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10/02/2022

Message d'un fan à .👏👏
Donnons le moral à toute personne en difficulter.
Merci bien cher !❤❤👏

Lisez attentivement son message!👏

Bonjour consultant du foot!
Merci de rendre public mes écrits.
Je viens part ce message excusez la jeunesse burkinabè pour l'humiliation que nous avons fait subir à notre brave Babayoure.
Babayoure si tu lis ce post, je suis désolée
Babayoure nous sommes désolés.
Nous avons fait ca pour blaguer sans nous rendre compte que cela t'infligerais des blessures morales .
C'était de l'amusement . nous sommes désolés et nous nous excusons auprès de toi, tes parents, femme et enfants!
Votre fils, père ou mari n'est pas nul comme on l'a fait croire.
On dit toujours que l'homme est 9 jamais 10. Les douleurs partent mais la cicatrice reste on le sait mais ai un cœur différent du notre et pardonne nous.
Nous t'aimons ❤️

05/02/2022
04/01/2022

🔴 Massacre de - “(...) Notre grosse erreur serait de considérer Yirgou comme un problème des peuls (...)”, (Tahirou Barry)

“Trois ans après la plus grave violence intercommunautaire jamais enregistrée au Faso, en lieu et place d'actes forts de manifestations de la vérité, c'est le silence dans une indifférence déconcertante”, a réagi lundi sur les réseaux sociaux l’ancien ministre de la Culture Tahirou Barry.

“Où en sommes-nous trois ans après, sur le sort des enquêtes judiciaires non seulement concernant l'assassinat du chef de Yirgou et sa famille mais aussi sur le massacre en représailles de plus d'une centaine de citoyens peuls de près de 18 hameaux de Yirgou”, s’est interrogé le Président du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR).

“Après notre interpellation en 2019 et 2020 du Premier ministre à l'assemblée nationale sur la nécessité d'octroyer les moyens à l'institution judiciaire pour assumer sa mission, le constat de l'oubli et de la paralysie restent amers. Notre grosse erreur serait de considérer Yirgou comme un problème des peuls”, a-t-il indiqué et de poursuivre: “il s'agit plutôt d'un grave problème de la nation et doit être traité avec toute l'attention des fils et filles du Faso attachés à la cohésion sociale et à la paix”.

“Yirgou est une plaie profonde au flanc de la patrie et la négliger reviendrait à favoriser une gangrene plus mortelle.
Pire, rien de sérieux n'est fait en pensée, en paroles et en actes pour prévenir d'autres Yirgou. Il suffit d'entendre en public comme en privé certaines affirmations de grands intellectuels pour s'en convaincre”, a dit Tahirou Barry.

“Nous devrons préserver notre héritage d'une nation unie et forte dans sa diversité.
Burkina Faso est une symphonie harmonieuse de trois ethnies et nous ne devrons pas trahir cette forte symbolique et identité.
Je voudrais que demain, mes enfants que Dieu m'a donné d'une mère mossi, ne soient pas un jour, du fait de leur patronyme, jugés et condamnés dans leurs familles maternelles pour des crimes qu'ils n'ont pas commis ou rejetés dans leurs familles paternelles au nom des rancœurs et plaies mal soignées”, a fait savoir l’ancien membre du gouvernement.

Le massacre de Yirgou (Centre-nord) qui a débuté le 1er janvier 2019 a fait au moins 210 morts selon le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) et 49 selon le gouvernement. Dans la nuit du 31 décembre 2018 au 1er janvier 2019, une première attaque est menée dans le village de Yirgou par des hommes armés. Les assaillants, qualifiés de « terroristes » par le gouvernement alors, arrivent à bord de motocyclettes en tirant des coups de feu en l'air. Au moins six personnes, dont le chef du village et son fils sont abattues. Le mal était déjà fait. Cette attaque sera suivie de représailles d’un groupe d’autodéfense les Koglweogo contre les Peuls. Le bilan on le connaît. En plus des morts enregistrés, des milliers de personnes sont contraintes à se réfugier dans les localités environnantes.

Lamine Traoré

Photo: Facebook Tahirou Barry

12/11/2021

🔴 La avertit Moscou que tout déploiement de mercenaires russes au serait «inacceptable»

Paris a averti vendredi Moscou que le déploiement de mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner dans la bande sahélo-saharienne serait «inacceptable», lors d'une rencontre ministérielle bilatérale à Paris, a révélé la Radio France internationale.

Les ministres français des Affaires étrangères et des Armées, Jean-Yves Le Drian et Florence Parly, ont lors d'un entretien à Paris avec leurs homologues Sergueï Lavrov et Sergueï Choïgou «réitéré leurs messages de fermeté quant aux risques de déstabilisation régionale et d'atteinte aux intérêts de la France et de ses partenaires engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel», selon RFI citant un communiqué conjoint, alors que la junte au pouvoir à Bamako menace de recourir aux services de la société privée russe Wagner, décrite comme proche du président russe Vladimir Poutine.

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04/11/2021

RÉSUMÉ DU ROMAN " UNE VIE DE BOY" DE FERDINAND OYONO

INTRODUCTION
En 1956 apparaît l’œuvre intitulé « Une vie de Boy ».Dans une période marquante de l’histoire africaine, cette œuvre nous renseigne sur le vécu quotidien des blancs et des noirs au Cameroun (à Dangan) pendant la colonisation.
Ainsi l’étude de cette œuvre nous permettra d’en découvrir les faits relatés.

I-Biographie de l’auteur

Ferdinand OYONO est un romancier camerounais né en 1929 à N’goulémakong.
Il suit des études de droit et de sciences politiques à Paris tout en écrivant ses premiers romans : « Une Vie de Boy » et « Le Vieux N***e et la Médaille ». Après la publication de « chemin d’Europe » en 1960, Ferdinand Oyono obtint d’importantes fonctions diplomatiques. Il est nommé Ambassadeur de Cameroun à Paris de 1964 à 1975. À partir de 1987 il participe à de nombreux gouvernements de son pays et assure la charge de différents ministères comme les Affaires étrangères ou la Culture. Il décède le 10 juin 2010 à Yaoundé au Cameroun.
II-Résumé de l’œuvre

‘’Une vie de Boy’’ est une œuvre dont le narrateur qui est le personnage principal se nomme Toundi Ondoua. Il s’enfuit de son père pour se réfugier chez le Père Gilbert qui l’emmènera avec lui à la mission catholique Saint-Pierre de Dangan. A l’église il devint le servant de messe et le boy du prêtre. Après la mort de ce dernier, il devient le boy du Commandant Robert. De là il commence une nouvelle vie en découvrant deux espaces différentes : le quartier indigène et la résidence. Ainsi à la résidence, rien ne lui échappe, il fut surpris de savoir que le commandant était un incirconcis. Il accompagnait souvent son patron, celui-ci l’appréciait beaucoup. Quelque temps après il commence à avoir des problèmes : il est accusé à tort et à raison d’avoir été complice de Sophie, la maîtresse de l’ingénieur agricole, qui lui a volé beaucoup d’argent (150 000 francs). Ainsi il sera torturé puis transféré à l’hôpital où il dut s’enfuir en Guinée Espagnole.

III-Structure de l’œuvre

Cette œuvre est un roman écrit sous forme de journal. Elle compte 185 pages et divisée en 2 parties appelées cahiers :
· Premier Cahier de Toundi :
C’est la première partie de l’œuvre. Elle va de la page 15 à la page 106.
Elle évolue ainsi :
- Présentation de Toundi
- Refuge chez le père Gilbert et mort de celui-ci
- Sa vie à la mission catholique de Dangan
- Sa nouvelle vie de Boy du Commandant

· Deuxième Cahier de Toundi :

C’est la deuxième partie de l’œuvre. Elle est étroitement liée de l’œuvre à la première et constitue la suite logique de l’œuvre. Elle va de la page 107 à la fin c'est-à-dire page 185.
Elle évolue ainsi :
- Suite de l’adultère d’entre la femme du Commandant et M. Moreau
- Prise de conscience de Toundi
- Arrestation de Toundi
Elle comporte aussi une phase préparatoire qui serait sensiblement la fin de l’œuvre.
Cependant nous notons aussi une richesse de proverbes et de citations dans la rédaction de l’œuvre. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer :
· « On n’enterre pas le bouc jusqu’aux cornes, on l’enterre tout entier »
· « Un roi a toujours la plus belle femme du royaume »
· « La sagesse recommande à chacun de garder sa place »
· « La rivière ne remonte pas à sa source »
· « La vérité existe au-delà des montagnes, pour la connaître il faut voyager »
· « L’œil va plus loin et plus vite que la bouche, rien ne l’arrête dans son voyage »
· « Le pot de terre ne se frotte pas contre les gourdins »
· « Il n’y a rien de pire que les pensées »
· « Pour atteindre le fruit de l’arbre, on n’attend pas qu’il tombe »
· « La femme est un épi de maïs à la portée de toute bouche, pourvu qu’elle ne soit pas édentée »
· « Hors de son trou, la souris ne défie pas le chat »
· « L’oiseau revient au sol après s’être fatigué dans les airs »
· « Il faut savoir se sauver lorsque l’eau n’arrive encore qu’aux genoux »

IV-Etude des personnages

Toundi Ondoua : Personnage principal de l’œuvre, il s’enfuit de son père et fut adopté par le révérend Père Gilbert qui l’apprit à lire et à écrire. Il devient ensuite le Boy du Commandant Robert. Il vivait en ce temps-là chez sa sœur. Il était aimé de tous
Le Commandant : De son vrai nom Robert Décazy, il fut le deuxième maître de Toundi et l’appréciait beaucoup. Il a été victime d’infidélité de la part de sa femme qui l’a trahie avec M. Moreau-le Régisseur de Prison.
La femme du Commandant : Elle se nomme Suzanne ou Suzy Décazy. Elle était la plus belle de toutes les femmes blanches de Dangan. Elle était gentille avec ses boys durant ses premiers jours en Afrique. Mais la situation s’inverse lorsqu’elle commença à tromper son mari avec M.Moreau
Elle devint méchante et fut contente de l’arrestation de Toundi.
Père Gilbert : C’est le prêtre de l’église catholique saint pierre de Dangan. Il adopta Toundi et le fit quitter de son village. Il fut ainsi le premier maître de celui qu’il nommera Joseph. Celui-ci l’admirait aussi beaucoup. Il mourut lors d’un accident. En effet il fut ensanglanté par l’une des branches du fromager.
Père Vandermayer : Il fut l’adjoint du père Gilbert et le succéda après sa mort. Il était méchant envers Toundi et les autres indigènes. C’est ainsi qu’il renvoya Toundi aux services du Commandant.
Gosier d’Oiseau : C’est le commissaire de Police de Dangan. Il fut craint par tous les indigènes de Dangan. Il dirigeait les rafales.
M.Moreau : C’est le régisseur de prison. Il était très méchant. Il torturait les prisonniers à mort. Il fut l’amant de la femme du Commandant.
Sophie : Elle était la maîtresse de l’ingénieur agricole. Elle se plaignait toujours car ce dernier ne la considérait pas et était aussi un incirconcis. C’est ainsi qu’elle lui vola beaucoup d’argent et s’enfuit vers la guinée Espagnole.
L’ingénieur agricole : De son vrai nom M. Magnol, c’était l’amant de sophie
M. Salvain : C’était le directeur de l’école de Dangan. Il était le défenseur des indigènes. Sa femme était Mme Salvain
M. Janopoulos : C’était le patron du cercle européen de Dangan. Il était le plus riche des blancs de Dangan
Les Autres Personnages : La Sœur de Toundi et son mari, Les parents de Toundi, Le chef des catéchistes (Martin), le Docteur, Le Blanc qui désinfecte Dangan, Mengueme, Mendim Me Tit, Baklu, Le Boy-Cuisinier, Le Garde, Kalisia, Ondoua etc.

V-Etude Thématique

Dans cette œuvre, plusieurs thèmes sont développés. Parmi les thèmes les plus récurrents, nous pouvons citer :
· Le Racisme : Dans cette œuvre les noirs étaient souvent victimes de discrimination raciale. Leur cohabitation avec les blancs était difficile. Cela se manifestait dans les églises, dans les places publiques et même dans le cercle européen où ceux-ci se moquaient des noirs en jugeant être supérieurs à eux. Ainsi des expressions comme « Il n’y a pas de moralité dans ce pays » ou encore « Le n***e n’est qu’un enfant ou un couillon » se faisaient entendre
· L’injustice : Les indigènes vivaient dans une parfaite injustice. Ils sont emprisonnés avec ou sans preuve de culpabilité, torturés puis maltraités avant d’être transférés à l’hôpital où ils vont mourir sitôt. Ensuite ils vont être enterrés tous nus au « Cimetières des prisonniers ». C’est pourquoi Mr Moreau, le régisseur de prison représentait la terreur des noirs.
· L’infidélité : C’était l’attitude majeure des blancs. Cela s’est montré à plusieurs reprises au Cercle Européen notamment avec Mme Salvain qui s’approchait beaucoup du Commandant ou encore M. Janopoulos qui voulut accompagner la femme du Commandant au marché. Cependant l’exemple clé qui va illustrer le thème est celui de M. Moreau avec Mme Décazy. Ces derniers trompèrent leurs conjoints (Mme Moreau et le Commandant).
VI-Sens et Portée de l’œuvre
Cette œuvre a un sens historique important. Elle convoque une prise de conscience du lecteur Africain et lui invite à prendre acte de la situation. Le noir qui ignorait le vécu quotidien de ses antécédents à l’époque coloniale s’y trouve facilement. On peut dire donc qu’étudier cette œuvre, c’est étudier son passé. De ce fait sa portée est historique car elle repose essentiellement sur les conséquences du Colonialisme dans le continent africain.

CONCLUSION

En guise de conclusion, nous notons qu’à travers ce roman, nous apercevons clairement le visage de l’Afrique à l’époque coloniale. L’Auteur a, de manière irrécusable, montré la domination des européens sur les noirs.
Cette œuvre qui est aujourd’hui plus que jamais importante sur l’étude du passé africain devra jouer un rôle de dénonciateur et fait appel, non pas seulement à la révolte mais aussi à la prise de mesures préventives contre les occidentaux pour les générations actuelles et futures

02/11/2021

15 CITATIONS POSITIVES SUR L'ÉCHEC ET LA DIFFICULTÉ

1. L’échec est seulement l’opportunité de recommencer d’une façon plus intelligente.
Henry Ford

2. Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi.
Georges Clemenceau

3. Vous n’avez rien à craindre car l’échec est impossible. Vous ne pouvez qu’apprendre, évoluer et devenir meilleur que vous ne l’avez jamais été.
Hal Elrod

4. Appréciez d’échouer, et apprenez de l’échec, car on n’apprend rien de ses succès.
James Dyson

5. Si vous vivez un moment difficile, ne blâmez pas la vie. Vous êtes juste en train de devenir plus fort.
Gandhi

6. Au milieu de toute difficulté se trouve cachée une opportunité.
Albert Einstein

7. L’échec est l’épice qui donne sa saveur au succès.
Truman Capote

8. On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin.
Johann Wolfgang von Goethe

9. Il n’y a pas de réussites faciles ni d’échecs définitifs.
Marcel Proust

10. Le succès dans la vie arrive non pas en jouant les bonnes cartes mais plutôt en étant capable de jouer les mauvaises cartes de la bonne manière.
Joshua Dool

11. Faites confiance à votre instinct. Il vaut mieux que vos erreurs soient les vôtres plutôt que celles de quelqu’un d’autre.
Michaël Aguilar

12. Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.
Winston Churchill

13. Derrière chaque homme de succès, il y a plusieurs années d’insuccès.
Bob Brown

14. Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10 000 façons de ne pas y arriver.
Thomas Edison

15. Tu te fais renverser, tu te lèves, tu t’essuies et tu retournes au travail.
Barack Obama

Salman Farissi

28/10/2021

, 27 octobre 1987: Il y a 34 ans, le massacre de Koudougou

“Ce jour-là, à Koudougou, c'est le grand silence” s’en souvient Boukary Kabore assis au pied d’un mur à ouaga 2000 non loin de la salle des banquets transformée à l’occasion en salle d’audience du tribunal commis pour juger les présumés assassins de Thomas Sankara. Les forces de Blaise Compaoré dirigées alors par le lieutenant Gilbert Dienderé sont aux portes de Koudougou depuis tôt le matin. Ils sont venus en découdre avec la BIA (Bataillon d’Infanterie Aéroporté), une unité de l'armée dirigée alors par Boukary Kaboré dit "le lion" avec qui les négociations entamées piétinent.
Au total, 6 officiers, 5 sous-officiers et hommes du rang ont été exécutés, les corps brûlés, et entassés à même le sol. Boukary Kaboré se souvient parfaitement de leurs noms et grades il y a “ le Lientenant Kéré, mon adjoint, le lieutenant Koama Michel, le sous-lieutenant Ky Bertoa, le sous-lieutenant Sanogo Elysée, le sous-lieutenant Sanou Jonas, l'élève officier Sakandé Abdramane, l'élève officier Oubda Timothée, plus 5 autres sous-officiers et soldats” confie t il a oméga.
" 11 militaires ont été tués méchamment et gratuitement. Ils ont dit que Koudougou était en rébellion mais ça n'était pas vrai, j'avais demandé de déposer les armes pour éviter des morts inutiles parce que le président était déjà mort 12 jours auparavant."

Il explique que ses hommes n’ont pas combattu, qu’ils ont été tués , lui a pu échapper grâce à ses compétences militaires.
Boukary Kabore avait dû s’exiler au Ghana pour revenir au pays à la faveur des changements démocratiques, il fonde beaucoup d’espoir dans ce procès.

Emma Lompo

27/10/2021

: le tribunal rejette une demande d'expertise sur la santé mentale de l’accusé Yamba Elysée Ilboudo

L'avocate de Yamba Elysée Ilboudo a demandé ce mercredi une expertise psychique pour attester de la santé mentale de son client. Pour elle, l’accident subi par l’accusé en 1989 et qui a nécessité son évacuation en France a pu lui laisser des séquelles qui l’empêchent de se souvenir correctement des évènements du 15 octobre 1987.

Sa demande est soutenue par d’autres avocats de la défense. Mais les parties civiles et le parquet s’y opposent, estimant que l’oubli ne peut être assimilé à de la démence, et que le propos de l’accusé est assez logique et cohérent pour attester de sa bonne santé mentale.

Le parquet militaire a également précisé qu’une expertise a déjà été ordonnée par le juge d’instruction et lui a permis de présenter l’accusé comme ne présentant « aucune tare ». Argument balayé du revers de la main par Me Kabore qui dit n’avoir pas vu de document qui l’atteste.

Après une suspension en milieu de journée, le tribunal a tranché : la demande est injustifiée et elle est par conséquent rejetée. L'interrogatoire de l'accusé peut se poursuivre.

Abdoul Fhatave Tiemtoré

27/10/2021

- : le film des évènements selon un chauffeur du commando

Le procès de l’assassinat du président Thomas Sankara et de ses 12 compagnons a pris un tournant décisif ce mardi 26 octobre avec le début de l’interrogatoire des accusés. Le premier à passer à la barre est le soldat à la retraite Yamba Élysée Ilboudo, qui se présente comme « le chauffeur de la sécurité de Blaise Compaoré ». Il a été affecté comme chauffeur à la sécurité du capitaine de l’époque depuis qu'il était le chef de corps du CNEC, Centre d’entraînement commando de Po.

Le 15 octobre 1987, Yamba Elysée Ilboudo raconte avoir fait partie du commando qui a pris d’assaut le Conseil de l’Entente peu après 16h et assassiné Thomas Sankara et 12 autres personnes. « Je reconnais les faits », a d’emblée déclaré le sexagénaire poursuivi pour assassinat et complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat. « Un soldat, il a un chef qui le commande », a-t-il introduit. Il explique que le convoi est parti de la résidence de Blaise Compaoré derrière l’ancienne Assemblée nationale. « Hyacinthe Kafando m’a dit de démarrer, qu’on va au Conseil. Amidou Maïga a démarré la 405 blanche et moi j’ai suivi avec la Galante rouge », relate-t-il. Arrivés au Conseil de l’Entente, les véhicules auraient stationné d’abord devant la villa qui servait de pied à terre à Blaise Compaoré et sa garde. Hyacinthe Kafando serait entré, ainsi que tous les autres, sauf Yamba Elysée Ilboudo qui dit être resté dans la voiture. C’est 5 mn après, qu’ils sont revenus, qu’ils ont embarqué dans les véhicules et que Hyacinthe Kafando aurait ordonné de démarrer à nouveau.

Cette fois-ci, direction la villa où Thomas Sankara tenait une réunion avec plusieurs autres personnes. Mais à cet instant, l’accusé dit ne pas être au courant du projet. Selon lui, c’est Hyacinthe Kafando qui aurait attrapé son volant pour diriger la voiture vers le bâtiment qu'il désigne comme le secrétariat général du Conseil de l’Entente. « Il m’a dit d’aller là-bas, en tournant le volant. Il a dit “faut accélérer”. J’ai accéléré et je suis allé cogner la porte du secrétariat. Ils sont descendus et ils ont commencé à tirer », relate le chauffeur, qui précise qu’il était le seul à rester, cette fois encore, dans son véhicule.

Mais de là, il dit avoir vu le président Thomas Sankara sortir de la salle, suivi de Frédéric Kiemdé. « Y a quoi ? », aurait demandé Sankara sans obtenir de réponse. « Il a croisé Hyacinthe, Nabié et Maïga qui ont commencé à tirer. Je ne sais pas qui l’a touché en premier. Le président Sankara s’est écroulé sur les genoux avant de tomber sur le côté gauche », a confié Yamba Elysée Ilboudo devant le juge d’instruction, et il a maintenu ses propos cités par le parquet ce mardi devant le tribunal. Plus t**d, il va même préciser que le président Sankara était en civil et qu’il ne portait pas d’arme.

Ce que le parquet militaire trouve curieux, c’est l’attitude de l’accusé tel que relatée, puisqu’il dit être resté dans son véhicule, qui pourtant a été endommagé après avoir percuté la porte du bâtiment, selon ses propres explications.
Ce ne serait qu’après l’échange de tirs que Hyacinthe Kafando lui aurait ordonné à nouveau de démarrer pour le retour. « Le radiateur est percé », dit-il avoir répondu. « Même n’étant pas commando, personne ne peut faire ça », lui a lancé un membre du parquet qui poursuit : « les autres ne peuvent pas être en train de tirer et vous, vous restez dans le véhicule alors que vous êtes en mission ».« Vous voulez nous dire la vérité mais vous voulez tout faire pour minimiser votre participation », a ajouté une autre.

L’avocat de la famille Sankara, Ferdinand Zepa, prenant la parole au nom des parties civiles a salué le courage de l’accusé : « Vous êtes le seul à s’être livré », dit-il. Mais au fil de ses questions, il trouve l’accusé plus dubitatif, visiblement fatigué, mais surtout réticent quand il s’agit de parler de Gilbert Diendéré.
L’accusé avait pourtant dit à l’instruction qu’il avait aperçu Gilbert Diendéré à leur arrivée au Conseil de l’Entente. « Il était debout devant ses hommes assis sur des bancs », avait déclaré Yamba. Devant le juge ce mardi, il dit ne pas se rappeler de ses déclarations. Il évoque même des séquelles d’un accident de 1989 qui aurait entamé sa mémoire.

Abdoul Fhatave Tiemtoré

26/10/2021

🔴 URGENT Procès - Le 1er accusé a reconnu les faits à la barre. Yamba Elisé Ilboudo, 62 ans, soldat de rang, chauffeur militaire au moment des faits, accusé d’avoir volontairement donné la mort à Thomas Sankara et de 12 autres de ses compagnons. Il est ainsi accusé d’assassinat et de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat. « Je reconnais les faits », a-t-il dit à la barre. Et quand le Président du tribunal lui demande d’être plus explicite, il affirme: « Un soldat a un chef (...) Il exécute les ordres de son chef (...) J’ai reçu l’ordre de mon chef Hyacinthe Kafando le 15 octobre (...) il m’a dit, Elisé on va au conseil de l’Entente (...) nous avons démarré du domicile de Blaise Compaoré (...) », a expliqué l’accusé qui est à la barre.

25/10/2021

🔴 ALERTE - : Le représentant de la CEDEAO déclaré « persona non grata » (ORTM)

Le représentant de la CEDEAO au Mali, Hamidou Boly est sommé de quitter le pays pour « agissements incompatibles avec son statut », a rapporté ce lundi la télévision nationale.

« Le gouvernement de la République du Mali a décidé de déclarer persona non grata le représentant spécial de la CEDEAO au Mali, au vu de ses agissements incompatibles avec son statut », a écrit l'ORTM sur sa bande défilante.

Le diplomate burkinabè « a 72 heures pour quitter » le pays, affirme l’ORTM qui ne donne pas plus de précisions.

23/10/2021

TEMOIGNAGE DE L'ETUDIANT

En réponse

Au 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚́ du ₀₇/₁₀/₂₀₂₁ en provenance de la Présidence de l'Université Norbert ZONGO qui annonçait les réinscriptions du 15 au 30 octobre 2021 sur Campusfaso pour les RETARDATAIRES.

Ce communiqué invite les étudiants anciennement inscrits (promotion 2019 non incluse) à effectuer leurs inscriptions administrative et pédagogique sur la plateforme Campusfaso.

𝗕𝗶𝗲𝗻 𝗲́𝘃𝗶𝗱𝗲𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁, ces réinscriptions comptent pour l'année académique 2019-2020 et font suite à celles qui se déroulèrent du 20 au 30 juin 2021 en faveur d'étudiants en situation de :
- Admis en L2 ;
- Double-inscription ;
- Dérogation ;
- Réorientation ;
- Transfert.

𝗣𝗿𝗲́𝗰𝗲́𝗱𝗲𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁, c'est-à-dire avant les vacances écoulées, une réinscription avait été lancée. Elle commençait le 20 pour se terminer le 30 juin 2021 sur la plateforme dédiée à cet effet.

𝗔̀ 𝗹𝗮 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 nombreux dysfonctionnements techniques observés dans leur tentative d'inscription en ligne, les étudiants se trouvant dans l'une des situations suscitées ont approché la DAOI à travers des plaintes de tout genre.

𝗔𝗶𝗻𝘀𝗶, ces plaintes furent l'occasion pour la Présidence, à travers la DAOI de faire appel à Campusfaso qui, constatant par eux-mêmes ses problèmes techniques envoya (paraît-il) des techniciens pour assister la DAOI-UNZ à les résoudre promptement.
Cette équipe de la cellule technique du Campusfaso se mettra au travail à partir du 31 mai au 1er juin 2021. Comme preuve matérielle de cette information, le communiqué du 21 mai 2021.

Ces problèmes techniques sur Campusfaso étaient entre autres:

- Dossier de niveau vide rendant impossible toute réinscription ;
- Création d'INE ;
- Dossier de double-inscription absent ;
- Dossier pour la ré-inscription des redoublants non actualisé.

Ils dénotent de la négligence et d'un grand laxisme dans le traitement de données des étudiants de l'UNZ.

𝗤𝘂'𝗮̀ 𝗰𝗲𝗹𝗮 𝗻𝗲 𝘁𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲, il faut souligner et persister sur un détail non négligeable. Les problèmes n'ont pas été pris dans la rigueur du sérieux parce qu'ils n'ont pas pu gérer comme il le fallait ces dysfonctionnements. De ce constat, il est assez clair qu'il y a eu une mauvaise appréciation des coquilles techniques dont souffraient les étudiants de l'Université Norbert ZONGO.

Cette mauvaise appréciation du travail à effectuer conduira les étudiants à déposer des 𝙧𝙚́𝙘𝙡𝙖𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨/𝙙𝙤𝙨𝙨𝙞𝙚𝙧𝙨 au niveau de 𝗹'𝗮𝗺𝗽𝗵𝗶𝘁𝗵𝗲́𝗮̂𝘁𝗿𝗲 𝟳𝟱𝟬 en explicitant leur(s) souci(s).

𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗾𝘂𝗲𝘂𝗲 𝗹𝗲𝘂 𝗹𝗲𝘂, sous un soleil décapant, les étudiants iront s'aligner devant ce bâtiment à maintes reprises pour déposer et signaler ce qui devrait être fait pour les soulager.
En toute sincérité, il ne faut pas occulter l'énorme 𝐦𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐧𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 des étudiants qui étaient abattus et désarçonnés. En effet, la même rengaine revenait dans la bouche non incisive des agents de la DAOI.

Parmi ces rengaines, citons quelques unes:

"𝑂𝑛 𝑣𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑚𝑜𝑛𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒", "𝑣𝑒́𝑟𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒", "𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑛𝑒𝑐𝑡𝑒𝑧-𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑡 𝑟𝑒́𝑒𝑠𝑠𝑎𝑦𝑒𝑧".

Ce sont là des chansonnettes qui bourdonnaient dans l'oreille des étudiants.

𝗔̀ 𝗰𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿, il est impossible à un étudiant en situation de double-inscription ou redoublants de procéder à sa réinscription sur la plateforme Campusfaso alors que des réclamations ont été déposées avant les vacances passées dans les mains des agents de la DAOI.

𝗗𝗲 𝘀𝘂𝗿𝗰𝗿𝗼𝗶̂𝘁, les étudiants non salariés sont toujours dans un état d'éberluement total à la vue de la somme de 51500 francs cfa qu'ils doivent payer au lieu de 16500 francs cfa en qualité d'étudiant ordinaire et non salarié.

Comme des essaims de criquets envahisseurs, ils n'ont pas manqué de signaler le problème et donner les documents nécessaires pour sa résolution au niveau de la même DAOI.

𝗝𝘂𝘀𝗾𝘂'𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱'𝗵𝘂𝗶, cloîtrés dans une indescriptible tristesse, nous remarquons amèrement qu'aucune procédure n'a été adoptée dans la résolution effective et systématique de tous ces dysfonctionnements techniques qui se sont transformés en sable mouvant sous le pied de l'étudiant koudougoulais.

𝗔𝘂 𝗿𝗲𝗴𝗮𝗿𝗱 donc de tous ces manquements,
𝗩𝘂 la lenteur dans la résolution de ces problèmes,
𝗩𝘂 la non prise en charge des dysfonctionnements,

Le communiqué du 𝟎𝟕/𝟏𝟎/𝟐𝟎𝟐𝟏 dans son entièreté 𝗲𝘀𝘁 𝗻𝘂𝗹 𝗲𝘁 𝗻𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗲𝗻𝘂 tant que Campusfaso, la Présidence de l'Université Norbert ZONGO et sa DAOI ne font pas preuve de diligence, de sérieux, d'honnêteté et de clairvoyance dans la gestion de ces innombrables irrégularités techniques, la Présidence doit 𝘀𝘂𝗿𝘀𝗲𝗼𝗶𝗿 à tout lancement d'une session de réinscriptions.

𝗖𝗲𝗹𝗮 𝗿𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝗱𝗿𝗮𝗶𝘁 𝗮̀ 𝗮𝗹𝗹𝘂𝗺𝗲𝗿 𝗱𝘂 𝗳𝗲𝘂 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗹𝗹𝘂𝗺𝗲𝘁𝘁𝗲𝘀 𝗺𝗼𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲́𝗲𝘀.

Kootigui Dougoutigui

13/10/2021

🔴 : Barkhane a quitté Kidal

La France a entamé ce mardi la phase finale du retrait de ses soldats de l’emprise de Kidal, conformément à l’annonce du président Emmanuel Macron en juin dernier. « Un dernier convoi logistique est parti mardi à 5 heures », a informé le Colonel Pascal Ianni, porte-parole de l’Etat-major, cité par Lefigaro et des médias maliens. Un dispositif plus léger restera sur place pour « conduire les formalités administratives et logistiques », a précisé le porte-parole.

Les soldats de l’emprise de Kidal, une centaine environ, sont transférés à Gao où se trouve la principale base de la force Barkhane au Mali. Les installations de Kidal seront mises à la disposition de la Minusma, la force onusienne et de l’armée malienne. « Le transfert vers la Minusma et les forces armées maliennes sera définitif d'ici une dizaine de jours», a indiqué le porte-parole.

Les bases de Tombouctou et Tessalit devraient connaître bientôt le même sort. Le 10 juin dernier, le Président français Emmanuel Macron a annoncé une « transformation » de la présence militaire française au Sahel, avec la fin de l’opération Barkhane d’ici au premier semestre de 2022. À terme, le nombre de soldats français engagés au Sahel va passer de 5100 à 2500 voir 2000. « Nous ne pouvons pas sécuriser des zones qui retombent dans l'anomie parce que les États décident de ne pas prendre leurs responsabilités », avait justifié le Président français.

Depuis, la tension ne fait que monter entre Paris et Bamako, particulièrement depuis l’annonce des autorités maliennes d’un possible accord avec le groupe russe de sécurité privée Wagner pour aider à lutter contre le terrorisme, accusant la France d’«abandon».

Photo: AFP

Abdoul Fhatave Tiemtoré

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