Anne Myriam Bolivar Journaliste chez Global Press Journal couvrant Haiti pour le monde , Reporter at Global Press Journal covering Haiti for the world.
03/02/2025
Bien souvent, voir une personne, l’entendre parler, ou participer à des activités ne suffit pas à déterminer l’état de sa santé mentale. De nos jours, en Haïti, cela est d’autant plus vrai compte tenu de la situation difficile du pays. La dépression touche de nombreuses personnes et les pousse à agir de manière irrationnelle ou à se comporter de façon inappropriée. La santé mentale des individus reste un sujet négligé, souvent ignoré. J'ai par exemple connu une mère de trois enfants qui est aujourd'hui dans une profonde détresse, elle se trouve constamment à comparer sa situation à celle de personnes plus aisées, ce qui accentue son mal-être. Une autre femme de 50 ans, elle, est devenue dépendante des réseaux sociaux, se perdant dans un monde virtuel qui semble être sa seule échappatoire. Cette dépendance pourrait-elle être un signe de défaillance mentale ? Un mécanisme de fuite face à une réalité trop accablante ?
Ce phénomène de déséquilibre psychologique est malheureusement encore trop souvent ignoré ou minimisé dans notre société. Pourtant, il mérite une attention particulière, d'autant plus dans un contexte socio-économique aussi complexe que celui d'Haïti. Il est essentiel de comprendre que la santé mentale ne se limite pas à ce que l'on voit en surface. Derrière un sourire, un geste quotidien, se cachent parfois des souffrances silencieuses. Comment, dans une telle situation, pouvons-nous aider nos proches à retrouver un équilibre, à surmonter les défis qui les accablent ? C'est là qu'une prise de conscience collective est nécessaire."
Juste une réflexion ,je ne suis pas une professionnelle de la santé mentale
AMB.
