15/01/2025
À méditer....cette histoire. Ma beaucoup touché
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Histoire étonnante et émouvante qui est arrivé à l’un des imams du hadith, al-qâdi mohamed Ibn abd-al-bâqi al ansari al bazzar décédé en l’an 535 de l’hégire :
Une histoire étonnante lui est arrivée à laquelle se trouve plusieurs leçons et morales à tirer.
On raconte qu’il était à la Mecque pendant la période du pelerinage, c’était un pauvre qui ne possédait aucun bien de ce monde, un jour, la faim commença à s’intensifier.
Il sortit afin de trouver un morceau de pain ou quelque chose qui pourrait éviter de le faire mourir de faim.
Quand soudain, il trouva par terre une bourse de couleur rouge en soie, il l’ouvra et y trouva un collier de perle d’un grande valeur, son montant s’élevait à 50000 dinars, il ramassa la bourse et parti.
Lorsqu’il était sur son chemin, il trouva un homme qui la cherchant, criant aux gens qu’il avait perdu une bourse en soie et que celui qui l’a retrouvait aurait comme récompense 50 dinars. »
L’imam al bazzar lui demanda ce qui se trouvait dans sa bourse ?
Il dit : » un collier en perle d’une grande valeur. »
Il lui demanda de lui indiqué les signes distinctifs du collier, et lorsqu’il lui dit , il lui remit la bourse aussitôt.
Il sortit 50 dinars pour lui remettre mais l’imam al bazzar refusa, en lui expliquant qu’il lui était interdit de prendre de l’argent pour un chose qu’il avait trouve par terre.
Et qu’il n’avait pas rendu le collier dans l’espoir d’une récompense ,mais plutôt en ayant l’espoir qu’Allah soit satisfait de lui.
Il refusa de prendre l’argent alors qu’il était à ce moment là entrain de mourir de faim, et ne trouvait même pas un morceau de pain.
L’homme invoqua Allah en sa faveur et repris son chemin.
Ce juge, ce mouhadith séjourna quelques temps encore à la Mecque puis il décida de voyager en mer espérant trouver un moyen de subsistance.
Tandis qu’il se trouvait au milieu de la mer soudain une tempête, une tornade se déchaîna, brisa le bateau et le coula:
Le qâdi al-bazzar s’accrocha aux épaves du navire, pendant qu’il était toujours accroché à celles-ci, il fût balloté par les vagues pendant des jours jusqu’à qu’elles le jetèrent sur la plage.
La fatigue et l’effort eut atteint son maximum, il rassembla toutes ses forces et marcha difficilement jusqu’à ce qu’il arriva à la proximité d’une mosquée, il se précipita dedans, sans rien savoir de ce quartier et sans rien savoir de ceux qui y habitaient .
Ensuite, un homme ne tarda pas à entrer, et lorsqu’il le vit, il le questionna sur sa situation actuelle:
Après lui avoir raconté ce qui s’était passé, l’homme luu apporta à manger, à boire et de quoi se vêtir afin de se réchauffer, et lui dit que les habitants sont à la recherche d’un homme qu’ils embaucheront pour son travail en temps que imam pour les prières quotidiennes dans cette mosquée, et lorsqu’il les informa qu’il connaissait le livre d’Allah ta3ala par cœur , ils s’empressèrent de l’embaucher comme imam.
Lorsqu’ils apprirent aussi qu’il maîtrisait l’écriture, ils l’embauchèrent pour l’enseigner à leurs enfants.
L’imam Al Bazzar raconte: je me suis enrichis et ma situation est devenue bonne.
Un jour ils sont venus à moi et me dirent : » nous avons une fille orpheline avec laquelle nous voudrions te marier. »
Ils insistèrent , j’acceptais donc, lorsqu’ils me firent rentrer auprès d’elle j’aperçu autour de son cou un collier de perle que je ne quitta pas du regard j’étais abasourdis et étonné, c’était le même collier que j’avais trouvé à la Mecque.
Tandis que j’avais les yeux écarquillés sur le collier, la fille sortit pleurant en sanglot, disant que je ne voulais pas la regarder.
Au matin après avoir guidé la prière du fajr , les gens me firent part de cela des plaintes de la jeune fille.
je les informa que j’avais trouvé ce collier auparavant, dans une bourse de soie à la mosquée sacrée et que je le rendis à son propriétaire , ils se mirent à dire tous ensemble : » Allahou Akbar » au point ou la mosquée se mît à vibrer dû à leur takbir.
Ils m’informèrent que le propriétaire de ce collier était le père de la fille orpheline et que c’était sa fille unique et qu’il état l’imam de cette mosquée, et qu’il décéda il y a quelques temps, mais depuis qu’il était revenu du pèlerinage il n’arrêtais pas de dire cette invocation et nous disions amine derrière lui : » Ô Allah, je n’ai jamais trouvé personne comme cet homme qui trouva le collier, Ô Allah faite le moi rencontré jusqu’à ce que je le mari à mon unique fille » Allah a répondu à son invocation, et t’a marié à sa fille et même si cela c’est passé après sa mort, ceci est la récompense de la loyauté et la pureté de l’âme .
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قصة عجيبة حدثت ،لأحد أئمةالحديث وهو:القاضي محمد بن عبد الباقي الأنصاري البزار، المشهور بقاضي المارستان،الحافظ المتوفي عام 535 للهجرة،
وقعت له قصة عجيبة فيها أيما عبرة، فقد حكى أنه كان بمكة في موسم حج، وكان مفلساً لا يملك شيئاً من حطام الدنيا، وقد اشتد به الجوع ذات يومٍ فخرج يبحث عن كسرة خبزٍ أو أي شيءٍ يسد به رمقه، فإذا به يجد صرةً من الحرير الأحمر ملقاة على الأرض، ففتحها فوجد بداخلها عقداً ثميناً من اللؤلؤ، تقدر قيمته بخمسين ألف دينار، فأخذه وقفل راجعاً، فبينا هو في طريقه، إذا برجلٍ ينشد العقد، وينادي في الناس؛ يقول أنه افتقد صرة من حرير، فمن وجدها فله خمسون ديناراً!!
فسأله وماذا يوجد بداخل الصرة، قال: بداخلها عقد لؤلؤٍ ثمين، فسأله عن علامة العقد، فلما أخبره بها دفع إليه الصرة على الفور، فأخرج له خمسين ديناراً وناولها له، فأبى أن يأخذها، قائلاً: ما ينبغي لي أن آخذ مقابلاً على لقطةٍ وجدتها وأعدتها لصاحبها، فإني ما أعدت لك هذا العقد طمعاً في الجائزة، بل طمعاً في رضا ربي، فرفض أخذ المال وهو حينها يتضور جوعاً ولا يجد كسرة خبز يابسة يسد بها رمقه، فدعى له ذلك الرجل بخير، ومضى لحال سبيله.
مكث هذا القاضي المحدِّث بمكة أياماً ثم قرر أن يركب البحر لعله يصيب شيئاً يتموَّل به، فبينما هم في عرض البحر، إذ هبت عاصفة هوجاء، لم تزل تتلاعب بسفينتهم حتى حطمتها وأغرقتها، فتعلق القاضي بلوحٍ من حطام السفينة، وما زال متشبثاً بذلك اللوح والموج يتقاذفه على مدى أيام حتى ألقى به على الشاطئ، وقد بلغ به الجهد والإعياء مبلغاً عظيماً، فاستجمع قواه وجر نفسه حتى وصل إلى أقرب مسجد فارتمى في داخله، وهو لا يدري شيئاً عن هذه المحلة ولا يعرف أحداً من أهلها. ثم لم يلبث أن دخل ذلك المسجد رجل، فلما رآه سأله عن حاله، فلما قص عليه قصته؛ أتى له بطعامٍ وشرابٍ وثوبٍ يستدفئ به، وقال له إنهم يبحثون عن رجلٍ يستأجرونه ليؤمهم في الصلاة في ذلك المسجد، فلما أخبره أنه يحفظ كتاب الله تعالى، سارعوا باستئجاره إماماً للمسجد، فلما علموا أنه يجيد الكتابة، استأجروه ليعلم لهم أبناءهم، قال فتموَّلت، وأصبحت بخير حال، فجاءوني يوماً وقالوا لي:
إن لدينا فتاةً يتيمة نريد أن نزوِّجك بها، وألحُّوا عليَّ في ذلك فوافقت، فلمَّا أدخلوني عليها رأيت على صدرها عقداً من اللؤلؤ، فلم أتمالك نفسي من إمعان النظر في ذلك العقد، وأنا في حالٍ من الذهول والعجب، إذ أنه هو ذات العقد الذي وجدته بمكة، فبينما أنا أنظر في العقد؛ إذا بالفتاة تخرج باكيةً منتحبة، وهي تقول إنه لا يريد أن ينظر إلى وجهي، فهو لا يرفع بصره عن العقد الذي على صدري. فلما صليت بهم صلاة الفجر ذكروا لي ذلك، فأخبرتهم أنني قد وجدت هذا العقد قبل كذا وكذا ملقىً على الأرض في صرة من حرير ببيت الله الحرام، وقد أعدته لصاحبه، فكبَّروا جميعاً، حتى ارتجَّ المسجد بتكبيرهم. ثم أخبروني أن صاحب العقد هو والد هذه اليتيمة، وليس لديه سواها، وقد كان يؤمهم في الصلاة بهذا المسجد، وأنه توفي قبل مدة، ولكنه منذ أن عاد من الحج لم يفتأ يدعو بهذا الدعاء، ونحن نؤمِّن من خلفه: (اللهمَّ إني لن أجد أحداً مثل صاحب العقد؛ اللهم لقني به حتى أزوِّجه وحيدتي)، وها قد استجاب الله تعالى لدعائه فجاء بك وزوَّجك من ابنته، ولو بعد موته!!!! وهذا جزاء الأمانة وعفة النفس!!!
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* (مرآة الزمان في تاريخ الأعيان) اختصرها الذهبيُّ
ثم قال ابن رجب - رحمه الله -:
وقد تضمنت هذه القصة أنه لا يجوز قبول الهدية على رد الأمانات؛ لأنه يجب عليه ردها بغير عِوض، وهذا إذا كان لم يلتقطها بنية أخذ الجُعْل المشروط. وقد نص أحمدُ - رضي الله عنه - على مثل ذلك في الوديعة، وأنه لا يجوز لمن ردها إلى صاحبها قبول هديته إلا بنية المكافأة قال الحافظ ابن رجب:هكذا ساق هذه الحكاية يوسف بن خليل الحافظ في "معجمه".
•ذيل طبقات الحنابلة 1/434.
•سير أعلام النبلاء 20/23 ،
•شذرات الذهب 4 /108