11/05/2023
CHEICK ANTA DIOP, UN SAVANT ATYPIQUE OU UNE DIVERSION DE LA FRANCE ? (partie 2/3)
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Extrait de « Comprendre l’Histoire de l’Afrique » de Jean-Paul Pougala (Initiation à la Pensée Critique et à l'autodéfense Intellectuelle Africaine) à lire en intégralité avec l'abonnement GOLD sur www.pougala.net
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Dans la rubrique : Comment recevoir plus d'insultes, mais réussir tout de même à enlever le sommeil aux partisans de la secte des Kemites ?
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Cheick Anta Diop, un Savant atypique ou une diversion de la France ? (partie 2/3)
Je n’ai trouvé aucune invention, aucune production scientifique de l’intellectuel sénégalais, pour cause : Cheick Anta Diop était un littéraire et non un scientifique.
La légende veut qu’il soit allé à Paris étudier les mathématiques puis l’Aéronautique. Et qu’en attendant la rentrée des scientifiques il a découvert une passion débordante pour la littérature. Mais la réalité est un tout petit peu nuancée.
La question est : pourquoi les savants africains doivent être des gens qui n’ont rien inventé ? qui n’ont déposé aucun brevet ? Pour comparaison, Edison est appelé « Savant », parce qu’on peut dire avec précision ce qu’il a été le premier à faire notamment dans le secteur de l’électricité et surtout, combien de brevets il a déposé : 1000.
Dans le cas de Cheikh Anta Diop, on retrouve plutôt des situations où on lui attribue les travaux des autres. Ce qui n’est pas la marque des « Savants », tout au moins, pas ceux que nous connaissons jusqu’aujourd’hui. Nous allons voir dans les lignes qui suivent une série d’exemples des travaux qu’on attribue par erreur à Cheikh Anta Diop.
CHEICK ANTA DIOP A-T’IL INVENTE LE CARBONE 14 ? FAUX !
Le carbone 14 a été découvert le 27 février 1940 par 2 américains, Martin Kamen du « Radiation Laboratory » et Samuel Ruben du département de Chimie de l'Université de Californie à Berkeley, sur intuition en 1934 du physicien nucléaire Franz Newell Devereux Kurie, professeur à l’Université de Yale et inventeur d’une figure géométrique qui porte son nom, le « Diagramme de Kurie ». Kurie suggère qu’il doit exister le Carbone 14.
On connaissait le Carbone 11 avec 6 protons et de 5 neutrons, le Carbone 12 avec 6 protons et de 6 neutrons et le Carbone 13 avec 6 protons et de 7 neutrons. En 1934, Kurie suggère qu’il doit aussi y avoir le carbone 14, avec 6 protons et de 8 neutrons. Mais il fallait le trouver.
Et ce sont finalement les 2 chercheurs Kamen et Ruben qui y parviendront en 1940.
En 1950, Willard Frank Libby (1908-1980) apportera les preuves qu’il est possible d’utiliser le Carbone 14 pour déterminer l’âge des objets archéologiques.
Et en 1960, il recevra le Prix Nobel de la Chine grâce à cette invention.
QUI EST WILLARD FRANK LIBBY ?
C’est un physicien et chimiste américain né en 1908 et mort en 1980.
En 1933, Libby soutient une thèse de doctorat sur la Radioactivité des lanthanides à l'université de Californie à Berkeley. Il devient chargé de cours jusqu’en 1941.
L’année suivante de sa soutenance, en 1934, il construit le compteur « Geiger-Müller » et le compteur à grille pour mesurer le taux de radioactivité dans un environnement.
En 1939, il a l’idée de la créer sa méthode de datation au Carbone 14 en lisant dans une r***e spécialisée, un article de Serge A. Korff. Il affirme : « Dès que j'ai lu le papier de Korff, sur sa découverte de neutrons dans les rayons cosmiques, je me suis immédiatement dit : c'est la datation par le carbone ».
Il va passer 8 ans à travailler sur cette idée dans le grand secret. Et ce jusqu’en 1949.
Cette année là, il a la confirmation que ça marche, en testant sa méthode en réel en pratiquant la première première datation par le carbone 14 de l’histoire, sur deux échantillons de bois venus des tombes égyptiennes dont l'âge, était déjà établi par les archéologues, à environ 4 600 ans. Mais on ne le lui a pas dit pas, c’était à lui de le découvrir et c’est ce qu’il fera.
Willard Frank Libby s’est occupé de bien d’autres choses :
De 1942 à 1946 il fait partie du « Projet Manhattan », qui va se finaliser par le lancement de la bombe Atomique sur Hiroshima au Japon. Son rôle était sur l’enrichissement de l'uranium 235.
En 1945, il est nommé professeur à l'université de Chicago
En 1954, il devient membre de la Commission de l'énergie atomique des États-Unis.
En 1959, il obtient une place de professeur de chimie à l'université de Californie à Berkeley, où il restera jusqu'à sa retraite en 1976.
En 1960, il reçoit la consécration de sa vie, il est lauréat du Prix Nobel de chimie avec cette explication : « pour sa méthode d'utilisation du carbone 14 servant à déterminer l'âge en archéologie, en géologie, en géophysique et d'autres branches de la science ».
C’EST OU LE LIEN AVEC CHEIKH ANTA DIOP ? AUCUN !
Le quotidien français Le Monde du 23 novembre 2016 publie une chronique intitulée : « Kemtiyu », le retour de Cheikh Anta Diop, déclare avec le sous-titre :
« Interdit d’enseigner à l’université » ceci :
« C’en est trop ! Dans le Sénégal de Senghor, le natif de Thieytou est interdit d’enseigner à l’université qui portera, après sa mort, son nom. Qu’importe, il poursuit ses recherches à l’Institut français d’Afrique noire (IFAN), avec le soutien de son directeur, Théodore Monod. C’est dans ce centre, devenu Institut fondamental d’Afrique noire, et qui, lui aussi, porte aujourd’hui son nom, que Cheikh Anta Diop a construit son propre laboratoire de datation au carbone 14, une première en Afrique subsaharienne ».
Le quotidien français Le Monde ment et sait de mentir. Cheikh Anta Diop ne pouvait construire aucun laboratoire, puisqu’il n’était qu’un simple salarié de l’Etat français dans l’institut français, solidement tenu par des français même après l’indépendance.
En effet, il faudra attendre 1971, pour qu’un Sénégalais en soit le directeur et ce directeur n’était pas Cheik Anta Diop.
Interdit d’enseigner à l’université ?
Cheikh Anta Diop travaille dès son retour en 1960 est recruté par la France pour travailler à l’Ifan. 3 ans après, en 1963 , l’Ifan devient une partie intégrante de l’Université de Dakar, et l’intellectuel sénégalais garde son même statut de chercheur payé par la France, puisque l’Ifan, même en intégrant l’Université de Dakar reste une succursale du Centre National de Recherches (CNR) français.
QUELLES SONT LES VERITES CACHEES QUE « LE MONDE » NE VEUT PAS REVELER ?
La vérité principale est que Cheikh Anta Diop est un pur produit du général français Jules Brévié.
Jules Brévié, né le 12 mars 1880, et, mort le 29 juillet 1964, était un administrateur colonial, gouverneur général de l'Afrique-Occidentale française (AOF) et par la suite, ministre des Colonies dans le gouvernement de Pierre Laval.
Comme tous les Gouverneurs français en Afrique, Brévié est un militaire, Commandant du cercle dit de Bamako au Soudan français, il aime l’archéologie et c’est lui qui découvre et rend publique en 1904 le site archéologique des mégalithes de Tondidarou, près de Niafunké.
De 1922 à 1929 il est nommé Lieutenant-Gouverneur du Niger.
En 1929 il est nommé lieutenant-gouverneur de Côte d'Ivoire.
L’année d’après, en 1930 il va s’installer à Dakar où il vient d’être nommé gouverneur général de toute l'Afrique Occidentale Française. Il restera à ce poste pendant 6 ans, du 15 octobre 1930 au 27 septembre 1936.
C’est pendant ce temps que le Lieutenant Penseur de la colonisation écrit un livre publié à Dakar
par : Imprimerie du gouvernement général de l'AOF, Dakar, 1936 avec pour titre :
« Science et colonisation », dans Trois études de M. le gouverneur général Brévié.
Dans cette publication, qui lui vaudra d’être nommé Ministre des Colonies à Paris à partir de 1942, il détaille sa vision scientifique de la colonisation. Il écrit :
« La mise en valeur des colonies pose des problèmes généraux et techniques d'une ampleur telle que pour les embrasser et les résoudre, il ne faut plus seulement s'abandonner aux solutions inspirées des circonstances, se livrer au génie de l'improvisation, aux initiatives trop libres de l'empirisme. La colonisation devient affaire de méthode, de calcul, de prévision, et pour tout dire, de science. »
En août 1936, par l'arrêté n° 1945/E5, le Lieutenant-Gouverneur Brévié crée l'IFAN (Institut français d'Afrique noire). Le premier Directeur, appelé « secrétaire général » est monsieur Théodore Monod. L’objectif de l’IFAN est de : « mettre en œuvre une « étude scientifique » de l'Afrique noire en général, et de l'AOF en particulier ».
Cheikh Anta Diop est né en 1923. Il n’a que 13 ans lorsque le Lieutenant-Gouverneur français Brévié en poste à Dakar explique par écrit pourquoi il faut « armer les africains de science », dans l’intérêt de la France.
Il aura une bourse pour aller étudier les sciences à Paris, comme Brévié l’avait prévu. Et à son retour, de son séjour estudiantin en France, l’intellectuel sénégalais, sera accueilli à l’IFAN (crée par Brévié) exactement comme Brévié l’avait prévu.
Pour Brévié, on doit ouvrir l’école dite coloniale qui forme les administrateurs des colonies aux africains, afin de résoudre le problème de la carence des administrateurs français en Afrique. Le voyage de ces étudiants africains vers la France servira surtout à les éblouir et leur donner l’illusion de leur propre grandeur qu’ils voudront assumer dès leur retour au pays et pour cette raison, ils seront toujours attachés à la France.
Le 18 avril 1942, Brévié est nommé par Vichy ministre des Colonies dans le Gouvernement collaborationniste (avec Hi**er) de Pierre Laval. C’est donc devenu ministre qu’il crée l’Office de la recherche scientifique coloniale, qui sera validée par la loi du 11 octobre 1943.
En 1889, l'École coloniale a été fondée, sous la IIIe République, succédant à un centre de stage créé en 1885 sous le nom d'École cambodgienne. Elle deviendra l’École nationale de la France d’outre-mer (ENFOM), une école qui formait les cadres français destinés à l'administration coloniale (administrateurs, inspecteurs du travail et magistrats). Son siège se trouvait au 2, avenue de l'Observatoire à Paris.
Mais accueillant la vision de Brévié, la loi-cadre du 23 juin 1956 est votée et valide le principe de l’africanisation des cadres de l’administration coloniale en Afrique, pour préparer les indépendances à venir. Comme conséquence, les trois dernières promotions (1956, 1957 et 1958) vont avoir autant d’Africains que de français.
A partir de ce moment, les intellectuels sont formés par la France et en France pour devenir des auxiliaires des intérêts français en Afrique, et ce, après les indépendances.
En 1959, l’ENFOM devient l'Institut des hautes études d'outre-mer (IHEOM) destiné à former les cadres des États d’Afrique, anciennes colonies françaises.
En 1966, pour ne pas choquer les africains, L’IHEOM change de nom pour devenir l'Institut international d'administration publique (IIAP).
Et en 2002, pour ne pas mettre en évidence cette école hors des temps, elle est tout simplement intégrée à l'École nationale d'administration (ENA). Mais la finalité reste la même.
QUI EST THEODORE MONOD ? LE PATRON DE CHEIKH ANTA DIOP A DAKAR ?
Théodore André Monod, est un scientifique naturaliste biologiste, français, né le 9 avril 1902 à Rouen et mort le 22 novembre 2000 à Versailles.
Théodore Monod est le premier directeur de l'Institut français d'Afrique noire, créé à Dakar en 1936. Il va occuper ce poste de 1938 jusqu’en 1965, c’est-à-dire, 27 ans durant lesquels il cherchera de répondre à l’objectif de Brévié : faire de cet Institut, « le plus grand centre scientifique de l’Afrique-Occidentale française ».
La France voulait réunir les africains autour d’une identité noire. Monod passera tout son temps à réunir tous les œuvres d’art d’Afrique occidentale française qui pouvaient servir à mettre les bases d’une identité noire.
C’est durant ses 27 à la tête de l’IFAN qu’il va diriger une r***e scientifique allant dans ce même sens de l’identité noire, dénommée : « Notes Africaines ». Il aussi dans le même sens, qu’il commence la construction du laboratoire de datation au Carbone 14. Ce laboratoire sera terminé par son successeur, un autre français du nom de Monteil. Dans les archives de l’institut, Cheikh Anta Diop n’est cité qu’en simple chercheur, un employé de l’Etat français sous les ordres de ces patrons français à Dakar.
Voici la liste des directeurs avant le passage aux Sénégalais :
1938–1965: Théodore Monod
1965–1968: Vincent-Mansour Monteil
1968–1971: Pierre Fougeyrollas
Il faut attendre 1971, pour avoir le premier directeur sénégalais, Amar Samb de 1971 à 1986.
A la Bibliothèque Nationale de France (BNF), on peut consulter les archives des « Notes Africaines », dirigées par Monod et accéder aux détails des publications avec les références suivantes :
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Numéros : ISSN 0029-3954 = Notes Africaines
Notice n° : FRBNF32824684
Discipline : Bulletin d'information et de correspondance de l'Institut français d'Afrique noire
Directeur de publication : Théodore Monod / Vincent Monteil
Maison d’édition : Institut fondamental d'Afrique noire (Afrique-Occidentale française)
Période de publication : 1939-1998
Description : Créé le 10 décembre 1915 par le gouverneur général Clozel pour coordonner les recherches et les publications sur l’Afrique-Occidentale française (AOF), un Comité d’études historiques et scientifiques de l’AOF (CEHSAOF) éditait déjà annuaires et mémoires. À partir de 1918 ces travaux paraissent régulièrement dans le Bulletin du Comité d’études historiques et scientifiques de l’AOF (BCEHSAOF). Le 1er janvier 1939, deux publications séparées sont créées, le Bulletin de l'IFAN et Notes africaines.
Théodore Monod dirige « Notes africaines » de 1939 à 1964, lorsque Vincent Monteil lui succède (comme à la tête de l’IFAN).
Sa périodicité est irrégulière. Le dernier numéro (no 195) paraît en juin 1998.
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EPILOGUE 2023
Après l'indépendance des pays africains, l'IFAN est intégré, en 1963, à l'Université de Dakar (appelé aujourd’hui, l’Université Cheikh Anta Diop).
En 1966, comme le Franc CFA, il change de nom mais conserve son sigle initial IFAN pour l'Institut « fondamental » d'Afrique noire. En 1986, après la mort de Cheikh Anta Diop, IFAN devient : Institut fondamental d'Afrique noire-Cheikh Anta Diop.
Avant d’abriter l’institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) en 1966, ce bâtiment, construit entre 1931 et 1932, avait servi de palais au commandant de la Circonscription coloniale de Dakar, et la suite, le siège de l’Administration général de l’AOF.
En 1960, les nouveaux locaux sont construits sur le campus de l’Universitaire de Dakar, réservant les 2 anciens bâtiments au cœur de la ville de Dakar, au Musée d’Art africain, qui regroupe les œuvres que Monod a collectionnées durant ses 27 ans de séjour à Dakar, au soutien d’une identité culturelle noire et ce musé est baptisé depuis 2007 : « Le Musée Théodore-Monod d'art africain de l'IFAN ».
QUELLES LECONS RETENIR ?
Il faut que la jeunesse africaine soit capable de sortir de ce piège de la recherche de l'héroïsme qu’on nous impose par procuration, sans qu’on soit capable de dire avec précision quel a été son utilité pour la communauté. Il s’agit de ne plus se laisser avoir par l’émotion, le sentiment, l’affolement. Nous vivons dans un monde régi par la rigueur et le rationalisme. Celui qui se laisse berner par l’émotion aura très peu de chance de dépasser la prochaine gare.
En 1983, en échange de quoi, Cheikh Anta Diop leader d’un parti politique d’opposition qu’il a créé, se retire de la course à la présidence de la République, pour laisser la voie libre à Abdou Diouf, le candidat voulu par la France, dans un Sénégal utilisé par cette même « mère patrie » pour donner les leçons de démocratie et d’alternance au pouvoir à tous les autres pays africains.
Je partage son attitude, parce que je ne suis pas d’accord que les africains s’entretuent pour aucune raison.
La question à se poser est : en quoi cette démocratie a réduit la pauvreté du pays ? Quelle a été la contribution de Cheikh Anta Diop pour la prospérité du Sénégal ? Que pensait Cheikh Anta Diop de l’assassinat par la France de Félix Moumié, ancien étudiant à Dakar ? Rien ! Pour lui, l’identité noire pronée par Monod était plus importante de la lutte pour la libération de l’Afrique.
A ces questions, je n’ai pas de réponse. Seuls les sénégalais pourront répondre. Je me contente de les poser. Et de vous les proposer comme thèmes de réflexion.
Arrêtez de chercher le Messie pour vous sauver. Il n’y en aura pas pour les Noirs. Parce que tous les soldats, tous les guerriers ont été formés par un système pensé, programmé pour eux, non pas pour échapper à la soumission, mais pour se mettre résolument au service du maître. La France n’a pas financé le voyage de Cheick Anta Diop vers la France, lui donner l’accès à la Sorbonne où le français Lamda n’a pas droit, le recruter à la fin de ses études pour qu’il combatte les intérêts de la France en libérant les africains. Il faut être 5 fois naïf pour le croire. Et il est encore plus naïf d’accuser constamment la France d’avoir su réaliser ses intérêts.
Je ne suis contre personne. Je prends des insultes et des diffamations quotidiennes depuis 2011 avec la crise libyenne, depuis que j’ai décidé de me limiter à montrer le vrai visage du système, à montrer ce que les autres ne voient pas.
Brévié l’a mis par écrit, d’envoyer tous les étudiants africains au-delà du Baccalauréat à Dakar pour continuer leurs études. En effet, c’était le seul endroit avec la possibilité de faire des études supérieures. Mais là n’est pas le plus intéressant. Pour lui, Dakar doit être l’endroit où on sélectionnera les plus dociles, les plus admiratifs pour la France pour leur offrir une bourse d’étude vers la France où ils seront encore plus éblouis, pour être des inconditionnels au service de la France.
En effet pour devenir médecin, Félix Moumié, comme tous les autres récalcitrants, a étudié à Dakar, alors que Senghor et Cheikh Anta Diop étaient envoyés à Paris où ils ont étudié tous les deux, Littérature.
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Jean-Paul Pougala
Jeudi le 11 Mai 2023