La mosquée est ensuite surmontée d’un haut minaret destiné à l’appel à la prière, selon les préceptes de la foi musulmane. L'architecture interne, en revanche, s'inspire davantage de la mosquée de Marrakech: La Koutoubia.

Période chrétienne

En 1248, Séville fut reprise aux musulmans par le roi Ferdinand III de Castille. Aussitôt, la mosquée est convertie en cathédrale, vouée à la Vierge Marie, et est nommée Cathédrale de Santa Maria. Le minaret de l’ancienne grande mosquée de Séville est conservé, mais on y ajoute une partie supérieure pour accueillir les cloches. Au sommet se trouve le « Giraldillo », qui fait office de girouette : il se compose d'une statue en bronze. "Giralda" est le nom donné alors au clocher, celui-ci provenant de l'espagnol "girar" qui signifie tourner.

Le conquérant de la ville et son fils, Alphonse X de Castille dit le Sage, y sont inhumés. Les monarques castillans se sont réservés une partie de l’édifice qui a été transformée en Chapelle royale :

Du haut de ses 101 mètres, la Giralda fut longtemps la tour la plus haute d’Espagne ; elle est également connue pour être l'un des édifices les plus célèbres d’Andalousie. Classée au Patrimoine National en 1928, la mosquée-cathédrale fait partie des monuments inscrits sur la liste du Patrimoine de l’Humanité de l’Unesco et ceci depuis décembre 1987.

11/05/2020

Abd al-Rahmân Ier fondateur de la dynastie omeyade d' al-Andalus.

En 750 les Abbassides, descendants de l’oncle du prophète Al-Abbas, se soulèvent et renversent le califat omeyyade au nom des droits bafoués de la famille du prophète. Le pouvoir quitte donc la Syrie et Damas pour l’Irak et sa capitale : Bagdad. Le nouveau calife ordonne alors l’exécution de tous les omeyyades mais Abd al-Rahmân, petit fils du calife Hicham, arrive à s’enfuir. Il se dirige vers l’ouest et gagne l’Égypte, la Tunisie et enfin le Maroc pour se réfugier auprès des parents de sa mère au sein de la tribu berbère Nafza.

Par la suite, il décide de se rendre en péninsule Ibérique là où la dynastie omeyyade compte encore beaucoup de partisans – plus particulièrement dans la province d'Elvira (Gr***de actuelle) –. Au VIIIe siècle, ce vaste territoire connait des troubles politiques opposant différentes factions qui se disputent le pouvoir. Ces tensions entre les tribus Arabes et Berbères profitent à Abd al-Rahmân qui reçoit un accueil favorable tant des groupes Syriens dominants que de certaines tribus berbères – pour son lien ethnique. De ce fait, ils le reconnaissent comme émir légitime. Fort de ces soutiens, il lève une armée et s’engage dans une bataille qui oppose les tribus liées à l’héritier des grands califes de Damas et les partisans de Yusuf al-Fihri. L’autorité de ce dernier est cependant déficiente et c’est pour cela que de nombreux chefs de tribus y voient leur intérêt à le maintenir au pouvoir.

C’est en 756, sur les rives du Guadalquivir et aux portes de Cordoue, que les deux clans s’affrontent. Mais Abd al-Rahmân n’a pas de bannière. Il en construit une à l’aide d’une lance et d’un turban blanc. La bataille s’engage. Après de rudes combats et en quelques heures, Yusuf al-Fihri est vaincu grâce aux renfort Yéménites des villes de Jaén et d’Elvira. Abd al-Rahmân se rend alors à la mosquée de Cordoue pour y diriger la prière quotidienne en qualité d'imam. C’est ainsi qu’à 26 ans il devient officiellement émir de Cordoue, six années après sa fuite de Damas.

Abd al-Rahmân Ier doit désormais affronter de nombreux adversaires, tant de l’intérieur que de l’extérieur du pays, et notamment al-Mansour, le calife de Bagdad, par l’intermédiaire du général Moughit. Le calife al-Mansour veut unir le territoire d’al-Andalus à l’empire Abbasside et chasser par la même occasion le dernier représentant des Omeyyades qu’il qualifie d’usurpateur.
Mais Abd al-Rahmân Ier pose peu à peu les bases de son pouvoir, fort d’une personnalité de chef d’État et de chef de guerre redoutable. Le général Moughit en fait les frais. En 763, il est défait lors d’une unique bataille et sa tête tout comme celles de ses officiers sont envoyés au calife Abbasside. À la vue d’un tel massacre il s'écrie alors « Dieu soit loué qui a mis la mer entre moi et pareil démon ».

Diplomate habile, il règne pendant 32 ans, de 756 à 788. Il parvient à construire un État fort notamment en profitant des divisions au sein de la population d’al-Andalus, mais aussi par une action militaire systématique contre ceux – cupides et rebelles – qui défiaient son autorité. Les Omeyyades trouvent ainsi à l’extrémité ouest de la Méditerranée un nouveau territoire riche et indépendant où restaurer leur dynastie pendant près de trois siècles.

08/05/2020

Billets de banque à l'effigie de Tariq ibn Ziyad, émis par la banque centrale britannique, pour le Gouvernement de Gibraltar.

C'est dans la baie d'Algeciras au sud de l'Andalousie actuelle que débute la conquête musulmane de la péninsule Ibérique. Tariq ibn Ziyad débarque en 711 et donne au passage son nom au rocher de Gibraltar : ǧabal Ṭāriq, la montagne de Ṭāriq.

Le gouverneur Omeyyade d'Ifriqiya, Moussa Ibn Noçaïr, envoie Tariq ibn Ziyad à la conquête de la péninsule Ibérique, accompagné de 12 000 hommes en majorité Berbères.

Après le débarquement, Ṭāriq aurait brûlé ses navires et tenu un discours, devenu célèbre, à ses soldats avant la première bataille décisive d’Al-Andalus à Guadalete (711) : bataille qui l'oppose au roi Goth Roderic. On retiendra cette célèbre exhortation : « Ô gens, où est l'échappatoire ? La mer est derrière vous, et l'ennemi devant vous […] »

La mort du roi Goth lors de cette bataille laisse la voie libre à Ṭāriq qui remporte une seconde victoire à Ecija. A partir de là, Ṭāriq se dirige vers Tolède la capitale des Wisigoths qui tombera à son tour (712).

Un an après Moussa Ibn Noçaïr avec 18000 hommes supplémentaires, débarque à son tour et prend la direction de Séville dont il s'empare aisément. Il en fera la première capitale d'Al Andalus.

Address

Website

facebook.com

Alerts

Be the first to know and let us send you an email when Al Andalus posts news and promotions. Your email address will not be used for any other purpose, and you can unsubscribe at any time.

Shortcuts

Address
Alerts
Claim ownership or report listing
Want your business to be the top-listed Media Company?

Country:

City: