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Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye sera-t-il sous l’ombre ou sous tutelle de son mentor Ousmane Sonko ?La répons...
04/04/2024

Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye sera-t-il sous l’ombre ou sous tutelle de son mentor Ousmane Sonko ?

La réponse à cette question est définitivement non. Il y a des questionnements légitimes à poser ou même des doutes à émettre mais il convient de préciser qu’à la lumière de son parcours socioprofessionnel, que le président Bassirou Diomaye Faye n’est pas un président sous tutelle et ceux qui le connaissent très bien parlent d’un homme qui a une forte personnalité.

Même s’il a le sens de l’écoute active et une humilité exemplaire, il prend des décisions rationnelles et méthodiques. Cependant, il a besoin d’être accompagné par son mentor Ousmane Sonko dans la réussite du projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Ils ont les mêmes visions, les mêmes objectifs et les mêmes ambitions déclinées dans le programme du Pastef, un programme plébiscité par le peuple sénégalais qui a misé sur la meilleure coalition.

Les exemples de la dualité au sommet de l’État souvent donnés sont ceux du tandem Mamadou Dia (président du Conseil), Senghor (président de la République), « du syndrome malheureux de Blaise Compaoré arrivé au pouvoir en 1987 à la faveur d'un putsch qui avait coûté la vie au président Thomas Sankara» ou même du duo Idrissa Seck (ancien premier ministre) et Me Abdoulaye Wade (président de la République). Comparaison n’est pas raison : contextes, liens, visions et objectifs différents.

Le plus jeune président du Sénégal qui a une humilité légendaire a l’étoffe d’un président. Leur intégrité ne fait l’ombre d’aucun doute et ils ont le mérite de servir dignement le Sénégal pendant de longues années à travers leurs postes d’inspecteur des impôts et domaines.

Nous avions répondu, à travers nos différents articles (une trentaine) à la question récurrente dans les débats à savoir si Bassirou Diomaye Faye a le profil de l’emploi. Son parcours, son profil, sa vision, ses compétences sont similaires à ceux de son mentor Ousmane Sonko.

Son ancien directeur de campagne Guirassy a raison de rappeler et même de marteler que Bassirou Diomaye Faye est prêt à gouverner, a les épaules larges et n’a pas été choisi au hasard par Ousmane Sonko.

Ceux qui cherchent à écarter Bassirou Diomaye Faye de son mentor Ousmane Sonko n’auront pas beaucoup de chance puisque leurs relations transcendent la politique. Pastef est un projet qui se base sur une équipe de compétences d’où qu’elles puissent venir et personne ne peut douter des compétences d’Ousmane Sonko et son aura utiles au Sénégal et même à l’Afrique. Les deux amis énarques intègres et compétents ex-inspecteurs des impôts et domaines, qui ont des destins liés, veulent imprimer leur marque de façon positive pour le Sénégal (Joub – Joubal – Joubanti).

Les premières mesures du binôme Diomaye-Sonko sont plus que rassurantes

La période de grâce avec les Sénégalais ou lune de miel, terme plus souvent utilisé dans les pays occidentaux, dépendra forcément des actes posés. Comme promis par le nouveau président, son premier gouvernement sera « composé d’hommes et de femmes de valeur et de vertu. De Sénégalaises et Sénégalais de l’intérieur et de la diaspora connus pour leur compétence, leur intégrité et leur patriotisme ».

Les 100 premiers jours dans tout nouveau mandat (politique ou privé) demeurent toujours un test pour n’importe quel gouvernement dans le monde. Le jeune président Bassirou Diomaye Faye (BDF) est prêt à assumer ses responsabilités. « Le Sénégal sous mon magistère sera un pays d'espérance, un pays apaisé avec une justice indépendante et une démocratie renforcée », s’est engagé le président de tous les Sénégalais qui a pris la mesure de la fonction comme un sacerdoce. Cette modestie et sobriété guidera aussi le peuple sénégalais puisque leur président a prêché par le bon exemple.

Le jeune président sénégalais s'est dit "conscient" que sa victoire éclatante à la présidentielle du 24 mars dernier exprime "un profond désir de changement systémique". Il a également promis et compris que le peuple sénégalais aspire à "plus de souveraineté".

Passons en r***e certains de ses premiers gestes ou actes forts posés dans les premiers jours : 1) dès sa nomination, le président BDF a démissionné de son poste de secrétaire général et numéro 2 du parti Pastef pour être conforme avec les engagements dudit parti entre la séparation des fonctions de parti et de gouvernement 2) le geste ô combien important de reconnaissance souligné et apprécié même par le directeur exécutif de la section d’Amnesty International au Sénégal Seydi Gassama sur sa page Facebook. Le président a invité à sa cérémonie de prestation au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio « les familles des victimes de la répression policière (…) un geste de reconnaissance envers ceux qui ont perdu la vie pour la démocratie et l'État de droit ».

Précisons que ce geste symbolique est intervenu dans un moment solennel parce que ce sont les martyrs de la démocratie qui ont permis également au Sénégal de pouvoir célébrer ce jour important. Les sacrifices des morts, détenus, blessés et/ou dommages collatéraux des tensions politiques ne devraient pas rester vains 3) discours fédérateur et humble lors de la cérémonie de prestation de serment et message à la nation masterclass du 3 avril (nous y reviendrons) 4) pas de cérémonie folklore 5) loyauté envers le peuple mais aussi reconnaissance vis-à-vis de celui qui a été aussi l’artisan de la victoire. L’élection historique du cinquième président Bassirou Diomaye Faye est la victoire du peuple sénégalais, de la jeunesse mais aussi d’un homme généreux désintéressé qui s’est toujours sacrifié pour les intérêts exclusifs du Sénégal en l’occurrence Ousmane Sonko.

Les partisans du président du parti Pastef-Les Patriotes Ousmane Sonko qui pouvaient être frustrés de ne pas l’avoir eu comme président du Sénégal, à cause de la liquidation politique du régime de Macky sall, peuvent maintenant se consoler du fait qu’il est aux affaires. Ousmane Sonko a vendu la candidature de Diomaye aux Sénégalais. Il est incontestablement la figure emblématique qui a su mobiliser autour de Diomaye.

Ousmane Sonko qui a un code d’honneur irréprochable sait ce qu’il a à faire. Celui qui n’a jamais trahi ni déçu les Sénégalais sait pertinemment qu’il a une lourde responsabilité devant le peuple sénégalais, le seul souverain.

BDF pourrait expérimenter ainsi des opportunités de mettre fin à l’hyperprésidentialisme des régimes précédents en confiant certains dossiers importants à son premier ministre Ousmane Sonko. On met alors en place une approche collégiale dont le seul objectif est de trouver des solutions rapides et durables aux problèmes des Sénégalais.

BDF connaît les rouages de l’État, les défis et les solutions pour un service public intègre, équitable et répondant aux services adéquats du citoyen ou de l’usager sénégalais. La diaspora sénégalaise qui a une expérience internationale pourrait apporter, comme à son habitude, une condition significative dans la résolution des dossiers complexes, surtout ceux liés à la renégociation des contrats léonins.

Les Sénégalais doivent continuer à faire confiance à Ousmane Sonko qui n’a jamais trahi le peuple sénégalais. Ousmane Sonko sera toujours aux côtés de Diomaye pour l’accompagner dans sa mission. Le système est toujours fort pour diviser et compromettre le rêve de milliers de jeunes Sénégalais qui ont pris leur destin entre leurs mains. Plus personne ne prendra les décisions à leur place.

Ousmane Sonko comme le nouveau président ne sont pas des politiciens traditionnels. Très souvent surnommés comme des lanceurs d’alerte, ils mesurent toute la responsabilité qui pèsent sur leurs épaules. Ils y sont préparés. BDF ne pourrait assumer toute seule la responsabilité de remettre le Sénégal sur les rails, et Ousmane Sonko l’avait clairement dit en campagne électorale tout comme il avait invité la population à s’engager aux côtés du président pour le pays. C’est donc une responsabilité collective.

BDF a aussi tenu à rassurer les partenaires, réussissant ainsi son premier exercice de relations publiques par la création de lien de confiance. Lors de sa première apparition publique depuis l’annonce de sa victoire historique, le président Bassirou Diomaye Faye a rassuré les Occidentaux en utilisant des mots bien soignés et repris largement par la presse internationale. Le Sénégal resterait « l’allié sûr et fiable » de tous les partenaires étrangers qui s’engageront avec le nouveau gouvernement « dans une coopération vertueuse, respectueuse et mutuellement productive ».

Les leaders africains discourant avec un panafricaniste assumé ne sont pas condamnés ou programmés à l’échec. La nomination du leader charismatique Ousmane Sonko au poste de premier ministre est une décision logique et cohérente au regard des chantiers prioritaires et enjeux qui attendent le Sénégal (Lire à ce sujet, notre prochain texte).

Doudou Sow, sociologue, auteur et lauréat du Mois de l’histoire des Noirs

Chers compatriotes,"Je vous invite à suivre mon Adresse à la Nation ce mercredi 3 avril 2024 à partir de 20h."Son Excell...
03/04/2024

Chers compatriotes,

"Je vous invite à suivre mon Adresse à la Nation ce mercredi 3 avril 2024 à partir de 20h."
Son Excellence Mr Bassirou Diomaye Faye

QUELS ENSEIGNEMENTS TIRER DE L’ÉLECTION DU PRÉSIDENT DIOMAYE FAYE ?L’élection de Diomaye Faye semble être une surprise p...
03/04/2024

QUELS ENSEIGNEMENTS TIRER DE L’ÉLECTION DU PRÉSIDENT DIOMAYE FAYE ?

L’élection de Diomaye Faye semble être une surprise pour une bonne partie de la population sénégalaise. En vérité, il y a quelques mois de cela, personne n’aurait gagé le moindre kopeck sur sa probable élection comme futur Président de la République du Sénégal.

Ceux qui ne sont pas contents de son élection peuvent dire ce qu’ils veulent, mais cela ne changera en rien le fait qu’il est le choix du peuple. Il est le Président de tous les Sénégalais n’en déplaise à ceux qui parlent de son inexpérience et à ceux qui cherchent toutes sortes de prétextes pour le critiquer alors qu’il vient juste de mettre le pied à l’étrier.

En ce qui me concerne, il y a beaucoup de signes avant-coureurs qui me laissent croire et aussi espérer que Monsieur Diomaye Faye sera le meilleur Président de la République du Sénégal de Senghor à nos jours. Pour le reste, le temps demeure le meilleur juge, et qui vivra verra.
Au demeurant, depuis que Diomaye est sous les feux de la rampe, à la suite de son élection, beaucoup de Sénégalais qui ne s’intéressaient nullement à sa personne sont en train petit à petit de découvrir ses qualités humaines et sa vision du monde. Chose certaine, nous ne sommes qu’au début de l’histoire : l’homme reste pleinement à découvrir aux yeux des Sénégalais.

Cela étant dit, le but de mon propos à travers cet article est moins de parler de l’homme que de m’intéresser aux enseignements qui pourraient être tirés du parcours du Président Diomaye Faye et de son élection à la tête du pays. Il s’agira donc pour moi à travers les lignes qui vont suivre de rappeler quelques vérités profondes que nous avons tendance à oublier en parlant de politique au Sénégal, mais qui sont plus que d’actualité.

1. C’est Dieu qui donne le pouvoir

Les Sénégalais font partie des gens les plus calculateurs au monde. Ils calculent tout et plus particulièrement en politique. Ils sont rarement dans la spontanéité et la conviction profonde. Malheureusement pour eux, dans leur calcul de positionnement, ils oublient souvent Dieu. Et s’ils parviennent à leur fin par le biais de calculs opportunistes, ils s’enorgueillissent en louant leur vision et leur intelligence situationnelle. Certes, le résultat, c’est-à-dire le fait de parvenir à leur fin par le biais des calculs, tend à leur donner raison. Mais ils oublient que tout calcul s’effondre quand arrive la mort. Quelle est la personne qui a un contrôle sur les fatalités de l’existence ou sur la mort elle-même? Personne. Nous croyons tout contrôler, mais en vérité nous ne contrôlons rien.
Ils sont nombreux les militants et sympathisants de la première heure de Pastef qui ne sont plus de ce monde; ils étaient de toutes les batailles et espéraient pleinement voir le Grand jour : Pastef au pouvoir. Mais le sort en a décidé autrement. Je persiste donc à croire que : « Tout homme est quelque part un destin qui s’accomplit . » Chacun de nous a sa propre destinée. Se comparer aux autres est une chose vaine. Envier autrui n’a aucun sens à mon humble avis.

Si nous revenons un peu arrière, et en analysant froidement la tournure des élections, on dire sans risque de nous tromper que la confrontation entre Amadou Ba et Diomaye Faye, c’était une lutte entre David et Goliath. C’était une opposition entre la Richesse et la pauvreté, entre le Mensonge et la Vérité, entre une Oligarchie insolente, méprisante et un insignifiant fils du monde rural, entre un peuple timoré et un Pouvoir puissant et méchant qui brime et broie ses adversaires sans état d’âme.
Finalement, c’est monsieur DiomayeFaye, sous la houlette de Ousmane Sonko, qui est sorti vainqueur des élections et qui délivre le Peuple sénégalais du règne des Vautours... Le résultat est magique! Et s’il y a encore parmi nous des gens qui n’y voient pas la main de Dieu, c’est parce qu’ils n’ont alors rien compris!

Jeunesse sénégalaise croyez en vous-même. Que chaque individu croie à son étoile, se mette résolument au travail, et pour le reste, il faut s’en remettre à la volonté divine. Ne cherchez pas à vous servir des gens comme il est de coutume dans ce pays, cherchez plutôt à être utile autour de vous! Les Biens de ce monde sont périssables et personne n’apportera rien dans la tombe. Il n’y a que les bonnes actions qui servent en définitive.

2. Que les soi-disant faiseurs de rois aillent s’habiller

Eh, oui les Sénégalais avaient fini d’être convaincus que pour être élus Présidents de la République du Sénégal. Il fallait avoir toute la classe maraboutique derrière soi. Hélas que nenni. Diomaye et le Pastef ne doivent leur arrivée au pouvoir à aucun chef religieux. Au contraire, beaucoup de religieux de ce pays dans leur silence complice ont prié longuement et profondément pour que cette jeunesse impétueuse, calomniée de tout bord n’arrive pas au pouvoir. Mieux beaucoup d’oiseaux de mauvais augure avaient dénoncé avec véhémence le fait que Diomaye n’est pas passé chez aucune famille religieuse pour solliciter des prières. Et s’il avait perdu les élections, tout le monde aurait sans aucun doute attribué sa défaite à cela.

Dieu soit loué! Le Président Diomaye Faye n’aura pas le fardeau de devoir rendre la monnaie à des souteneurs parias qui vivent aux crochets et au détriment du Peuple. C’est une occasion unique que le Sénégal a de sortir définitivement le Pouvoir religieux du jeu politique. Le temporel et le spirituel doivent être séparés pour la bonne marche démocratique de notre pays.

Les soutiens des religieux aux politiciens ont toujours été conditionnels à un jeu de donnant donnant dont le seul perdant est le contribuable sénégalais. Chaque année des milliers de tonnes de riz, de sucre et des centaines de litres d’huile sont livrés à des chefs religieux gracieusement. Les liasses d’argent, les bons d’essence, n’en parlons même pas, et tout ceci aux frais du contribuable. Si nos politiciens sont extrêmement généreux avec nos marabouts, c’est tout simplement parce que ce qu’ils donnent ne provient pas directement de leur poche.

Jeunesse sénégalaise, cette année est exceptionnellement riche en enseignement du côté des pratiques maraboutiques et des fétiches. Le lutteur Modou Lo et le Président Diomaye Faye, nous ont montré à suffisance en l’espace de quelques mois qu’il n’y a qu’un seul recours qui vaille : c’est Dieu. C’est l’unique Pieu auquel il faut s’adosser. Il est l’unique rempart capable de nous protéger contre tout.

Si l’usage des marabouts, des fétiches et des pratiques occultes de toutes sortes pouvaient permettre à Macky Sall et à Amadou Ba de garder le pouvoir, jamais au plus grand jamais, ils n’allaient le perdre. Je vous le garantis.

Au Sénégal, les croyances mystiques constituent à mon point de vue un frein à l’émergence rapide de ce pays. La manière dont on vante les bienfaits des recours aux pratiques mystiques inhibe le culte de l’effort personnel chez les Sénégalais.
Si les prières étaient le principal moteur de développement, les pays qui abrient respectivement la Mecque et le Vatican seraient les premières puissances du monde.

Il nous faut savoir raison garder dans nos rapports avec les familles religieuses. La religion devrait être du domaine privé, mais au Sénégal, elle et partout et empiète sur tout. Les Sénégalais sont même persuadés dans leur écrasante majorité que nos chefs religieux sont des faiseurs de destins. Certains d’entre nous n’hésitent pas à les déifier.
Le seul chemin qui vaille dans la vie d’un individu, c’est celui tracé par le Seigneur le Tout-Puissant. Hélas, beaucoup d’entre nous semblent souvent l’oublier dans ce pays. Et comme le suivisme est le maitre-mot au Sénégal, la ruée vers les marabouts et les chefs religieux de tout acabit est une compétition nationale. Mais à quelle fin?
La réussite d’un individu dépend pour une bonne part de ses convictions, de son engagement et de l’effort mobilisé pour atteindre ses objectifs. En d’autres mots, les prières seules ne sauraient suffire pour construire l’existence terrestre d’un humain. C’est le travail qui paie en premier, tout le reste suit, par voie de conséquence, il serait plus réfléchi de miser sur la constance dans le travail que la valse chez le marabout.

Bref, l’élection de Diomaye Faye comme Président du Sénégal est riche en enseignements pour tous ceux qui se donnent la peine de réfléchir sur nos destinées à la fois individuelle et collective. De ce fait, on pourrait même encore multiplier les angles de lecture des derniers évènements qui ont conduit Ousmane Sonko et Diomaye Faye à la tête du pays. Mais est-ce nécessaire d’épiloguer davantage? Le Temps est désormais au travail. Place à l’équipe nouvelle porteuse de tous nos espoirs. Ensemble, nous devons soutenir Diomaye et Sonko au-delà de toute partisanerie. J’ose espérer que les nouveaux opposants comprendront les vrais enjeux de cette nouvelle ère qui s’ouvre pour le Sénégal et qu’ils vont y contribuer dignement. D’ailleurs, la chose la plus certaine est que plus rien ne sera comme avant : le Sénégal va changer. Les Sénégalais de tout bord le changement et ils l’exigent même. Ne pas le comprendre, c’est ramer à contre-courant de l’Histoire; c’est se dresser sur le chemin d’un vent qui déracine tout sur son passage. Le Peuple est plus fort que tout. Et sa volonté finit toujours par s’imposer

Mamadou Bamba Tall

Grâce ! Élégance ! Tout y était !‘’Que m’accompagnent Koras et balafons !’’ de Senghor, ce poème de la réconciliation de...
03/04/2024

Grâce ! Élégance ! Tout y était !
‘’Que m’accompagnent Koras et balafons !’’ de Senghor, ce poème de la réconciliation des peuples,
S’est invité au rendez-vous du peuple Sénégalais avec son
5ème Président, le plus jeune Président élu d’Afrique,
Le serment est prononcé des tripes,
Il lève la main et jure solennellement et prestement, devant le monde entier, de servir son pays

Du haut de sa splendeur, exhibant une mine dorée par le Soleil,
Ce visage aux regards vifs, c’est
Celui de l’homme noir authentique et fier,
Couleur d’ébène-lumière,
Un air magnanime conféré par le décret divin témoigne d’un charisme naturel,
Son Excellence M. Bassirou Diomaye DIAKHAR Faye arbore désormais sur les épaules,
L’écharpe de l’ordre national du lion,
Sur les épaules, lourdes de responsabilités,
La plaque bien mise,
Le collier de grand maître de l’ordre national du lion, qui rappele le mérite et la confiance d’un peuple qui l’a porté au pinacle.

Un discours mesuré, mais pesant de promesses,
Tenues la main sur le cœur,
Des félicitations fusent, des premières dames aux illustres invités en passant par ses pairs africains, très distingués,
Présentent leurs respects humblement.

Tout est dans la grâce,
Un pacte est scellé sur un air serein et sincère,
De la musique ? Mais Volontiers !
Elle est finement jouée et savourée…
Fanfares et trompettes avec sobriété et raffinement, dictaient le tempo de ce cérémonial tant recherché,
Aux chevaux royaux, dépourvus des ailes de Pégase, mais purs sang, et sur lesquels galopaient,
Des gardes rouges, en sautillant,
Le son de leur sabots fredonnait une sérénade, pour le peuple présent,
Qui a tant espéré,
Ce lendemain d’espoirs,
Un vent nouveau s’est élevé ce 2 avril 2024,
Il a arpenté une voie dégagée,
Vers le palais présidentiel,
Pour introduire l’élu du 24 mars 2024,
Venu prendre les rennes,
Pour assainir la gouvernance,
Pour lui redonner ses lettres de noblesse,
Ils avaient tous fiers allure,
Venus des quatre coins du globe,
Ils rentreront fiers d’avoir une aventure inouïe à raconter,
Aujourd’hui, que l’accompagnent Koras et balafons !
Et demain, que demeurent Loyauté, sagesse, et respect envers le peuple

02/04/2024

Le message du Président Ousmane SONKO, Premier ministre du Sénégal en [Wolof]

02/04/2024

Le message du Président Ousmane SONKO, premier ministre du Sénégal en [Français]

M.Ousmane SONKO nouveau Premier Ministre du Sénégal.
02/04/2024

M.Ousmane SONKO nouveau Premier Ministre du Sénégal.

02/04/2024

M. Mary Teuw Niane est nommé ministre directeur de cabinet du Président de la République Bassirou Diomaye Faye et M. Oumar Samba BA reconduit secrétaire général de la présidence.

02/04/2024

🛑 DERNIÈRE MINUTE
Ousmane Sonko nommé Premier ministre du Sénégal.

02/04/2024

DIRECT PALAIS DE LA RÉPUBLIQUE ( Annonce de la nomination du Premier Ministre..) MARDI 02 AVRIL 2024

02/04/2024

Ndogou Patriotique Spécial diaspora: investiture du Président Bassirou Diomaye Faye

02/04/2024

Ndogou patriotique spécial diaspora investiture de Diomaye Président

02/04/2024

Prestation de serment du président Bassirou Diomaye Faye. Réactions.

02/04/2024

CÉRÉMONIE D'INVESTITURE DU PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE DIAKHAR FAYE

02/04/2024

Le discours du Président de la république Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

02/04/2024

Présidentielle 2024 : Cérémonie d'investiture du Président de la république du Sénégal M. Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

02/04/2024

Darou Arqam : Omar Ben Abdoul Aziz un modèle de gouvernance vertueuse

02/04/2024

Le Président sortant est dans le déni

Procéder à des nominations dans une *Haute Juridiction* comme la Cour suprême à la veille de la fin du mandat du PR est le sommet du manque d'élégance républicaine.

La mesure est inopportune pour un président en partance, de surcroît pour des postes extrêmement importants. La remarque vaut également pour le décret n°2024-736 du 18 mars 2024, portant nomination aux honorables fonctions de membre du CESE. Au crépuscule de son régne, le PR sortant continue donc d’exercer la plénitude de ses fonctions de nomination aux emplois civils et militaires.

Au demeurant, ces decrets de nomination, postérieurs à la publication des résultats du scrutin de l'élection présidentielle du 24 mars 2024 par la CENA, flirtent avec le manque de base légale. A quelques heures du terme de son mandat fixé au 02 avril 2024, son successeur étant connu, MS devrait n'expedier que les affaires courantes. La gestion des affaires courantes n'est-elle pas, selon le Professeur de droit Francis Delperée, le fait, pour une autorité dans l'attente de son remplacement, d'exercer le pouvoir de Façon Réduite, avec des compétences limitées. C'est les affaires banales, en cours ou urgentes sans pour autant engager durablement la ligne politique du futur détenteur de Pouvoir?

Mais personne ne s'y trompe : les manœuvres de MS sont cousues de fil blanc.
Leur objectif est double.

D'une part, jalonner d'obstacles la gouvernance de BDDF en installant des hommes acquis à sa cause dans les plus hautes sphères de l'administration judiciaire (cour suprême, pôle financier, parquet de Pikine et les occupants déjà des postes des parquets de Dakar, (Pg et PR), pdt Cour d'appel et pdt Tgi, Doyen des juges et OFNAC). D'autre part, il chercherait vainement à assurer ses arrières et ceux de son camp. C'est peine perdue ! Ils rendront tous gorge!

En vérité MS est dans le déni : il n'a pas encore fait le deuil du pouvoir. Son réveil sera très brutal !
Fort heureusement le Président BDDF dispose de puissants leviers pour contrer les effets pervers de toutes ces nominations de la dernière minute, dont le Prince déchu s'empiffre, tel le dernier repas d'un condamné. Et cela MS est mieux placé que n'importe lequel des citoyens pour le comprendre. Oh ! Que dis-je ? après le 2 avril 2024, il ne sera plus le couteau le plus aiguisé du tiroir. Et il faudra replacer l'église au milieu du village.

Au final le constat est désolant : le 1er discours de décrispation du Président élu, la visite de courtoisie du binôme BDDF / Oscar Sierra au palais de la République contrastent avec ces actes tous azimuts posés par le Président sortant.

Matar SENE, membre du bureau politique national et coordonnateur communal de PASTEF Diourbel.

L’irréversible besoin de changer  la RTS Juridiquement la RTS est un média de service public avec des compétences et des...
01/04/2024

L’irréversible besoin de changer la RTS

Juridiquement la RTS est un média de service public avec des compétences et des moyens qui lui donnent les pleins pouvoirs pour ratisser le plus large possible sur la base d’une pluralité d’acteurs ayant tous accès à ce bien commun. La notion de service de public peut être vague mais l’on va choisir quelques éléments qui la sous-entendent

Tout d’abord l’égalité dans les traitements de l’information. Cela veut dire en langage simple qu’il faut se démarquer de la discrimination entre les usagers du service. Tout Sénégalais de quelque obédience politique religieuse ou ethnique qu’il soit, devrait pouvoir se sentir intégré et pris en compte dans la diffusion de l’émission. Faut-il l’avouer le problème véritable vient du rejet total des voix dissidentes pour le bonheur relatif du pouvoir. Par exemple la façon dont on traite une information venant du parti au pouvoir -différent des institutions de la République- doit être identique à la façon dont on traite une information venant de l’opposition. Il ne doit pas y avoir de "part du lion".

Ensuite, la neutralité, qui est une tendance complexe certes, mais qui peut être peinte par une aspiration à l’équilibre et à l’objectivité, à se suffire de l’information dans sa substance, sans aucune volonté de manipulation. Par exemple, l’on ne peut dire qu’après la pluie, il n’y a aucune inondation à Dakar alors que l’eau est présente jusque dans les maisons. Nous avons vu la RTS diffuser dans son journal, après une journée de pluie, que la politique de l’Etat a permis d’évacuer les eaux alors que les eaux étaient bien présentes. Dans le cadre de la neutralité, l’enjeu majeur réside dans le traitement des informations des acteurs politiques car chaque camp, tant qu’il peut polir ce qui le concerne, n’hésitera pas à le faire. Le gouvernement, ceux que nous avons connus, en orientant l’information sur ses réalisations et en niant l’existence de problème avec une totale insuffisance, masque la réalité et oublie la souffrance du peuple avec la complicité de la RTS.

Et enfin, l’équidistance qui est elle-même l’essence du journalisme. L’on a vu un journaliste présenter le journal alors qu’il milite ostensiblement dans le camp du pouvoir. Ce comportement remet en cause l’éthique et la déontologie du journaliste lui-même, mais aussi du responsable de la rédaction qui devrait veiller à l’intégrité du contenu (l’information) et du contenant (le canal). Parmi les éléments du contenant l’objectivité du présentateur est importante, voire primordiale car elle permet d’entretenir la confiance qui existe entre le média et le public.

Ma conviction est qu’il faut rajeunir les administrations des médias de service public. Presque les mêmes problèmes dans la gestion se posent au Soleil et à l'Agence de presse sénégalaise (Aps). Il faut responsabiliser les jeunes, définir des objectifs, les accompagner et surtout mettre en avant leur capacité d’adaptation à l’évolution de l’audiovisuel.

Sadikh Top

Une présidentielle qui bat tous les records (plus jeune président, victoire historique dès le premier tour de l’élection...
01/04/2024

Une présidentielle qui bat tous les records (plus jeune président, victoire historique dès le premier tour de l’élection, statut de candidat-prisonnier politique)

L'opposant antisystème Bassirou Diomaye Faye, encore en prison il y a une dizaine de jours avant l’élection, devient le plus jeune président de l’histoire du Sénégal. Pour la première fois en Afrique et au Sénégal en douze présidentielles au suffrage universel, un candidat de l’opposition gagne l’élection présidentielle dès le premier tour avec une victoire claire et nette.

Le candidat Bassirou Diomaye Faye, un cas inédit à la présidentielle

La candidature de Bassirou Diomaye Faye est à l’image de cette élection présidentielle inédite à plus d’un titre. Jusqu’au 14 mars 2024, à 10 jours du vote crucial du 24 mars, avec un candidat-prisonnier, Bassirou Diomaye Faye, le Sénégal se trouvait dans une situation inédite au niveau de la présidentielle. Le président Macky Sall a fait écarter par la justice des candidats à la présidentielle. Et même quand la justice donne raison à Ousmane Sonko, le système étatique fait tout pour ne pas l’appliquer.

La validation de la candidature de Bassirou Diomaye a été un scénario non pris en compte par le président Macky Sall qui pensait éliminer Ousmane Sonko et tous ses partisans. La vidéo préenregistrée du leader Ousmane Sonko avant son emprisonnement a douché les ardeurs parce que Ousmane Sonko qui s’est toujours sacrifié pour un Sénégal souverain, qui, n’a jamais fait une fixation sur le poste de présidence a proposé un autre candidat, en l’occurrence Diomaye, le Secrétaire général du parti pour accomplir le projet d’un Sénégal souverain.

De la case prison au palais présidentiel

Candidat à la place de Ousmane Sonko, l’opposant Bassirou Diomaye Faye âgé de 44 ans a écrit l’histoire en étant le plus jeune candidat devenu président alors qu’il sortait de prison, 10 jours avant l’élection présidentielle de même que son mentor emprisonné lui aussi et écarté arbitrairement du jeu électoral.

« En m’élisant Président de la République, le peuple sénégalais a fait le choix la rupture. Pour donner corps à l’immense espoir suscité par notre projet de société et donner corps à ses aspirations, je m’engage à gouverner avec humilité, dans la transparence et à combattre la corruption à toutes les échelles. Je m’engage à me consacrer pleinement à la refondation de nos institutions et au renforcement des fondements de notre vivre ensemble. », déclarait le nouveau président Bassirou Diomaye Faye lors de son premier discours après sa victoire historique. Le message des Sénégalais a été très clair. L’élection s’est finalement transformée entre un référendum entre la continuité prônée par Amadou Ba ou la rupture incarnée par l’opposition radicale et/ou représentative.

L’année 2024 a été aussi celle d’une élection qui se déroule dans un contexte d’exploitation des ressources naturelles (pétrole, gaz, etc.) et d’immigration irrégulière ayant entraîné des milliers de morts de jeunes sénégalais.

Une élection présidentielle à multiples enjeux et symboles

Pour une première fois la communauté internationale notamment les États-Unis et l’Union européenne a été obligée de peser officiellement de tout leur poids afin de demander au président Macky Sall de respecter le calendrier républicain. Le président de la Commission des relations étrangères au Sénat américain Ben Cardin a souvent « exhorté (le président Macky Sall) à fixer une date de l’élection (présidentielle) et à démissionner à la fin de son mandat). »

Ce n’était point une ingérence mais plutôt un geste pour éviter le basculement du Sénégal vers la descente aux enfers. La situation de chaos que traversait le Sénégal était d’abord, certes une affaire personnelle sénégalaise, mais elle pourrait devenir à la longue un problème qui n’est pas qu’intrinsèquement sénégalais, loin de là (lire à ce sujet notre prochain article de la Présidentielle).

Pour la première fois, l’avènement d’une nouvelle génération au pouvoir (âge, idées, vision et projets) qui se définit clairement comme antisystème et anticorruption. L’heureux élu que le candidat du pouvoir traitait d’« aventurier, d’inexpérimenté, d’incompétent » est celui qui a révolutionné la campagne, sous le guide de son mentor, et est entré dans l’histoire à plusieurs égards.

Les Sénégalais ont donné une véritable leçon de démocratie et ont démontré qu’ils auront le dernier mot peu importe la campagne de dénigrement qu’on peut faire sur un ou des leaders. La jeunesse a décidé de faire de cette élection son affaire. Le peuple est le vrai gagnant de cette élection mais aussi le leader Ousmane Sonko qui a réussi, en fin tacticien, de mettre tout un système à terre. Ousmane Sonko et son parti Pastef rentreront dans les annales du Sénégal mais auront aussi plusieurs défis à surmonter tant les espoirs sont immenses.

La volonté réelle d’apaisement va faciliter la réconciliation nationale prônée par tous les candidats lors de la campagne électorale. Une élection transparente dont beaucoup de Sénégalais ne doutaient pas de l’issue de la victoire car la majorité silencieuse n’attendait que ce moment pour exprimer sa colère dans les urnes mais aussi son espoir de voir un véritable changement porté par le nouveau président et sa coalition XXL qui se présentait comme la meilleure offre politique.

L’élimination du principal chef de l’opposition et des principaux adversaires du régime pouvait entacher la crédibilité du processus électoral et par conséquent la légitimité du nouveau président. Mais au final, le peuple sénégalais, le seul souverain a dit son dernier mot en élisant le plus jeune président de l’histoire du Sénégal. Le peuple sénégalais a préféré le changement à la continuité en votant massivement dès le premier tour avec 54,28% pour le « candidat du changement de système » et d’un « panafricanisme de gauche » Bassirou Diomaye Faye symbolisant ainsi l’espoir surtout de toute une jeunesse.

Le candidat qui était le mieux placé pour balayer le système (corruption, détournement de deniers publics, impunité, justice sélective, etc.) est prêt à appliquer les réformes consensuelles de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI), à débuter un partenariat gagnant-gagnant, à faire preuve de justice sociale dans ses décisions mais aussi à réconcilier les Sénégalais.

Doudou Sow, sociologue, auteur et lauréat du Mois de l’histoire des Noirs

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S**t Urbam
Dakar
SÉNÉGAL,DAKAR11500

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