19/01/2024
Magnifique texte de Manuel Valls !
A diffuser autant que possible afin que la vérité éclate et pour que la France assume ses responsabilités
𝐉’𝐚𝐜𝐜𝐮𝐬𝐞
𝐌𝐚𝐧𝐮𝐞𝐥 𝐕𝐚𝐥𝐥𝐬 𝐀𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞
Le 11 janvier 2024, à la Haye.
La foule est en délire. Keffieh palestinien accroché au cou des hommes présents en immense majorité, les chants et les sauts font danser les drapeaux au-dessus des têtes galvanisés par l’idée d’une curieuse victoire. À quelques mètres, l’atmosphère est au deuil. Les drapeaux israéliens s’animent lentement des marches fatiguées de leur porteur. Les visages sont tristes, nombreux sont venus accompagnés d’une photo d’un otage. L’heure est à la douleur depuis le 7 octobre.
La veille, Jean-Luc Mélenchon se félicitait sur X d’être invité à cet évènement. À quel titre, on se le demande, mais il sera « présent pour la paix », dans le camp de la célébration de ce qui est pour certains le procès du siècle. C’est un « choix » selon lui « qui récuse la loi du plus fort, du plus armé ou les injonctions des théories meurtrières comme celle du "choc des civilisations" ou de "la guerre du bien contre le mal". » Un choix politique, en somme.
Entre les murs face aux manifestants se dresse la Cour Internationale de Justice où l’Afrique du Sud a porté en accusation Israël pour génocide sur les Palestiniens de Gaza, s'inscrivant dans une « Nakba continue depuis 75 ans ». Grotesque initiative de ce gouvernement de l’African National Congress, rongé par la corruption, qui cherche à dévier l’attention alors que le pays connaît 30% de chômage et fait face, chaque année, à 30 000 assassinats et 40 000 viols … Si l’indécence politique a fait rage dans l’ensemble des pays du monde ces derniers mois, elle trouve finalement son apogée dans le principal organe judiciaire des Nations Unies. Le procès du siècle, disaient-ils, ou l’affaire Dreyfus de notre temps.
« Puisqu’ils ont osé, j’oserai aussi, moi. » 126 ans après, c’est à mon tour de dire toute la vérité.
La vérité d’abord sur le procès et les accusations fallacieuses tenues contre Israël.
Car la plaidoirie sud-africaine est affligeante. Montée autour de vidéos trouvées sur les réseaux sociaux et de phrases chocs parues dans la presse et sur la toile, les avocats se font suite pour affirmer un seul et unique message : dans les bombardements de la bande de Gaza, Israël a pour seul objectif d’y détruire le « sous-groupe » des palestiniens de Gaza.
Idée particulièrement séduisante pour les antisionistes qui rêvent d’Israël en grand tyran du Moyen- Orient, mais quid des 1200 personnes assassinées dans la haine la plus sauvage, démembrées, violées, décapitées, brûlées ? Quid des plus de 7 500 blessées et des 139 otages dont 19 corps enlevés lors du massacre du 7 octobre 2023, sans compter les 110 libérés et traumatisés pour le reste de leur vie ? Quid des 500 000 déplacés au sein des frontières israéliennes ? Quid aussi des salves de roquettes incessantes déversées par le Hamas ? Quid du bon sens et de la légitime défense ?
Le mythe d’un pays assoiffé de sang palestinien nourri par les accusations sud-africaines est un mensonge effronté. Les accusations de génocide paraissent d’ailleurs bien faibles face au seul État démocratique du Moyen-Orient. Ce serait se déshonorer que de rappeler les efforts considérables menés par Israël pour préserver les civils de cette guerre, malgré la peine que se donne le Hamas pour les tenir en bouclier. Ce serait se déshonorer que de rappeler que pour un État qui souhaite la disparition des Palestiniens de Gaza, soigner les enfants gazaouis et les terroristes dans les hôpitaux israéliens serait contre-productif. Ce serait se déshonorer que de rappeler qu’un État génocidaire n’accueillerait sans doute pas des dizaines de milliers de Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie pour travailler dans le but final de créer les conditions pouvant entraîner leur disparition. Et face à cela, ce serait se déshonorer pour un pays tiers de persister à condamner Israël d'actes génocidaires.
La vérité ensuite sur une classe politique pétrie de haine antijuive guidée par une soif électorale insatiable.
Pour une partie de la classe politique européenne et internationale, rien de toutes les abominations commises par le Hamas sur la population gazaouie et les israéliens en particulier le 7 octobre 2023 n’a été suffisant. Avec Jean-Luc Mélenchon et Jeremy Corbyn en tête, et par ailleurs grands invités du procès de La Haye à la CIJ, sans que l’on comprenne par ailleurs à quel titre, ni les détournements, ni les prises d'otages, ni les meurtres, ni les décapitations, ni les démembrements, ni les viols, sont suffisants pour qualifier le Hamas de mouvement terroriste. Une indignité de plus qui s’ajoute aux longues listes respectives des deux anciens élus de propos infamants, antisémites et haineux. Un véritable naufrage pour les gauches française et britannique .
Texte diffusé par l’EXPRESS le 14/01/2024
𝐉’𝐚𝐜𝐜𝐮𝐬𝐞
𝐌𝐚𝐧𝐮𝐞𝐥 𝐕𝐚𝐥𝐥𝐬 𝐀𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞
Le 11 janvier 2024, à la Haye.
La foule est en délire. Keffieh palestinien accroché au cou des hommes présents en immense majorité, les chants et les sauts font danser les drapeaux au-dessus des têtes galvanisés par l’idée d’une curieuse victoire. À quelques mètres, l’atmosphère est au deuil. Les drapeaux israéliens s’animent lentement des marches fatiguées de leur porteur. Les visages sont tristes, nombreux sont venus accompagnés d’une photo d’un otage. L’heure est à la douleur depuis le 7 octobre.
La veille, Jean-Luc Mélenchon se félicitait sur X d’être invité à cet évènement. À quel titre, on se le demande, mais il sera « présent pour la paix », dans le camp de la célébration de ce qui est pour certains le procès du siècle. C’est un « choix » selon lui « qui récuse la loi du plus fort, du plus armé ou les injonctions des théories meurtrières comme celle du "choc des civilisations" ou de "la guerre du bien contre le mal". » Un choix politique, en somme.
Entre les murs face aux manifestants se dresse la Cour Internationale de Justice où l’Afrique du Sud a porté en accusation Israël pour génocide sur les Palestiniens de Gaza, s'inscrivant dans une « Nakba continue depuis 75 ans ». Grotesque initiative de ce gouvernement de l’African National Congress, rongé par la corruption, qui cherche à dévier l’attention alors que le pays connaît 30% de chômage et fait face, chaque année, à 30 000 assassinats et 40 000 viols … Si l’indécence politique a fait rage dans l’ensemble des pays du monde ces derniers mois, elle trouve finalement son apogée dans le principal organe judiciaire des Nations Unies. Le procès du siècle, disaient-ils, ou l’affaire Dreyfus de notre temps.
« Puisqu’ils ont osé, j’oserai aussi, moi. » 126 ans après, c’est à mon tour de dire toute la vérité.
La vérité d’abord sur le procès et les accusations fallacieuses tenues contre Israël.
Car la plaidoirie sud-africaine est affligeante. Montée autour de vidéos trouvées sur les réseaux sociaux et de phrases chocs parues dans la presse et sur la toile, les avocats se font suite pour affirmer un seul et unique message : dans les bombardements de la bande de Gaza, Israël a pour seul objectif d’y détruire le « sous-groupe » des palestiniens de Gaza.
Idée particulièrement séduisante pour les antisionistes qui rêvent d’Israël en grand tyran du Moyen- Orient, mais quid des 1200 personnes assassinées dans la haine la plus sauvage, démembrées, violées, décapitées, brûlées ? Quid des plus de 7 500 blessées et des 139 otages dont 19 corps enlevés lors du massacre du 7 octobre 2023, sans compter les 110 libérés et traumatisés pour le reste de leur vie ? Quid des 500 000 déplacés au sein des frontières israéliennes ? Quid aussi des salves de roquettes incessantes déversées par le Hamas ? Quid du bon sens et de la légitime défense ?
Le mythe d’un pays assoiffé de sang palestinien nourri par les accusations sud-africaines est un mensonge effronté. Les accusations de génocide paraissent d’ailleurs bien faibles face au seul État démocratique du Moyen-Orient. Ce serait se déshonorer que de rappeler les efforts considérables menés par Israël pour préserver les civils de cette guerre, malgré la peine que se donne le Hamas pour les tenir en bouclier. Ce serait se déshonorer que de rappeler que pour un État qui souhaite la disparition des Palestiniens de Gaza, soigner les enfants gazaouis et les terroristes dans les hôpitaux israéliens serait contre-productif. Ce serait se déshonorer que de rappeler qu’un État génocidaire n’accueillerait sans doute pas des dizaines de milliers de Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie pour travailler dans le but final de créer les conditions pouvant entraîner leur disparition. Et face à cela, ce serait se déshonorer pour un pays tiers de persister à condamner Israël d'actes génocidaires.
La vérité ensuite sur une classe politique pétrie de haine antijuive guidée par une soif électorale insatiable.
Pour une partie de la classe politique européenne et internationale, rien de toutes les abominations commises par le Hamas sur la population gazaouie et les israéliens en particulier le 7 octobre 2023 n’a été suffisant. Avec Jean-Luc Mélenchon et Jeremy Corbyn en tête, et par ailleurs grands invités du procès de La Haye à la CIJ, sans que l’on comprenne par ailleurs à quel titre, ni les détournements, ni les prises d'otages, ni les meurtres, ni les décapitations, ni les démembrements, ni les viols, sont suffisants pour qualifier le Hamas de mouvement terroriste. Une indignité de plus qui s’ajoute aux longues listes respectives des deux anciens élus de propos infamants, antisémites et haineux. Un véritable naufrage pour les gauches française et britannique .