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Radio Lari a Radio Lari a 107.5 FM, depuis Port-au-Prince,Haïti�

09/01/2025

Depuis son investiture le 11 novembre, le PM Alix Didier Fils-Aimé multiplie les initiatives tendant à redresser la barre d'un pays totalement dévasté par l'insécurité, la misère, et l'insalubrité. Parmi les mesures clés prises sous sa gouvernance, c'est celle d'augmenter de 50% les frais sociaux de nos vaillants policiers. Par ailleurs, d'autres actions importantes ont été posées dans le cadre de l'exécution de la feuille de route de son gouvernement.

18/12/2024
Éditorial : L’heure n’est plus aux condamnations, mais à l’action.Depuis des années, Haïti est pris en otage par des gan...
11/12/2024

Éditorial : L’heure n’est plus aux condamnations, mais à l’action.

Depuis des années, Haïti est pris en otage par des gangs armés qui sèment la terreur et maintiennent la population dans un climat d’insécurité constante. Chaque jour, des vies sont brisées, des familles endeuillées, et l’espoir d’un avenir meilleur s’effrite. Les condamnations et dénonciations, aussi vigoureuses soient-elles, n’ont plus aucun impact face à la montée de cette violence. Il est temps de reconnaître que l’indignation ne suffit plus : il faut agir, et agir maintenant.

Ces gangs, bien plus que des groupes criminels, incarnent l’échec d’un État incapable d’assurer la sécurité de ses citoyens. Leur pouvoir ne cesse de croître, alimenté par la pauvreté, le manque d’opportunités, et une corruption endémique. Pourtant, face à cette réalité accablante, la réponse des autorités reste souvent limitée à des discours empreints de condamnations symboliques. Mais peut-on raisonnablement croire qu’un simple discours puisse désarmer un homme qui a trouvé dans la violence son unique moyen de survie ?

Il ne s'agit plus seulement de condamner. Il s'agit de mobiliser. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités en collaborant avec les forces de l’ordre et les partenaires internationaux pour restaurer un minimum de sécurité. Il est impératif de démanteler les réseaux financiers qui soutiennent ces gangs, d’intensifier la formation et l’équipement des forces de sécurité, et de promouvoir des solutions économiques et sociales pour offrir une alternative viable aux jeunes vulnérables. En outre, des entités prévues dans l'accord du 3 avril, tels que, le Conseil National de Sécurité (CNS), et le Fond d'Appui à la Sécurité Nationale, doivent être rapidement constituées. Dans l'intervalle, il est urgent que la Commission Nationale de Désarmement Démantèlement et Réinsertion (CNDDR) soit réactivée.

Toutefois, une véritable solution durable exige une approche globale. Cela signifie investir massivement dans l’éducation, renforcer les institutions publiques, lutter contre la corruption et donner aux citoyens les outils nécessaires pour reconstruire un État fort et fonctionnel. Ce n’est qu’en s’attaquant aux racines du problème que nous pourrons espérer éradiquer cette gangrène qui ronge le pays.

Les Haïtiens méritent mieux. Ils méritent un État qui protège, une société qui se bat pour l’avenir de ses enfants, et un monde qui ne détourne pas le regard. Le moment est venu de transformer les paroles en actes. Chaque jour qui passe sans une action concrète est une victoire pour ceux qui prospèrent dans le chaos.

L'heure n'est plus aux condamnations. L'heure est à l’action. Agir, c’est redonner à Haïti l’espoir d’un lendemain sans peur.

Radio Laria 107.5 FM
📷: Google

Le CP, Louis Gérald Gilles, à travers une note de son bureau de communication, a vivement félicité le ministre de la san...
04/12/2024

Le CP, Louis Gérald Gilles, à travers une note de son bureau de communication, a vivement félicité le ministre de la santé, Dr Duckenson Lorthé Bléma pour la réouverture de l'hôpital Isaïe Jeanty "chancerelles", fermée depuis neuf mois. Il invite ce dernier à rester sur cette dynamique en œuvrant à la réhabilitation et la réouverture d'autres centres hospitaliers du pays.

L'ancien sénateur Nènel Cassy croit que l'unité, la justice et le pardon sont les fondements essentiels pour un retour à...
03/12/2024

L'ancien sénateur Nènel Cassy croit que l'unité, la justice et le pardon sont les fondements essentiels pour un retour à la paix et la stabilité.

L’insécurité qui sévit en Haïti atteint des proportions alarmantes. Kidnappings, violences armées, et climat de peur généralisée plongent le pays dans une crise sans précédent. Face à cette situation, la nécessité d’un front commun s’impose comme une évidence.

Dans une publication faite sur son compte X, l'ancien sénateur Nènel Cassy insiste sur l'importance d'une unité entre les différents secteurs de la vie nationale pour rétablir la paix et la sécurité en Haïti.
Joint au téléphone par notre rédaction, l'ancien élu de Fanmi Lavalas dit croire les crises actuelles que traverse le pays, qu'elles soient sociales, politiques ou économiques, ne peuvent être résolues que par un effort collectif et une unité nationale renforcée.

L'ex sénateur a souligné que la division affaiblit la capacité de la nation à faire face aux défis, tandis que la solidarité entre les citoyens, les leaders politiques et les institutions est la clé pour rétablir un climat de confiance et promouvoir des solutions durables. Il appelle toutes les couches de la société à s'engager activement pour reconstruire un Haïti plus stable, où règnent la paix et la sécurité.

Avec cette approche, Nènel Cassy espère mobiliser les énergies positives autour d'un idéal commun, celui d’un pays uni et prospère. Il insiste sur le fait que tout effort en faveur d’un retour à la stabilité doit impérativement s’appuyer sur la justice, mais surtout sur le pardon, en tant que pilier fondamental de la réconciliation nationale.

conclu Nènel Cassy.

Radio Laria 107.5 FM

Journée mondiale du sida : Le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé rappelle que le droit à la santé pour tous est inal...
01/12/2024

Journée mondiale du sida : Le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé rappelle que le droit à la santé pour tous est inaliénable.

Chaque 1er décembre, Haïti, à l’instar des autres nations, commémore la Journée mondiale de lutte contre le sida. Cette journée, placée sous le thème mondial "suivons le chemin des droits. Notre santé, nos droits" invite à une réflexion profonde sur le droit à la santé, un enjeu crucial dans le pays le plus touché par l'épidémie dans les Caraïbes.

Dans son méssage, le PM Alix Didier Fils-Aimé rappelle que la santé est un droit inaliénable, et, ce, même au coeur de la crise sécuritaire que connaît le pays.
Plus loin, M. Fils-Aimé reconnait que des acancées significatives ont été réalisées dans la lutte contre le VIH, toutefois il déplore le manque d'accès aux soins pour les personnes inféctées, car en raison de l'insécurité, elles se trouvent dans l'impossibilité d'atteindre un centre de santé ou d'obtenir un soin vital.

Par ailleurs, le PM Fils-Aimé croit que sous sa gouvernance des efforts courageux sont déployés pour rétablir la sécurité et l'accès aux soins essentiels. Il plaide également pour le renforcement de la solidarité des partenaires internationaux dans le combat contre le sida.

Rappelons qu'en Haïti, environ 150 000 personnes vivent avec le VIH selon les dernières estimations. Bien que le taux de prévalence ait diminué, passant de 5,9 % en 1993 à environ 2 % aujourd'hui, l'accès universel au dépistage, aux soins et aux traitements reste un défi. Les zones rurales et les communautés marginalisées continuent de faire face à des obstacles majeurs, notamment le manque d’infrastructures sanitaires, la stigmatisation et la pauvreté.
Les organisations locales et internationales, telles que le Programme national de lutte contre le sida (PNLS) et des ONG comme Partners In Health, jouent un rôle clé en comblant les lacunes. Elles fournissent des traitements antirétroviraux gratuits, des campagnes de sensibilisation et des services communautaires.

Radio Laria 107.5 FM

30/11/2024

Contrairement aux rumeurs faisant croire que les employés grévistes de la DGI s'opposeraient au choix d'un prétendant DG en remplacement de Jean Emmanuel Casséus, des membres influents du syndicat de la DGI ont fait savoir à notre rédaction qu'ils n'ont aucune information sur quiconque personne qui serait en pole position pour diriger la boîte. Toutefois, ils souhaitent que le prochain DG soit une personne qui connaît bien l'institution et qui sera à l'écoute des employés.

23/11/2024
20/11/2024

Le CPT et des organisations de la société civile telles que le RNDDH et l'ISAKE ont tous réagi sur la journée de ce mardi 19 novembre oú plusieurs dizaines de bandits ont été neutralisés par la PNH et la population.

La jounée d'hier, marque, sans nul doute, un tournant majeur dans la lutte contre le grand banditisme dans le pays. Depuis tantôt deux semaines, la coalition terroriste "Viv Ansanm" ne cesse de multiplier leurs attaques dans différents quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince, poussant des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs demeures. Dans son dernier rapport sur la hausse des actes de violences en Haïti, les Nations-Unies éstiment les personnes déplacées à 12 619, réparties entre les quartiers de Solino, Tabarre, et Fort National.

Tenant compte des menaces proférées par les gangs concernant un éventuel assaut contre la commune de Pétion-Ville, et les quartiers de Canapévert, Débussy, haut Delmas, entre autres, les riverains de ces zones se sont préparés à faire face à ces attaques "advienne que pourra".
C'est alors que, de très tôt dans la matinée du mardi 19 novembre, un camion transportant des dizaines d'individus lourdement armés et munis de matériels de communications, a été intercépté par un point fixe de la PNH au niveau de l'avenue Panaméricaine (PV). En réaction, les malfrats ont ouvert le feu sur les policiers afin qu'ils puissent s'en échapper, mais c'était sans compter sur le professionnalisme des agents de l'ordre, qui ont réussi à neutraliser 8 d'entre eux, avant que les autres ont tentés vainement de sauver leur peau en s'éparpillant à travers les quartiers de Canapévert, Musseau, Bourdon et autres.
Grâce à la vigilance et la détermination des riverains des zones précitées, la majorité pour ne pas dire la totalité de ces bandits ont été stoppés.

Il est à rappeller que le mouvement "bwakale" a pris ses origines dans le quartier de Canapévert en avril 2023 dans un contexte presque pareil. Selon plus d'un, le "bwakale" traduit le ras-le-bol d'une population laissée-pour-compte face à la cruauté des actes des gangs.

En effet, suite à cette journée marquée par la reprise du mouvement "bwakale" et d'une étroite collaboration entre les forces de l'ordre et la population civile, les réactions fustigent de partout.
Dans un communiqué, le Conseiller-Président, Fritz Alphonse Jean, encourage la population de continuer à travailler avec les agents de l'ordre afin de mettre un terme à l'expansion des gangs. Selon lui, à l'origine de ces attaques répétées des gangs contre la population, se trouvent des gens avides qui ne veulent pas perdre certains privilèges.

Pour sa part, le Directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), souvent critiqué par ses détracteurs, sous prétexte qu'il prend toujours position en faveur des gangs, M. Pierre Éspérance, a, sans langue de bois, salué le mariage "police-population" qui a mené à l'anéantissement de plusieurs dizaines de bandits, tout en appellant les membres des différents foyers de gangs du pays à livrer leurs chefs aux autorités.

Munson Jean, Coordonateur adjoint de l'Inisyativ Sitwayen Angaje Kont Ensekrite (ISAKE), quant à lui, invite les autorités de continuer à prendre les dispositions nécéssaires afin de renforcer la présence des agents de l'ordre dans les zones qui ne sont pas afféctées par l'éscalade de la violence des gangs, et de tout mettre en oeuvre pour récupérer les territoires contrôlés par ces derniers.
Plus loin, M. Jean, éxige la mise en place d'une structure capable de repêcher les enfants des rues, ce qui, selon lui, mettra un terme à la production de nouveaux "enfants-soldats".
Tout en croyant que la collaboration "police-population" est un atout pour contrecarrer les bandits à la conquête de nouveaux territoires, Munson Jean, insiste sur le fait que le gouvernement doit aussi mettre en application d'autres mesures structurelles en vue de rétablir la sécurité sur toute l'étendue du territoire national.

Le MÉMO

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Port-au-Prince

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