11/11/2022
🛑𝐏𝐀𝐍, par Charles Faye
𝐏𝐚𝐩𝐞 𝐀𝐥𝐞́ 𝐍𝐢𝐚𝐧𝐠 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐞. 𝐎𝐧 𝐦𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐚 𝐨𝐮𝐢, 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐏𝐚𝐬𝐭𝐞𝐟.
𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐞𝐫𝐨𝐧𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐬𝐭𝐞𝐟, 𝐚̀ 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝’𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐫𝐞𝐬.
La puissance du groupe, théorisé par des journalistes de différentes rédactions, a permis les révélations de Panama Papers, entre autres. Et ce n’est que le début. La tendance va s’installer, au détriment du pisse-copie d’investigation, agissant en singleton, s’isolant ainsi de la dynamique de l’information, qui prend de plus en plus de volume, avec plus de vitesses sur les inforoutes.
Dans ce monde de verre, où plus rien ne résiste à la vérité, qui s’avère à la vitesse du son, avant de se révéler, bientôt, à la vitesse de la lumière, il n’y aura plus de place pour la triche.
Les dysfonctionnements, quels qu’ils soient, seront traqués, traités et publiés par des titres, d’ici ou d’ailleurs.
Et cela, grâce aux rassemblements de journalistes, dont la convergence vers la coopération internationale va s’amplifier.
L’Afrique, avenir du monde, tout comme le Sénégal et son statut de pays pétrolier et gazier, n’échapperont pas à la curiosité de ces équipes transnationales, qui trouveront sur place, des confrères avisés.
C’est une question de temps. Autant le savoir maintenant et s’y préparer.
L’accélération du processus d’un quatrième pouvoir transnational, puissant, dévastateur pour les délinquants, fera des recherches d’investigations, la tasse de thé des journalistes digitaux.
Notre époque est ainsi faite. Nos distractions grandissantes en redemanderont, davantage.
L’erreur sera grande cependant pour nous autres pisse-copie, de confondre vitesse et précipitation. De nous laisser dominer par une obligation de rapidité.
De nous laisser prendre au jeu des parties.
Dans les pays comme les nôtres, où il est vite fait de se retrouver au gnouf, pour recel d’information, le journaliste d’investigation, à qui il est interdit de fa