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Festival dd Jazz Saint louis 2024
29/12/2024

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     .ka.56Des moments de oufff...
30/08/2023

.ka.56
Des moments de oufff...

10/07/2023


‎« Lorsque Allah aime quelqu'un, Il le soumet aux épreuves. Non pas pour le rendre malheureux, mais pour le purifier et le rapprocher de Lui. »

1 Mai 2023…
01/05/2023

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25/04/2023

Jt 2016 avec  Ardo Ba et Pape Demba Bathily 2sTv l'Officiel
13/04/2023

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23/03/2023

🙏🏽Salam.
En ce debut du mois béni de ramadan, je vous demande pardon et vous accorde le mien.
*Qu'Allah SWT* nous préserve des pièges du découragement , de l'inquiétude, nous accorde la dépense quotidienne et nous met à l'abri des difficultés de la vie.
*Qu'Allah SWT* dans sa grace; illumine nos coeurs et nos pensées et nous accorde paix , joie, santé et longévité.
Amine.
Ramadan Moubarak

Malgré la fatigue du voyage, nous étions à L’Arene National de Dakar pour le combat Ada Fass vs Zarko
16/01/2023

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Suis l’homme Beni
11/01/2023

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16/10/2020
📌 Ndindi Plateau Vous & Nous
04/10/2020

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Lancement Travaux Grande Mosquée Tivaouane
15/09/2020

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20/06/2020

Big respect à ces jeunes professionnels infatigables...

24/09/2019

La société sénégalaise serait-elle malade ?(par de )

« Cela reste une loi immuable de l’histoire qu’elle est interdit précisément aux contemporains de discerner dès le début les grands mouvements qui déterminent leur époque » Stefan Zweig, Le monde d’hier.

De trois choses l’une : porter un regard nostalgique sur le passé, vivre dans le présent ou scruter l’avenir. Ce triptyque est transcendé par celui qui veut, modestement, porter son regard sur les dynamiques internes qui sont à l’œuvre dans la société sénégalaise. En effet, c’est avec tristesse que les vieux nous parlent de la belle époque qui nous apparait comme l’âge d’or. Ceux qui nous invitent à penser le futur sont souvent flottants sur les réalités de l’heure. Les gens qui disent penser l’actuel courent le risque d’être coupés et du passé et de l’avenir. Sous ce rapport, un certain morcellement du réel rend inopérant toute critique qui se voudrait objective, car parcellaire, voire étriquée. L’avenir sort du passé, telle est la conviction du vieux griot de Soundjata ou l’épopée mandingue. Cette considération a le mérite de lier les trois temps d’une histoire vivante : le passé, le présent et le futur.

En décidant de mettre sur le métier la problématique de la morale dans la société sénégalaise, nous n’entendons point ériger une table de valeurs qui pourraient nous sauver d’un désastre imminent encore moins nous installer dans la sphère éthérée d’une vie bonne. C’est d’un regard lucide sur les mutations de notre société qu’il s’agit dans ce propos. Signalons que le changement ne s’effectue jamais de manière brusque et spontanée, il s’opère en prenant le temps comme fidèle allié. Avec un glissement que ceux qui le sentent ne sont pas écoutés, le changement passe par les artères rigides de la société comme la musique, la danse, le théâtre, la mode, l’école, la communication.

La société sénégalaise serait-elle malade ? Une telle question qui choque est pourtant relayée à longueur de journée dans les grandplaces et autres émissions interactives des radios et télévisions dakaroises. Bien au-delà de la capitale, les villages qui sont reconnectés à l’urbanité par les TIC sont en train de sentir les secousses d’un changement sous les auspices d’une confusion généralisée.

Aujourd’hui, tout porte à croire qu’avec les réseaux sociaux, la parole ne s’est pas libérée et n’est point donnée, mais usurpée. Dans une cacophonie indescriptible, des internautes sénégalaises ici ou de la diaspora ont décidé de créer leurs chapelles pour professer, dénoncer, critiquer, défendre, insulter et même menacer. Chacun se prévaut d’une certaine légitimité et compétence pour parler en intellectuel et moraliste. Avoir une maitrise plus ou moins passable de notre langue officielle donne le droit à quiconque d’habiter les réseaux sociaux et s’autoproclamer intellectuel aguerri. La seule fréquentation d’un lycée ou d’une université suffit à avoir le titre de penseur. Loin de nous une tentative de dire qu’il faut faire des études poussées pour être un intellectuel. Seulement, nous considérons qu’une société est atteinte dans son âme dès lors qu’on peine à distinguer qui doit parler et qui doit écouter. C’est en cela qu’Umberto Eco a eu raison de dire : « les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité ». Cette remarque est plus vraie dans notre société. Ainsi, le penseur italien de poursuivre : « aujourd’hui, ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel ». Quand Isaac Newton montait qu’à une certaine condition, dans un tube, une plume et un caillou lâchés atterrissent au même moment, c’est pour édifier, dans un contexte social, qu’à un certain degré de dérèglement moral, les insanités de l’inculte peuvent étouffer les analyses d’un prix Nobel. Il y a un délabrement de l’architecture des valeurs sociétales au point qu’un internaute, sans trembler, se permet d’insulter le Président de la République qui avait fait un post pour s’indigner de la situation catastrophique qui prévaut en Afrique du Sud.

Au-delà de ce constat écœurant, c’est le culte du corps entretenu par des tubes éclaircissant qui pullulent sur les réseaux sociaux. De ce fait, certains hommes sont aujourd’hui dans la dépigmentation, l’usage des rouge-à-lèvres et autres démarches efféminées. Le reniement de soi devient symptomatique d’un malaise social quasi incurable. La récente soirée organisée par un chanteur en panne d’inspiration pour célébrer un anniversaire -surement sa date de naissance- nous montre qu’une confusion généralisée des positions sexuelles est en train d’élire domicile au Sénégal. Nous ne sommes pas du côté de ceux qui pensent qu’il faut expurger le mal par la violence. Cet état de fait et l’émergence de cette forme violente de réparation sont la résultante d’un disfonctionnement de l’éducation familiale et institutionnelle. Les parents sont hantés par les équations de la dépense quotidienne tandis que l’école, avec les OMD, est obnubilée par l’efficacité de l’instruction. Finalement, l’enfant flotte entre la conviction des parents que c’est à l’école d’éduquer et la certitude de celle-ci en sa mission de seulement instruire. On va à l’école aujourd’hui pour réussir et non pour être responsable et citoyen de son temps. Et il nous paraît dès lors important de chercher à comprendre en quoi le mal-être social qui se dévoile se rapporte plus à une mutation de représentations sociétales qu’à une crise de valeurs.

Quand, dans l’enceinte du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop, les étudiant(e)s étaient resté(e)s pendant des heures à attendre Sadio Mané pour le plébisciter de son exploit lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et le supplier de ne plus donner le ballon à Salah, son coéquipier de Liverpool, c’est que le temple du savoir qui porte le nom emblématique de l’auteur de Civilisation ou barbarie est devenu un lieu où le sport a plus de vitalité que le savoir. C’est avec peine que les Anciens avaient eu vent de la furie des étudiants qui, il y a quelques années, expulser le Professeur Souleymane Bachir Diagne de la salle de Conférence de l’Ucad 2. Sadio Mané est un footballeur qui a su imposer la valeur de ses chevilles au monde du sport, pourquoi un étudiant ne ferait pas de même pour son cerveau auprès des éminences de notre institution académique ? Un début de réponse est dans le titre d’un ouvrage d’Alain Finkielkraut : La défaite de la pensée.

À la mort du jeune étudiant Fallou Sène, les prétendus représentants des étudiants qui furent reçus au palais présidentiel par le chef de l’Etat se plaisent à apparaitre sur des photos et autres selfies à côté de leur hôte que de revendiquer les vrais problèmes des universités sénégalaises. Certains seraient même tentés de sortir de ce lieu avec une canette de Fanta ou une pomme qui, réunies, ne valent que 500 F CFA. Les soixante-huitards ont vu l’effondrement du prestige d’être étudiant.

Ouzin Keita et Pawliz feront plus de mobilisation au terrain basket de l’Ucad que Mouhamed Mbougar Sarr et Ndèye Anta Dia dans un amphithéâtre ou même dans une salle de la bibliothèque centrale. La morale n’est pas figée, elle évolue avec les événements historiques du temps. Ce qui fut banni est en train d’être accepté, ce qui constituait une honte devient aujourd’hui une fierté. La morale est foncièrement liée aux choix existentiels des hommes d’une époque donnée. Ici comme ailleurs, nous vivons sous l’ère de ce que Fouad Laroui appelle avec désolation : « la revanche des cancres ». Sans conteste, l’époque où être dernier de la classe portait un coup dur à la famille est révolue, le temps de bastonnade des voleurs et la mise à l’écart du menteur. Ainsi, la médiocrité, le vol et le mensonge sont des actes qui rendent héroïque aujourd’hui.

Même le retour de la figure de Malcom X à travers les lunettes arborées fièrement par cette jeunesse est plus de l’ordre du resurgissement de la mode que d’une véritable fréquentation de la pensée de ce leader afro-américain de la période de la ségrégation raciale.

La liberté est à la jeunesse ce que la sagesse est pour les vieux pourrait, sans prétention aucune à l’exhaustivité, être la formule canonique d’un récit de notre époque. Mais de quelle liberté ? Celle d’insulter, de menacer, de violenter ? De quelle sagesse ? Devons-nous attendre de nos Anciens d’égrènement d’un chapelet de recommandations en rapport avec les bonnes conduites de la belle époque ? À chaque époque ses réalité, diraient les plus sceptiques. L’effondrement du monde engage la survie de tous et personne ne peut se tirer d’affaire sans vouloir sauver tout le monde.

À une époque où l’expression sincère de son indignation et la fidélité à ses propres convictions deviennent des crimes, les véritables intellectuels décident de se retirer du champ de la controverse et des insanités. Cette attitude trahit l’appel d’Henri Lopes pour qui l’intellectuel doit être prêt à recevoir le crachat en échange de sa lucidité. En pleine promotion de la médiocrité au sommet de l’État, le juge Kéba Mbaye, dans sa leçon inaugurale prononcée le 14 décembre 2005 entre les murs de l’Ucad, laisse entendre : « Plutôt que d’avoir de grands politiciens, cherchons à avoir de grands médecins, de grands ingénieurs, de grands professeurs, de grands spécialistes de l’économie et des finances et même des savants ». Le niveau de bien ou de mal d’une société est sondé par le degré de sagesse ou de folie de ceux qui prennent les devants. À la suite de l’auteur de Le monde d’hier, nous pouvons dire que notre monde semble être pris dans le tourbillon d’une « lueur crépusculaire incertaine ».

Ibou Dramé SYLLA

Doctorant en Philosophie /UCAD

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