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02/11/2021

La saleté, ça ne se jette pas qu'à la poubelle. Certains avalent juste les leurs pour les cracher en public. Si un père de famille comme lui agit pareil, la future génération ça va être encore plus épicé. Malheureusement le vide juridique est n***e.

18/05/2021

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15/05/2021

Le Spectre de la migration Occidentale en Afrique ! Et l'Afrique ?

Dans cet article, La France constitue le prisme de représentativité européenne. Puisqu’elle est considérée comme étant la fille aînée de la civilisation gréco-romaine. Cependant, nous citerons sous peu, d’autres pays de l’Occident.

En 2017, selon le registre mondial des Français, 17 776 français vivent sur le sol ivoirien. Ce même registre mentionne un accroissement de +4,36%. Le Sénégal quant à lui, affiche un chiffre 20 374 migrants français en 2017. Le Mali annonce en 2020 plus de 8500 migrants français. Au Maroc, on compte 54 674 migrants français. En Algérie, 40 908 migrants français. Nous ferons deuil de citer les migrants français du Rwanda, du Burkina Faso, du Burundi, de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, des deux Congos, du Cameroun, du Ghana, des trois Guinées, de l’Afrique Centrale que ces mêmes migrants français déstabilisent en ce moment. Ce n’est pas là tous les pays d’Afrique. Puisque nous n’avons pas mentionné L’Ethiopie, La Tanzanie, Madagascar, l’Erythrée, Le Mozambique, etc. Enfin, n’oublions pas le Gabon où même le nombre de migrants français excède celui des expatriés Gabonais en France.

Un pas dans l’histoire. En 1960, les migrants Belges sur le sol africains sont estimés à 87 736. Les migrants Portugais quant à eux affichent, 5 361 personnes. Les Italiens 3 718, les Américains 2 030. Ici, nous avons mentionné des chiffres historiques. Alors, qu’en est-il des chiffres contemporains dans ce monde où la mobilité s’accentue de plus en plus ? Cette migration occidentale contemporaine manque de lucidité. Car, notons que l’Occident dans son processus de migration vers l’Afrique, omet l’aspect médiatique de ce flux migratoire. En revanche, l’expatriation des africains vers les pays occidentaux s’érige même en programme médiatique. Alors, à travers ce spectre migratoire occidental, nous sommes en mesure de poser la problématique qui vise à savoir ce que c’est que la migration ? Ensuite, quelles sont les raisons premières qui poussent à la migration? Et quelles sont les conséquences de la migration ?

Pour répondre à une telle problématique, sortons des bibliothèques sociologiques, les théories sur la migration. À cet effet, trois auteurs attirent notre attention. Notamment Alan Simmons (1987), Larry Sjaastad (1962) et Everette Lee (1964). En effet, l’approche d’Alan Simmons institue une migration à partir de trois postulats. Le premier, selon Alan Simmons, la migration est d’abord un changement de résidence. Ensuite, le deuxième fondement, la migration est un changement d’emploi. Enfin, la troisième approche stipule que la migration est un changement de relation sociale.

Si la vision de la migration telle que conçue par Alan, part du postulat macro-structurel, Larry Sjaastad quant à lui, la construit à partir d’une fragmentation à échelle sociologique. Ce dernier dira que toute migration est issue d’une volonté quasi personnelle. Car avant de quitter son lieu de résidence, l’individu examine les coûts et les bénéfices liés à sa migration. Par ailleurs, lorsqu’une personne quitte son territoire pour aller vivre sur un autre territoire étranger, il a, au préalable, pris le soin d’examiner le bénéfice risque. Donc, c’est un investissement qui augmentera qualitativement sa productivité. À titre d’exemple, au XIX siècle, l’Occident entame un flux effréné de migration vers l’Afrique sous le prétexte fallacieux de la recherche de capitaux et de mains d'œuvres. Toutes choses égales par ailleurs, ce flux migratoire occidental débouchera sur la traite négrière, la colonisation et la néo-colonisation.

In fine, Everette Lee abonde dans le sens de l'approche de Larry Sjaastad. Cependant, Lee apporte une valeur ajoutée en mentionnant deux facteurs. Le premier, celui de "l'attraction", donc le lieu de destination. Et "la répulsion" lieu d'origine. La conjugaison des deux facteurs, apporterait comme argument classique, un individu résout en lui-même de quitter son territoire pour y vivre ailleurs lorsque les éléments autour de lui ne correspondent plus à son centre d'intérêt. D'où la notion de répulsion. Et lorsque cet individu choisit un territoire de séjour, cela ne résulte pas du hasard. Car, il existe sur ce territoire de destination, des facteurs qui tiennent compte de ses centres d'intérêts. D'où le principe d'attraction. Ceci pourrait expliquer en partie, l'expatriation des Africains vers l'occident. Parce que, les résidus de la colonisation et le développement de la néo-colonisation créent toutes sortes de déstabilisations chez eux. Alors, ils s'envolent dans les profondeurs ténébreuses de l'occident à la recherche d'un endroit où survivre. Et bien évidemment, présenter au néo-colonisateur la facture de son sadisme.

À cet effet, selon l’INSEE, 38,9 % des immigrés arrivés en France en 2018 sont nés en Afrique. Dont 9,4 % sont Marocains, 7 % sont Algériens, 4,2 % Tunisiens. Un total de 20,6 % issus du Maghreb. Les 18,3 % restants sont issus des autres pays d’Afrique. On cite notamment l’Afrique de l’Est, l’Afrique du Sud, l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest. Grosso modo, une faible communauté noire. Et avec un tel chiffre, l’occident crie au grand remplacement. Pourtant, le flux massif effréné de migration occidental vers l’Afrique perdure depuis plus d’un millénaire.

Alors, ce flux massif effréné de migrants européens et surtout français vers l’Afrique depuis le douzième siècle n’est pas un credo banal. L’Afrique est extrêmement riche en ressources naturelles. L’occident, depuis belle lurette, rêve de posséder ce continent. Et cela rappelle la célèbre citation de ce politologue français qui disait “nous voulons l’Afrique, sans les Africains”. Cependant, est-ce possible que les Africains clament vouloir l’Europe sans les Européens ?

Montesquieu Le Clerc Leffreve

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