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Il y a quelques mois, sur Diwan FM dans ma regrettée emission JwaJem, j'avais interviewé ce groupe. Ils seront aux JMC.A...
03/01/2025

Il y a quelques mois, sur Diwan FM dans ma regrettée emission JwaJem, j'avais interviewé ce groupe. Ils seront aux JMC.
Avec le MENA ROCK Festival , et depuis la disparution du FMG ce festival est l'un des seuls en Tunisie avec lequel je suis en phase.

🔥🎸 Les indispensables metal de 2024 selon moi ! 🎸🔥 2024 a été une année incroyable pour le metal, et j'ai concocté une s...
25/12/2024

🔥🎸 Les indispensables metal de 2024 selon moi ! 🎸🔥
2024 a été une année incroyable pour le metal, et j'ai concocté une sélection de titres qui m'ont transcendé(e). Préparez-vous pour un voyage sonore entre puissance, émotion et virtuosité !

🎶 "Heavy Is the Crown" - Linkin Park (Alternative Metal)
Un hymne mélodique et puissant, fidèle à leur signature.

🎶 "Cannibal" (feat. Anders Fridén) - VOLA (Progressive Metal)
Des rythmes complexes et une ambiance électrisante.

🎶 "New Way Out" - Poppy (Avant-Garde Metal)
Innovant, surprenant et totalement addictif.

🎶 "Can U See Me in the Dark ?" - Halestorm, I Prevail (Hard Rock)
De l’énergie pure et une intensité émotionnelle.

🎶 "Ipecac" - Cassyette (Nu Metal)
Une claque moderne, brute et sans concession.

🎶 "In the Mean Time (feat. Ash Costello)" - Lacuna Coil, New Years Day (Gothic Metal)
Une immersion sombre et magnétique.

🎶 "Arcana" - Epica (Symphonic Metal)
Une fresque musicale épique et grandiose.

🎶 "The Day Off..." - Nightwish (Symphonic Metal)
Un chef-d'œuvre orchestral porté par des mélodies puissantes et féériques.

🎶 "Mea Culpa (Ah! Ça ira!)" - Gojira, Marina Viotti, Victor Le Masne (Death Metal Technique)
Chaque riff frappe comme un coup de tonnerre.

🎶 "Someone's Daughter" - Jinjer (Groove Metal)
Technique et émotion se rencontrent magistralement.

🎶 "Crack Co***ne" - Billy Morrison & Ozzy Osbourne (Classic Metal)
Une rencontre entre légendes pour un morceau mythique.

🎶 "Rain on the Graves" - Bruce Dickinson (Classic Heavy Metal)
Une performance vocale monumentale, comme seul Bruce sait le faire.

🎶 "Crown of Horns" - Judas Priest (Heavy Metal)
Du heavy pur jus, majestueux et implacable.

🎶 "Idle Hands" - Kerry King (Thrash Metal)
Une décharge d'adrénaline furieuse.

🎶 "F**k What You Heard" - Body Count (Rap Metal)
Un message brut et engagé porté par des riffs incendiaires.

🎶 "Suffocate (feat. Poppy)" - Knocked Loose (Hardcore Metal)
Un mur de son intense et sans pitié.

🎶 "The Last Imagination" - Dark Tranquillity (Melodic Death Metal)
Mélancolique, profond et envoûtant.

🎶 "Blood Dynasty" - Arch Enemy (Melodic Death Metal)
Des riffs acérés et un chant viscéral.

🎶 "Night Terror" - Dream Theater (Progressive Metal)
Une prouesse instrumentale captivante.

🎶 "§3" - Opeth (Progressive Death Metal)
Mystique, complexe et inoubliable.

🎶 "Atonement" - Leprous (Progressive Rock/Metal)
Une intensité émotionnelle sans pareil.

🎶 "Sacrifice of the Mass" - Marilyn Manson (Industrial Metal)
Dérangeant, sombre, et fascinant.

🎶 "A Fragile Thing" - The Cure (Gothic Rock/Alternative)
La mélancolie à son apogée.

🎶 "Mani Aman" - Meteor Airlines (Gnawa Metal)
La sensation marocaine de l'année, mon coup de cœur MENA.

🎶 "Stars Ablaze" - Borknagar (Progressive Black Metal)
Une explosion d’énergie cosmique avec une touche mélodique envoûtante..

🎶 "MelancHoly" - Swallow the Sun (Doom Metal)
Un voyage au cœur de la mélancolie et de la beauté sombre.

🎶 "One With The Shadows" - Wintersun (Symphonic Melodic Metal)
Un titre épique qui mélange vitesse et émotion.

🌟 Découvrez ces morceaux ici :
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🖤 Et vous, quels titres vous ont fait vibrer cette année ? Partagez vos recommandations dans les commentaires ! 🤘

Melodies of Atonement de Leprous : Une introspection musicale subliméeDepuis ses débuts, Leprous a su s'imposer comme l'...
25/12/2024

Melodies of Atonement de Leprous : Une introspection musicale sublimée

Depuis ses débuts, Leprous a su s'imposer comme l'une des formations les plus audacieuses du metal progressif moderne, explorant des paysages sonores où l'émotion et la technique s'entrelacent avec grâce. Melodies of Atonement, leur huitième opus, marque un tournant significatif dans leur parcours. Si le groupe norvégien est souvent associé au metal progressif, un genre qu'Einar Solberg, le leader, préfère nuancer, cet album se démarque par une approche plus dépouillée, plus intime, centrée sur l’essence même du groupe et de ses membres. Le résultat ? Un disque où chaque note et chaque silence semblent portés par une intention poignante.

Une écriture introspective et honnête
Comme l'explique Solberg, Melodies of Atonement est avant tout le reflet de son parcours personnel. Si les précédents albums du groupe étaient déjà marqués par une certaine introspection, cet opus pousse encore plus loin l'exploration de ses émotions et de ses luttes intérieures. "Depuis Pitfalls, nos albums sont devenus vraiment personnels. Cette transparence est devenue la seule façon que je connaisse d'écrire," confie-t-il. Loin des métaphores complexes de ses débuts, Einar adopte une écriture brute et honnête, abordant des thèmes universels tels que la solitude, la quête de bonheur et la rédemption personnelle.
"Je ne voulais plus perdre de temps à ne pas être heureux, alors j'ai trouvé des techniques... C’est ça que cet album raconte," déclare Solberg, soulignant ainsi le tournant émotionnel qu’il a traversé depuis les périodes plus sombres de Pitfalls et Aphelion. Ce changement d’état d’esprit se ressent dans la tonalité de l’album, beaucoup plus optimiste et libérée que par le passé.

Une musique épurée et audacieuse
Le choix de revenir à une musique plus minimaliste et moins chargée en arrangements orchestraux permet au groupe de renforcer l'authenticité et la puissance de son message. "En enlevant certains éléments, au lieu de donner une impression de son rétréci, cela donne l’impression que le son est plus grand parce qu’il y a plus de place pour chaque chose," explique Solberg. Ce dépouillement donne ainsi à chaque morceau une dimension plus vaste et plus ouverte, où chaque instrument trouve sa place dans un espace sonore riche et aéré.
Le groupe fait preuve d'une audace musicale en incorporant des grooves inspirés du rap des années 90, un choix surprenant qui, bien qu’il n’atteigne pas toujours son but, témoigne de la volonté de repousser les frontières du genre. "Un de mes objectifs était d’essayer d’introduire des grooves de rap des années 90 et d’y superposer le son de Leprous," avoue-t-il. Même si cette influence est parfois subtile, elle ajoute une texture intéressante au son du groupe.

L’approche de Tor Oddmund Suhrke
Tor Oddmund Suhrke, guitariste et membre fondateur, évoque dans une interview pour Radio Metal l’évolution de la dynamique au sein du groupe. "Nous avons voulu expérimenter un peu plus avec des arrangements live sur cet album. Cela nous permet de capturer une énergie plus brute et spontanée, que ce soit au niveau des voix ou des instruments," explique-t-il. Cette approche permet au groupe de se rapprocher d’une performance plus organique, sans chercher la perfection technique, mais en mettant plutôt l’accent sur l’émotion brute.
Suhrke souligne également la manière dont l’écriture des morceaux a été une expérience partagée, marquée par une grande collaboration. "L’introspection d’Einar est évidente, mais pour nous tous, chaque morceau est une réflexion sur notre propre parcours et ce que nous vivons aujourd’hui. C’est ce qui rend l’album plus collectif." En parlant des choix sonores, il ajoute : "On voulait que chaque élément ait un but précis, chaque silence et chaque note porte une intention particulière."

Une architecture sonore captivante
Dès l'ouverture avec "Silently Walking Alone", l’auditeur est plongé dans un univers introspectif, mêlant des nappes atmosphériques à une instrumentation minimaliste. La voix d'Einar Solberg y joue un rôle central, émergeant comme un véritable instrument. "Il est crucial pour moi que la voix porte les émotions autant que la mélodie," expliquait Solberg dans une interview récente pour Kerrang! (octobre 2024). Cette affirmation prend tout son sens ici, où chaque vocalise traduit une vulnérabilité saisissante.
Le titre éponyme "Atonement" déploie une palette sonore plus riche. Des percussions polyrythmiques se mêlent à des lignes de basse vibrantes, rappelant parfois les textures aériennes de Radiohead. Selon Louder, ce morceau "représente l'équilibre parfait entre complexité technique et pure émotion" (novembre 2024).
Dans "My Specter", Leprous explore un registre plus épuré, flirtant avec des éléments d’électro ambient. Le morceau s'appuie sur une montée en tension progressive, avant d'exploser dans un crescendo instrumental magnifiquement chaotique, illustrant un combat intérieur palpable.

Moments d’audace et influences variées
Melodies of Atonement démontre également une volonté de s'aventurer au-delà des frontières du prog classique. "I Hear The Sirens" et "Like A Sunken Ship" convoquent des sonorités post-rock et trip-hop, rappelant par moments les ambiances éthérées de Massive Attack ou Sigur Rós. Solberg, dans une interview accordée à NME, admettait avoir voulu "laisser plus de place à l’imprévu, aux erreurs presque belles." Cette approche se ressent dans "Limbo", où une instrumentation dépouillée met en avant une improvisation vocale presque chamanique.
Le morceau "Faceless" est une pièce maîtresse. Sombre, presque oppressant, il juxtapose des riffs dissonants avec des chœurs angéliques. Ce contraste saisissant illustre un thème récurrent de l'album : la lutte entre identité et anonymat dans un monde hyperconnecté.

Une réflexion sur l’humain
Les thèmes abordés dans Melodies of Atonement sont résolument introspectifs. Le groupe invite l’auditeur à une réflexion profonde sur des sujets tels que la solitude, le regret et la quête de rédemption personnelle. Dans une récente interview, Solberg confiait : "Cet album est né de mes propres luttes avec l’anxiété et l’isolement. Chaque morceau est une étape de ce voyage intérieur" (Prog Magazine, décembre 2024). Chaque morceau est une étape de ce voyage intérieur. Des morceaux comme "Unfree My Soul" et "Atonement" abordent des thèmes de rédemption et de transformation, tandis que "Self-Satisfied Lullaby", avec son piano mélancolique et sa voix déchirante, incarne l’apogée de cette exploration émotionnelle.

Un album marquant dans une carrière exemplaire
Melodies of Atonement est sans conteste une œuvre marquante dans la carrière de Leprous. En s’aventurant dans de nouveaux territoires sonores tout en restant fidèles à leur identité émotionnelle, le groupe nous offre un album à la fois audacieux et introspectif. Chaque morceau est une étape de cette quête intérieure, où les mélodies tour à tour cathartiques et apaisantes parlent autant au cœur qu’à l’esprit.

Comme le résume Louder, "Cet album n’est pas seulement une œuvre musicale, c’est une expérience existentielle." Leprous confirme ainsi son statut incontournable dans le paysage progressif contemporain, et il est fort probable que Melodies of Atonement devienne, avec le temps, l’une de leurs œuvres les plus emblématiques.

Ivan Jurić – a fan of Na**lm Death, Carcass and Obituary – says he’ll bring an “aggressive” style of football comparable...
24/12/2024

Ivan Jurić – a fan of Na**lm Death, Carcass and Obituary – says he’ll bring an “aggressive” style of football comparable to death metal music

Friend of a Phantom de VOLA  : Une nouvelle dimension sonore et émotionnelleVous aimez A-ha mais vous vous vous dites qu...
21/12/2024

Friend of a Phantom de VOLA : Une nouvelle dimension sonore et émotionnelle
Vous aimez A-ha mais vous vous vous dites que ça manque de guitares ? Vous allez donc adorer Vola !!
Cela fait trois ans que Witness, l'album phare de Vola, a consolidé la réputation du groupe en tant que maîtres du metal progressif moderne. Ce dernier opus capturait une fusion parfaite entre riffs écrasants et sophistication expérimentale, avec des influences allant du metal technique au rock alternatif. Vola est de retour avec Friend of a Phantom, un album qui, tout en restant fidèle à l’ADN du groupe, explore de nouvelles dimensions émotionnelles et sonores.

Une évolution musicale évidente
Sur Friend of a Phantom, Vola continue d'affiner sa capacité à combiner des idées multiples au sein d'un même morceau, créant des compositions aussi puissantes que délicates. Les morceaux s’entrelacent avec une fluidité remarquable, chaque chanson offrant une profondeur qui invite l'auditeur à plonger dans une expérience immersive. Comme l'explique le batteur Adam Janzi : « Nous avons eu le temps d'intérioriser Witness et de laisser ses répercussions se diffuser. Cela a façonné la manière dont nous avons abordé Friend of a Phantom. Nos goûts personnels ont changé, la manière dont nous abordons nos instruments et l'écriture des morceaux a évolué. » Cette maturation artistique se fait sentir tout au long de l'album, qui devient une forme de voyage introspectif, à la fois délicat et chargé de puissance.

Les morceaux clés de l’album
Le premier titre, Cannibal (en featuring avec Anders Fridén d'In Flames), marque d’emblée une entrée fracassante. La lourdeur du morceau est contrebalancée par une richesse mélodique, avec des harmonies vocales et des arrangements qui plongent l'auditeur dans un univers aussi envoûtant qu'intense. Break My Lying Tongue poursuit sur cette lancée, en exploitant une dynamique heavy/quiet, avec des passages aussi brutaux que mélodieux.
Les titres We Will Not Disband et Glass Mannequin font partie des moments forts de l’album, offrant des orchestrations complexes, où les guitares se mêlent à des éléments électroniques pour créer des textures sonores innovantes. Bleed Out, quant à lui, se distingue par ses rythmes saccadés et son ambiance sombre, parfaitement en phase avec les thèmes d'introspection présents dans l’album. Paper Wolf et I Don’t Know How We Got Here apportent une touche plus atmosphérique, avec des mélodies plus subtiles et un jeu de lumière et d'ombre qui captive l’auditeur.

Mélodie et émotion au cœur de l’album
Un des aspects les plus marquants de Friend of a Phantom est la présence omniprésente de la mélodie, qui se tisse à travers chaque morceau. Contrairement à certaines productions metal plus orientées vers la technique pure, Vola parvient à allier complexité rythmique et harmonie, avec des lignes de guitare et de clavier qui s'entrelacent pour créer une atmosphère dense et émotive. Cette capacité à capturer la mélodie, même dans les moments les plus lourds, confère à l’album une profondeur unique. Hollow Kid en est un parfait exemple, où la mélodie hypnotique des claviers vient souligner les paroles poignantes, créant une connexion intime avec l’auditeur.

L’artwork et l’esthétique visuelle
L’artwork de Friend of a Phantom, un jeune homme emporté par une volée d'hirondelles, s'inspire de l'œuvre I Lost My Soul de l'artiste Aykut Aydoğdu. Comme le groupe l’a expliqué dans un post sur leur page Facebook : « Nous avons toujours basé nos couvertures d'albums sur des œuvres d’art déjà existantes, que nous avons acquises, car cela nous permet de trouver une image avec laquelle nous résonnons tous, sans avoir à demander à un artiste de créer quelque chose de spécifique » (Vola, Facebook, 16 octobre 2023). Cette illustration, avec sa simplicité et sa puissance, complète parfaitement l’expérience sonore de l'album, créant un parallèle entre l'introspection musicale et la transformation visuelle.

Thématiques et émotions
L’album aborde des thèmes de transformation personnelle, de quête intérieure, et d'exploration de soi à travers des paysages sonores à la fois introspectifs et puissants. Comme l'explique Janzi, « la mélancolie présente sur Witness a grandi et est devenue un élément central de ce nouvel album ». En effet, chaque morceau semble incarner une exploration des émotions humaines les plus profondes, du doute à la réconciliation, tout en laissant place à l’espoir, à travers une instrumentation riche et nuancée.

Un album mature et abouti
Friend of a Phantom marque une nouvelle étape dans la carrière de Vola. L'album confirme leur statut de pionniers dans le metal progressif moderne, tout en montrant une maturation dans leur approche musicale et créative. En intégrant des éléments électroniques, des harmonies vocales poignantes et des structures complexes, Vola parvient à offrir une œuvre à la fois ambitieuse et accessible.
Avec Friend of a Phantom, Vola se positionne comme un groupe qui sait non seulement repousser les limites du genre, mais aussi créer une connexion émotionnelle profonde avec ses auditeurs.

Altering Fates and Destinies de Loudblast, un monument de maturité métalliqueEn septembre 2024, Stéphane Buriez particip...
20/12/2024

Altering Fates and Destinies de Loudblast, un monument de maturité métallique
En septembre 2024, Stéphane Buriez participait au panel « Metal Memories » dans le cadre du MENA Rock Festival à Tunis, aux côtés de Pascal Gueugue, Corentin Charbonnier et de votre serviteur. Un mois plus t**d, Loudblast sortait Altering Fates and Destinies, un album qui marque une nouvelle étape dans leur carrière.

Un Lien Fort avec le Passé, Une Vision Vers l’Avenir
Depuis leur formation en 1985, Loudblast s’est affirmé comme un pilier du death metal en France. Bien avant l’émergence de noms comme Gojira sur la scène internationale, Loudblast posait les bases d’une identité musicale unique alliant puissance et sophistication.
Comme le décrit Stéphane Buriez : « Cet album est une synthèse de tout ce que nous avons été et de ce que nous sommes aujourd’hui. Nous n’oublions pas d’où nous venons, mais nous n’avons fixé aucune limite et avons juré de faire tout ce que nous voulons. » Altering Fates and Destinies est décrit comme « un album très sombre, puissant et plus rythmé que ses prédécesseurs », un hommage aux origines du groupe tout en explorant de nouvelles dimensions sonores (Radio Metal).

Entre puissance et subtilité
Dès l’ouverture avec From Beyond II (The Return), Loudblast plonge l’auditeur dans une atmosphère sombre et lourde, renouant avec les thèmes lovecraftiens de leurs débuts. Ce morceau se veut une continuation directe de From Beyond, présent sur leur premier album Sensorial Treatment (1989). Ici, riffs massifs et progressions mélodiques complexes témoignent de l’évolution musicale du groupe tout en rendant hommage à leur héritage.
Avec Putrid Age of Decay, Loudblast offre un moment de pure intensité, rappelant l’énergie brute de leurs inspirations comme Gorefest et Grave. Les critiques notent que ce titre « combine la lourdeur classique avec une production moderne, présentant un son à la fois organique et écrasant » (Teeth of the Divine).
Un des points forts de l’album réside dans Crystal Skin, où les mélodies de guitare s’allient à un solo poignant à 2:20, évoquant une touche plus mélodique tout en restant fidèle à l’esprit death metal.
Les morceaux He Who Slumbers et Dark Allegiance, mes préférés, se distinguent particulièrement. He Who Slumbers, plongé dans une ambiance mystique et pesante, offre des riffs monumentaux qui transportent l’auditeur dans des contrées lovecraftiennes. Quant à Dark Allegiance, sa construction complexe et ses changements de rythme rappellent la maîtrise technique et la profondeur émotionnelle que Loudblast peut atteindre. Selon Teeth of the Divine, Dark Allegiance est « un autre morceau lent et puissant, avec des changements de tempo du grind lent à des passages rapides qui le maintiennent fort ».
Dans une interview accordée à Dead Rhetoric, Stéphane Buriez souligne : « Nous avons voulu intégrer des éléments plus mélodiques tout en conservant notre agressivité caractéristique. » Cette déclaration résume parfaitement l’équilibre que l’album parvient à atteindre entre innovation et tradition.

Une introspection lovecraftienne
Les textes explorent des thèmes comme la décadence humaine, le destin et les mystères de l’inconnu, plongeant dans l’univers fascinant de Lovecraft. Comme l’explique Stéphane Buriez dans une interview : « L’album reflète notre fascination pour les récits qui interrogent la place de l’homme face à l’inconnu, une forme d’évasion et de confrontation à nos propres peurs. » (Metal Zone). Il ajoute dans l’interview Dead Rhetoric : « L’univers de Lovecraft a toujours été une source d’inspiration pour nous, et cet album en est imprégné. » Ce lien étroit entre les thématiques littéraires et musicales confère une profondeur supplémentaire à leurs compositions.

Collaborations Stratégiques
L’artwork de Altering Fates and Destinies a été réalisé par Khaos Diktator, un artiste renommé pour ses visuels sombres et complexes. L’illustration, dominée par des tons noirs et rouges, reflète parfaitement l’atmosphère apocalyptique et introspective de l’album. Elle constitue une extension visuelle des thèmes abordés, ajoutant une dimension supplémentaire à l’expérience d’écoute.
En ce qui concerne la production sonore, Loudblast a collaboré étroitement avec HK Krauss au Vamacara Studio pour garantir un son à la fois organique et puissant, fidèle à leur vision artistique. Dans une interview, Stéphane Buriez déclare : « Travailler avec HK Krauss nous a permis d’obtenir un son à la fois organique et puissant, fidèle à notre vision. Il était crucial pour nous d’expérimenter davantage sans perdre l’essence de ce qui fait Loudblast. »
Cette volonté de mélanger tradition et innovation tout en conservant leur agressivité caractéristique a été essentielle pour créer un album qui capture à la fois une ambiance noire et une énergie brute. Altering Fates and Destinies est non seulement un testament de l’évolution musicale de Loudblast, mais aussi un exemple frappant de la manière dont des collaborations stratégiques avec des artistes comme Khaos Diktator et des producteurs comme HK Krauss peuvent transformer une vision artistique en une réalité sonore et visuelle inégalée.

Une pierre angulaire du death metal français
Altering Fates and Destinies est une œuvre majeure qui confirme Loudblast comme un pilier de la scène metal extrême.
Avec cet album, le groupe montre qu’il sait à la fois honorer son passé et se projeter dans l’avenir.

Aujourd'hui 12 décembre, c'est la Journée internationale de la musique Métal :Happy International Day of Heavy Metal
12/12/2024

Aujourd'hui 12 décembre, c'est la Journée internationale de la musique Métal :
Happy International Day of Heavy Metal

Malgré une discographie déjà riche avec cinq albums depuis 2017, je dois confesser que je ne connaissais pas Poppy avant...
06/12/2024

Malgré une discographie déjà riche avec cinq albums depuis 2017, je dois confesser que je ne connaissais pas Poppy avant de tomber, par hasard, sur son dernier opus, Negative Spaces. Et quelle découverte ! Ce sixième album est une œuvre audacieuse et magistrale, fusionnant des genres apparemment incompatibles : le métal dévastateur et la pop sucrée.

Un équilibre fascinant entre violence et douceur
Dès l'ouverture avec Have You Had Enough, Poppy donne le ton : une mélodie éthérée qui évoque Running Up That Hill de Kate Bush, bientôt submergée par des growls viscéraux. Les influences multiples s'enchaînent, comme en témoignent They’re All Around Us ou The Center’s Falling Out, deux morceaux aux riffs puissants et aux hurlements cathartiques, rappelant les sonorités de Slipknot. Mais l’album ne se limite pas à l’agressivité ; des titres comme Surviving On Defiance ou Halo dévoilent une facette plus douce, où la voix cristalline de Poppy s’accorde à des mélodies synthétiques empreintes de nostalgie.
« Il y a une sensation de complétude quand je me trouve entre ces extrêmes », explique l’artiste dans une interview avec NME (15 novembre 2024). Ce sentiment d'équilibre est au cœur de l'album, où chaque morceau incarne une tension maîtrisée entre le chaos sonore et des moments de pure sérénité.

Une production ambitieuse et visionnaire
La signature sonore de Negative Spaces doit beaucoup à Jordan Fish (Bring Me The Horizon), qui co-produit l’album avec brio. Sa capacité à jongler entre des textures électroniques et des murs de son métalliques est évidente. Poppy elle-même souligne leur complicité créative : « Nous partageons une passion commune pour la musique lourde et les sons plus doux. Cela a façonné cet album » (Kerrang!, novembre 2024).
Chaque piste explore un territoire unique. Par exemple, Crystallised s’inspire des rythmes post-punk de New Order, tandis que le morceau-titre, Negative Spaces, évoque la rage grunge de Hole et Courtney Love. Ces inspirations variées renforcent l’identité kaléidoscopique de l’album. Comme le remarque un critique de Sputnikmusic : « Chaque chanson nous surprend par sa capacité à passer de la violence à la mélancolie en un instant. »

Un voyage introspectif et universel
Les paroles de Poppy, souvent introspectives, abordent des thèmes universels tels que la trahison, la recherche de soi, et la résilience. Dans They’re All Around Us, elle chante : « When your spirit’s black and blue / And the heroes all desert you. » À travers cette confession, elle explore la douleur d’être abandonnée par ses idoles, une expérience qui l’a poussée à se tourner vers elle-même. « Ce que j’ai appris, c’est qu’il faut écouter son intuition », confie-t-elle à RockUrLife.
Cette dimension intime est renforcée par une production subtilement vulnérable. « C’est un album où je me suis permis d’être plus brute, plus réelle, tout en conservant cette part de fragilité », partage-t-elle dans une interview avec Kerrang!.

Une place à part dans la scène musicale
Avec Negative Spaces, Poppy transcende les genres et redéfinit le métal moderne. L'album n’est pas seulement une démonstration de puissance sonore ; c’est une exploration artistique où la créativité règne en maître. « J’ai toujours voulu créer de la musique qui m’excite et me surprenne », affirme-t-elle dans Dork (novembre 2024). Cette volonté de repousser les limites se ressent dans chaque note, chaque refrain.

Poppy invite ses auditeurs à se plonger dans cet univers, de préférence « à plein volume, en extérieur, avec une eau pétillante à la main – et pourquoi pas, danser » (NME). Une suggestion qui résume bien l’essence ludique mais profonde de cet album.

01/12/2024

La dernière chanson des Curlees, groupe syrien dont deux membres sont installés à Dubai.

Opeth, The Last Will and Testament : Un chef-d'œuvre progressif entre héritage et révolutionAvec The Last Will and Testa...
30/11/2024

Opeth, The Last Will and Testament : Un chef-d'œuvre progressif entre héritage et révolution

Avec The Last Will and Testament, Opeth signe un retour magistral dans le monde du metal progressif, alliant audace, sophistication et héritage. Cinq ans après In Cauda Venenum (2019), leur quatorzième album studio se présente comme une œuvre dense, à la fois cathartique et complexe. Ce concept-album fascinant, qui mêle profondeur émotionnelle et invention musicale, s’impose comme un jalon majeur dans la carrière du groupe, un équilibre parfait entre la brutalité de leurs débuts et l’élégance progressive qui les a rendus légendaires.

Un concept captivant : héritage, secrets et révélations
Dès les premières notes de The Last Will and Testament, l’auditeur est plongé dans un univers narratif aussi sombre qu'envoûtant. Le récit suit les révélations d’un patriarche défunt, dont le testament bouleverse les héritiers, confrontés à des secrets de famille profondément ancrés dans l’histoire. Ce thème de l’héritage, des fractures familiales et des non-dits résonne bien au-delà de l’intrigue proprement dite, offrant une réflexion universelle sur la manière dont les promesses et les illusions se transmettent d’une génération à l’autre. Mikael Åkerfeldt, le leader du groupe, explique : « Je voulais explorer ce que cela signifie quand les enfants héritent d’une promesse, mais que cette promesse ne se réalise pas comme ils l’avaient imaginé. C’est un sujet universel. »
L’album se structure en sept parties numérotées de §Ⅰ à §Ⅶ, où chaque chanson devient un fragment de l’histoire, une pièce essentielle du puzzle. Cette construction narrative, presque cinématographique, permet à chaque morceau de jouer un rôle clé dans l’évolution du récit. §Ⅰ: Echoes of the Patriarch pose immédiatement le décor avec une introduction lourde et solennelle, nous invitant à entrer dans l’esprit du patriarche décédé et dans l’atmosphère de guerre et de secrets qui imprègne ses héritiers.

Un équilibre parfait entre tradition et innovation musicale
The Last Will and Testament fait preuve d’un équilibre rare entre les racines death metal du groupe et les éléments progressifs qui ont marqué ses dernières œuvres. Le retour des growls de Mikael Åkerfeldt, absents depuis Watershed (2008), ravira les fans de la première époque, tandis que des passages plus atmosphériques et introspectifs rappellent les moments les plus élégants de Pale Communion et Damnation. Ce mélange de puissance brute et de subtilité est sublimé par des textures variées qui enrichissent l’album, comme le prouve §Ⅱ: Beneath the Ruins, un morceau brutal et plein de rage, aux riffs massifs et aux harmonies sombres.
Mais Opeth ne se contente pas de revenir aux sources : l’album introduit également des éléments nouveaux, comme la flûte de Ian Anderson (Jethro Tull), qui donne une touche folk-prog à des passages aériens. La fusion de genres se fait ici avec une aisance rare, chaque instrument contribuant à l’épanouissement d’un univers sonore cohérent et immersif. La précision des arrangements, la profondeur des harmonies vocales, et les transitions audacieuses entre moments lourds et aériens témoignent de la maîtrise totale du groupe. Fredrik Åkesson, guitariste du groupe, résume cette approche : « Nous avons voulu équilibrer la puissance brute et la subtilité. Chaque riff, chaque mélodie, devait porter un poids émotionnel. »

Une instrumentation impeccable et des performances magistrales
L’un des atouts majeurs de cet album réside dans la performance musicale irréprochable de ses membres. Mikael Åkerfeldt, en narrateur hors pair, alterne avec aisance entre growls gutturaux et chant clair, apportant une palette émotionnelle vaste aux personnages qu’il incarne. Le bassiste Martin Mendez et le batteur Waltteri Väyrynen forment une section rythmique impeccable, dont l’énergie et la précision permettent aux compositions d’atteindre des sommets d’intensité. La fraîcheur apportée par Väyrynen, dont la dynamique nouvelle s’intègre parfaitement à l’identité sonore d’Opeth, ne fait que renforcer la cohésion de l’ensemble.
« Waltteri a cette capacité à comprendre instinctivement ce que chaque morceau nécessite », raconte Åkerfeldt. « Il apporte une fraîcheur qui élève toute la musique. » La batterie de Väyrynen, subtile et percutante à la fois, insuffle un dynamisme nouveau au groupe, créant une base solide sur laquelle s’épanouissent les instruments. L’interaction entre la basse, les guitares et la batterie permet à chaque morceau de se déployer de manière organique et fluide, sans jamais sacrifier la puissance brute du metal.

Une écoute exigeante, mais enrichissante
Comme leurs précédents albums, The Last Will and Testament n’est pas un disque facile à appréhender. Loin de se contenter de simples morceaux de metal progressif, Opeth invite son auditeur à un voyage sonore et narratif complexe, où chaque écoute révèle de nouvelles couches de signification. L’album demande du temps pour être pleinement apprécié, mais chaque réécoute permet de découvrir de nouveaux détails, de nouvelles nuances dans l’interprétation des musiciens et des motifs récurrents dans la narration. Mikael Åkerfeldt lui-même le reconnaît : « Ce n’est pas un album que l’on peut comprendre en une seule fois. Il faut du temps pour l’apprivoiser, mais c’est justement ce qui le rend spécial. »
Les collaborations sur l’album, comme celle de Ian Anderson à la flûte ou encore celle de Joey Tempest (Europe) au chant, ne sont pas des apparitions gratuites. Elles enrichissent profondément l’univers sonore d’Opeth, apportant une dimension supplémentaire sans jamais détourner l’attention de l’essence du groupe.

Un héritage sonore et un chef-d'œuvre intemporel
The Last Will and Testament est sans conteste l’un des albums les plus aboutis de la carrière d’Opeth. À la fois audacieux et profondément respectueux de son passé, il parvient à fusionner tradition et modernité avec une maîtrise exceptionnelle. Chaque morceau, chaque note, semble avoir été soigneusement sculpté pour offrir une expérience d’écoute immersive et émotionnellement puissante. C’est un album qui va bien au-delà du simple disque de metal : c’est une œuvre d’art, un héritage musical qui marquera durablement l’histoire du genre.
Cet album ne se contente pas de confirmer la place d’Opeth parmi les géants du metal progressif. Il le redéfinit, offrant aux fans de longue date une richesse inédite tout en attirant de nouveaux auditeurs dans son univers sonore fascinant et inimitable. Si The Last Will and Testament est bien un testament, il est l’héritage d’un groupe qui, sans jamais se reposer sur ses lauriers, continue de repousser les limites du metal, tout en restant fidèle à une vision artistique unique.
The Last Will and Testament est une œuvre à écouter, à digérer, à vivre. Un chef-d'œuvre intemporel qui mérite d’être redécouvert encore et encore.

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