11/12/2022
Important à savoir !
Avant que l’extérieur ne viennent nous diviser, l’unité Afrikaine comptait trois principales régions. Les frontières coloniales étaient inexistantes, encore moins le nationalisme prôné par le paradigme nouveau.
Le Maroc, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Guinée, le Gabon, le Ghana, le Mali, le Bénin, la Mauritanie, la Tunisie…n’existaient pas. Il existaient utilement 3 régions principales qui constituaient l’Afrik.
L’Ouest portait le nom de GANA.
Ga = métal;
Na = Pays.
Littéralement, «le Pays des Minerais.»
L’Est portait le nom de SOMALI.
So = Soleil, chaleur;
Mali = Indomptable.
Littéralement, «le Pays des Guerriers» ou « tu ne peux pas prendre dans tes mains le soleil ». D’où le caractère indomptable des Noirs.
La région du centre portait le nom de NUBA, le Sanctuaire.
Nu = chose;
Ba = valeur.
Littéralement « la chose mise en valeur ».
Cette région de Nuba est considérée comme un concentré d’énergies. C’est le centre de transformation et de concentration de l’énergie humaine.
Ces trois régions étaient symbolisées chacune par un fleuve. Le Nyili, qui est identifié au fleuve Kongo pour Somali, le Djoliba pour la Guinée, et l’Okawango pour Nuba.
Ce pays, Afrik, qui est aujourd’hui divisé par la conférence de Berlin, avait également une constitution des milliers d’années avant l’avènement de la démocratie. Elle est appelée "Duse".
Du = Société
Se = loi.
«Duse» était la loi fondamentale du Duta, de la Société.
Cette loi disait ceci :
« Zingu kia bumpati ni zingu… ». Cela signifie ici : « la durée d’un mandat politique ou la durée d’une quelconque charge administrative (...) dépend de la manière dont on se conforme à ce qui est sacré », c’est-à-dire que la constitution était sacrée. On ne l’a violait point !
Cette construction comprenait aussi des articles sur tout ce que nous considérons aujourd’hui comme éléments utiles.
- S**a (la raison)
- Sukulu (la culture)
- Mâat (la justice)
- Duma (droits associatifs)
- Donya (droits syndicaux)
- Dudu (droits économes)
- Duta (État)
- Dumewiyo (le peuple)
- Dumevi (le citoyen)…
Le drapeau s’appelait «Aflaga» qui signifie «trésor du tissu social». L’ethnocentrisme, le régionalisme, la religion qui divise, rien de tous ces concepts n’existaient.
Les couleurs de cet Aflaga étaient:
- Amamu (le Vert), comme les feuilles végétales;
- Djèn (le Rouge), comme l’Orient le soleil;
- Ntisen, (le jaune) comme l’or, le symbole de la royauté, de la souveraineté, du pouvoir absolu. Donc de l’individu.
Nous sommes tous des Princes dans ce ca.
Notre pays avait aussi son emblème à lui. Une l’époque, l’emblème était l’Éléphant et le Lion. L’Éléphant est l’animal qui symbolise l’égalité humaine. C’est-à-dire que la femme n’est pas supérieure à l’homme et l’homme n’est pas supérieur à la femme. Ils avaient le même droit, la même utilité, la même liberté.
Le patriarcat n’existe pas, le viol n’existait pas, les violences faites aux femmes, tu ne pouvais pas oser.
À une autre époque, celle du Vedunu, l’emblème était le Serpent. C’est la raison pour laquelle les couronnes royales par exemple portaient des serpents. Le Serpent rappelle l’œuf primordial, c’est-à-dire la socialisation.
L’individualisme, l’égoïsme… étaient absents, l’intérêt collectif était le chef suprême.
Notre devise s’appelait «ABLQDE» qui signifie la Liberté;
AMEWOSQNA, qui signifie l’Égalité, et MAMI ATA, qui signifie Justice.
Notre Programme Scolaire avait pour Devise de la Nation : la Musique, la Danse et les Mate Mata.
La musique permettait la création de la sociabilité car la danse symbolise la liberté qui est en mouvement sans restriction.
Avec les Mate Mata, nous avons tout ce qu’il faut pour ne pas dépasser la mesure : la science étant le champ des possibles, mais tout n’est pas permis. La différence entre le possible et le permis était la Constitution : la Maât.
Cette devise scolaire est ce que nous retrouvons d’ailleurs dans les propos du Président Thomas Sankara lorsqu’il dit :
« Tous ceux qui veulent s’engager pour un tel combat, trouveront place dans notre presse, dans les colonnes de nos journaux, au sein de nos médias, et même dans les rues, tant qu’ils veulent défendre la liberté d’expression, la démocratie, la justice. »
Thomas Sankaran connaissait bien cette devise scolaire, c’était un dirigeant cultivé!
On avait la structure démocratique la plus solide;
On avait notre propre modèle de développement;
On avait notre propre regard de la réussite;
Aujourd’hui, ils ont divisé le continent et instauré un concept de démocratie qui ne nous profite pas, qui nous divise et continue de nous diviser.
Lorsque la Côte d’Ivoire est attaquée, le Mali reste indifférent parce que ce n’est nullement son problème;
Quand Burkina est frappé, le Togo se dit que ce n’est pas son affaire;
Lorsqu’une épidémie apparaît, chacun ferme sa frontière coloniale; Pourtant, c’est un même peuple.
C’est pourquoi, nous devons soutenir toutes les Nations Afrikaines sans exception, même celles qui ne se réclament pas de l’Afrik doivent être soutenues par devoir d’histoire.
Il n y a pas d’Afrik Noire, il n y a d’Afrik blanche. De l’Algérie en passant par le Maroc et la Tunisie jusqu’en Afrik du Sud, il n y a qu’une seule Afrik, qu’un seul peuple, qu’une seule terre…
Ouvrons donc nos yeux et acceptons l’évidence. Aucun pays en Afrik ne sortira seul.
C’est l’Afrik unie ou l’Afrik finie.❤️