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 : Le président Bazoum donne   sur l’opération ba sani ba sa boLe Président de la République ,Chef de l’État   Mohamed B...
21/09/2021

: Le président Bazoum donne sur l’opération ba sani ba sa bo

Le Président de la République ,Chef de l’État Mohamed BAZOUM a présidé aujourd’hui réunion sur la et la lutte contre la corruption, au palais de la présidence.

Cette importante réunion qui a regroupé autour du chef de l’état outre le chef du Gouvernement, des ministres concernés et les institutions chargées et celles de lutte contre la corruption et les infractions vise à donner un coup d’accélérateur aux engagements du président bazoum.

Le Président Mohamed Bazoum accorde une audience à une délégation d’investisseurs pakistanaisLe Président de la Républiq...
20/09/2021

Le Président Mohamed Bazoum accorde une audience à une délégation d’investisseurs pakistanais

Le Président de la République Mohamed Bazoum a rencontré, ce samedi 18 Septembre 2021 à Niamey, une délégation d’hommes d’affaires de la République Islamique du Pakistan, conduite par le ministre fédéral pakistanais aux affaires religieuses, M. Noorul-Haq Qadri.

Aucune déclaration n’a été faite à l’issue de la rencontre.

Cette délégation pakistanaise séjourne à Niamey dans le cadre d’un forum d’investissements pakistanais au Niger, qui s’est tenu du 16 au 18 Septembre 2021.

Insécurité dans la région de Tillabéri : ‘’Le problème d’Anzourou est dû à celui d’Inatès’Le chef de l’Etat Bazoum Moham...
15/09/2021

Insécurité dans la région de Tillabéri : ‘’Le problème d’Anzourou est dû à celui d’Inatès’

Le chef de l’Etat Bazoum Mohamed a annoncé au cours d’une conférence de presse animée, ce samedi 11 septembre 2021 à Anzourou au terme d’une visite de 48 heures dans la région de Tillabéri que ‘’le problème de la commune rurale d’Anzourou est dû à celui d’Inatès, localité frontalière où les terroristes s’introduisent pour commettre leurs forfaitures’’.

Par conséquent, le chef de l’Etat nigérien de manifester ‘’l’urgence de s’occuper de façon totalement prioritaire d’Inatès’’.

Dans son intervention préliminaire, le Président de la République a indiqué qu’il est venu en visite à Tillabéri conforment à un agenda qu’il a conçu depuis un certain temps, signalant que Tillabéri est ‘’la région qui vit sous la pression des terroristes, la plus forte sur le territoire nigérien, beaucoup plus même que Diffa’’.

Le Président Bazoum Mohamed d’expliquer que le fait qu’il soit allé à Diffa avant Tillabéri, c’était parce qu’il y’avait eu ‘’des circonstances qui avaient commandées qu’il parte à Diffa. C’était la décision de ramener les populations dans les villages respectif’’.

Le chef de l’Etat nigérien de souligner, par la suite, qu’il n’avait pas voulu venir à Tillabéri avant qu’ils ne créent les conditions d’un rapport de force militaire favorable à partir duquel sa visite aurait un sens. Et que s’il devait venir pour que ‘’les mêmes massacres se poursuivent de façon récurrente, il n’aurait pas une valeur ajoutée à son arrivée dans la région’’.

Evoquant la levée de l’interdiction de circulation des motos dans la région de Tillabéri, le Président de faire constater que ‘’si certains s’en félicitent, et nous témoignent leur gratitude, par contre comme à Anzourou, ils pensent que ce n’est pas une mesure à prendre et que c’est pourquoi le gouvernement a pris cette mesure pour un délai d’un (1) mois qui nous permettrait d’en faire une évaluation et prendre des décisions définitives qui s’imposent à la fin et que d’ores et déjà à partir de ce que j’ai compris depuis hier c’est une mesure qui sera appliquée à la carte. Dans certains endroits elle sera appliquée, dans d’autres, elle ne le sera pas’’.

Le chef de l’Etat a annoncé, par ailleurs, qu’il ne peut pas venir à Tillabéri sans se rendre à Kandadji pour voir l’évolution du chantier de construction du Barrage.

Répondant à une question qui laisse croire que le gouvernement a cédé à une pression populaire dans le cadre de la levée de l’interdiction de la circulation des motos, le Président de la République de faire comprendre qu’il y’avait une demande très forte des populations pour que cette mesure soit r***e et que le gouvernement l’avait fait sans beaucoup hésiter, tout en faisant remarquer que ‘’d’un département à un autre, le point de vue n’est pas le même’’.

Concernant le problème d’accès aux infrastructures scolaires et de santé, le Président de la République a soutenu que ‘’si les populations sentent qu’elles vivent dans un contexte où les choses fonctionnent normalement, les écoles vont s’ouvrir, mais si la peur continue d’habiter la population, évidemment rien ne fonctionnera normalement’’.

A cette occasion, le chef de l’Etat a annoncé qu’ils vont faire ‘’le pari qu’à la rentrée prochaine, les écoles marchent normalement et immédiatement aussi les centres de soins puissent rouvrir et que la vie se normalise dans l’Anzourou’’.

‘’Le problème de l’Anzourou, c’est Inatès, tant qu’il y a cette porte béante par laquelle entrent les terroristes dans cette zone là et font ce qu’ils sont en train de faire, on réglera le problème, mais seulement en partie, d’où l’urgence de nous occuper de façon totalement prioritaire d’Inatès’’ a conclu le Président de la République Bazoum Mohamed.

Niger 🇳🇪: 11 civils tués dans une attaque terroriste dans l'ouest du paysAu moins 11 habitants du village nigérien de La...
14/09/2021

Niger 🇳🇪: 11 civils tués dans une attaque terroriste dans l'ouest du pays

Au moins 11 habitants du village nigérien de Larbakoira, dans l'ouest du pays, proche des frontières du Mali et du Burkina Faso, ont été tués dimanche soir par des inconnus armés, a-t-on appris lundi de source sécuritaire.

Ces civils revenaient d'une foire hebdomadaire quand ils ont été tués par plusieurs individus non identifiés, lourdement armés, circulant sur des motos, a précisé la même source.

Le Niger fait face à des attaques terroristes meurtrières et dévastatrices, depuis des années, dans sa partie occidentale, perpétrées par des organisations terroristes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, d'Ansar Dine et d'autres mouvements rebelles basés dans le Nord Mali, qui ont fait des centaines de victimes civiles et militaires, selon les statistiques officielles.

A cela est venu s'ajouter depuis près de trois ans un nouveau foyer d'insécurité dans l'extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des "3 frontières" (Niger-Mali-Burkina Faso) entretenu par d'autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.

Cette dernière attaque est intervenue alors que le président nigérien Mohamed Bazoum était en visite dans cette zone pour échanger avec les populations victimes des exactions des groupes djihadistes.

NIGER : Les gros scandales politico-financiers qui hantent la présidence Bazoum !Décidément, le président Mohamed Bazoum...
13/09/2021

NIGER : Les gros scandales politico-financiers qui hantent la présidence Bazoum !

Décidément, le président Mohamed Bazoum a du pain sur la planche, lui qui ambitionne d’instaurer au Niger une gouvernance politique vertueuse, exemplaire, fondée sur le strict respect des principes et règles de l’orthodoxie budgétaire. Cela se voit, depuis son arrivée à la présidence de la république, il aspire à gouverner dans cette direction salvatrice en faisant de la lutte contre la corruption et les deniers publics, ainsi que du rétablissement de la justice sociale, ses chantiers prioritaires pour les cinq (5) années à venir. On doit, d’ailleurs, la révélation de la fameuse affaire ‘’Ibou Karadjé’’ à cette volonté présidentielle de nettoyer les écuries d’Augias, c’est-à-dire toutes ces sales casseroles dont il a hérité de son mentor politique, Issoufou Mahamadou. En effet, s’il y avait une caractéristique marquant de façon singulière le règne d’Issoufou Mahamadou durant les deux (2) quinquennats de sa présidence, ce serait, incontestablement, la gestion paternaliste qu’il avait inaugurée au sommet de l’Etat en y installant un vaste réseau de prédation des ressources publiques par son clan politique en toute impunité. Ironie de l’histoire ou imposture politique, c’était ce même Issoufou Mahamadou qui ne cessait de s’égosiller dans les meetings populaires pour dénoncer la mal-gouvernance de la Cinquième République, par ce qu’il appelait, à l’époque ‘’les tankateferi’’ (révélations scandaleuses), qui étaient toutes ces mauvaises pratiques dans la gestion des deniers publics. Mais, une fois au pouvoir, il avait semblé oublier tout cela, en dirigeant un régime qui se caractérisait par une grande propension à l’affairisme débridé au sommet de l’Etat qui fut le fil rouge de sa présidence durant une décennie. Aujourd’hui, le président Bazoum hérite de tout ce lourd passif que son ancien mentor politique lui a légué, et sur lequel, la main sur le coeur, il a juré de dresser un inventaire ou de faire toute la lumière. Ces dossiers de gros scandales politico-financiers laissés par le règne sortant hanteront pendant longtemps la présidence de l’enfant de Tesker. Il s’agit d’abord du dossier du Ministère de la Défense Nationale (MDN), portant sur plusieurs milliards dissipés en marchés ou contrats publics dans des conditions irrégulières. Le rapport d’inspections diligentées à cet effet et les aveux privés accablants, sur Whats’App, du Ministre de la Défense de l’époque, professeur Issoufou Katambé, avaient fini de convaincre toute l’opinion publique nationale et internationale sur la gravité des faits. Cependant, à la surprise générale, le dossier avait été minutieusement mis dans les placards, et depuis, plus rien ! Auparavant, il y avait eu ‘’l’uranium gate’’, cette sordide histoire de 200 milliards issus de la vente d’une quantité du minerai d’Akokan par la SOPAMIN au profit de la présidence. Là encore, toute la lumière n’a jamais été faite sur cette scabreuse affaire. Pêle-mêle, on peut citer ‘’l’affaire AFRICARD’’, un sombre marché de facturation de téléphonie GSM attribué à des amis, (le Burkinabé Salifou Diallo et consorts), les affaires de Madame Béty Aïchatou Oumani à l’ARCEP, l’affaire Niger Poste, les DAT de trois (3) milliards et demi (Dépôt A Terme) de la SOPAMIN, et les suites de l’affaire Ibou Karadjé.

Comme on le voit, ce sont là quelques dossiers costauds de scandales politico-financiers qui risqueraient, si l’on n’y prenait garde, de plomber la présidence de Bazoum. Les Nigériens l’attendent de pied ferme sur ces dossiers pour se fixer sur sa capacité à aller jusqu’au bout de son engagement d’assainir et de moraliser la vie publique nigérienne. La tâche ne s’annonce pas comme une partie de plaisirs pour lui, car, il s’agirait de faire le procès des dix années d’un régime auquel lui-même avait participé, ainsi que son parti et quelques-uns de ses collaborateurs actuels. Toute la crédibilité ultérieure de son quinquennat dépendra largement de cette capacité à s’affranchir du joug de son ancien mentor politique dont il devra redresser, aujourd’hui, les torts en matière de gestion des deniers publics. Exercice sans doute périlleux, diriez-vous ! Car, comme l’enseigne un adage du terroir djerma, ‘’ on ne tresse pas sur un crâne truffé de poux’’ ! Autrement dit, comment, raisonnablement, le président Bazoum pourrait-il construire quelque chose de solide, de durable, en étant assis, lui-même sur les suites ou les décombres d’un régime pourri jusqu’à la moelle épinière ? Toute la problématique de la présidence Bazoum résiderait dans cette équation difficile à résoudre, à moins d’être un kamikaze politique ou de se faire hara-kiri ! Mais, pour la bonne cause nationale, même le sacrifice ultime ne sera jamais de trop !

Zinder : 4527 candidats,  , affrontent les épreuves de l’examen   en Santé , de la Population et des Affaires sociales, ...
11/09/2021

Zinder : 4527 candidats, , affrontent les épreuves de l’examen en Santé

, de la Population et des Affaires sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara a donné, le jeudi 09 septembre 2021 à Zinder, le coup d’envoi de l’examen unique en Santé au titre de l’année académique 2020-2021 pour lequel 4527 candidats, toutes filières confondues affrontent les épreuves.

Ces épreuves se déroulent ce samedi 11 Septembre pour les épreuves théoriques dans les Centres d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri et Zinder.

Cette année, sur un total de 4718 dossiers présentés, 4527 candidats, toutes filières ont été autorisés à passer l’examen contre 4618 en 2020, 3355 en 2019, 2819 en 2018.

Les 191 dossiers restants, a expliqué le Ministre de la santé publique, n’ont pas satisfait aux critères exigés, soit un taux de rejet de 4,05% contre 5,32% en 2020, 13,71% en 2019 et 11,35% en 2018.

Niger :   de l’appel d’offres pour la construction de la centrale   (50 MW) Le Niger ambitionne d’accroitre sa capacité ...
11/09/2021

Niger : de l’appel d’offres pour la construction de la centrale (50 MW)

Le Niger ambitionne d’accroitre sa capacité installée qui est actuellement de 284 MW et de produire 30 % de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2035. Il a ainsi intégré le programme Scaling Solar pour accélérer ce processus.

Le gouvernement nigérien a lancé un appel d’offres pour la construction d’une centrale solaire photovoltaïque près de la capitale Niamey. Il s’agit d’un processus de préqualification qui permettra de sélectionner un producteur indépendant d’électricité pour la mise en œuvre du projet de construire une centrale solaire de 50 MW sur le plateau de Gourou Banda.

L’entreprise choisie aura à concevoir, financer, construire, installer et mettre en service l’infrastructure qui sera installée dans le cadre du programme Scaling Solar du Groupe de la Banque mondiale. Les IPP intéressés ont jusqu’au 22 novembre 2021 pour soumettre leurs offres.

Le Niger a rejoint le programme Scaling Solar de la Société Financière Internationale en juin 2021. L’objectif du programme est d’encourager les entreprises privées à investir dans le solaire. Le programme devrait assurer une mise en œuvre rapide des projets électriques par le biais de partenariats public-privé.

NIGER : Gouvernance politique : Bazoum pris entre deux feux !L’on se dirige, bientôt, vers ce que l’on appelle, couramme...
10/09/2021

NIGER : Gouvernance politique : Bazoum pris entre deux feux !

L’on se dirige, bientôt, vers ce que l’on appelle, couramment, la fin de l’état de grâce, c’est-à-dire toute cette période que l’on accorde au nouvel élu pour chercher et trouver ses marques dans ses nouvelles fonctions, le temps nécessaire de maîtriser quelques ficelles, disons-nous, de la gestion du pouvoir. Il s’agit-là d’une simple question de bon sens, car, il n’est guère logique de demander des résultats à un nouveau venu dans un poste quelconque ! Cependant, ce délai de grâce n’est pas perpétuel et prend définitivement fin lorsqu’il s’est écoulé suffisamment de temps pour le nouvel entrant de disposer de tous les leviers du pouvoir pour gouverner à sa guise. On estime, généralement, ce temps de sursis accordé au nouvel entrant, entre un et six mois d’exercice du pouvoir. Investi le 02 avril 2021, Bazoum entame ainsi le sixième mois de sa présidence. L’on peut, à juste titre, estimer qu’il est temps de porter, ne-serait-ce qu’un début de commencement, un jugement sur l’action actuelle du président Bazoum à la tête de l’Etat. Après un départ canon et tambours battants, il s’est offert, dans la dernière moitié du mois d’août, de douces et paisibles vacances dans son Tesker natal, au milieu des siens et de ses chameaux. Il aurait souhaité ce petit repos, peut-être pour se ressourcer, retrouver son second souffle après ce départ tonitruant, et sans doute, au regard du rythme infernal qu’il voulut imprimer à son action présidentielle. En effet, dès le lendemain de son investiture, il voulut aller vite, très vite, une façon de marquer les esprits, peut-être. Il voulait avant tout laver un affront qui lui tenait tant à coeurs, qui lui avait été fait avant et pendant la campagne électorale passée, celui de n’être pas apte à la fonction présidentielle, d’être un simple faire-valoir d’Issoufou Mahamadou. Il voulut à tout prix démentir cela, en inaugurant déjà une nouvelle façon de diriger en rupture totale avec le règne sortant, par la simplicité du style de gouvernance et par la volonté affichée de rétablir la justice sociale dans le pays, en s’attaquant à la corruption et aux détournements de deniers publics. Ces actes publics salvateurs, attendus des Nigériens de longue date, le président Bazoum a commencé à les poser dans les premiers mois de sa présidence. C’est d’abord l’affaire Ibou Karadjé et ses multiples rebondissements qui en ont annoncé les couleurs. Ce fut ensuite une série d’actes concrets, allant de l’annulation de certains contrats de marchés publics passés sous l’ancien régime, aux arrestations pour fraudes aux examens scolaires. Alors, il n’en fallait pas plus, pour les uns et les autres de s’emballer trop vite, de croire naïvement que tous les cadavres cachés dans les placards du régime de la renaissance du Niger seraient ainsi rouvert en vue de leur autopsie pour y découvrir les coupables et leurs complices ! L’on se disait que l’on tenait, par-là, le bon bout pour en finir, une fois pour toutes, avec toute cette mal-gouvernance du régime ‘’vampiriste’’ d’Issoufou Mahamadou ! Enfin, le glaive de la justice sociale, longtemps suspendu à l’impunité généralisée durant ces dernières années, était sur le point de s’abattre sur tous ces criminels en cols blancs qui ont pillé et volé les deniers publics, s’écriait-on ! Partout, on applaudissait et saluait la venue de cette main justicière pour rendre aux Nigériens leurs biens volés et spoliés par cette caste dirigeante dénommée ‘’renaissance du Niger’’ !

Hélas, plus le temps passait, plus l’on avait l’impression que les choses commençaient à se tasser, que tout rentrait, finalement, dans ‘’l’ordre normal’’, la guerre de Troie que l’on nous avait promise n’aurait point lieu ! La fameuse affaire Ibou Karadjé, qui avait suscité tant d’espoirs chez beaucoup de nos concitoyens, s’enlise judiciairement, aujourd’hui, faute pour la justice de pouvoir atteindre des personnes-clé dans le dossier, car encore bien nichées dans les hautes sphères du pouvoir actuel. On ne parlerait même pas, à ce propos, d’autres dossiers tout aussi explosifs, qui sont également sur le point d’être refermés, alors que des faits d’irrégularités y étaient clairement avérés. C’est notamment le cas des trois milliards et demi de DAT (Dépôt A Terme) que la SOPAMIN avait effectués auprès d’un établissement de microfinance privé de la place. L’Administrateur de la SOPAMIN au moment des faits est l’actuel Ministre de la Communication. D’après certaines sources, les ramifications politiques du dossier constitueraient des obstacles insurmontables pour son traitement judiciaire total, tout comme celui d’Ibou Karadjé où c’est encore pire avec l’actuel Chef du Gouvernement, Dircab du PR à l’époque des faits ; ou encre l’actuel Ministre des Finances, Ministre du Budget au moment des faits, et l’actuelle Ministre des Mines, Dircaba à l’époque des faits. Comme on le voit, l’affaire Ibou Karadjé, un dossier de la Présidence, était une affaire à haute teneur en explosifs politiques qui risquerait, si elle devait être traitée en toute indépendance de la justice, d’éclabousser pas mal de monde de l’ancien règne, et non des moindres, parmi l’entourage de l’ex-président de la république. Dix (10) ans de règne, ce n’est pas rien et Dieu seul sait le nombre de casseroles salies durant cette période, et donc difficiles, très difficiles pour le successeur désigné de les porter à la vaisselle, sans courir quelque risque de commettre un parricide à la manière d’un Brutus, fils adoptif de Jules César, qui n’hésita pas à poignarder ce dernier afin de sauver la république romaine de la dictature impériale ! C’est exactement dans la même posture que se trouve, aujourd’hui, le président Bazoum, face au célèbre dilemme cornélien : vaincre ou périr. En effet, écartelé entre sa volonté d’aller jusqu’au bout de son engagement présidentiel de rétablir la justice sociale au Niger, et l’obligation morale envers son prédécesseur et mentor politique Issoufou Mahamadou, Mohamed Bazoum ne disposerait guère d’un troisième choix, et devra, tôt ou t**d, opter pour l’un des deux choix. Choix cornélien, diriez-vous ! S’il décidait de renoncer au nettoyage des écuries d’Augias, car susceptible d’ébranler la gestion de son ancien mentor politique, dont il reste redevable, à beaucoup d’égards, dans son accession à la magistrature suprême, il s’aliénerait ainsi tout ce capital de sympathies populaires que l’entame de sa présidence aura suscité auprès de bon nombre de nos concitoyens. N’oublions jamais que le président Bazoum est une pure création artificielle des manoeuvres sournoises d’un calculateur politique consommé comme Issoufou Mahamadou, qui, à défaut de consacrer une véritable alternance démocratique au Niger, n’en aura pas moins usé de beaucoup d’ingéniosité politique pour imposer à la tête du pays une sorte de ‘’régent’’ afin de garder, toujours, la main sur la gestion des affaires publiques, après son départ officiel du pouvoir ! Dans ces conditions, comment serait-il possible pour le président Bazoum de faire le procès équitable de la gestion de son ancien mentor politique, dont il a gardé intacte jusqu’à la garde prétorienne, comme pour lui témoigner d’une fidélité insoupçonnable ? L’argent ayant servi à la campagne de Bazoum, ainsi que les résultats trop controversés de Tahoua ayant assommé le second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021, n’étaient-ils pas d’Issoufou Mahamadou lui-même, et non de Bazoum ? On sait aussi que le Présidium du parti rose n’était guère favorable à la candidature de l’enfant de Tesker, mais avait été contraint et forcé d’avaler la décision de Zaki de faire de Bazoum son dauphin politique, cela dusse-t-il passer par le sacrifice d’un certain Hassoumi Massaoudou plus apte à cette fonction !

Récemment encore, face aux velléités d’affranchissement affichées par le poulain présidentiel, le ‘’Boss’’ s’était rendu dans son Tahoua natal pour rameuter les troupes auxquelles il avait rappelé que si Bazoum était devenu président de la république, c’étaient grâce à leurs ‘’suffrages’’. En fait, le message subliminal s’adressait, directement, au président Bazoum, comme pour lui dire de faire attention… en regardant toujours le bout de sa hache lorsqu’il déciderait de couper le ‘’bois mort’’ !

Cependant, si le président Bazoum représentait, véritablement, le glaive de la justice divine, s’il était ce messie que tout le peuple nigérien attendait de toutes ses forces et de toute son espérance, il ne devrait et ne pourrait renoncer à cette mission salvatrice pour le Niger de rétablir la justice sociale, de mettre fin à l’impunité érigée en règle de gouvernance, de combattre la corruption et les détournements de deniers, bref de redonner aux Nigériens de nouveaux espoirs de vie meilleure. Dans ce cas, tout comme Brutus, il n’aurait d’autre choix que de ‘’tuer’’ le père pour asseoir son règne sur des fondements solides durables, c’est-à-dire le respect strict de son serment coranique de bien diriger le Niger en tous lieux et en toutes circonstances, et de ne privilégier que les seuls intérêts supérieurs de la nation. Tout autre choix le conduirait au reniement de son serment confessionnel et créditerait pleinement l’idée d’une régence, et non d’une présidence véritable au Niger. Quelle terrible désillusion pour ceux tous qui avaient cru, naïvement, que Mohamed Bazoum serait l’hirondelle annonciatrice du printemps au Niger !

09/09/2021

Reçoit Une Délégation De La Du Niger Et Du ROPPA : La Plate-Forme Annonce La Du Du 22 Au 26 Novembre

une délégation composée des membres de la plate-forme paysanne du Niger et des représentants du et de Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA). La délégation est conduite par M. Jibo Bagna, président du conseil d’administration de la plate-forme paysanne du Niger.

le Président de la a montré son intérêt de rencontrer le monde paysan, constituant la base de la relance économique d’un pays».

Niger 🇳🇪: Assemblée Nationale : Le Premier Vice-Président Reçoit Une Délégation De L’ONG Suisse ‘’Agro Sans Frontière’’L...
02/09/2021

Niger 🇳🇪: Assemblée Nationale : Le Premier Vice-Président Reçoit Une Délégation De L’ONG Suisse ‘’Agro Sans Frontière’’

Le premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou a reçu hier en audience une délégation de l’ONG suisse, Agro Sans Frontière conduite par son vice président, M. Robert Girardet. La délégation est composée de Dr. Chérif Chako, représentant de l’Agro Sans Frontière au Niger, du vice-président de l’Association des Chefs traditionnels du Niger, l’honorable Mayaki Hamdallaye, de deux représentants de la confédération coopérative paysanne horticole du Niger.

A leur sortie d’audience, le chef de la délégation a déclaré que leur entretien a porté sur les voies à suivre accroitre la production agricole et accroître les revenus individuels des paysans. Il a souligné que grâce aux appuis de l’organisation Agro Sans Frontières, de nombreux paysans ont modernisé la production maraichère plus particulièrement celle de la pomme de terre. «Nous apportons des appuis en conseils techniques et en formation au niveau de la chaîne de valeur, les paysans gagnent dans la dignité le fruit de leur labeur», a déclaré M. Robert Girardet.

La délégation a expliqué au président Kalla Ankouraou que l’essentiel des ressources servant à la réalisation des activités proviennent principalement et personnellement de Robert Girardet. Les ressources additionnelles ont été acquises par son plaidoyer actif auprès de la Coopération Suisse et d’autres coopérations ainsi que d’autres institutions, ONG, coopérations multilatérales en Suisse et ailleurs notamment au niveau de la Banque Cantonale Vaudoise (BCV).

Selon le représentant d’Agro Sans Frontières au Niger, Dr Cherif Chako, la délégation a présenté l’ONG au premier Vice président de l’Assemblée Nationale et ses interventions au Niger en faveur des producteurs nigériens avec les appuis du gouvernement sous l’instigation des chefs traditionnels. «Nous avons sollicité la représentation nationale à adapter les lois en vigueur afin de lever les obstacles pour la promotion des activités inhérentes à cette initiative salvatrice pour les paysans nigériens à faibles revenus, pour la promotion du secteur privé à travers la modernisation de l’agriculture créatrice d’emplois et génératrice de revenus ruraux», a précisé Dr Chérif Chako.

L’ONG Agro Sans Frontière a, dans le cadre de ses actions, expérimenté la production de la pomme de terre à Hamdallaye où le chef de canton lui a réservé un terrain de 8 hectares. Selon M. Chako, le Niger importe beaucoup de pomme de terre. La meilleure solution pour réduire cette importation est de faire une bonne production et de protéger les paysans. «Sur les 8 hectares de Hamdallaye, avec la modernisation, nous avons créé de l’emploi à 70 jeunes avec des revenus. Avec cette action, nous contribuons à résoudre la question de paix et sécurité», a-t-il expliqué avant de conclure leur heureuse initiative a suscité l’admiration des Chefs Traditionnels de Karma, de Tondi Kandia, de Kouré qui désirent l’ancrage de cette expérience au niveau des communes de la région de Tillabéry et même sur l’ensemble du territoire national.

Niger 🇳🇪:Insécurité à Tillabéri Levée de l’interdiction de la circulation des motos : une mesure vivement attendueA part...
01/09/2021

Niger 🇳🇪:Insécurité à Tillabéri Levée de l’interdiction de la circulation des motos : une mesure vivement attendue

A partir d'aujourd'hui mercredi le 1er septembre 2021, les populations de la région de Tillabéri seront autorisées à utiliser leurs motos pour leurs déplacements sur l’ensemble du territoire de la région, sous état d’urgence depuis 2017. En raison de l’insécurité, du fait des attaques terroristes quotidiennes dans la région depuis bientôt 6 ans, la circulation des motos a été interdite par les autorités. Prise en décembre 2019, la mesure est entrée en vigueur le 13 janvier 2020. Aujourd’hui, cette interdiction est levée par le premier responsable de la région, le gouverneur Ibrahim Tidjani Katiala, dans un arrêté en date du 23 août 2021. « La mesure d’interdiction de circulation des motos est levée sur toute l’étendue du territoire de la région de Tillabéri, à compter du 1er septembre 2021 ». Néanmoins « l’interdiction reste et demeure en vigueur la nuit », ajoute la première disposition de l’arrêté.

Pour le moins que l’on puisse, c’est une mesure globalement heureuse, attendue par les populations meurtries de Tillabéri. L’espoir renait pour ainsi dire. Même si les terroristes et autres bandits armés écument de plus en plus la région avec un sentiment d’absence totale de l’Etat sur le terrain, les activités économiques et professionnelles reprendront. Car, cette interdiction de la circulation des motos sur le territoire régional a contribué à affaiblir davantage les citoyens de cette partie du Niger, en limitant drastiquement leurs déplacements, anéantissant du coup les activités économiques d’où ils tirent leur subsistance. Comme ça a été le cas à Diffa, et dans certaines localités des régions de Tahoua et Maradi. L’interdiction des motos, moyen courant et pratique de déplacement des populations, pour aller au champ, dans les marchés, sur le terrain pour certains cadres techniques, a été douloureusement ressentie, et toujours décriée comme une mesure inefficace. Ressentie comme une injuste sanction contre les populations contraintes de respecter scrupuleusement la mesure, elle n’a pas freiné les terroristes dans leurs activités macabres. Car de 2019 à aujourd’hui les attaques contre les populations civiles et militaires n’ont pas diminué. Au contraire, elles ont augmenté de plusieurs crans. Des camps et positions militaires, Chinagodar et Inates, ont été littéralement détruits avec chacun des centaines de valeureux militaires massacrés par des terroristes qui se déplacent pourtant sur des motos.

Malgré la mesure qui est censée permettre d’identifier ceux qui se déplacent sur des motos comme des terroristes en vue de les neutraliser à temps, « personne » ne les a vus venir. Les localités de Ouallam, Banibangou, Téra, Torodi, entre autres, sont fréquemment visées par les attaques meurtrières de bandits armés sur des motos. Rien que ce mois d’août, au moins 100 personnes ont été froidement abattues par ces criminels. Certaines dans leurs champs, d’autres dans des mosquées. A quoi cette interdiction de la circulation des motos a servi en fin de compte ? Si tant est que la justesse d’une telle décision se mesure à l’aune de son efficacité et la défense de l’intérêt général, on peut dire que ses conséquences ont été catastrophiques pour ceux au nom desquels elle a été prise. Beaucoup de nigériens ont l’impression que cette mesure a contribué à affaiblir les populations en réduisant leurs activités économiques et professionnelles, à casser le moral des populations comme si l’Etat ne peut rien faire d’autres pour elles que de leur interdire d’utiliser leurs outils de travail ou en les invitant/forçant à quitter leurs terres ancestrales. Un Etat, de surcroit démocratique, dans des circonstances pareilles, fixe les populations chez elles en leur garantissant liberté et sécurité. L’Etat n’abandonne pas des parties de son territoire aux envahisseurs et aux terroristes.

En somme, ce sont les populations civiles qui ont pâti de cette mesure. C’est pourquoi d’ailleurs, beaucoup de voix, y compris les députés ressortissants de la Région tous partis politiques confondus, ont demandé la levée de cette interdiction qui, sur le terrain, s’est avérée inefficace et contreproductive. Le moral des populations est au talon, l’économie à terre. Car, si la mesure a été prise pour mieux lutter contre les terroristes en 2019, pour bien d’observateurs, elle a été un véritable fiasco, un échec total. Puisqu’elle n’a jamais permis de détecter à temps les mouvements des terroristes, pourtant sur leurs motos, une centaine des fois, et les neutraliser avant leurs forfaits. Pourtant tel était l’objectif, faciliter l’identification des bandits qui utilisent des motos pour attaquer et tuer. La guerre, même conventionnelle, ce sont des moyens et les renseignements militaires. Où sont passés les milliards votés en faveur de l’armée, en particulier le renseignement militaire qui aurait pu prévenir beaucoup de ces attaques et sauvé beaucoup de vies humaines ? Pourquoi personne n’est sanctionné à ce jour pour défaillances et fautes graves ? En fait, au Niger de la renaissance, il est plus facile de prendre des mesures qui briment davantage les citoyens que de prendre les mesures courageuses de défense de l’intérêt général et du bien public. Pour l’heure, c’est un ouf de soulagement. Chacun peut aller plus aisément sur sa moto au marché, au champ, d’un village à un autre, là où l’Etat est encore présent. Comme on le dit, on ne meurt qu’une fois. Quand ce responsable d’un département de la région de Tillabéri dit « Nous, on a vraiment constaté le bienfait de cette mesure (l’interdiction de la circulation des motos). Ça nous a permis de maitriser la situation », on a envie de lui demander de quel bienfait et de quelle maîtrise de quelle situation il parle. En s’exprimant ainsi, il montre son ignorance des aspirations de ses administrés et qu’il ne leur a jamais donné la parole. Un tel responsable est un danger public investi d’une fonction publique.

Cette mesure de levée d’interdiction des motos doit être étendue à toutes les régions pour montrer aux terroristes et autres trafiquants que le peuple nigérien est un peuple qui résiste.

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