17/09/2022
MES ATTENTES
Dans quelques heures, sera connu le nouveau gouvernement et successivement d’autres responsables qui doivent relever le défi face aux défis économiques et politiques du moment. Je ne reviendrai pas dans mon propos sur la feuille de route de cette nouvelle équipe (au sens large) qui est connue de tous : tirer les enseignements issus des différentes consultations du peuple. C’est pourquoi, je vais me limiter à l’expression de mes attentes.
Le nouveau gouvernement doit comprendre bien évidemment des hommes et des femmes. A mon humble avis, que ces hommes et femmes doivent être choisis sur la base de la légitimité, de la compétence et de la territorialité. Aucun de ces critères n’est à lui seul suffisant. Cependant il faut noter que ces critères entretiennent deux liens très forts. Il s’agit de l’incontestable hiérarchie entre les termes : légitimité d’abord, ensuite territorialité ou légitimité territoriale ensuite et enfin compétences. Cette hiérarchisation repose sur les liens de causalité entre les termes.
Quand je parle de légitimité, je fais allusion au choix du peuple, à la confiance du peuple et au respect du peuple. Malgré toutes les difficultés, personne n’a contesté la fiabilité des élections. Cette observation reste la base de la légitimité pour ceux qui ont gagné chez eux. Reprendre ou faire appel à ceux qui ont été battus à plate couture, malgré leurs responsabilités publiques, ne servira à rien. Le respect de la volonté populaire rime avec la légitimité des acteurs politiques.
La territorialité englobe à la fois la légitimité des individus et des territoires. Elle est cette nécessité de reconnaître enfin dans les actes l’égale dignité des Sénégalais, l’égale dignité des communes. Il n’est pas rentable dans la gestion de l’Etat de regrouper les acteurs dans des zones et donner à d’autres zones l’impression qu’elles sont habitées par des Sénégalais à part. Ce second critère dans le choix des responsables à tous les niveaux de la gestion des affaires publiques est à la fois le signe d’un développement partagé (équité) et l’affirmation de notre Sénégalité : un peuple, un but, une foi).
La seule légitimité ne légitime pas le droit de faire partie des « choisis ». Ce critère contient la reconnaissance, la confiance d’un terroir, du peuple. Il doit s’accompagner de compétences, c’est-à-dire, en plus du niveau de formation (connaissances, aptitude et attitude), cette capacité à s’approprier des politiques d’une part et d’autre part celle de conduire efficacement la mise en œuvre de ces politiques.
Le résumé de mes attentes est : Je pense que seules les nominations sur la base des critères de légitimité, de territorialité et de compétences sont légitimes pour conduire notre destin commun.
MES ATTENTES
Dans quelques heures, sera connu le nouveau gouvernement et successivement d’autres responsables qui doivent relever le défi face aux défis économiques et politiques du moment. Je ne reviendrai pas dans mon propos sur la feuille de route de cette nouvelle équipe (au sens large) qui est connue de tous : tirer les enseignements issus des différentes consultations du peuple. C’est pourquoi, je vais me limiter à l’expression de mes attentes.
Le nouveau gouvernement doit comprendre bien évidemment des hommes et des femmes. A mon humble avis, que ces hommes et femmes doivent être choisis sur la base de la légitimité, de la compétence et de la territorialité. Aucun de ces critères n’est à lui seul suffisant. Cependant il faut noter que ces critères entretiennent deux liens très forts. Il s’agit de l’incontestable hiérarchie entre les termes : légitimité d’abord, ensuite territorialité ou légitimité territoriale ensuite et enfin compétences. Cette hiérarchisation repose sur les liens de causalité entre les termes.
Quand je parle de légitimité, je fais allusion au choix du peuple, à la confiance du peuple et au respect du peuple. Malgré toutes les difficultés, personne n’a contesté la fiabilité des élections. Cette observation reste la base de la légitimité pour ceux qui ont gagné chez eux. Reprendre ou faire appel à ceux qui ont été battus à plate couture, malgré leurs responsabilités publiques, ne servira à rien. Le respect de la volonté populaire rime avec la légitimité des acteurs politiques.
La territorialité englobe à la fois la légitimité des individus et des territoires. Elle est cette nécessité de reconnaître enfin dans les actes l’égale dignité des Sénégalais, l’égale dignité des communes. Il n’est pas rentable dans la gestion de l’Etat de regrouper les acteurs dans des zones et donner à d’autres zones l’impression qu’elles sont habitées par des Sénégalais à part. Ce second critère dans le choix des responsables à tous les niveaux de la gestion des affaires publiques est à la fois le signe d’un développement partagé (équité) et l’affirmation de notre Sénégalité : un peuple, un but, une foi).
La seule légitimité ne légitime pas le droit de faire partie des « choisis ». Ce critère contient la reconnaissance, la confiance d’un terroir, du peuple. Il doit s’accompagner de compétences, c’est-à-dire, en plus du niveau de formation (connaissances, aptitude et attitude), cette capacité à s’approprier des politiques d’une part et d’autre part celle de conduire efficacement la mise en œuvre de ces politiques.
Le résumé de mes attentes est : Je pense que seules les nominations sur la base des critères de légitimité, de territorialité et de compétences sont légitimes pour conduire notre destin commun.