19/08/2021
Zaga Bambo IL FAUT VOIR TOI MÊME
🔴CAP SUR UNE LÉGENDE
Zaga Bambo
ZAGA BAMBO, le « conquérant » s’est construit une carrière avec des tubes Afro Pop qui ont fait bouger l’Europe et l’Afrique. Sa musique est propice pour une ambiance lounge, tout en ayant assez de puissance pour chauffer les boîtes de nuit et les salles de concert. Sa capacité d’adaptation aux différents genres, lui vient de son histoire et son parcours musical variés. Passant de Bob Marley à King Mensah, Kalash et avec un soupçon de Sean Paul, ZAGA BAMBO vise un style musical bien à lui et de nouvelles collaborations aux Etats-Unis, en Amérique Latine et dans les caraïbes.
Qui est ZAGA BAMBO ?
ZAGA BAMBO d’origine Aglero-Togolaise est né en Algérie et a grandi au Togo. À l’âge de 7 ans, son père l’inscrit à l’école coranique ; là il est rapidement reconnu pour son talent de chanteur. Sans même le réaliser, ZAGA BAMBO s’entrainait pour une future carrière musicale. À l’âge de 12 ans, ZAGA BAMBO était devenu le muezzin de la mosquée qu’il fréquentait. Pendant 5 ans, il exécutait chaque jour, les appels à la prière, 5 fois par jour. Quand il eut 17 ans, il s’est mis à écouter de la musique Hip-Hop et du RnB. Dès lors, il se rend compte qu’il pourrait atteindre un nouveau style musical et aller au-delà de ce qu’il avait appris à la mosquée. En parallèle de cette période, il découvre des instruments de musique pour la première fois au sein d’une église locale. Sans aucune formation formelle, ZAGA BAMBO, autodidacte, apprends à jouer à la guitare et au piano. Les premiers flirts de ZAGA BAMBO avec l’Afro Pop ont été des chansons d’amour, reflétant son adolescence juvénile, comme le montre un de ses premier titre « Moussenavivi ».
Un parcours controversé.
Cela fait bien longtemps que l’ex Demon-Lassi s’est rebaptisé ZAGA BAMBO, mais à tout de même gardé sa personnalité et son style musical qui fait de lui un artiste reconnu dans l’Afrique de l’Ouest.
Quelques années auparavant, l’ex Demon-Lassi s’est fait une réputation sur la toile en ciblant les autorités togolaises ou encore les artistes et les acteurs culturels qui côtoient ce régime. Il a développé des thèmes sur la justice sociale dans des chansons Afro Pop, portant ses messages de « rebelle conquérant ». Pour cela, il a été censuré au Togo, les radios et télévisions ont cessé de diffuser sa musique entre 2011 et 2012.
Aujourd’hui, cette histoire appartient désormais au passé. Lors de cette période de censure ZAGA BAMBO a passé plusieurs mois dans la capitale de la musique Ouest Africaine : Abidjan en Côte d’Ivoire. Il a continué à travailler dans la musique aux côtés de célèbre artistes Ivoiriens reconnus avant de s’envoler pour la France en fin 2012.
Arrivé en France, ZAGA BAMBO c’est consacré à sa famille en mettant entre parenthèse le monde de la musique. Quatre ans après, sa passion si forte pour la musique l’a amené à reprendre le chemin des studios. Il enregistrera 9 singles avec l’arrangeur international « Annabeat », basé à Paris. Prônant la diversité dans sa musique, ZAGA BAMBO commence à épouser des influences Latines. Il offre un nouveau style musical, une sorte de musique Afro-latine et Afro-Dance Hall.
ZAGA BAMBO à un parcours atypique avec des passages plus sombres que d’autres, mais il a toujours su rebondir et faire danser ses fans. Aujourd’hui il dit haut et fort qu’il se retire du cercle politique et demande pardon dans une vidéo qui a été publiée récemment.
De retour sous le feu des projecteurs.
Depuis cinq ans, ses fans attendaient avec impatience sa réémergence. En 2017, le grand retour de l’artiste ZAGA BAMBO en Afrique de l’Ouest, reprenant là où il s’était arrêté à Abidjan 5 ans plus tôt.
La sortie de son premier single « Mettez le piment » a fait le buzz, dans tout le continent Africain on parlait de ZAGA BAMBO. Cette chanson marque un renouveau pour l’artiste et clôture sa période rebelle avec les thèmes de justice sociale qui lui ont valu une réputation controversée. Ce titre est accrocheur et dansant par son message rempli d’humour pointant la lutte des Africains en Europe pour pimenter ces plats occidentaux qui paraissent trop fades aux yeux des Africains. ZAGA BAMBO ne s’arrête pas là, dans la même année il sort un nouveau single intitulé « Tassaba ».
De plus, travaillant aux côtés de la maison de production « Façonné Music » et « BBP Team Records », ZAGA BAMBO à l’honneur de faire partie de la collaboration « One Shot » incluant Bebi Philip. Ensemble, ils sortiront « ça dort chez moi », un titre qui fait danser les mélomanes.
Les messages de ZAGA BAMBO appartiennent à la scène mondiale, non seulement en raison de ses origines diverses, mais parce qu’il pousse les Africains à revendiquer leur place sur la scène culturelle mondiale. Avec une série de singles à succès et des performances à son actif en 2017, ZAGA BAMBO est prêt pour une plus grande étape en 2018. ZAGA BAMBO ne s’arrête plus et pour continuer à faire danser ses fans, il sort en début d’année 2018 le titre « Ma Chérie Coco » arrangé par « Annabeat ». Le clip est très apprécié pour sa qualité et ses allures hautes en couleurs.
Après avoir été nommé plusieurs fois « meilleur artiste » et « meilleur tube » au Togo dans les années 2010-2012, ZAGA BAMBO réédite ces exploits en 2018. Il est nominé au PRIMUD (Prix des Musiques Urbaines et Du Coupé Décalé) à Abidjan dans deux catégories « Meilleur Featuring Urban » et « Meilleur Artiste Urban ». ZAGA BAMBO décroche le prix du « Meilleur Featuring Urban » avec son Hit « Ma Chérie Coco » en Feat avec Bebi Philip.
Au terme de l'année 2018, ZAGA BAMBO fait le plein des Hits qui ne sont pas restée inaperçus aux yeux des mélomanes et promoteurs d'événements. C’est ainsi qu'en décembre 2018 il est le lauréat « des artistes de la diaspora » à la 15ème édition des « All Music Awards » du Togo.
ZAGA BAMBO en pleine renaissance est de retour sur le devant de la scène avec des Hits haut en couleurs. Toujours considéré comme un mélomane, ZAGA BAMBO est maintenant également admiré et reconnu par d’autres artistes pour ses mélodies entraînantes. Il n’est pas rare de le retrouver dans le studio « BBP Team Records », et commencer à « Freestyler » avec des artistes qui s’y trouve, et ainsi de l’entendre fredonner un nouveau son…
Masina Pascal ATEGOU