19/04/2023
🔴🇹🇩 Idriss Deby Itno, ce jour-là :
«Parti le 17 avril sur les coups de 22 heures de N’Djamena à bord d’un véhicule blindé de marque Toyota, Idriss Déby Itno est arrivé sur le front, dans le nord du Kanem, aux premières heures du dimanche 18 avril. Engagé au combat dans un véhicule blindé, le maréchal essuie les tirs des rebelles, qui disposent notamment d’un armement d’origine russe, récupéré en Libye. À ses côtés : le conducteur du pick-up et l’un de ses aides de camp, un certain Moussa, qui est aussi le fils de la sœur du président. Malgré le blindage, plusieurs b***es parviennent à atteindre les occupants du véhicule. L’aide de camp est touché, ainsi qu’Idriss Déby Itno. Selon nos sources, ce dernier reçoit une b***e – ou un éclat de munition – dans le rein ainsi qu’au niveau du bras droit. Les combats se poursuivent aux alentours, mais le chauffeur est choqué et sonné. L’autre aide de camp du président, Khoudar Mahamat Acyl, frère de la Première dame, Hinda Déby Itno, n’est pas loin : il a pris place dans un autre pick-up. Le conducteur du véhicule d’Idriss Déby Itno met quelques minutes avant de reprendre ses esprits et de parvenir à extirper ses passagers de la zone de combat. Il ramène le maréchal blessé et son aide de camp vers l’arrière, où bivouaquent plusieurs généraux ainsi qu’une partie du protocole de l’État. Le président est sorti de la voiture. Sous ses vêtements, il perd beaucoup de sang. Son médecin, Hassan Mahamat Hassan, comprend vite la gravité de la blessure. L’entourage du chef de l’État prévient alors le commandant de l’armée de l’air, Amine Ahmat Idriss, puis Mahamat Idriss Déby. Avec l’accord du médecin, on décide de procéder à une évacuation d’urgence par hélicoptère. Un engin est stationné non loin de Mao, à 40 km environ du bivouac de Nokou, où le président est étendu. Idriss Déby Itno est inconscient et n’a pas prononcé un mot depuis qu’il a été blessé. L’évacuation rapide ne suffit pas : il succombe à ses blessures avant d’avoir