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Reconstruction D’Ogossagou: Où sont passés les 300 millions décaissés ? Réception de chantier fictif ? Le chantier de re...
26/03/2023

Reconstruction D’Ogossagou: Où sont passés les 300 millions décaissés ? Réception de chantier fictif ?


Le chantier de reconstruction, des villages de Sobanè da et d’Ogossagou-Peulh, après les

massacres de 2019 et 2020, n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre, dans le sillage du sang

versé à la suite de meurtrières exactions.

En guise de rappel, sur instruction du président IBK, qui s’y était engagé, le Premier ministre Boubou Cissé avait débloqué300 millions Fcfa, pour la reconstruction d’Ogossagou-peulh et

Sobanè Da ! C’est ainsi quel’État a décidé la construction, ,notamment à Ogossagou-peulh,

de 60 concessions destinées aux survivants du double massacre. Le marché, sur financement du budget d’État, a doncété attribué à l’entreprise Groupement Hanako ETC, de M. Kassoum Bagayoko.

Le 16 décembre 2021 donc, M. Souleymane Guindo, en service à la Direction régionale du

Budget de Mopti, signait pour le compte et par ordre du Directeur régional du même service, lesAvis de réception N°32 et 33 /DRB-M, conviant, pour le vendredi 17 décembre suivant, « les

membres de la CommissionSpéciale de réception à la réception provisoire des travaux de

construction d’un marché de 10hangars au village d’Ogossagou-Peulh, Cercle de Bankass » et

« de reconstruction du village d’Ogossagou-Peulh » dans le même cercle.

La « commission spéciale de réception » ainsi conviée, outre la direction régionale du budget initiatrice, en plus de la direction régionale du Contrôle financieren qualité d’observateur, était

composée du sous-préfet de l’Arrondissement de Bankass et du chef de village d’Ogossagou-peulh, ou leurs représentants, ainsi qu’un représentant du service de l’urbanisme et un autre

du Groupement Hanako-ETC, l’entreprise bénéficiaire des marchés de reconstruction.

Mais des doutes subsistent quant aux conditions de cette attribution qui paraissent confuses. Car, selon les informations recueillies auprès de la population, il semble bien que l’administration, maître d’ouvrage, ait plutôt fait signer par le chef de village un « PV de réception »,comme cela s’est avéré plut**d, alors qu’aucune construction n’avait été réalisée.
Complicité de la direction régionale

D’ailleurs, en guise de preuves, entre ce vendredi 17 décembre 2021 et ce 20 mars 2023,

date à laquelle nous avons fait prendre des photos sur le terrain à Ogossagou-peulh même, les

photos du chantier ou de ce qui semble tel amènent à se poser une série de questions. Dont en premier, celle de savoir sur quota porté effectivement la réception des travaux pour laquelle M. Souleymane Guindo avait émis des avis de convocation au nom du Directeur régional du Budget de Mopti.

De toute évidence, il semble que la réception des travaux ait eu lieu, avant même le

démarrage des travaux.Les photos, que nous publions, sont celles des « maisons » réalisées par le groupement Hanako ETC et prouvent à suffisance que la réception provisoire semble avoir été faite…avant le début des travaux. En effet, comme l’attestent les avis

de la direction régionale du Budget, la réception est censée avoir été effective depuis plus de

trois ans maintenant, avant les photos actuelles.

Au vu des ruines et du délabrement général de ce qu’il est impossible de qualifier de chantier de travaux en cours, la responsabilité de la Direction régionale du Budget est objectivement engagée dans ce qui paraît être au mieux une collusion dans une entreprise de détournement des ressources publiques.

Au pire, une gigantesque arnaque au détriment de l’Etat et de la population ainsi doublement victime de tueries communautaires et de l’administration de l’Etat censée lui porter secours. De fait, pour renforcer le caractère fictif de ce marché, à Ogossagou-peulh, personne n’a entendu parler des hangars du marché, pourtant compris dans le marché de reconstruction.

Bien que mentionnés dans l’Avis N°32 de la direction régionale du Budget, ces 10 hangars

n’existent tout simplement pas.Ce qui interroge sur la fiabilité de l’Avis N° 32 relatif « à la réception provisoire des travaux de construction d’un marché de 10 hangars… ». Soit ces deux avis sont faux, soit la direction régionale du budget de Mopti a procédé à la réception provisoire par anticipation de travaux non encore effectifs, avec toutes les conséquences de droit à tirer

d’une telle pratique malsaine.

Un sentiment de malaise que renforce les révélations des notabilités d’Ogossagou-peulh qui

affirment avoir été saisies, mais automatiquement rejetée, d’une transaction au terme de laquelle

une somme leur aurait été proposée, comme dans le cas de Sobanè da, à partager entre les

habitants du village martyr.Nous avons demandé, sansréponse jusqu’au moment où nous mettons sous presse, à M.Souleymane Guindo, d’authentifier les deux avis estampillés

de sa signature et si toutefois il reconnaissait les photos des maisons délabrées comme

étant bien les travaux qu’il a fait réceptionner provisoirement le17 décembre 2021.

En dépit des assurances que nous a données l’entrepreneur,force est pourtant de constater

que le chantier est à l’abandon, ressemblant plutôt à des ruines avec des murs fissurés quand ils

ne sont pas simplement écroulés, des tôles de toiture tordueset arrachées, des portes et fenêtres ou ce qui en tient lieu pendouillant dans les concessions inachevées, en train d’être

volées nuitamment par ceux qui escomptent bien le départ définitif des Peulhs.

Les habitants du village, qui étaient restés, espérant pour voir renouer avec quelques cycles de

vie, ont vite déchanté et certains ont repris le chemin de l’exil en

désertant le village. Personne ne croit plus en la bonne foi des autorités et leurs promesses.Actuellement, il reste moins de300 habitants à Ogossagou.

À l’approche de cet hivernage 2023, ceux qui sont restés ne savent plus où s’abriter et

sont contraints de mouler des briques pour fabriquer à la hâte un abri de fortune dans la perspective des pluies à venir.

Face à la prolongation des malheurs des habitants, ainsi perpétués sous une de ses formes les plus abjectes, tout porte à croire que la tragédie de Ogossagou est devenue un fonds de commerce pour lesONG, les associations caritatives et autres marchands d’illusions humanitaires. Bien entendu, avec certains responsables de l’administration qui ne se gênent pas pour se servir au passage.

Moussa Touré ( Nouvelle Libération N° 3053 du jeudi 23 mars 2023)

La famille d’un otage sud-africain au Mali appelle à sa libérationLa famille d'un Sud-Africain retenu en otage par des j...
26/03/2023

La famille d’un otage sud-africain au Mali appelle à sa libération

La famille d'un Sud-Africain retenu en otage par des jihadistes au Mali depuis plus de cinq ans a lancé samedi un nouvel appel pour sa libération, quelques jours après celle du journaliste français Olivier Dubois au terme de près de deux ans de captivité.
Gerco van Deventer, 47 ans, avait été kidnappé en Libye le 3 novembre 2017 alors qu'il se rendait sur un site de construction d'une centrale à environ 1.000 km de la capitale Tripoli. Trois ingénieurs turcs avaient aussi été enlevés avant d'être relâchés sept mois plus t**d. Gerco van Deventer a ensuite été transféré au Mali. "Je lance un nouvel appel (...) Nous avons désespérément besoin de lui à la maison, il est le père de trois enfants", a dit sa femme Shereen van Deventer à l'AFP lors d'une interview à distance. "C'est une situation difficile pour nous en tant que famille, nous voudrions vraiment solliciter la compassion des (ravisseurs) pour qu'ils le libèrent", a-t-elle ajouté, s'exprimant depuis la petite ville de Swellendam, à 220 km à l'est du Cap. Cet infirmier qui travaillait pour une société de sécurité est le seul citoyen sud-africain retenu en otage par une organisation non-étatique au Sahel, selon son épouse âgée de 39 ans. Cet appel intervient après la libération cette semaine du journaliste français Olivier Dubois, 48 ans, et du travailleur humanitaire américain Jeffery Woodke, 61 ans, respectivement enlevés en 2021 au Mali et en 2016 au Niger. "La libération d'Olivier Dubois nous donne un nouvel espoir pour la libération de Gerco", a confié sa femme. "Il y a l'espoir qu'une porte est ouverte". Dans un entretien à la radio française RFI après sa libération, Olivier Dubois a rapporté avoir passé plus d'un an en captivité avec Gerco van Deventer. - "Par tous les moyens possibles" - "Je pense qu'il doit être toujours dans la région de Kidal. Je peux imaginer les conditions dans lesquelles il est parce qu'on les a vécues ensemble. Et je tiens à ajouter qu'il est temps que ça s'arrête. Il est dans sa sixième année. Il ne mérite pas ça, il faut qu'il rentre à la maison", a-t-il dit. D'intenses négociations pour la libération du Sud-Africain ont été menées au cours des premières années après son enlèvement, mais la pandémie de Covid-19 a freiné les efforts jusqu'au début de cette année, a dit Mme van Deventer. "Les négociations sont toujours en cours", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères. Imtiaz Sooliman, à la tête d'une influente association caritative musulmane, Gift of the Givers, également impliqué dans la médiation pour sa libération, a indiqué à l'AFP qu'un négociateur "se rendra au Mali au cours des prochains jours pour lancer un appel aux ravisseurs". Cette association avait aidé à la libération en 2017 de Stephen McGown, retenu au Mali par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La famille de Gerco van Deventer a publié sur Facebook une vidéo dans laquelle on voit l'infirmier appeler à être libéré "par tous les moyens possibles" et précise que la vidéo a été enregistrée le 15 mars. Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation jihadiste, qui a ensuite touché depuis 2015 le Burkina Faso et le Niger. Les enlèvements sont l'un des graves dangers encourus par les journalistes et les humanitaires, locaux comme étrangers, au Sahel.

AFP

26 Mars 1991 - 26 Mars 2023 :.Le président de la transition rend hommage aux martyrs Place des martyrs ce 26 MARS 2023 l...
26/03/2023

26 Mars 1991 - 26 Mars 2023 :.Le président de la transition rend hommage aux martyrs

Place des martyrs ce 26 MARS 2023 le Colonel Assimi GOÏTA Président de la Transition a déposé une g***e de fleurs au monument dédié aux martyrs de la démocratie.

Au delà de la symbolique traditionnelle le Président de la Transition place ce 32e Anniversaire sous le signe de la Réfondation. Le Colonel rappelle la promulgation de la loi électorale, l installation de l'Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE) la présentation du projet de constitution aux leaders acteurs et légitimités....Il appartient maintenant aux citoyens de donner une nouvelle orientation positive à notre démocratie à travers le référendum qui sera organisé très prochainement a souligné le Président de la Transition.

Le Colonel Assimi Goïta avait à ses côtés le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, le Président du CNT le Colonel Malick DIAW et plusieurs autres personnalités.

CCRP/Primature

Mali : La Médiation déterminée à arracher la paix processus d’Alger, la Médiation internationale a tenu, mercredi dernie...
19/12/2022

Mali : La Médiation déterminée à arracher la paix


processus d’Alger, la Médiation internationale a tenu, mercredi dernier, une réunion par visioconférence, à l’invitation de l’Algérie, en sa qualité de cheffe de file de ladite médiation.

Dans un communiqué de la Médiation internationale, publié vendredi 16 décembre, par la Minusma, il ressort que cette réunion a permis de mettre en exergue, encore une fois, la place axiale de l’Accord dans le processus de stabilisation du Mali tel que reflétée à travers ses quatre piliers.

« Les membres de la Médiation internationale ont, également, eu un échange sur les raisons ayant conduit à la suspension des travaux de la 47e session du CSA, qui ont débuté le 29 novembre 2022 », fait remarquer le document. Et de déplorer ce développement qui va à contre-sens de l’élan positif enregistré ces derniers mois.

Y compris les efforts en cours pour l’opérationnalisation de la Commission ad hoc en vue de parachever les discussions sur la chaine de commandement et l’intégration des hauts cadres des Mouvements en vue du lancement du DDR global dans les meilleurs délais.

Les membres de la Médiation internationale ont également échangé sur le dernier communiqué de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA). « La Médiation internationale a appelé les parties maliennes à s’abstenir de toute déclaration qui risque de porter atteinte aux efforts inlassables d’instaurer un climat de confiance », souligne le texte.

Selon les membres, cet engagement est d’autant plus nécessaire que la situation sécuritaire qui prévaut dans certaines localités du pays reste extrêmement fragile et le contexte politique interne demeure marquée par la conduite de plusieurs processus décisifs. Ainsi que l’élaboration d’une nouvelle constitution, le DDR et la mise en œuvre des projets de développement, avec l’aide de la communauté internationale.

Les membres de la Médiation internationale ont réitéré leur soutien au Mali et rappelé qu’ils se tiennent aux côtés des parties signataires de l’Accord pour favoriser une mise en œuvre diligente et de bonne foi des dispositions pertinentes de cet instrument. Et d’insister sur la nécessité de la reprise rapide des travaux du CSA qui constitue un cadre idoine permettant de procéder aux évaluations requises et de convenir des actions concrètes à entreprendre pour faire avancer la mise en œuvre de l’accord.

La Médiation internationale a réaffirmé sa détermination à poursuivre vigoureusement ses efforts. Et d’encourager l’Algérie à prendre les initiatives nécessaires pour aider à répondre aux attentes légitimes du peuple malien de voir l’Accord produire des résultats probants, notamment en termes de sécurité, de stabilité et de développement durables.

Mohamed Cherif Haïdara, président du CSDM : « Soutenons cette transition » Après son interpellation, le président du Con...
19/12/2022

Mohamed Cherif Haïdara, président du CSDM : « Soutenons cette transition »


Après son interpellation, le président du Conseil supérieur de la Diaspora malienne (CSDM), Mohamed Cherif Haïdara, poursuivi mais non-détenu par le parquet de la Commune VI, était face à la presse pour remercier tous ceux qui se sont mobilisés pour le soutenir, allant des communautés, à des ressortissants, la diaspora, les Hamallistes etc.

Le président du CSDM a organisé un point de presse de remerciement à l’endroit de tous ses soutiens avant-hier soir au siège du CSDM. Ils étaient des milliers et des milliers de jeunes hommes et femmes à la diaspora, dans le Kounari au centre du pays, ici à Bamako et à travers les réseaux sociaux pour soutenir le combattant des causes des Maliens de la Diaspora. Cherif les a tous remercié et a dit être touché par leurs multiples actions.

Le Cherif a affirmé avoir été interpelé à cause d’une vidéo qui date de 2020 où il faisait une proposition de sortie de crise qui l’a amené à demander certaines pour lesquelles, il a été interpelé. Le président du CSDM ne voit aucun problème à son interpellation, selon lui-même. « Je suis un justiciable comme tout le monde et nul n’est au-dessus de la loi », mais, il dit ne pas bien apprécier la manière dont il a été interpelé. Comme il l’a nommé, c’était une ‘’e-convocation’’ pour dire une convocation par voie électronique où le procureur qui a pris l’initiative des poursuites l’a faite par whatsapp en envoyant un vocal au commissaire pour ordonner son arrestation.

Sans entrer dans le fond du sujet, le président du CSDM, Cherif a rassuré ses soutiens en rappelant qu’il fait confiance en la justice malienne et s’en tiendrait à ses décisions. Les poursuites sont ouvertes, il ne serait pas détenu mais répondrait devant le juge au mois de mars sur le fond de l’affaire, a-t-il fait savoir.

« Je remercie tout le monde, je remercie le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta et le Cherif de Nioro. Je reviens sur ce que j’ai toujours dit : soutenons cette transition. Nous n’avons pas une seconde. Si cette transition échoue, ce serait notre échec à tous », a clamé Mohamed Cherif Haïdara avant d’inviter toute la communauté peuhle à soutenir la transition et le colonel Assimi Goïta.

Colonel Abdoulaye Maiga face à l’assainissement du district de Bamako : “Le contrat d’Ozone est résilié, le ramassage d’...
19/12/2022

Colonel Abdoulaye Maiga face à l’assainissement du district de Bamako : “Le contrat d’Ozone est résilié, le ramassage d’ordures de Bamako désormais confié à la Voirie du district”

Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maiga a présidé le mercredi 14 décembre 2022 dans la salle de conférence de son département une réunion de haut niveau sur l’opération spéciale d’assainissement du district de Bamako. Il avait à ses côtés ses homologues de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné, des Transports et des Infrastructures, Mme Dembéle Madina Sissoko, les gouverneurs du district de Bamako, de Koulikoro et les représentants de la mairie du district de Bamako.

A l’ouverture de la séance, le colonel Abdoulaye Maïga a expliqué que la réunion hebdomadaire du gouvernement (les ministères de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, des Transports et des Infrastructures, de l’Economie et des Finances) avec la mairie du district de Bamako et les gouvernorats de Bamako et de Koulikoro est une instruction du président Assimi Goïta pour trouver une solution durable et effective à la lancinante problématique de l’insalubrité du district de Bamako.

Il a confié que grâce à la concertation et l’implication de tous les acteurs, la problématique de l’insalubrité de Bamako (qui est un problème culturel) a été identifiée. Il a annoncé des débuts de solution parmi lesquels la résiliation du contrat de la société Ozone pour des raisons de souveraineté et d’efficacité.

“Malheureusement, la collaboration entre la mairie du district et Ozone n’était pas opérationnelle. Il y avait des points noirs. Donc, nous avons résilié le contrat qu’on avait avec Ozone. En lieu et place, nos efforts ont consisté à remettre la Voirie du district sur pied, cette Voirie qui avait fait notre honneur, notre fierté il y a des années. Voilà la dynamique dans laquelle nous sommes. Grâce à l’appui de l’Etat par le truchement de l’ANICT, nous avons pu acheter des équipements, des camions de ramassage d’ordures d’une valeur de 780 millions F CFA pour les mettre à la disposition de la Voirie du district. La bonne nouvelle est la signature d’une convention entre le ministère de l’Economie et des Finances et la Banque mondiale d’un accord de prêt s’élevant à 280 millions de dollars. L’objectif recherché est de reconstruire la décharge finale de Noumoubougou. Cette décharge, initialement, était destinée à être décharge moderne et qui allait permettre le tri et le traitement des déchets. Pour cela, le budget initial était évalué à 7 milliards F CFA. Malheureusement, ce que nous avons à Noumoubougou n’est pas du tout ce qui était prévu et attendu. Donc, cette décharge est loin d’être fonctionnelle. A travers des actions de la Transition, il y a un audit qui a été mené. Bien entendu, il y a beaucoup de dysfonctionnements. Il revient aux autorités judiciaires d’identifier les présumés auteurs de ces actions. Mais aujourd’hui nous avons l’obligation de reconstruire cette décharge finale de Noumoubougou”, a-t-il développé. Il a assuré la population du district de Bamako que le financement de la reconstruction de la décharge finale de Noumoubougou est une réalité et que les travaux commenceront bientôt.

En plus de ces actions, le ministre de l’Administration territoriale informé de l’acquisition du financement pour la construction d’une 2e décharge finale à Mountougoula. Ce qui, à ses dires, permettra à Bamako d’avoir deux décharges finales et d’autres infrastructures de traitement de déchets.

Indépendamment de cela, il annoncé le lancement, dès la semaine prochaine, des travaux de construction d’une décharge de transit entièrement construite par le ministère de Transports et des Infrastructures. Cette décharge de transit sera érigée à Médina-Coura au flanc de la colline pour réduire la pression des déchets dans le district de Bamako. Le ministre Maïga a appelé la population de Bamako à plus de patience. Car, à ses dires, l’assainissement de Bamako constitue un sujet très préoccupant pour les populations.

“Nous comprenons leur impatience qui est légitime. Malheureusement, le problème d’assainissement du district de Bamako n’est pas un problème simple. C’est un problème d’organisation, un problème de méthode. Car Bamako est une capitale anormale pour la simple raison qu’il y a 7 responsables chargés de l’assainissement à Bamako. Il s’agit du maire du district, les 6 maires des différentes communes. L’assainissement est une matière décentralisée. Ce qui pose des problèmes de coordination, des problèmes de planification, des problèmes de mise en cohérence. La question de l’assainissement est une question structurelle. Cela n’a pas commencé avec la Transition. Et durant la Transition, nous ferons tout ce qui est en notre capacité pour réduire, poser des jalons d’une solution durable pour régler définitivement le problème de l’assainissement à Bamako“, a-t-il promis.

Concernant la conservation des eaux usées, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné a précisé qu’elles doivent être dans des puisards réalisés par les familles. Les eaux pluviales sont du ressort de l’Etat à travers des caniveaux qui doivent être curés par les mairies. Après les caniveaux, a-t-il rappelé, les collecteurs secondaires drainent les eaux vers les collecteurs principaux qui drainent les eaux vers les fleuves.

“Voici l’organisation. Je pense qu’il y a une certaine confusion au niveau de la population. Ce n’est pas normal qu’elles viennent déverser leurs eaux usées dans la rue. Malgré les sensibilisations, les gens continuent à déverser les eaux usées dans la rue“, a-t-il regretté. Il a informé qu’avec le financement de la Banque mondiale de 157 milliards F CFA, des stations de vidange des déchets liquides vont être construites pour traiter les eaux usées.

Une visite de la décharge finale de Noumoubougou (région de Koulikoro) et le site qui sera aménagé pour servir de dépôt de transit situé au flanc de la colline de Médina-Coura (District de Bamako) est prévue ce lundi.

Siaka Doumbia

Lutte contre la corruption : le Vérificateur Général remet son rapport annuel 2021 au Conseil national de la société civ...
19/12/2022

Lutte contre la corruption : le Vérificateur Général remet son rapport annuel 2021 au Conseil national de la société civile

Le bureau du Vérificateur général a remis son rapport annuel 2021 au Conseil national de la société civile, ce vendredi 16 décembre 2022, au cours d'un atelier organisé par les deux entités. Cet atelier dit de dissémination et de remise officielle du rapport annuel 2021 du rapport aux organisations de la société civile s'inscrit dans le cadre de la célébration de la semaine de lutte contre 4 corruption. La cérémonie de partage a eu lieu ce vendredi 16 décembre 2022 au siège du Conseil national de la société civile en présence du ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Mamadou Kassogue, du ministre de la Refondation de l'Etat, Ikassa Maïga, du Vérificateur général et de la présidente du conseil national de la société civile Aminata Touré.

Selon les organisateurs, l'objectif de cet atelier est de contribuer à sensibiliser largement l'opinion sur les vertus d'une gestion saine des ressources publiques et d'échanger sur les résultats des travaux de vérification du bureau du Vérificateur général. Il s'inscrit également en droite ligne de la stratégie globale du gouvernement de lutter contre la corruption.'' Il s'agit de rendre compte de nos actions citoyennes vis-à-vis des pouvoirs publics '', a indiqué le Vérificateur général.

Dans son intervention, le ministre de la Justice a remercié le bureau du Vérificateur général et le Conseil national de la société civile pour leur collaboration visant à assoir une lecture analytique des résultats d'une année complète de vérification et d'évaluation des politiques publiques.

M.S

Mali: deux policiers de la mission de l’ONU tués dans une attaqueDeux policiers de la mission des Nations unies au Mali ...
19/12/2022

Mali: deux policiers de la mission de l’ONU tués dans une attaque

Deux policiers de la mission des Nations unies au Mali (Minusma) dont une femme, ont été tuées vendredi dans une attaque contre leur patrouille à Tombouctou (nord), a annoncé la mission sur Twitter.

"Profondément choqué par le meurtre cet après-midi, à Tombouctou, par un individu armé non identifié, de deux de nos policiers, dont une femme, alors qu'ils étaient en patrouille", a indiqué sur Twitter El-Ghassim Wane, le chef de la Minusma. Quatre autres Casques bleus ont été blessés, dont un grièvement, selon la mission et le chef de la Minusma. Par ailleurs, "les assaillants dans leur fuite ont croisé une patrouille des forces armées maliennes (Fama). Après les échanges de tirs, un assaillant a été tué. Côté Fama, il y a un mort et un blessé léger qui a quitté l'hôpital", a affirmé à l'AFP Bakoun Kanté, gouverneur de Tombouctou, qui assure que la situation est à présent sous contrôle. Une cérémonie pour le Festival du Vivre Ensemble était organisée vendredi à Tombouctou, au monument de la Paix, présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mossa Ag Attaher. "Nous avons fait une brève cérémonie d'ouverture et les officiels, dont le ministre des Sports, se sont retirés", a déclaré M. Kanté. La Minusma a envoyé environ 30 minutes après l'attaque "une force de réaction rapide terrestre sur les lieux", a déclaré à l'AFP un responsable de la mission onusienne à Tombouctou. Le Mali est en proie aux attaques jihadistes et à des violences de toutes sortes depuis 2012. La Minusma est, avec les forces maliennes, l'une des principales cibles des jihadistes qui visent la présence étrangère et les symboles de l'Etat. La Minusma, avec environ 12.000 soldats déployés au Mali, est la mission de l'ONU ayant subi le plus de pertes dans le monde ces dernières années. Plus de 180 de ses membres sont morts dans des actes hostiles.

Gouvernement : Les ministres appelés à rendre compte des tâches effectuées pendant la période intérimaireLe Premier mini...
08/12/2022

Gouvernement : Les ministres appelés à rendre compte des tâches effectuées pendant la période intérimaire

Le Premier ministre de la Transition, Dr Choguel Kokalla Maïga, a demandé, dans une lettre circulaire, aux membres de son gouvernement de rendre compte des tâches effectuées durant la période intérimaire. Objectif : lui permettre de faire une idée de la poursuite du travail gouvernemental.

Il est de retour, le Premier ministre de la transition. Celui-là dont certains ont annoncé la paralysie. Après 4 mois d’absence, l’enfant de Tabango, le Dr Choguel Kokalla Maïga a repris le boulot le lundi dernier.

Les ministres appelés à faire le CR des tâches effectuées

Même s’il a eu près d’une heure d’échange avec son intérimaire, le colonel Abdoulaye Maïga, Dr Choguel Kokalla Maïga n’est pas au courant des différentes évolutions dans les différents départements ministériels. C’est pourquoi, il a demandé aux ministres de lui faire parvenir des taches effectuées durant l’intérimaire. Ils ont jusqu’à 12 heures dû jeudi 08 décembre 2022 pour faire ce travail. « Vous me permettrez de me faire une idée de la poursuite du travail gouvernemental et, ainsi, de me faciliter la reprise de mes activités en me faisant parvenir, au plus t**d jeudi 08 décembre 2022 à 12 heures, en un document d’une à trois pages, le compte rendu des tâches effectuées durant la période intérimaire. J’attache du prix à l’exécution du présent circulaire./. », a écrit le premier ministre dans sa lettre adressée au Ministre d’État et à ses autres collègues du gouvernement. Ce compte rendu permettra au chef du gouvernement d’évaluer les avancées à chaque niveau et de constater les failles afin d’en chercher des solutions rapides avec l’ensemble des membres du gouvernement.

Obligations de réussir

L’esprit de la lettre aux ministres, c’est certainement la volonté du Premier ministre de réussir. En effet, lors de sa rencontre avec le M5-RFP le mardi dernier, il a insisté sur l’obligation de la réussite de cette transition. « Nous avons l’obligation de réussir. Les Maliens comptent beaucoup sur ce pouvoir. Quelque soient les difficultés, je l’ai exprimé au président que nous sommes condamnés à réussir », a-t-il laissé entendre devant ses militants très contents de le revoir.

Mutualiser pour la réussite de la transition

Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a, lors de sa première apparition publique après sa maladie, demandé une mutualisation des efforts de tous les Maliens. « Pour ce faire, il faut une mutualisation de toutes les forces nationales acquises à la Transition, quelles que soient leurs origines politiques, sociales, professionnelles, culturelles et cultuelles, afin de rendre irréversible le changement. Mettons-nous ensemble dans une véritable union sacrée, derrière le Président de la Transition, pour sauver notre Patrie. J’invite à laisser tomber toutes les autres considérations pour sauver notre Nation », a-t-il conclu.

Il faut rappeler que le Premier ministre Maïga a été mis en repos forcé depuis le 10 août 2022.

B. Guindo

Justice malienne : les juridictions désormais disposées en 2 classesLa création de nouvelles juridictions au Mali a impo...
08/12/2022

Justice malienne : les juridictions désormais disposées en 2 classes

La création de nouvelles juridictions au Mali a imposé à la justice du pays la nécessité de fixer des critères vérifiables pour leur classement afin de mieux gérer la carrière des magistrats et de prévoir une évaluation périodique en vue de tenir compte de l’évolution du contentieux. Ce classement est désormais fait à partir du conseil des ministres du mercredi 07 décembre.

En effet, un projet de décret adopté à cette rencontre, classe les Cours d’appel, les tribunaux de grande instance, les tribunaux de commerce, les tribunaux du travail et les tribunaux administratifs en juridictions de 1ère et 2ème classe en fonction du volume d’affaires et institue une évaluation tous les cinq ans afin de procéder aux réajustements adéquats. C’est ce qu’indique le communiqué issu de la réunion des ministres ; lequel communiqué a rappelé que le classement des juridictions a été défini dans la carte judiciaire aux premières années de l'indépendance avec la distinction entre tribunaux de première instance et justices de paix à compétence étendue.

ANDROUICHA

Bart Ouvry, Ambassadeur de l’Union Européenne au Mali : «Les bonnes élections peuvent apporter la légitimité du pouvoir ...
08/12/2022

Bart Ouvry, Ambassadeur de l’Union Européenne au Mali : «Les bonnes élections peuvent apporter la légitimité du pouvoir et les élections qui se déroulent mal peuvent être un facteur de déstabilisation »

L’Institut des Hautes Etudes du Mali (IHEM) sis à Bamako a abrité, le mardi 6 décembre 2022, la cérémonie de lancement du Programme « Femmes, Transition et élections au Mali », à travers le projet « Arbres à Palabres : quand les femmes du Mali prennent la parole pour une participation plus accrue des maliennes à la vie politique, aux réformes et au processus électoral, gage de stabilité et de sortie durable de crise !», dans les régions de Ségou, de Mopti et dans le district de Bamako.

Au cours de cette cérémonie, le chef de la délégation de l’Union Européenne au Mali, Bart Ouvry, a fait savoir que «les bonnes élections peuvent apporter la légitimité du pouvoir et les élections qui se déroulent mal, elles peuvent être un facteur de déstabilisation. L’UE est convaincue que les femmes peuvent apporter un grand soutien pour avoir un bon processus électoral…».

La cérémonie de lancement du Programme était présidée par le représentant du ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Alou Badra ; du représentant du ministre de la refondation de l’Etat, Oumar MC Koné ; de la directrice d’ACE Conseil, Mme Coumba Traoré ; des diplomates accrédités au Mali. Dans son allocution, la directrice de ACE Conseil, Mme Coumba Traoré, a fait savoir que les femmes ne seront plus du bétail électoral au Mali.

A sa suite, le chef de la délégation de l’Union Européenne au Mali, Bart Ouvry, a souhaité la tenue de bonnes élections. «Les bonnes élections peuvent apporter la légitimité du pouvoir et les élections qui se déroulent mal, elles peuvent être un facteur de déstabilisation. L’UE est convaincue que les femmes peuvent apporter un grand soutien pour avoir un bon processus électoral. Pourquoi ? Il faut savoir que quand il y a l’instabilité, ce sont les femmes et les enfants qui sont les premières victimes», a-t-il dit.

Avant de mettre l’accent sur le changement climatique, la migration irrégulière et le trafic d’être humain. Pour sa part, M. Campbell de l’Ambassade de la Grande Bretagne au Mali a fait savoir que le Royaume-Uni est fier de financer cet important projet qui vise à améliorer la participation des femmes à la transition, aux réformes politiques et aux prochaines élections dans les régions de Ségou, Mopti et Bamako.

Aguibou Sogodogo

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