13/06/2022
Bientôt un débat entre Jean Paul Pougala & dr Claudel noubissie
📝 LA RÉPONSE DE JEAN PAUL POUGALA À MA PROPOSITION DE COLLABORATION, POUR NOTRE CONTRIBUTION, AU DÉVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE
Si Macky Sall s'est précipité en Russie avec le chapeau à la main, pour demander à manger pour l'Afrique, c'est bien la preuve que nous ne pouvons compter sur nos dirigeants pour changer le continent africain.
Parce qu'ils ne savent même pas de quoi on parle, les enjeux de l'heure, les tenants et les aboutissants.
Est-ce que Macky Sall, président de l'Union Africaine sait ce qu'on appelle la "Guerre des Semences" ? Il sait que ça commence où et ça finit où?
Résultat des courses : l'Afrique a besoin de nos réalisations exceptionnelles individuelles dont nous feront la somme à la fin, pas au début.
A ceux qui me demandent de collaborer avec moi, je leur pose une question : collaborer comme fournisseur ou comme client ?
J'ai créé, mon propre modèle philosophique et économique de la société africaine de l'écriture des manuels scolaires à la réalisation des nouvelles agglomérations. Ceux qui acceptent mon modèle, viennent et s'inscrivent à mon école pour devenir mes disciples.
Mes disciples sont ceux qui acceptent de faire profile bas, pour se remettre à l'école, à une nouvelle école, pour apprendre ce que l'éducation coloniale a omis de leur transmettre pour ne pas faire d'eux des rebelles économiques et financiers et rentrer chacun dans son village, dans son pays, répliquer ce qu'ils ont appris à Bafang, car ce qu'ils ont appris à Bafang est ce qu'ils m'ont vu faire moi-même.
il y a 2 genres d'éducation : il y a l'éducation qu'on donne aux enfants de ceux qui commandent à qui ont dit que c'est une bonne chose de parler à la première personne et d'arriver à triompher tout seul sans l'aide ce qui que ce soit.
A ces enfants, on leur enseigne les sports individuels : tennis, golf, natation, équitation, ski. Et l'éducation des enfants des pauvres à qui ont enseigne que c'est mieux de toujours parler au pluriel, pratiquer les sports de groupe (football, handball, basketball) et que c'est très mauvais, narcissique de mettre en avant ses propres réalisations.
Puisqu'il est évident que si le pauvre réalise quelque chose tout seul, c'est forcément contre le patron.
Pour ton information, ce sont les réalisations individuelles qui s'inscrivent dans les livres d'histoire et non les faits collectifs qui par définition ne sont pas déterminants jusqu'à changer la vie des gens.
Ceux qui me proposent de collaborer avec moi sont avant toute chose dans une logique d'éducation des enfants des pauvres.
Qu'ils essaient d'écrire leurs propres pages de livre d'histoire et c'est le temps qui fera le tri entre les bonnes pages et les mauvaises pages écrites par les uns et les autres aujourd'hui, quand nous ne seront plus là.
Dans le collectif Rinvindaf, chacun est d'abord seul pour montrer de quoi il est capable. Et le collectif n'arrive que bien après, pour faire la somme et puis c'est tout.
Il m'est difficile de collaborer même avec le ministère de l'agriculture de mon propre pays le Cameroun, qui ne comprend tout simplement pas que la lutte pour la souveraineté des peuples commence à travers la victoire dans la guerre des semences et se termine forcément dans nos assiettes, combien de fois pour des individus qui ne savent même pas où on va et pourquoi ?
Je continue ma route tout seul parce que je n'ai pas le temps de faire les débats sur la plantation ou à la plantation, ni celui pour expliquer plusieurs fois à quelqu'un qui ne veut ou ne peut pas comprendre l'utilité vitale de la discrétion sur ce qu'on fait et surtout, pourquoi il est suicidaire de lever les fonds pour lancer une activité en Afrique aujourd'hui.
L'aventure industrielle est individuelle, créée pour durer au delà de la vie de son promoteur. Le pire qui pourrait arriver serait qu'après sa mort, ses successeurs, ses enfants, se retrouvent à partager la table du conseil d'administration du groupe à peine hérité, avec des inconnus, soit disant parce que leur papa avait collaboré avec un tel, et qui en plus n'était en rien déterminant dans la suite de l'aventure.
Je prends le temps de bien éclaircir ce point afin que les non-Rinvindaf qui n'ont pas les moyens d'assister à mes formations, en profitent pour éviter des erreurs fatales de croire qu'il faut à tout prix avoir des associés.
Les lions ne se mettent pas forcément ensemble ou en masse pour aller chasser. Parce que la masse aime le vacarme et fait trop de bruit qui est dommageable pour aller chasser, ou en temps de guerre.
Et à rien ne sert de se mettre ensemble pour former des troupeaux de moutons ou de chèvres. Car mille herbivores ensemble ne formeront jamais un carnivore. Et la guerre économique en cours dans le monde se gagnera par les carnivores et non par des troupeaux d'herbivores aussi nombreux soient-ils.
Que ceux qui critiquent le voyage de Macky Sall en Russie nous montrent ce qu'ils ont fait pour atténuer cette humiliation dans notre capacité à nous nourrir nous-mêmes.
Voilà, entre autre ce que je fais.
On peut critiquer ou ne pas être d'accord, mais c'est là, sur la table. Et pour toi qui veux collaborer avec moi, est où ?
Jean-Paul Pougala
Lundi le 13/06/2022
📝 Ma réponse:
Merci pour ta réponse grand frère.
Le contraire de l’amour ce n’est pas la haine, mais l’indifférence.
Ta réponse démontre ainsi, que tu es déjà dans le processus intime, du démarrage d’une collaboration…
C’est ton silence à mon appel, qui devait être inquiétant!
La science commence lorsque l’interlocuteur dit NON, lorsqu’il n’est pas d’accord, lorsqu’il trouve des limites à nos arguments.
C’est à ce moment, que chaque partie sort ses arguments, ses références, et que l’entretien devient plus riche, plus intéressant.
Et d’un entretien riche, il en ressort toujours des leçons profondes, qui seront toutes utiles au développement de notre Afrique, que nous aimons tous.
Ce sont nos différences, nos mésententes, nos divergences, qui font notre spécificité.
La nature est belle parce que nous sommes tous différents, différence qui constitue la diversité et la richesse de notre environnement.
Nous sommes tous ignorants, mais pas des mêmes choses (tu le dis très souvent).
Merci pour le travail exceptionnel que tu fais pour l’Afrique, mais seul, avec tous tes élèves, hélas, tu n’y arriveras JAMAIS!
Personne n’a réussi à y arriver seul.
Un arbre qui tombe, fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse et moi j’ai décidé d’être le bruit de cet arbre, pour détourner l’attention des personnes qui se concentrent sur moi, sans voir prospérer la forêt de consistance intellectuelle, que les jeunes développent de plus en plus, en s’inspirant de notre bavardage sur internet.
Je veux rejoindre ton école, je veux m’assoir et apprendre auprès du grand maître!
Mais, ceci a une seule condition:
📺 Organisons un débat public et contradictoire, où chacun présentera: ses résultats, ses échecs, son idéologie, ses solutions et surtout son orientation pour une Afrique plus forte.
Bien sûr, le débat sera principalement intellectuel, pour éviter d’étaler sur la place publique des stratégies que nous devons implémenter en toute discrétion (ce qui relève tout naturellement du bon sens).
Ce débat public aura surtout pour but de proposer un contenu intellectuel à notre jeunesse, qui en manque de plus en plus…et sombre dans le divertissement et la bêtise.
Et surtout, ce débat public permettra à chacun de nous d’en ressortir encore plus grand, chacun bénéficiant de la connaissance de l’autre, pour réduire son ignorance.
L’essence même de l’économie de la connaissance.
Tu ne veux pas faire de débats, mais en réalité, sur tes plateformes en ligne, tu débats chaque jour (à travers tes contenus).
Si tu ne veux pas de débat, ne poste plus rien en ligne, car le partage de tes idées vont toujours provoquer un débat.
Grand-frère, tu n’as pas la science infuse, hélas…
Claudel NOUBISSIE