Al MAHDI

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03/02/2024

Appel 2024: une année de comète, d'élection et de finale de coupe d'Afrique des nations

Le mercredi 27 septembre2023 , la communauté musulmane du Sénégal a célébré le Gamou ( mawlid) marquant la naissance du Prophète (PSL) de l'islam. L'occasion pour le groupement central de la Oumma Ahlu Lahi de tenir son réunion annuelle au cours de laquelle les dates de célébration de la 144é anniversaire de l'appel de Seydina Limamou Lahi Al Mahdi( asws) sont fixées pour les 10 et 11 Février 2024. Par rapport aux autres éditions, la 144é est très spéciale car correspondant à la réapparition de la comète de Pons-Brooks, à l'élection présidentielle et à la finale de la coupe d'Afrique des nations.

Fils de Al Hassan Thiaw et de Mame Coumba Ndoye, Seydina Limamou Lahi est né en 1845 (15cha’ban 1261 de l’hégire ). Quarante années lunaires plus t**d, précisément dans la matinée du premier jour du huitième mois de l'année 1301 de l'hégire, le dimanche 25 mai 1984, il lança son appel à l'endroit des hommes et des djinns en ces termes: « venez répondre au héraut de Dieu, ô vous les hommes et les djinns, je suis l'envoyé de Dieu auprès de vous». Cet appel du Mahdi (asl) avait été, quelques mois auparavant selon Cheikh Makhtare Lô (qu’Allâh soit satisfait de lui) , annoncé par l'apparition, à l'orient, d'une «étoile avec une longue queue» que «personne ne pouvait élever le moindre doute sur sa vision à moins d’être un aveugle» conclut-il. Selon toujours l'auteur de «Bouchral Mouhibbine» cette étoile qui se pointa à la fin de l'année mille trois cent (1300) de l'hégire «était un signe de l'apparition de l'Imâm attendu». Ceci peut être corroboré du hadith du Prophète (PSL ) d’après ka’b (rta) :« il pointera à l’orient, avant la venue du Mahdi, une étoile dotée d’une queue qui brille.» [ cité par MOUHAMAD Lahi ibidem]. Cependant il faut noter qu’en réalité l'astre apparu en 1883 n'est pas une étoile, c'est une comète, il s'agit précisément de la comète de Pons-Brooks qui, auparavant avait été découverte pour la première fois en 1812 par Jean-Louis Pons. A ce propos voici ci-dessous ce qu’ont écrit chulhof Lipót et Bossert Joseph parlant du groupe de comètes dont la distance aphélie est approximativement égale au demi axe de Nepturne :«actuellement on peut y ajouter la comète de 1812 qui a été retrouvé le 1er septembre 1883 par M.Brooks à Phels (États-Unis). En 1812 cette comète a été découverte par Pons à Marseille le 20 juillet et par Bouvard à Paris le 1er Août… Encke avait assigné a cet astre une durée de révolution de 70,7 ans…» ( Chulhof Lipót, Bossert Joseph. La comète de 1812 (Pons-Brooks) dans l’apparition de 1883-1884. In : Bulletin astronomique, tome 1, 1884. Pp. 24-30.). Cette double découverte en première lieu par Pons en 1812 puis Brooks en 1883 lui vaut son appellation. En 1883, l’année qui nous intéresse le plus, la comète était visible depuis le 1er septembre avant de disparaitre au mois avril 1884 précisément le 23, deux jours près de la date sa nouvelle réapparition 140 années solaires plus t**d. Elle est alors resté au ciel, au su et au vu de tout le monde pour une durée exacte de 7mois 22jours approximativement 8 mois ce qui fait dire à Cheikh Makhtare Lô que la comète «resta dans le ciel prés d’un an, exposée à la vue du monde entier. Puis elle disparut vers l’Occident. Le fils de Al Hassan, Limamoul Mahdiyou, ayant observé ce phénomène, comprit que bientôt allait se manifester en lui l’œuvre de Dieu.» Un mois après, le dimanche 25 mai 1884, retentit des dunes de Yoff le fameux appel «Adjibou Da’iya lahi» à l’endroit des hommes et des djinns.
Comme on peut l’observer dans le Bulletin astronomique, tome 1, 1884. Pp. 24-30, d’après Encke la comète aurait une période orbitale de 70, 70 ans qui pourrait être extrapolée à 71ans ce qui indiquerait que sa reaparution pourrait être attendue en cette année 2024. A ce propos MOUHAMMAD Lahi dans son ouvrage LA VIE ET L'ŒUVRE DE SEYDINA LIMAMOU LAHI AL MAHDI (Asl) à la page 402 note «le dernier périhélie de la comète a eu lieu le 22 mai 1954 du temps de Seydinã Mandione, fils et deuxième khalife de Seydinã Limãmou (Asl)». L'auteur indique, avec référence à l'appui, que le «prochain périhélie aura lieu le 21 avril 2024» qui est une date très indicative et très importante. Elle est d'autant plus importante que mathématiquement, par rapport au deuxième jour de la célébration de l'appel c'est-à-dire le jour du ''yoor yoor'', elle fournit des données qui, sur le plan mystique, ne peuvent pas être le fruit du hasard. En effet entre le 11 février y compris et le 21 avril y compris, il y a exactement au comptant 71 jours, qui ne sont pas sans rappeler les 71ans extrapolées représentant la période orbitale de la comète. C'est dire que, Compte tenu de toutes ces données, autant en 1883 la comète annonçait «la grande affaire» comme le nomme Cheikh Makhtare, autant en 2024 c'est l'Appel qui annonce sa réapparition. Vu sous cette angle nonobstant l’aspect astronomique de ce phénomène la communauté Ahlu Lahi ne peut pas rester insensible à cet événement qui doit être marqué de la plus belle des manières et c'est là où le groupement central et principalement le comité scientifique sont interpellés à tenir compte de ce phénomène qui va se passer pour le choix du thème de l'Appel 2024. En ce sens des symposiums, dans la période de l’appel et même au-delà, doivent être organisés en invitant des astrophysiciens et nécessairement les pensés vont à l'endroit de Monsieur Maram kaire , président de l'Agence Sénégalaises pour la Promotion de l'Astronomie (ASPA) dont l'astéroïde (35462) Maramkaire porte son nom, un honneur pour le Sénégal. Ce Sénégal que nous aimons tous, pays de l'Imâm Mahdi (asws) qui s'apprête, au soir du 25 février 2024, à choisir son cinquième Président de la République.

Cette date de l’élection présidentielle sénégalaise est fixée par le décret n°2023-339 du 16 février 2023. Même si le projet de décret indique que la date choisie est «favorable pour une bonne organisation du scrutin du fait qu’elle soit éloignée de toute fête et manifestation religieuse, coutumière ou autres considérations de nature à constituer une gêne aussi bien pour l’électorat que pour l’administration », elle est a une douzaine de jours de la célébration de l’Appel, le plus grand événement chez les Ahlu Lahi. Mieux, d’après le communiqué de la CNRA en date du 26 décembre 2023 la campagne électorale qui s’ouvrira «du 4 février 2024 à 00h et prend fin le vendredi 23 Février 2024 à 00h» se déroulera en pleine préparatifs des activités de l’Appel. Autant il est heureux qu’une telle coïncidence se soit produite autant de ce décret le comité d’organisation doit y percevoir un message, un combat à mener à savoir l’inscription de l’Appel sur le calendrier national comme une fête religieuse chômée et payée. Oui il est heureux pour la communauté Ahlu de cette coïncidence car l’occasion pour les disciples du Mahdi de prier non seulement pour que la paix demeure dans notre cher Sénégal qui s’apprête à exploiter le pétrole et le gaz, sources de problèmes dans pas mal de pays où ces ressources naturelles surgissent mais aussi pour qu’il y ait des élections transparentes avec zéro violence. Ce ne sera pas la première fois encore moins la dernière que des élections soient tenues dans ce pays, les sénégalais ont toujours voté le dimanche et que le lendemain Lundi, début de semaine, tout le monde aille travaillé tranquillement sauf que le contexte actuel n’augure rien de bon. En face de la mouvance présidentielle qui, à tout prêt , veut se maintenir au pouvoir avec tous les moyens au point d’impliquer une certaine administration censée neutre à des politiques politiciennes par la volonté d’éliminer le leader incontestable de l’opposition se dresse une opposition prête à installer une alternance. Sous cet angle on ne peut ne pas se rendre compte et c’est indéniable qu’on est dans un contexte électorale sous choc électrique d’autant plus que la liste définitive au nombre de vingt candidats publiée par le conseil constitutionnel en ce 20 janvier 2024 a suscité des mécontents plus qu’il en fait des heureux. Ces candidats mécontents , regroupé sous le collectif «des spoliés», dont fait parti le candidat du parti PDS recalé en raison d’une double nationalité ont tous contesté l’étape de vérification des parrainages au conseil constitutionnel. Le parti PDS accuse deux juges du conseil constitutionnel pour corruption ce qui fait que ses députés, soutenus par ceux de la majorité, ont demandé à l’assemblée nationale la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire qui, pour certains observateurs, visent à fragiliser le conseil constitutionnel, l’arbitre des élections.
Dans ces conditions il fort probable que la nation tend vers des élections sous tensions électriques. C’est en ce sens qu’il faut saluer la coïncidence de l’événement religieux avec la campagne électorale des élections. Ainsi la communauté Ahlu Lahi a un rôle primordial à jouer pour la stabilité du pays. C’est alors l'occasion pour les autorités de cette paisible communauté, une paix symbolisée par des pèlerins tous maculés de couleur blanche sur la place de Diamalaye (la nouvelle Jérusalem, la paix de Dieu ), de rappeler les enseignements de l'islam en ce qui concerne le choix des dirigeants d’un pays, d'inciter les fidèles à aller remplir leur devoir de citoyenneté tranquillement. Dans l’un de ses sermons Seydina Limamou Lahi (asws), s’adressant à tous les musulmans en parlant des comptes à rendre le jour du jugement dernier, dit «au chef d’un pays, on demandera des comptes sur la manière dont il a gouverné son pays» donc c’est aussi l’occasion de rappeler les lourdes responsabilités qu'est la présidence de la République d'un pays aux candidats qui, sûrement, vont tous assister à la cérémonie officielle de clôture le dimanche 11 février 2024, jour de la finale de la Can.

En plus du contexte électorale la célébration de l'Appel du Mahdi coïncide avec la finale de la CAN, coupe d'Afrique des nations. Ce rendez-vous du football africain, sous le sol ivoirien pour l'édition 2023 jouée en 2024 pour des raisons climatiques, débute du 13 janvier au 11 février 2024. Une occasion pour le Sénégal, l'équipe vice-championne et par conséquent l’une des équipes favorites à la victoire finale, de conserver son titre. Pour cela il faudra réussir la prouesse d'aller en finale et l'équipe Sénégalaise, vu son effectif riche de jeunes talents, en a parfaitement les moyens. Qu'il soit ainsi ! ALLAHUMMA amine. La coïncidence de la CAN avec le conteste religieux nous pousse à s’épancher sur le caractère halāl ou Harām de la pratique du football. Avant d’entrer dans le vif du sujet il est primordial de comprendre en quoi consiste ces deux termes arabes. Antagoniste l’un l’autre, ces termes font parti des cinq catégories de désignations d’actes en ce qui concerne la jurisprudence islamique. Toute action interdite par la charia est désignée sous le qualificatif de Harām contrairement au terme halāl qui lui, désigne tout ce qui permis. Dans la religion musulmane seule le coran ou le Prophète a le monopole de désigner d’une chose de son caractère Harām ou halāl. Dans certaines circonstance où le coran n’est pas tranchant on en recours à l’avis des jurisconsultes les plus réputés habiletés à faire le «qiyas» c’est-à-dire la déduction par analogie qui «consiste en un effort intellectuel qui fait appel à un énoncé juridique prononcé dans le passé afin de trouver une résolution à un cas présent qui semble similaire». Mais le coran mets en garde ceux qui profèrent des mensonges contre le Seigneur, le verset 116 de la sourate 16 utilisent ces deux termes et dit :
وَلاَ تَقُولُواْ لِمَا تَصِفُ أَلْسِنَتُكُمُ الْكَذِبَ هَذَا حَلاَلٌ وَهَذَا حَرَامٌ لِّتَفْتَرُواْ عَلَى اللّهِ الْكَذِبَ إِنَّ الَّذِينَ يَفْتَرُونَ عَلَى اللّهِ الْكَذِبَ لاَ يُفْلِحُونَ
«Et ne dites pas, conformément aux mensonges proférés par vos langues :«Ceci est licite, et cela est illicite » pour forger le mensonge contre Allah. Certes, ceux qui forgent le mensonge contre Allah ne réussiront pas. »
Que Dieu (swt) nous en préserve !
A Propos de notre sujet sur la pratique du football le coran n’est pas tranché là-dessus, aucun verset, à notre connaissance, n’y fait référence. Devant une telle situation il nous faut se référer des avis des oulémas surtout contemporains. En ce sens le livre de Cheikh Albani (rahimahu lahi) publié dans les éditions Qurtuba sous le titre « Le FOOTBALL : CONSEILS, RECOMMANDATIONS ET SON STATUT EN ISLAM» pourrait faire référence pour de plus amples informations. Il en ressort, pour résumé, deux positions : en premier lieu ceux qui considèrent le football comme interdit du fait, non pas de l’aspect sportif en tant que tel, mais des activités qui s’y rattachent et qui, sans équivoque, sont condamnées par l’islam. On peut en citer premièrement le délaissement ou le ret**dement de la prière aussi bien pour les joueurs que les spectateurs présents dans le stade comme ceux assis devant la télévision du fait que les matchs se jouent pendant les heures de prières. Le croyant, sauf quelques exceptions près, ne peut pas rester insensible à l’appel du muezzin à l’heure de la prière, c’est une obligation pour lui d’aller répondre. En ce sens toujours dans ses sermons, Seydina Limamou dit : «j’observe vos prières et les conditions dans lesquelles vous les pratiquez, comme la rapidité à répondre à l’appel (du muezzin) pour vous rendre à la mosquée». Il a encore ajouté «La prière est le pilier de la religion. Celui qui l’accomplit régulièrement en respectant ses conditions d’exécution et ses modalités comme ses stations debout, ses génuflexions, ses prosternations et ses invocations, celui-là a consolidé la religion de Dieu. Par contre, celui qui sous-estime la prière est un destructeur de la religion de Dieu.»

Deuxièmement le football peut contribuer à la propagation de la haine entre deux peuples surtout avec l’arrivée des réseaux sociaux où l’information circulent à la vitesse de la lumière. Or Seydina Limamou Lahi (asws) nous enseigne qu’il ne doit y avoir entre frères musulmans ni de haine ni rancune. Il dit dans l’un de ses sermons : «Écartez l’inimité et la haine, car vous êtes des frères. Sachez que le Croyant a pour frère le Croyant»

Et troisièmement la pratique du football comporte des risques corporels qui résultent de chocs entres joueurs mais aussi de la récolte de l’argent illicite à travers les paris-foot. A ce propos Seydina Limamou Lahi (asws ) nous dit «ne consommez et ne buvez que ce que vous avez honnêtement acquis…Ce qui est proprement acquis, c'est ce que vous avez gagné honnêtement. Le Bien mal acquis sera la première chose que l'on déchirera du ventre de l'homme, le jour du jugement dernier. Un Bien mal acquis peut gâcher une grande richesse, comme une cuillerée de sang peut souiller une calebasse de lait. C'est de cette manière qu'un petit Bien mal acquis peut gâcher une grande richesse honnêtement gagnée. Le signe de la déchéance chez l'homme, c'est le fait de s'approprier tout ce qu'on a envie de posséder, sans se soucier de la manière honnête ou malhonnête, ou obscure, de l'acquérir.»

En seconde position se dégage un avis favorable pour qui la pratique du football est permise pour se revigorer le corps ou pour faire face à une maladie tout en évitant de commettre un interdit. Wallahou enlam Wa sallallahu enla sayyidina Muhammad an nabiyyoul oummi.

DR SEYDINA ISSA NDOYE
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