MALI HORON

MALI HORON s'informer en toute liberté

Recours pour annulation de l’Ordonnance portant modification de la loi n°02-054 du statut de la magistrature: la Cour su...
26/03/2023

Recours pour annulation de l’Ordonnance portant modification de la loi n°02-054 du statut de la magistrature: la Cour suprême déboute le SYLIMA

Dans son arrêt rendu le jeudi 23 mars 2023, la Section administrative de la Cour suprême a rejeté le recours du Syndicat Libre de la Magistrature (SY.LL.MA) en annulation initié contre l'Ordonnance n°2022-020/PT-RM du 29 décembre 2022 portant modification de la loi n°02- 054 du 16 décembre 2002, modifiée, portant statut de la magistrature. Ci-dessous l'arrêt de la Cour suprême.

Le Syndicat Libre de la Magistrature (SY.LL.MA) informe les magistrats ainsi que l'opinion publique que la Cour suprême du Mali, prise en sa Section administrative, a rendu son arrêt le jeudi 23 mars 2023, sur le recours en annulation initié par le SYLIMA contre l'Ordonnance n°2022-020/PT-RM du 29 décembre 2022 portant modification de la loi n°02- 054 du 16 décembre 2002, modifiée, portant statut de la magistrature. Sans surprise, le SYLIMA a été débouté de son action par la juridiction suprême, juge et partie dans l'affaire.

Pour rappel, le SYLIMA a, par requête en date du 03 janvier 2023, demandé le sursis à exécution et l'annulation de l'ordonnance sus-spécifiée prise par le Gouvernement de la Transition du Mall en totale violation des principes constitutionnels d'égalité et d'indépendance du pouvoir judiciaire. La Cour suprême, plus haute instance juridictionnelle du pays, aura ainsi mis trois (3) mois environ pour juger une procédure en référé, matière se caractérisant fondamentalement par l'urgence.

Ceux qui ont scellé cet arrêt famélique de leur nom et de leur signature en porteront lo totole et entière responsabilité face à l'opinion et surtout face à l'histoire collective qui enregistre tous les faits et événements de la Patrie. La Cour croit s'être ainsi sauvée. Elle n'aura cependant pensé ni à la République ni surtout au Peuple au nom duquel elle rend ses arrêts.

Se réservant le droit de saisir la Cour de justice de la CEDEAO pour le rétablissement du traitement égalitaire de tous par la République du Mali, le SYLIMA invite les uns et les autres à se remémorer l'histoire récente de notre pays pour se convaincre que la République et l'objectivité survivent toujours aux hommes.

Bamako, le 25 mars 2023
Le Président,

Lutte contre la corruption et la délinquance financière au Mali :  Le mandat d’arrêt international contre le fugitif Ama...
26/03/2023

Lutte contre la corruption et la délinquance financière au Mali : Le mandat d’arrêt international contre le fugitif Amadou Kouma, toujours maintenu !


Mouillés jusqu'au cou dans l'affaire dite Avion présidentiel et équipements militaires, l'opérateur économique Amadou Baiba Kouma reste et demeure dans le viseur de la justice malienne car étant en fuite hors du pays depuis quatre ans. Ce qui explique le mandat d'arrêt international émis à son encontre par la justice malienne à travers la Cour Suprême du Mali.

Considéré comme faisant partie de la famille des milliardaires les plus épanouis et les plus généreux dans le pays, Amadou Baiba Kouma s'est révélé en réalité comme étant un des véritables opérateurs économiques qui se sont enrichis frauduleusement sur le dos de l'Etat malien par le biais des surfacturations inimaginables et impardonnables. En effet de 2013 jusqu'à sa fuite hors du pays en 2019, le fameux Amadou Baiba Kouma se trouve impliqué dans plusieurs scandales avec un torrent de milliards volés sur le dos du contribuable malien. En effet dans l'affaire dite «< de l'avion présidentiel et équipements militaires, le natif de Baracuéli se trouve mouiller pour plus d'une centaine de milliards de francs CFA à travers sa société GUO STAR. Si d'autres personnalités sont aussi citées dans cette affaire sulfureuse, force est de reconnaître que Amadou Baiba Kouma est le plus mouillé en témoigne le rapport du Vérificateur général assorti de contrats et de signatures. Ce rapport dévoile que le gouvernement du Mali a effectué en 2014 des acquisitions d'un montant total de 87,77 milliards de FCFA dont 18,59 milliards de FCFA pour l'acquisition d'un aéronef destiné auprésident de la République et 69,18 milliards de FCFA pour des équipements militaires.
Autre point du rapport plus accablant constate la présence de deux protocoles d'accord tenant lieu de contrats, signés le 11 novembre 2013, soit à la même date d'une part par Sidi Mohamed Kagnassy et d'autre part par Amadou Baiba Kouma pour le compte de la société GUO-STAR. Cette affaire a permis à Amadou Baiba Kouma d'engranger à lui seul la bagatelle somme de 87 milliards de francs CFA. Ce qui lui valu de sous-traiter certains marchés à d'autres opérateurs économiques qui sont tous en fuite hors du pays depuis l'éclatement au grand jour de cette sulfureuse affaire. Ayant fui du pays en 2019, la justice malienne n'avait pas eu d'autre choix que d'émettre un mandat d'arrêt international l 'année dernière contre le déstabilisateur du football ségovien depuis 8 octobre 2013. Et depuis lors, le citoyen lambda croyait que cette faire de mandat d'arrêt international était devenue caduque Mais c'était ait mal connaitre la détermination des autorités de la transition qui ont décidé d'aller jusqu'au bout de ses sales affaires qui ont terni l'image du Mali auprès des partenaires techniques et financiers. Et pour cause, le Procureur Général de la Cour Suprême dans un communiqué daté du 16 Mars 2023, a réitéré le mandat d'arrêt international lancé contre Amadou Baiba Kouma est maintenu et attend toujours de recevoir exécution de la part des destinataires des différents pays où la dite personne est susceptible de résider ou de se rendre.

Affaire à suivre donc... Moussa Bamba

Le Conseil de sécurité appelle à la mise en œuvre de l’accord d’AlgerLe Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné...
19/12/2022

Le Conseil de sécurité appelle à la mise en œuvre de l’accord d’Alger

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné l'attaque de vendredi contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) à Tombouctou, appelant à la mise en œuvre de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger.

Dans un communiqué de presse publié vendredi soir, les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l'attaque contre la MINUSMA survenue le 16 décembre à Tombouctou.

Dans le sillage, ils ont exhorté les parties maliennes à "mettre pleinement en œuvre l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali sans plus t**der".

Les membres du Conseil de sécurité n’ont souligné que "ces actions scandaleuses ne saperont pas leur détermination à continuer à soutenir le processus de paix et de réconciliation au Mali".

Le communiqué du Conseil de sécurité indique que l'attaque a tué deux casques bleus nigérians et un membre des forces de défense et de sécurité maliennes. Elle a également fait plusieurs blessés.

Ils ont souligné que "les attaques visant les soldats de la paix peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international".

Mali: Le spectre de la “sécession de l’Azawad” plane au Mali… et un appel à une réunion d’urgence Des sources affiliées ...
19/12/2022

Mali: Le spectre de la “sécession de l’Azawad” plane au Mali… et un appel à une réunion d’urgence


Des sources affiliées aux mouvements D’Azawad évoquaient il y a quelques jours des prochaines étapes d’escalade, qui pourraient équivaloir à déclarer “l’indépendance” de la région.

En préalable, le chef de la Coordination des mouvements de l’Azawad, Abbas Ak Intala, a exigé, dans une lettre adressée au président du Comité international de médiation au Mali, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale d’Algérie, Ramtane Lamamra, de tenir une réunion d’urgence dans un lieu neutre entre la Coordination et la Médiation internationale concernant l’avenir de l’Accord d’Alger.

Présidence de la CCIM : Youssouf Bathily risque de perdre son fauteuil à partir du 24 décembre !Conformément aux textes ...
19/12/2022

Présidence de la CCIM : Youssouf Bathily risque de perdre son fauteuil à partir du 24 décembre !

Conformément aux textes de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, l’absence du président de l’institution pendant un mois ouvre automatiquement la voie à son remplacement. Interpellé et placé sous mandat de dépôt le 24 novembre dans l’affaire de la gestion de fonds Covid, Youssouf Bathily risque de perdre définitivement son fauteuil ce 24 décembre s’il n’est pas libéré entre-temps.

C’est son 1er vice-président, Madiou Simpara, qui est d’ailleurs pressenti pour le remplacer à la tête des commerçants et industriels maliens. Cette perspective n’enchante guère l’intéressé, qui serait en train de tout faire pour obtenir une mise en liberté provisoire.

Comme quoi un malheur n’arrive jamais seul.

El Hadj A.B. HAIDARA

Pour activités illicites: l’Association Appel de Genève Interdite d’exercer sur le territoire malienLe gouvernement du M...
19/12/2022

Pour activités illicites: l’Association Appel de Genève Interdite d’exercer sur le territoire malien

Le gouvernement du Mali a interdit, ce vendredi 16 décembre 2022, l'Association Appel de Genève, pour exercice d'activités illicites, d'exercer sur le territoire national. Ci-dessous le décret d'interdiction

Vu la Constitution;

Vu la Charte de la Transition: Vu

la Loi n°2022-001 du 25 février 2022 portant révision de la Charte de la Transition: la Loi n°04-038 du 5 août 2004 relative aux associations; Vu

Vu la Loi n°2012-006 du 23 janvier 2012 portant principes fondamentaux de l'organisation administrative du Territoire;

Vu le Décret n°2021-0385/PT-RM du 11 juin 2021 portant nomination des membres

du Gouvernement; Vu le Décret n°2021-0859/PT-RM du 1 décembre 2021 portant désignation du Porte-parole du Gouvernement;

Vu l'Arrêté n°002281/MATD-SG du 07 octobre 2022 autorisant l'association étrangère Appel de Genève à exercer ses activités en République du Mali :

Vu la lettre n°002281/MATD-SG du 07 octobre 2022;

Vu la lettre n°0082/10/GC/2022 du 07 octobre 2022,

ARRETE:

Article 1: Est interdite d'exercer sur le territoire national de la République du Mali, l'association étrangère "Appel de Genève" pour exercice d'activités illicites.

Article 2: Le présent arrêté abroge toutes dispositions antérieures contraires notamment l'arrêté n°002281/MATD-SG du 07 octobre 2022, sera enregistré et publié au Journal officiel.

Amplifications :

Original..

Le ministre,

Colonel Abdoulaye MAIGA

Suivi de la mise en œuvre de l’Accord de paix: la Médiation internationale appelle les parties maliennes à la retenueLa ...
19/12/2022

Suivi de la mise en œuvre de l’Accord de paix: la Médiation internationale appelle les parties maliennes à la retenue

La Médiation internationale a appelé les parties maliennes signataires de l’accord de paix issu du processus d’Alger, à s’abstenir de toute déclaration qui risque de porter atteinte aux efforts inlassables d’instaurer un climat de confiance. Tel est l’essentiel du compte rendu de la réunion par visioconférence faite le 14 décembre dernier ; compte rendu que nous vous proposons ici en intégralité.

Communiqué de la médiation internationale

Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, la médiation internationale a tenu, le 14 décembre 2022, une réunion par visioconférence, à l’invitation de l’Algérie, en sa qualité de cheffe de file de la médiation internationale.
Cette réunion a été l’occasion de procéder à une évaluation lucide de l’état actuel du processus de mise en œuvre de l’Accord, qui a connu une dynamique encourageante à la faveur de la tenue, à Bamako du 1er au 5 août 2022, de la réunion de niveau décisionnel sur certains aspects de l’Accord, ainsi que de la session de haut niveau du Comité de Suivi de l’Accord (CSA), le 2 septembre 2022, sous la présidence de M. Ramtane Lamamra, Ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger de la République algérienne démocratique et populaire, avec un accent particulier sur l’importance et la nécessité de l’engagement de toutes les parties maliennes à aller de l’avant dans la poursuite de ce processus.

La réunion a permis de mettre en exergue, encore une fois, la place axiale de l’Accord dans le processus de stabilisation du Mali tel que reflétée à travers ses quatre piliers.

Les membres de la médiation internationale ont, également, eu un échange sur les raisons ayant conduit à la suspension des travaux de la 47e session du CSA, qui ont débuté le 29 novembre 2022. Ils ont déploré ce développement qui va à contre-sens de l’élan positif enregistré ces derniers mois, y compris les efforts en cours pour l’opérationnalisation de la Commission ad hoc en vue de parachever les discussions sur la chaine de commandement et l’intégration des hauts cadres des Mouvements en vue du lancement du DDR global dans les meilleurs délais. Les membres de la Médiation internationale ont également échangé sur le dernier communiqué de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA).
Soulignant la responsabilité première qui incombe aux parties maliennes signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, Gouvernement et Mouvements, dans l’avancement de la mise en œuvre de l’Accord, les membres de la médiation internationale ont lancé un appel solennel à ces parties à ne ménager aucun effort pour favoriser un climat de confiance et de respect mutuels et à faire preuve, de manière urgente et sincère, d’un engagement résolu sur la voie de la réalisation des objectifs assignés à l’Accord, notamment la paix, la sécurité, le développement et la réconciliation au Mali. La Médiation internationale a appelé les parties maliennes à s’abstenir de toute déclaration qui risque de porter atteinte aux efforts inlassables d’instaurer un climat de confiance.
Cet engagement est d’autant plus nécessaire que la situation sécuritaire qui prévaut dans certaines localités du pays reste extrêmement fragile et le contexte politique interne demeure marquée par la conduite de plusieurs processus décisifs, y compris l’élaboration d’une nouvelle constitution, le DDR et la mise en œuvre des projets de développement, avec l’aide de la communauté internationale.

Dans ce sillage, les membres de la médiation internationale ont réitéré leur soutien au Mali et rappelé qu’ils se tiennent aux côtés des parties signataires de l’Accord pour favoriser une mise en œuvre diligente et de bonne foi des dispositions pertinentes de cet instrument. Ils ont, ainsi, insisté sur la nécessité de la reprise rapide des travaux du CSA qui constitue un cadre idoine permettant de procéder aux évaluations requises et de convenir des actions concrètes à entreprendre pour faire avancer la mise en œuvre de l’accord.

La Médiation internationale a réaffirmé sa détermination à poursuivre vigoureusement ses efforts. A cet égard, elle a encouragé l’Algérie, en sa double qualité de Présidente du CSA et de Cheffe de file de la Médiation internationale, à prendre les initiatives nécessaires pour aider à répondre aux attentes légitimes du peuple malien de voir l’Accord produire des résultats probants, notamment en termes de sécurité, de stabilité et de développement durables.

Affaire des 46 militaires ivoiriens : Ce que la CEDEAO a demandéContrairement à ce qu’ont fait circulé certains médias d...
08/12/2022

Affaire des 46 militaires ivoiriens : Ce que la CEDEAO a demandé

Contrairement à ce qu’ont fait circulé certains médias dont l’Agence Française de Presse, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’a donné ni un ultimatum encore moins une menace de sanctions contre le Mali dans son communiqué final. L’organisation sous régionale a juste de demandé aux autorités de la transition de répondre positivement aux différents appels à la libération des soldats ivoiriens.

« Les chefs des États membres de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ou leurs représentants se sont réunis en sommet avec à l’agenda le sort de ces soldats, source d’une grave crise entre le Mali et la Côte d’Ivoire, deux pays membres, mais aussi les suites des coups d’État qui ont agité la région depuis deux ans au Mali, en Guinée et au Burkina Faso », ont écrit nos confrères de l’AFP. Selon ce média, le président de la commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avait déclaré aux journalistes : « Nous demandons aux autorités maliennes au plus t**d au 1er janvier 2023 la libération des soldats ivoiriens ». La CEDEAO veut imposer le respect de sa décision par Bamako. Why ? Elle menace d’infliger des sanctions contre le Mali si les choses ne se passaient comme elle le souhaite. « A défaut, la Cédéao prendra des sanctions, a dit un diplomate ouest-africain à un correspondant de l’AFP sous le couvert de l’anonymat. M. Touray a également déclaré que la Cédéao se réservait d’agir si les soldats ne recouvraient pas la liberté avant le 1er janvier », a indiqué l’AFP.

Cette information, reprise dans beaucoup de médias africains, a suscité la colère des Maliens. Même si le gouvernement n’a pas réagi, car le communiqué final ne l’a pas dit, des citoyens se sont attaqués à l’organisation sous régionale. Ils ont accusé la CEDEAO d’impartialité dans la gestion de ce dossier. Certains qui trouvaient même que Bamako devait libérer ces 46 militaires au nom de la réconciliation et du vivre ensemble entre les populations maliennes et ivoiriennes, se sont fâchés après avoir appris que la CEDEAO a ordonné à Bamako la libération de ces militaires.

Ni ultimatum ni menace

Contrairement à ce qui a été dit dans les médias, la CEDEAO ne lance ni ultimatum ni menace contre le Mali dans son communiqué final dont nous détenons une copie. Elle a même été plus courtoise cette fois que lors de son avant dernier sommet tenu aux États-Unis. « La Conférence rappelle et salue les différents efforts diplomatiques déployés par la CEDEAO et ses États membres ainsi que par les Nations Unies pour obtenir la libération des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali. Par ailleurs, la Conférence appelle les autorités maliennes à répondre positivement aux différents appels à la libération desdits soldats », a précisé le communiqué final. Les médias ont-ils inventé l’histoire d’ultimatum et de la menace ? Ou la CEDEAO, après avoir constaté les conséquences d’une telle décision, est revenue en de bons sentiments ? Seuls les chefs d’État ont la réponse à ces questions. Mais ce qui est important, c’est que ce communiqué final est un espoir pour la libération de ces militaires.

Boureima Guindo

Source : LE PAYS

En dépit des affabulations et folles rumeurs : Dr Choguel Kokalla Maïga reprend les commandes à la Primature !On se rapp...
08/12/2022

En dépit des affabulations et folles rumeurs : Dr Choguel Kokalla Maïga reprend les commandes à la Primature !

On se rappelle que le 10 août 2022, le Premier Ministre Dr Choguel Kokalla Maïga était victime d’un malaise lié à un long moment de travail sans répit, obligeant son médecin personnel à lui enjoindre un repos forcé qui a duré un peu plus de trois mois. Pourquoi le Premier Ministre était-il victime de fabulations et de folles rumeurs ?

De son hospitalisation le 13 août 2022, à la nomination d’un Premier Ministre par intérim en la personne du Colonel Abdoulaye Maïga le 22 août 2022, Dr Choguel Kokalla Maïga était victime de coups de boutoirs, de fabulations et surtout de rumeurs les plus folles sur son état de santé, alimentées par les réseaux sociaux, les médias nationaux et internationaux, et entretenues également par des esprits factieux, opposés aux dirigeants civilo-militaires de la Transition.

Ils avaient trouvé une opportunité en or, de tout orchestrer pour faire tomber le Premier Ministre, contre lequel ils nourrissent de la haine et de la rancœur depuis l’arrivée de celui-ci à la Primature en juin 2021. Pire, ils avaient même jugé dans leur imaginaire, que ce dernier aurait été terrassé par un AVC (accident cardio-vasculaire) et perdrait de façon irréversible, ses capacités physiques et intellectuelles, pour ne plus être en mesure de reprendre ses fonctions primatoriales.

C’est pourquoi, il est important de saluer ici, le silence et la discrétion la plus totale, observés par le cercle restreint du pouvoir de Transition, sur le lieu exact et sur l’évolution de l’état de santé de Dr Choguel Kokalla Maïga, mis à l’abri de tout regard, de tous ces factoïdes et de toutes ces rumeurs tels que les fake-news, la désinformation et le mensonge, etc., pendant les trois mois qu’a duré son hospitalisation, surtout quand on sait que les rumeurs sont plus redoutables que toutes les armes de guerre de ce monde et tuent beaucoup plus que la maladie. Mais pourquoi toutes ces supputations voulues par les détracteurs du Premier Ministre ? Qu’avaient-ils à y gagner par la propagation de folles rumeurs dont certaines avaient même enterré Dr Choguel Kokalla Maïga ?

Puisque c’est au Bon Dieu qu’appartiennent l’âme et le corps de chaque être humain, c’est encore lui qui décide de la vie ou de la mort de chacun de nous ! Ainsi donc, contre les vœux de ses ennemis et grâce aux prières et aux bénédictions des érudits du pays et celles de ses partisans, acceptées par notre Créateur, le Premier Ministre Choguel Kokalla Maïga a recouvré sa santé et sa vivacité d’esprit. Ce qui lui a permis d’effectuer le vendredi 25 novembre 2022, sa toute première apparition officielle au palais de Koulouba où il est reçu par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goïta, très content de revoir son Premier Ministre, après un repos médical de plus de trois mois.

A sa sortie d’audience de la présidence, le Premier Ministre souriant, décontracté, lucide et serein, se confiera à l’ORM, pour dire être venu remercier et féliciter le Président de la Transition et toute son équipe « pour le travail colossal abattu ces quatre derniers mois qui ont été très difficiles pour les Autorités » et s’est dit « apte à reprendre le travail dans quelques jours… ». Puis, il se rend à la Primature où l’attendaient tous ses proches collaborateurs très émus de le retrouver après des mois d’absence. Sur un ton à la fois rassembleur et conciliateur, le Chef du Gouvernement a appelé le peuple malien à l’union sacrée avant de déclarer que « nous sommes condamnés à réussir ». Il a aussi ajouté que « la mission de refondation entamée, sera poursuivie avec plus d’engagement et de détermination… ».

Malgré cette apparition officielle du Premier Ministre, beaucoup de ses détracteurs croyaient à un énième montage des Autorités de la Transition, bien que l’ORTM ait diffusé le même jour dans son journal de 20 h, un reportage pour couper court aux fake-news et à la désinformation qui continuaient d’enflammer la toile. Certains de nos compatriotes qui qualifiaient déjà Dr Choguel K. Maïga « d’ancien Premier Ministre », avaient fustigé l’ORTM d’avoir médiatisé cette audience du Premier Ministre avec le Président de la Transition.

C’est aussi dans cette mouvance que les membres du Cadre d’Echanges des Partis et Groupements de Partis Politiques ont demandé et obtenu une audience avec le Premier Ministre par intérim le 29 novembre 2022. Au cours de cette audience, ils auraient selon les indiscrétions, exprimé leurs vœux de voir Dr Choguel K. Maïga être débarqué de la Primature. Pourquoi toutes ces personnes et de surcroît tous ces hommes politiques trépignant de rage, se réjouissaient-ils au moment où l’état de santé du chef du Gouvernement était encore très inquiétant ?

Un journaliste d’un média étranger se croyant dans le secret des dieux, avait même tweeté pour dire que « le Premier Ministre Choguel Kokalla Maïga s’éloigne de plus en plus de la Primature… ». Face aux agissements et à la perfidie de ces acteurs politiques connus pour leur farouche opposition à la Transition, le Chef de l’Etat Assimi Goïta a enfin tranché. Il a fait le choix de maintenir son Premier Ministre Choguel Kokalla Maïga, par le décret du 4 décembre 2022, lu à l’ORTM par le Secrétaire Général de la présidence.

Ce décret nomme le Colonel Abdoulaye Maïga, Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Il signe aussi, le retour de Dr Choguel Kokalla Maïga à son poste de Premier Ministre. Qui reprend dans la plénitude de sa forme physique et de son mental de fer, les clefs de la Primature. Ce qui est une reconnaissance de taille de la part du Colonel Assimi Goïta, à l’endroit du M5-RFP.

Le Premier Ministre entre défis et espoir. Quelles sont les attentes ?

Lundi 5 décembre 2022 dans la matinée, le Premier Ministre Choguel Kokalla Maïga arrive à la Primature sous un tonnerre d’applaudissements. Ensuite, il reçoit le désormais Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation le Colonel Abdoulaye Maïga, pour le passage à témoin qui l’installe dans ses fonctions qu’il avait quittées depuis son malaise du 10 août 2022.

Tout cela se passe au moment où le contexte du pays est marqué depuis quelque temps, par la dégradation des relations entre Paris et Bamako (suspension de l’aide publique française au développement, entre autres), l’ébullition du front social sur fond de revendications et depuis le dimanche 4 décembre 2022, par l’ultimatum infondé et illégal des chefs d’Etat de la CEDEAO en sommet à Abuja, qui menacent de sanctionner le Mali si les 46 mercenaires ivoiriens ne sont pas libérés d’ici le 1er janvier 2023. Le Premier Ministre trouvera-t-il le tonus qu’il faut et l’accompagnement nécessaire pour désamorcer toutes ces crises dont la grogne sociale qui monte ?

Les premières semaines nous en donneront certainement les réponses attendues. Cependant, une autre chose est sûre ! C’est que la Transition doit être soutenue sans calcul politicien car il faut se dire, tant que « l’écurie » salie pendant trente ans, n’aura pas été nettoyée et débarrassée des fossoyeurs de notre économie et des marchands d’illusions qui se sont incrustés dans la République qu’ils ont mise en péril, et tant que les milliards de nos francs détournés n’auront pas été retournés au Trésor Public et que la stabilité et la sécurité du pays ne seraient devenues une réalité sur toute l’étendue du territoire national, la paix définitive tant recherchée sera difficile à réaliser, pour qu’enfin, se tiennent des élections libres, transparentes et crédibles, à l’issue desquelles, le nouveau locataire du Palais de Koulouba pourrait être connu et installé.

Mais pour relever ces nombreux défis et réussir le challenge, nous devons, au-delà de nos querelles de personne, de nos clivages politiques et de nos différences ethniques et religieuses, rester solidaires en mettant de côté, nos égoïsmes pour ne privilégier que le seul intérêt de la mère-Patrie, le Mali. Nous devons également, nous aimer les uns, les autres. Ne dit-on pas que, l’amour rapproche les hommes et la haine les éloigne ? La haine entre communautés d’un même pays, est semblable à la piqûre de la vipère et à la plaie incurable.

Face à la déliquescence actuelle de l’Etat du Mali, le Président de la Transition n’a-t-il pas toujours prôné la cohésion sociale, le sursaut national, l’inclusivité et la réconciliation nationale ? Gage d’un retour définitif de la confiance mutuelle et de la paix durable afin de bâtir avec la participation de toutes et de tous, une Nation forte et prospère, c’est-à-dire, le « Mali Kura » dont nous rêvons tant !

Dr Allaye GARANGO, enseignant chercheur

Ecole Normale Supérieure / Bamako (Mali)

L’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB) ou l’Internat de la Fraude : Plus de 190 millions FC...
08/12/2022

L’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB) ou l’Internat de la Fraude : Plus de 190 millions FCFA à justifier !

Paiement d’heures supplémentaires de cours, de travaux dirigés et pratiques sur la base d’Attestations Individuelles de Service Fait (AISF) non conformes pour un montant de 31,8 millions FCFA (31 820 000F) ; non retenue de 15% au titre de l’Impôt sur les Bénéfices Industriels et Commerciaux (IBIC) pour un montant de 113 millions de nos francs (113 328 000 FCFA) et non retenue de l’impôt sur le revenu foncier pour un montant de 35,8 millions FCFA (35 8 834 767 F). Auxquels s’ajoutent ; la non application des pénalités de ret**d sur des marchés pour un montant de 2,4 millions FCFA (2 421 708 F) et le paiement d’un contrat partiellement exécuté pour un montant de 4,7 millions FCFA (4 720 000F) ; en passant par la réception de matériels non conformes pour un montant de 2,4 millions de nos francs (2 827 200 FCFA)… Telles sont, entre autres, les pratiques à l’origine d’une fraude de 191 millions FCFA (191 896 675F) à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB), pendant les exercices 2018, 2019 et 2020.

Depuis qu’il a été remis au Président de la transition, le mercredi dernier, le rapport annuel 2021 du Bureau du Vérificateur Général (BVG), sur les opérations de recettes et de dépenses effectuées par l’ULSH ne cessent de défrayer la chronique. Au juste, de qui et de quoi s’agit-il ? Nous avons synthétisé le dit rapport dont nous rendons public la substantifique moelle.

À en croire le rapport annuel 2021 du Vérificateur, la gestion de l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako est victime d’une gabegie qui ne dit pas son nom. Du coup, son premier responsable, le Pr Idrissa Soïba Traoré, Vice-recteur en janvier 2018 de l’ULSHB et Recteur en juin 2019 jusqu’à nos jours, puisque c’est de lui qu’il s’agit, et son équipe sont au centre de la controverse. Ils risquent gros. Et même très gros. Accablant.

Coup de pied dans la fourmilière

Pendant la période sous r***e, l’ULSHB a bénéficié une subvention de l’État qui s’élèvent à 12,32 milliards FCFA (12 325 277 846 F) et les ressources propres à 940,9 millions FCFA (9 923 180F). Quant aux dépenses, elles se chiffrent à 12,9 milliards de nos francs (12 957 657 357F). Du coup, la rationalisation des ressources de l’ULSHB s’impose afin qu’elle joue pleinement et durablement son rôle de formation et de renforcement des compétences.

Selon le rapport d’enquête du Végal, les dysfonctionnements à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako découlent, dans une grande mesure, de l’absence de procédures formalisées spécifiques à cette structure universitaire mais aussi du fonctionnement encore non effectif de toutes les divisions de son Service des Finances. Également, les problèmes résident dans la faible transparence des procédures de passation de marchés ; les manquements au code d’éthique et de la déontologie dans les marchés publics, au règlement général de la comptabilité publique et à la réglementation de la comptabilité-matières.

Quant aux irrégularités financières, elles résultent, pour leur part, des insuffisances liées à la justification des heures supplémentaires ; le non prélèvement des impôts sur les marchés ; le paiement des indemnités indues, le non-respect des clauses contractuelles et plus généralement des règles du contrôle de la procédure de passation des marchés publics.

Enfin, les irrégularités financières qui se chiffrent à 191,89 millions FCFA dénotent globalement des tendances des agents publics à favoriser les prestataires au détriment de l’État, pourtant principal pourvoyeur des ressources pour les deux parties.

Des irrégularités financières en série

Décidément, le pire est à craindre à l’Université des Langues et des Sciences Humaines de Bamako. Les graves irrégularités financières retenues dans le rapport annuel 2021 du Bureau du Vérificateur Général, sont essentiellement frauduleuses et représentent plus de la moitié de l’ensemble de la subvention accordée par l’État à l’ULSHB pendant la période sous r***e. Ces mauvaises pratiques de gestion, qui s’exercent dans une sphère censée former l’élite malienne, se trouvent à l’origine des principaux goulots dont sont victimes l’enseignement supérieur et la recherche scientifique dans notre pays qui se classe parmi les derniers au monde en matière d’éducation. Pire, ces pratiques mafieuses restent d’autant plus inquiétantes qu’elles surviennent à une période où la gestion universitaire au Mali demeure au cœur des préoccupations des pouvoirs de la transition.

Pour l’illustration de cette mauvaise gouvernance, le Chef du Service des Finances de l’ULSHB a payé des heures supplémentaires indues sur le Budget national. Ainsi, le rapport annuel 2021 du Végal retient que pendant la période sous r***e, il a payé des heures supplémentaires sur la base des AISF (Attestations Individuelles de Service Fait) non conformes. En effet, il a effectué des paiements d’heures supplémentaires en l’absence des AISF ou sur la base des AISF signées par le Chef du DER (Département d’Étude et de Recherche) en lieu et place de l’enseignant. Aussi, le Chef du Service des Finances de l’ULSHB a fourni, en l’appui du paiement d’autres heures supplémentaires, des AISF signées uniquement par le Doyen de la Faculté. Le montant total des heures supplémentaires de cours, de travaux dirigés et pratiques payé sans AISF ou sur la base des AISF non conformes est de 31,8 millions FCFA (31 820 000F), dont 22,6 millions (22 620 000 FCFA) pour les enseignants non permanents.

Et le hic qui titille, c’est que le Chef du Service des Finances n’a pas retenu l’IBIC (Impôt sur les Bénéfices Industriels et Commerciaux) sur les indemnités d’heures supplémentaires payées aux enseignants non permanents. Du coup, les enquêtes révèlent qu’il n’a pas prélevé sur les montants payés aux enseignants non permanents, la retenue de 15% au titre de l’IBIC. Et contre toute attente, un montant total de 778 millions FCFA (778 140 000F) a été payé aux enseignants non permanents au titre des heures supplémentaires sans la retenue de l’IBIC au cours de la période sous-r***e. En déduisant le montant de 22,6 millions de nos francs ( 22 620 000 FCFA) correspondant aux heures supplémentaires payées aux enseignants non permanents sur la base des AISF non conformes, l’IBIC non retenu s’élève à 113,3 millions FCFA (113 328 000F).

Pendant ce temps, précise le rapport annuel, le Chef du Service des Finances n’a pas retenu à la source l’Impôt sur le revenu foncier. Après l’analyse des contrats et les pièces justificatives des paiements des frais de location des immeubles, les enquêteurs ont décelé que le Chef du Service des Finances n’a pas procédé à la retenue à la source de l’Impôt sur le revenu foncier, lors du paiement des frais de location des immeubles bâillés. En effet, le montant de l’Impôt sur le revenu foncier non retenu par l’ULSHB sur les revenus fonciers s’élève à 70,3 millions FCFA (70 342 786F). Cependant, l’information recueillie par le Bureau du Vérificateur au niveau du service des impôts de Kati, révèle que la somme de 34,5 millions (34 508 019 FCFA) a été payée par le bailleur de l’immeuble « IPM ». Le montant de l’irrégularité s’élève alors à 35,8 millions de nos francs (35 834 767 FCFA). Et ce n’est pas tout. Loin s’en faut.

Même le Chef du Service des Finances de l’ULSHB a payé des indemnités aux stagiaires après l’expiration de la durée légale de stage. De l’examen des dossiers par le Bureau du Vérificateur, il ressort que le Chef du Service des Finances a payé des indemnités à des jeunes diplômés en stage de qualification ou de perfectionnement au Rectorat de l’ULSHB au-delà de la période réglementaire de 2 ans maximum. En effet, le Rectorat maintient encore des jeunes diplômés, dont le stage a débuté en 2012, 2014 et 2015, selon les cas. Face à cette situation, le Conseil de l’Université a, au cours de sa 8ème session ordinaire, tenue le 5 mars 2020, rappelé que toute indemnité accordée aux stagiaires constitue une dépense inéligible et impossible à justifier. Par la même occasion, le Conseil a invité l’administration au respect strict de la réglementation qui régit l’accueil des stagiaires au sein des services publics (y compris les EPA), notamment en ce qui concerne la durée légale de ces stages. Le montant des indemnités injustifiées payées aux stagiaires courant l’année 2018 s’élève à 945 000 FCFA. Toutefois, malgré la demande par mémo n°001, le Chef du Service des Finances n’a pas fourni à l’équipe de vérification les pièces et documents des paiements des indemnités pour les années 2019 et 2020.

Et comme si cela ne suffisait pas, le Chef du Service des Finances n’a pas appliqué des pénalités de ret**d sur des marchés. Cependant, les enquêteurs ont découvert qu’en 2019 et en 2020, le Chef du Service des Finances n’a pas appliqué les pénalités de ret**d sur onze marchés dont les réalisations ont accusé des ret**ds allant jusqu’à 119 jours. Le montant total de l’irrégularité s’élève à 2,4 millions FCFA (2 421 708F).

La preuve des épreuves

Selon le rapport annuel 2021 du vérificateur, le Chef du Service des Finances a payé la totalité d’un marché partiellement exécuté. Il ressort des enquêtes que sur la base d’une attestation de service fait établie par lui-même, il a payé la totalité d’un marché avant l’exécution complète des prestations. En effet, le marché n°20/ULSHB-SF2019 relatif à l’organisation et la mise en place de la comptabilité (volet 1) et l’installation des logiciels de comptabilité générale, de production des états de synthèse et de gestion des immobilisations (volet 2) au profit de l’ULSHB a été intégralement payé alors que les logiciels ne sont pas installés sur l’ordinateur de la Division Comptabilité générale. Le montant de l’irrégularité s’élève à 4,7 millions FCFA (4 720 000F).

Quant au Comptable-matières de l’ULSHB, révèle le rapport annuel, il a réceptionné des matériels non conformes aux spécifications techniques des commandes. En effet, il a réceptionné sept (7) scanners de marque Canon, livrés par MAMA CONSTRUCTION, en lieu et place de sept (7) scanners HP scan jet 300 avec une résolution de 200 PPP ou plus. Le montant des scanners HP est de 1,6 millions FCFA TTC (1 610 700F). De plus, sur les deux ordinateurs HP laptop 15-dy 1731 ms, livrés par «Établissement Loly et frères », pour un montant de 1 millions FCFA, le Comptable-matières a réceptionné un ordinateur non conforme. En effet, il a réceptionné un laptop Windows famille en lieu et place d’un laptop Windows PRO. Le montant de l’ordinateur livré non conforme est de 525 000 FCFA TTC. Enfin, sur 240 livres livrés par NATALA SERVICE-PRESTATION, vingt-quatre (24) livres sont manquants. Le montant total des irrégularités relatives à la réception des matériels non conformes s’élève à 2,8 millions de nos francs (2 827 200 FCFA).

Pour toutes ces irrégularités financières qui ont occasionné une perte sèche de plus de 191 millions FCFA (191 896 675F) à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako, en abrégé ULSHB, un sursaut national gagnerait à tenir compte de ces alertes suffisamment pertinentes dans le sens où il n’est pas rare d’entendre la population active se plaindre du niveau de nos étudiants. Avec un tel gâchis dans la gestion des ressources financières, ils sont condamnés à ne pas recevoir un enseignement de bonne qualité. Il s’agit là d’une perte à deux niveaux.

D’une part, l’État perd une quantité inestimable de ressources qui auraient pu servir à renforcer d’autres secteurs de développement prioritaires ; et d’autre part, l’avenir des futures générations se trouve hypothéqué par de tels comportements irresponsables dans la gestion des deniers publics.

À l’issue des travaux contradictoires ayant permis la prise en compte des observations de l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako, le rapport définitif de la vérification au sein de cette entité étatique a été transmis à qui de droit. Toutefois, il est heureux de constater que, malgré tout, certains professeurs restent en marge de ces différents écarts.

Mais en attendant, les responsables des cas de fraude signalés à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako, sont clairement identifiés et ont fait l’objet de dénonciations du BVG au Procureur de la République qui appréciera la suite à donner au dossier. C’est dire qu’à l’ULSHB on ne dort plus que d’un demi-œil.

Jean Pierre James

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