Sport Magazine Luxembourg (2024)

11/12/2022

BGL LIGUE : DIFFERDANGE FINIT L'ANNEE EN BEAUTE

Pas moins de la moitié des rencontres de la 15e journée se déroulait dès samedi après-midi. A commencer par la visite de Differdange à Hostert où Yvon Dietz dresse bilan et perspective : « Nous sommes habitués de devoir nous battre jusqu’au bout pour nous en sortir en fin d’exercice. Pour y parvenir, nous misons beaucoup sur Kilian Amehi. » Restait à savoir si celui-ci allait faire trembler les filets adverses ? Réponse négative puisqu’il demeurait muet à l’instar d’équipiers subissant la domination adverse et rendant les armes sur un score de forfait : 0-5 !

Une demi-heure plus t**d, Pétange partait avec la faveur du pronostic face à Mondercange. Et les prévisions se concrétisaient avec un Titus empilant quatre buts en l’espace de 28 minutes pour aboutir à 5-2. D’où question : était-il bien utile de faire durer cette partie à sens unique plus de 97 minutes ?

« Nous devons surtout éviter de prendre les Eschois à la légère », martelait le staff hespérangeois à l’entame du rendez-vous avec la Jeunesse. Le message était perçu 5 sur 5 particulièrement par Stoltz, auteur d’un doublé, fixant la marque à 2-0. En gageant que la Vieille Dame renforcera ses arguments offensifs durant les fêtes.

Quant à Rosport, il finissait l’année en beauté (3-0) au détriment de Käerjeng. Un périple qui coïncidait avec le retour de Marc Thomé au Victoria : « On a encore eu la preuve qu’on n’entreprend jamais un déplacement au Camping de gaieté de cœur. »

Dimanche, c’est une UNA en pleine expectative qui accueillait une Etzella capable du meilleur comme du pire. On avait droit à la seconde version avec des Nordistes démobilisés et s’inclinant sans gloire sur la marque de 4 à 1.

« Il est vrai que les deux leaders actuels ont fait le trou, mais n’oubliez pas que le chemin est encore long », commente le Racingmen, Alex Lauriente, « Raison pour laquelle, nous ne devions pas accuser un ret**d supplémentaire après la venue de Fola. » Après une échappée locale à 3-0, les visiteurs revenaient à 3-2, mais Françoise assurait le top 4 des joueurs de la capitale à 4-2. Au coup de sifflet final, Steph Bensi concluait : « Pour nous, la trêve tombe à pic car, après les vacances, nous allons pourvoir préparer notre fin de championnat. »

Après-midi festif à Wiltz où, en préambule de l’arrivée de Dudelange, une succulente choucroute suivie de la venue de Saint-Nicolas étaient proposées aux plus fidèles (et gourmands) du cru. Fallait néanmoins passer aux choses sérieuses et, là, la digestion s’avérait plus laborieuse. En cause, des Sudistes croquant des Ardennais à 0-3 et qui conserveront ainsi leur leadership durant le changement d’année.

Niederkorn, enfin, se montre toujours aussi efficace. Battu 4-2, Mondorf en a fait, lui aussi, l’expérience pendant que le Progrès conforte sa position dans le tiercé de tête.

Désormais, la BGL League se met en veilleuse durant près de deux mois.

Photo by Albert Krier

11/12/2022

BASKET : LE SPARTA BERTRANGE VAINQUEUR SURPRISE DE ESCH

Question : savez-vous que notre championnat recèle depuis peu un élément dont le frère est un des Américains les plus courtisés du Vieux Continent ? Récemment, le Sparta recrutait Seth Le Day qui n’est autre que le frangin de Zach passé par Milan et l’Olympiakos avant de louer ses services au Partizan Belgrade. Rien que de l’EuroLigue ! « Je suis deux ans plus jeune que lui et, gamins, nous nous sommes souvent entraînés ensemble sur le terrain familial : grâce à Zach, j’ai beaucoup progressé », confie le néo-Bertrangeois. Ce week-end, l’occasion lui était fournie de prouver son savoir-faire face aux Eschois. Et le bougre ne ratait pas le rendez-vous (20 p, 14 r) en offrant d’abord 18 longueurs d’avance aux siens avant d’assurer unz victoire surprise pour le Sparta à 69-64. En face, Rugg (22 p, 12 r) prêchait dans le désert : 4 misérables petits points pour le duo Hicks-Foster.

« Avec Contern, on n’est jamais sûr de rien », craignait un supporter local à son arrivée à la salle de l’Amicale. C’est ainsi que les « Bleu et Blanc » (Cartaino 29 p, 14 r) tenaient la comparaison jusqu’à 11 partout puis encaissaient un… 22-0 décisif pour la suite de l’explication. Par Melcher (26 p), Steinsel transitait par 79-54, à la demi-heure, et fixaient la marque à 92-76.

Le T71 allait-il encaisser un 3e revers consécutif du côté de Walferdange ? « Nous avions été franchement mauvais contre les Pikes et il s’agissait de resserrer surtout les boulons derrière mais on est encore loin du compte », indique un Yves Defraigne un peu désabusé. D’autant que Moura (19 p) propulsait les Frontaliers à 38-47 (18e). Changement de décor à la reprise avec une Résidence (Crews 22 p) prenant feu, via un 4e quart à 26-11 et la menant à 84-73, à la 40e. Au buzzer, Xavier-Robert François constatait : « Une fois de plus, nous venons de démontrer que nous pouvons rivaliser avec les meilleurs. Faudra juste se montrer plus concentrés dans les moments chauds. »

Choc entre voisins à l’ombre de l’ancestral château où Larochette accueillait une USH ayant viré Pedrag Lukic, son deuxième mentor de l’année. Dans le camp d’en face, on était dans les starting-blocks : « Outre l’attrait du derby, nous voulons absolument l’emporter pour nous rapprocher encore plus des futurs playoffs. » Mission accomplie grâce à un Overton au sommet de son art (27 p) et expédiant l’Arantia à 75-40 (30e) au détriment d’un rival (Strings 22 p, 11 r) de nouveau KO debout à 93-61.

Gonflés à bloc suite à leur « perf » à Dudelange, les Mosellans n’avaient qu’une idée en tête : en faire de même aux dépens de Gréngewald. C’était bien parti à 19-10, mais les promus (Barnes 18 p, 12 r) se repointaient subitement à 51-49. Rien qu’une chaude alerte pour les Pikes (Bivins 24 p, 11 r) retrouvant le sourire à 75-63. « Nous nous basons enfin sur une certaine stabilité défensive et Patterson nous met également en confiance », glisse le staff local.

Le lendemain, Soleuvre et son duo US donnaient des frayeurs à l’Etzella (47-53, 20e), mais le réveil de Smith permettait aux Ardennais de passer au commandement (68-66) avant que Mallory n’estampille une nouvelle victoire des siens. Moralité : Steinsel et Ettelbruck se partagent la pole position suite aux échecs d’Esch et Dudelange.

Au rayon féminin, rien que du logique avec les succès respectifs de Gréngewald et de Contern au détriment de Steinsel (98-65) et de l’Etzella (79-68). Mais impossible de clôturer sans citer la prestation stratosphérique de Tylik Evans. Alors que le Black Star Mersch rayait de la carte Mess à 152-94, l’ailier US y allait d’un exceptionnel « quadruple double » : 53 points, 11 rebonds, 12 assists et, pour couronner le tout, 10 interceptions. Le compte est (très) bon !

Photo by Albert Krier

05/12/2022

BGL LIGUE : LE RACING S’IMPOSE A ETTELBRUCK

Deux rencontres étaient au programme de samedi. Parmi lesquelles, on épinglait le choc des promus opposant Mondercange à Käerjeng. Et qui se terminait à… dix contre dix suite aux exclusions successives de De Sousa (69e) et de Sousa, dans les arrêts de jeu. Au final, aucun des antagonistes ne parvenait à émerger car Mokrani (1-1, à la 90e) répliquait in extremis à l’ouverture du score de Leroux, dès la 12e minute.

Un peu plus tôt, ce sont au contraire deux vieux habitués de la BGL Ligue qui se retrouvaient via la visite du Racing à l’Etzella. Une partie dont les Nordistes ne garderont pas un souvenir impérissable : la phalange de la Capitale faisait la différence à la demi-heure par Simon (0-1) tandis que les Ettelbruckois devaient, en outre, composer avec l’excès de cartes jaunes de Krameric à vingt minutes du terme. Ce qui ne les empêchait pas d’offrir une farouche, mais vaine, résistance.

Le lendemain, on assistait aux grands débuts de Stefano Bensi sur le petit banc du Fola : « Ma première tâche a été de faire comprendre à mes anciens équipiers qu’il y avait eu un Stef, joueur, et qu’il y a désormais un Stef, entraîneur, qui leur demande de prendre, eux aussi, leurs responsabilités. » Pour son baptême du feu, le néo-mentor local était confronté à Hostert dans un duel « à ne perdre sous aucun prétexte ». Au coup de sifflet final, c’était les visiteurs qui avaient néanmoins le sourire grâce à Amehi enfilant l’unique but de la rencontre : 0-1, à la 28e minute.

Quant aux autres Eschois de la Jeunesse, ils entreprenaient le toujours périlleux périple à Mondorf. Et ils en faisaient l’amère expérience en mordant la poussière sur le score de trois buts à un.

Sans oublier l’Una Strassen qui rentrait victorieuse (0-1 Perez, 56e) du Titus Pétange.

Boosté après avoir tenu en échec le Swift, Rosport débarquait dans l’arène d’un F91 sur ses gardes : « On suppose qu’Hesperange a pris le Victoria un peu à la légère », commente le staff local, « Il importait donc d’entrer directement dans le vif du sujet. » Ce qui n’était manifestement pas le cas avec un Victoria, quasi héroïque, qui songeait à un second exploit consécutif jusqu’à la 87e. Moment choisi par Moussaki pour soulager les siens (1-0) avant qu’Ouassiero ne double la mise dans le temps additionnel. Le coup était donc passé très près…

On avait encore droit au derby entre Differdange et Niederkorn avec un Jeff Strasser y allant d’emblée d’un rappel à l’ordre : « Il serait temps que nous cessions de nous faire peur en tuant les échanges beaucoup plus tôt. » Il pensait sans doute la mission accomplie lorsque ses hommes s’octroyaient deux longueurs d’avance au cap du quart d’heure. Le Progrès entrait alors en résistance et pouvait compter sur Filet, auteur d'un doublé et sur Hend, forcément happy, pour inverser la tendance à 2-3. Un vrai derby, quoi !

Reste Hespérange qui espérait ne plus perdre de plumes, cette fois contre Wiltz. Si la période initiale était partagée (2-2), la reprise était à l’avantage exclusif du Swift qui finissait le boulot à 4-2.

05/12/2022

BASKET : LES PIKES ARRACHENT LA VICTOIRE A DUDELANGE

Autant d’emblée bousculer l’ordre chronologique des choses en débutant avec la dernière rencontre du week-end qui s’inscrivait dans un contexte assez particulier. Dimanche soir, donc, place au duel entre les deux phalanges ayant changé de coaches en cours de semaine. A Soleuvre, Carlo Ferrante a été écarté avec un intérim assuré par William Barber. A Bertrange, Chris Wulff cède le témoin à cette vieille connaissance de Christophe Flammang : « On ne changera pas grand-chose à un solide fond de jeu, mais je vais surtout tenter de rendre confiance aux joueurs », déclare-t-il. D’ici là, ses protégés (Le Day 25 p) sont tombés sur un Quinn au sommet de son art (40 p) et qui propulsait les « Jaune et Noir » à 112-103. Quasi un score NBA…

La veille, les Eschois étaient « chauds boulettes » au moment d’accueillir l’Arantia : « Outre le retour important de Jordan Hicks, les gars étaient motivés car n’oubliez pas que nous avions été battus lors de la 1ère journée à Larochette. » Pour preuve, les Sudistes (Rugg 30 p) s’isolaient à 30-10, dès la 10e minute. Dans ces conditions, Larochette (Overton 19 p) était contraint à limiter les dégâts à 50-35 (20e) et à 96-69, au final. On notera encore que les dirigeants du cru font un maximum pour gâter leurs supporters, via un parking supplémentaire pendant que le « günhwäin » (vin chaud) coulait à flot…

A quelques kilomètres de là, les murs tremblaient à Dudelange avec des Pikes créant l’immense surprise de cette 12e journée. Explication : le T71 (Greenwood 20 p) ne parvenait pas à prendre ses distances (41-40, 20e) sur des Mosellans très concentrés sur leur tâche. C’est alors que Patterson (27 p) passait la vitesse supérieure dans l’ultime ligne droite et permettait aux siens de signer une prometteuse et surprenante victoire à 75-82.

Malgré l’apport d’une nouvelle « main d’œuvre » américaine, Heffingen va de mal en p*s. Emmenée par Crews (24 p, 10 r), la Résidence s’ébrouait à 9-22 (7e) et n’était plus jamais inquiétée (48-72, 30e) par une USH (Gillard 23 p) en plein doute à 72-97, au retour aux vestiaires.

On a eu droit à de véritables montagnes russes à Gréngewald – Steinsel. Les promus (Barnes 22 p) se croyaient trop beaux à 28-14 (10e) avant que leurs rivaux ne répliquent par un 4-18 amenant 32 partout à mi-parcours. Grâce à un pétaradant Reese (37 p), les champions en titre y allaient alors d’un 13-23 à la reprise (45-55, 30e) et concluaient au grand galop à 64-84.

A Contern (Cartaino 24 p, 20 r), la force tranquille d’Ettelbruck a encore frappé. Rien n’était dit au changement de côté (49-50) puis le rouleau compresseur ardennais se mettait en branle avec un Mallory (31 p) mettant ses couleurs d’adoption à l’abri à 82-99. Sûr qu’avec le binôme Smith-Mallory, l’Etzella possède la paire US la plus complémentaire de la compétition.

En dames, Dudelange poursuit sa marche en avant (8/8) après son succès (83-43) sur les Pikes. Restait à savoir si la trêve n’allait pas contrarier l’excellent départ des Conternoises ? Face aux Bertrangeoises (Burse 30 p, 10 r), les ouailles de Fabienne Fuger (Wurtz 17 p, 12 r) subissaient ainsi leur seconde échec de la saison à 64-77.

Photo by Albert Krier

28/11/2022

BGL LIGUE : ROSPORT CREE LA SURPRISE EN PRENANT UN POINT CONTRE LE SWIFT

Une fois de plus, l’actualité offre une coïncidence assez étonnante. Flash-back : il y a peu, Differdange renonçait aux services de Pedro Resende. Pendant ce temps, la Jeunesse se retrouvait en grande difficulté et faisait appel à un nouvel entraîneur qui épousait le profil de ce même… Resende. Pour ajouter du piment à l’affaire qui nous occupe, les « Rouge et Blanc » rendaient visite, samedi, à la « Vieille Dame » de notre championnat. La phalange visiteuse, via Lempereur, s’offrait les meilleures occasions, mais manquait de réalisme en zone de vérité. En embuscade, les Eschois obtenaient un coup franc à la 70e minute et Larrière trompait (1-0) un Brusco que l’on a déjà vu mieux inspiré. On en restait là avec un buteur plus que satisfait : « Ici, on attend de moi que je débloque la situation : mission accomplie, donc. » Quant au néo-coach local, il avait le bon goût de ne pas triompher : « En signant pour six mois à la Jeunesse, on m’a fixé un seul objectif : le maintien. Point barre ! ».

Quant à l’autre formation du cru, elle mettait le cap sur Niederkorn sans se mettre une pression excessive sur les épaules : « D’ici la trêve, nous aurons une rencontre capitale contre Hostert tout en tenant à glaner l’un ou l’autre point ici ou là. » Ce ne sera toutefois pas au Progrès même si c’était toujours 2-2 à la 66e quand De Almeida assurait le coup (3-2) pour ses couleurs d’adoption. Comme un splendide cadeau d’anniversaire…

Strassen sait que c’est à domicile qu’il doit faire bonifier son capital-points. Par Baillet puis Perez, le Victoria répondait dès lors présent (2-0) aux dépens de Mondercange où on n’en fait pas un drame : « Chez nous, la priorité demeurera quoi qu’il arrive la conservation d’une ambiance familiale », affirme Eric Breckler. Son terrain étant impraticable, c’est quasi en déplacement que le Racing recevait Pétange au « Barthez » qui abritait son premier match officiel depuis début juin 2021. Le Titus profitait de la situation pour l’emporter, via Abreu et Tekiela (sur penalty), 0-2.

Wiltz a pu compter sur la force de frappe offensive de Timmermans (doublé) pour s’échapper à 4-2 devant Mondorf. Le score paraissait acquis jusqu’à la 86e minute. Moment choisi par ce diable de Keita pour, lui aussi, frapper à deux reprises : 4-4, au final.

L’Etzella Ettelbruck, pour sa part, réalise une excellente affaire en allant croquer (0-3) Hostert, soit un concurrent direct de bas de tableau.

L’énorme surprise de la 13e journée avait pour cadre le coquet stade de Rosport dont les protégés parvenaient à pousser le Swift à un très surprenant, voir inquiétant, nul blanc. Au courant du résultat, le F91 ne laissait pas passer l’occasion de se détacher au général en revenant victorieux (2-4) d’un promu de Käerjeng ne déméritant pas. Petit nul, grande conséquence…

Photo by Albert Krier

28/11/2022

BASKET : STEINSEL S’IMPOSE A DUDELANGE ET REJOINT LE GROUPE DE TETE

C’est orphelin de Murphy (blessé) que l’Amicale s’en allait rendre visite à l’ogre dudelangeois. On pensait que celui-ci s’apprêtait à croquer un rival pour le moins amoindri. C’était sans tenir compte de l’éternelle incertitude du sport, ni d’un Reese jouant dès lors pour deux, via ses 29 points et 15 rebonds. Avec un Taylor en mode mineur (13 p), le T71 (Greenwood 21 p) se retrouvait sur le qui-vive à mi-parcours (37-52) et carrément dans les cordes en étant largué à vingt longueurs à la reprise. La messe était dite et les acolytes d’Yves Defraigne ne pouvaient que réduire l’écart à 84-93, à la rentrée à la sacristie. « Il est clair que nous n’avions pas oublié notre récente élimination en Coupe ici-même et après prolongation », confie Etienne Louvrier, « Ma principale satisfaction vient du fait que l’ensemble du groupe ne cesse de progresser. C’est donc de bon augure. »

Autre ténor de la compétition, le Basket Esch (Grun 24) n’a fait qu’une bouchée (58-109) d’une USH encaissant un 9-30 au 3e quart temps menant ainsi à 40-78. Pour l’occasion, Heffingen alignait sa nouvelle paire US qui éprouvait des difficultés à régler la mire : 12 points pour Hansen et 10 pour Gillard. On leur laissera néanmoins le bénéfice du doute…

A l’évidence, l’Etzella (Smith 28 p) désirait aller en appel de son échec face à Dudelange. Dans ces conditions, Gréngewald en a fait les frais (16-23, 8e) d’autant que Burgett (25) ne trouvait guère d’écho auprès de ses équipiers. Avec un duo étatsunien auteur de 51 unités, Ettelbruck transitait donc par 45-65 (24e) et concluait en faisant tourner son banc à 82-94.

« Après notre défilé incessant d’Américains, il est temps de trouver une certaine stabilité et un réel état d’esprit défensif », observe-t-on au Sparta. Comme pour concrétiser leurs bonnes intentions, les Bertrangeois (Le Day 35 p, 15 r) menaient de onze points sur le parquet de Contern. Les « Bleu et Blanc » (Guillozet 32 p) grignotaient toutefois leur ret**d (42-45, 20e) et arrachaient la prolongation à 82 partout. Il n’y avait plus qu’une équipe sur le terrain (13-7) et les Conternois d’empocher la mise à 95-89 en dépit des 29 unités de Verbeelen chez les visiteurs. Conséquence de cet énième revers, Christian Wulff décidait de remettre sa démission « avec effet immédiat ».

Pour le périple à Walferdange, les Pikes s’étant séparés de Dwayne Foreman pour le remplacer par Devonte Patterson (26 a, 2,01 m) dont la première expérience au Mexique ne fut pas vraiment une réussite : 2 matches et 4,5 pts de moyenne. Grâce à Bivins (26 p), les « Vignerons » tenaient la comparaison jusqu’au repos (38-38) puis s’écroulaient à la remise en mouvement (64-44, 30e). Tout bénéfice pour une Résidence (Dressler 26 p, 11 r) l’emportant 81-70. On pointera toutefois l’entrée encourageante (22 pts, 9 rbs) de Patterson à bord de l’embarcation mosellane.

Dimanche, Soleuvre (Quinn 26 p, 15 r) tombait trop court devant Larochette (Overton 25) en passant de 48-47 (20e) à 79-90, « on the buzzer ».

En conclusion, on notera que ça se bouscule en tête du classement avec un quatuor composé de Dudelange, Esch, Ettelbruck et Steinsel se partageant la pole position avec leur 9 sur 11 commun.

Reste notre équipe nationale féminine qui, par Etute (27 p, 15 r), titillait (36-30, 20e) des Slovaques gagnant 57-77 avant que les nôtres (Mreches 24) n’effacent de la carte (43-81) les représentantes helvètes. « Nous possédons une authentique équipe d’avenir », se réjouit le staff fédéral.

Photo by Albert Krier

20/11/2022

BASKET : OVERTON CARTONNE AVEC LAROCHETTE

Au vu du calendrier proposé ce week-end, on pouvait se dire que c’était la fête avant les Fêtes de fin d’année. Outre un importantissime duel en bas de tableau (Pikes – USH), on avait encore droit à une explication capitale pour les playoffs (Arantia – Contern) et, pour clôturer en beauté, un véritable choc devant désigner l’unique meneur de la Ligue.

On évoque bien évidemment le face-à-face dominical opposant Ettelbruck à Dudelange. Auteurs d’un 6 sur 6, les Ardennais ne doutent plus de rien. A juste titre, d’ailleurs : « Nos deux Américains se sont parfaitement intégrés et sont capables de mettre sous l’éteignoir n’importe quel renfort étranger adverse », soulignaient-ils à l’aube du match, « Dans ces conditions, nous désirons reconquérir le titre. Voire plus si affinités… » Pas de chance pour eux, Mallory brillait par son absence à la chandelle. Une aubaine pour le T71 (Taylor 25 p) qui déboulait à 18-26, au quart d’heure, mais subissait le retour local à 56-58 (34e). L’effort s’avérait trop brusque pour les Nordistes (Smith 21 p) qui échouaient à 66-77. On laissera la conclusion à Jimmie Taylor : « Si Greenwood et moi avons décidé de rester à Dudelange, c’est parce que nous nous y plaisons bien et, surtout, pour répondre présents à la distribution des prix. » Difficile d’être plus clair.

Moins d’un quart d’heure plus t**d, Esch (Rugg 25 p) prenait logiquement la mesure (85-69) de Soleuvre qui faisait encore illusion à 34-33, à mi-parcours. Sûr que les « Jaune et Noir » (Quinn 25 p) sont métamorphosés grâce à leur nouveau duo étatsunien.

La veille, Heffingen espérait se refaire la grappe au bord des coteaux de Moselle. C’est à nouveau raté car les Pikes (Bivins 24 p) s’isolaient d’emblée à 14-5 et maintenaient le cap tant au repos (43-28) qu’à la demi-heure (64-39). Ceux-ci s’octroyèrent jusqu’à 30 longueurs d’avance aux dépens d’un concurrent (Stephens 14 p) en plein doute. Voire déroute comme en atteste son 2 sur 18 au-delà de l’arc. 79-54, « on the buzzer ».

« Plus que jamais, notre but est d’accéder aux playoffs », assure le staff du cru. Alors que d’aucuns prévoyaient un exercice compliqué aux promus de Gréngewald, ces derniers prennent un malin plaisir à clouer le bec à leurs détracteurs. Et s’y employaient, cette fois, au Sparta qui alignait pourtant un nouvel Américain. A savoir, Christian Le Day (26 a, 2,01 m, passé par le Kosovo, l’Islande, la Lituanie, la Croatie et la Hongrie) dont le frangin, Zach, a transité par Milan et le Partizan Belgrade. Avec ses 17 points et 10 rebonds, il propulsait les Bertrangeois (Verbeelen 17 p) à 47-37 (20e), mais les Hostertois (Burgett 22 p) y allaient d’un 15-27 en reprise leur permettant de remporter le derby à 86-87.

A Larochette, l'arrivée de Jamison Vashaun Overton n'est pas passée inaperçue. En provenance de Utah Valley., ce jeune guard/forward américain de 23 ans a connu un début de saison remarquable avant de se blesser malencontreusement au pied contre Steinsel. De retour aux affaires, il a su rapidement retrouver sa place et samedi soir, avec 36 points et 14 rebonds, c'est lui qui a conduit son équipe à la victoire. Au grand dam de Contern (Arendt 19 p) expédié dans les cordes d’entrée de jeu à 31-15. La messe était d’ores et déjà dite (58-44, 20e) d’autant que, chez les « Bleu et Blanc », Guillozet (7 p) était loin de reproduire ses prestations antérieures. Avec, pour conséquence, un marquoir se fixant à 96-73.

Du côté de Steinsel, les deux (excellentes) surprises de la campagne précédente étaient opposées. Emmenée par un binôme de choc (Melcher 30 p, Reese 29 p, 13 r), l’Amicale se dégageait à 43-33 (20e) avant que la Résidence (Dressler 31 p) ne reprenne espoir à 68-65, à la demi-heure. Juste une chaude alerte pour les protégés de Paul Medernach donnant un coup de rein décisif à 104-90. Iil s’agit du second revers de rang des Walferdangeois. Ce qui permettait aux Steinselois de s'installer provisoirement en tête du général. Comme un cadeau d’anniversaire pour leur coach…

14/11/2022

BASKET : SOLEUVRE ET SON NOUVEL AMERICAIN TARIQ SILVER GAGNENT LEUR PREMIER MATCH DE LA SAISON

Bons derniers et jusqu’à présent dominés par tous les adversaires qu’ils ont rencontrés, les joueurs de Soleuvre ont accueilli avec soulagement une nouvelle recrue qui pourrait peut-être changer la donne pour les promus. Auteur de 27 points pour son premier match contre Contern, Tariq Silver, 24 ans, le nouvel Américain de Zolwer n’avait qu’une idée en tête : profiter du périple à Heffingen pour signer une nouvelle prestation de qualité et enfin permettre à ses nouveaux équipiers de décoller au classement. Mission accomplie pour l’ancien guard des Eagles qui avec 22 points et 4 rebonds a largement participé à la première victoire de la saison de son équipe. Les promus n’acceptaient effectivement aucune comparaison (29-42, 20e) avec un hôte (Coleman 18 p, 11 r) faisant peine à voir. Dans ces conditions, Soleuvre décrochait un succès (76-83) … qui en appelle d’autres.

Tous les projecteurs de cette neuvième journée étaient évidemment tournés en direction de Walferdange à l’occasion du choc opposant deux des trois leaders de la compétition. Au regard du début de saison, on pouvait s’attendre à une opposition des styles entre la puissance de frappe de la Résidence (226 points enfilés ces deux dernières semaines) et la rigueur défensive de l’Etzella (146 unités concédées dans le même délai). Le moins que l’on puisse écrire est que les (trop rares) spectateurs présents en ont eu pour leur argent. Explication : d’entrée de jeu, la phalange locale (Dressler 27 p, 10 r) s’échappait à 45-38 (20e), mais leurs opposants (Mallory 35 p, 12 r) rappliquaient à 74 partout, à la 40e minute. Et les amateurs d’émotions fortes se régalaient encore à 80-80, cinq minutes plus t**d. Il fallait donc attendre la seconde prolongation pour voir Ettelbruck signer un 16-22 et conclure à 96-102. Une vraie propagande pour notre basket luxembourgeois. Chapeau aussi aux quatre joueurs s’étant tapé les 50 minutes !

Quant au T71, le 3e larron de tête, il partait largement favori face à un Sparta en pleine transition, mais ne s’alignant jamais vaincu d'avance. « Grâce à l’apport de Lavonte Holland, je suis persuadé que nous sommes capables d’assez bien résister aux Sudistes », espérait Mike Feipel, l’homme en forme des visiteurs. C’est exactement ce qui se produisait avec des Bertrangeois (Verbeelen 22 p, Holland 20 p) brouillant les radars à 14-21 (10e). Comme un rappel à l’ordre pour les Dudelangeois (Taylor 23 p) inversant la tendance à 46-35 (20e) et forçant le trait à 87-72, « on the buzzer ».

Les Pikes (avec Bivins), pour leur part, étaient dans l’expectative avant d’offrir l’hospitalité à une Amicale semblant remise dans le sens de la marche. On en avait la confirmation quand Reese (32 p, 14 r) isolait les siens à 9-21 (10e) aux dépens de Mosellans (Welter, Bivins 14 chacun) aux arguments offensifs par trop limités. D’où 54-70, au final.

Par Cartaino (31 p), Contern inquiétait toujours Esch à 60-62, au cap de la demi-heure. C’est alors que l’incontournable Rugg (34 p, 21 r) assurait la victoire des Frontaliers à 78-86.

« L’équation est simple : nous évoluons à domicile et recevons un rival moins bien classé que nous. Nous devons donc absolument l’emporter. » Tel était le discours des Hostertois (Breuskin 20 p) au moment d’en découdre avec un Arantia (Maindron, Overton 22 p) ayant un urgent besoin de points. C’était encore 78-79 à une poignée de secondes de la fin puis Larochette s’imposait à 80-84.

S’il y avait un match au sommet au sein de l’élite, il y en avait un autre à l’étage inférieur. En effet, l’Avanti (Green 26 p) et les Steelers (Bundu 21 p) croisaient le fer afin de désigner l’unique meneur (provisoire) de Nationale 2. Après 42-37 au repos, Kordall montait dans les tours pour rafler la mise à 68-79.

En dames, les Dudelangeoises ont eu le nez fin en recrutant la spectaculaire Zychera Rice. Une Etatsunienne qui s’est d’emblée mise en évidence au Benfica Lisbonne, en cours de semaine. Rentrées t**d vendredi du Portugal, leur duel à Steinsel était reporté. Reste Gréngewald qui s’est fait surprendre (95-90) à Bertrange. Tout bénefice pour Walferdange et Contern !

13/11/2022

BGL LIGUE : LA JEUNESSE REMPORTE LE DERBY ESCHOIS

Il s’en est passé des choses pendant la semaine. Dès lundi, c’était Strassen qui se séparait de Christian Lutz pourtant présenté comme le Messie il n’y a pas si longtemps de cela… « Jamais notre équipe n’a coûté aussi cher et il y a belle lurette que nous ne sommes plus aussi bas au classement. Il fallait donc faire quelque chose », résume le président Hilger. Restait à voir comment ses ouailles allaient réagir devant un Racing pas vraiment réputé pour sa compétitivité à l’exportation ? Et qui s’empressait de tuer cette légende urbaine en écrasant l’UNA sur le score sans appel de 1 à 4.

Quelques jours plus t**d, c’était le Swift qui s’appropriait les services de Henri Bossi en tant que directeur technique. Un choix éclairé car, fort de son inestimable expérience, il y en a peu qui connaisse aussi bien la BGL Ligue aussi bien que lui. Sur le pré, les Hespérangeois se faisaient peur à 1-2 contre Käerjeng, mais rétablissait la situation à 4-2. Le coup est donc passé très près.

Pendant ce temps, le F91 rendait visite à cet autre promu qu’est Mondercange. Ce dernier tenait encore la parité à 2-2 (88e) avant que d’Agovic n’affiche 2-3 dans les arrêts de jeu.

Et ce n’est pas fini car, en vue de cette 12e journée, on apprenait que l’irascible Amar Duracak s’était fait montré la porte de sortie à Hostert. En cause, les menaces qu’il proférait à l’encontre du coach Schäfer. « Nous étions disposés à lui donner une ultime chance, mais c’est le comité des joueurs qui a insisté pour ne plus devoir jouer avec lui », confie la direction du club. Il n’y eut toutefois pas de déclic au niveau sportif avec une USH larguée à 4-1 des œuvres d’un Titus Pétange toujours redoutable dans ses installations.

Dans la zone rouge du général, la côte d’alerte est atteinte à l’Etzella après son énième faux-pas (0-1) devant le Progrès Niederkorn. Et dire que c’était toujours 0-0, à la… 93e mais Peugnet passait par là.

Pendant ce temps, Crowther était sur son nuage (triplé) et permettait à Rosport de revenir victorieux de Mondorf.

Dès la 3e, Wiltz s’installait au commandement à Differdange avant que les « Rouge et Blanc » n’inversent la tendance à 2-1.

On a bien sûr gardé pour la fin un derby eschois qu’il valait mieux ne pas perdre dans les circonstances actuelles. Un constat qui prévalait surtout pour un Fola ne sachant plus à quel saint se vouer. « C’est d’abord le mental des gars qui est actuellement au plus bas », diagnostique le staff du cru, « Dès qu’on encaisse un but, ça devient quasi mission impossible. Un déclic est donc impératif. » Ce même Fola qui avançait à 1-0, par Jeridi, au quart d’heure. Un bonheur local de courte durée puisqu'après l'égalisation signée Camara, c'est Todorovic (doublé) qui se chargeait de crucifier ses voisins à 1-3. Comme un ouf de soulagement pour la Jeunesse et un signal d’alerte pour le Fola.

Photo by Albert Krier

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