06/11/2023
Déjà deux doses du "poison rose". Une troisième serait peut-être celle qui va nous mettre K.O.
Ces dix dernières années marquent sans nul doute la décente aux enfers du pays. Une décente aux enfers accélerée par la venue des bandits légaux au pouvoir avec comme chef de file, Michel Martelly propulsé au second tour dans une élection oú le type lui-même ne prenait pas au serieux sa candidature.
Grâce aux blancs toujours présents lors de ces rendez-vous afin d'imposer leur dictat, ils ont réussi à nous faire avaler ce "poison rose", qui, depuis lors, ronge la grande majorité des organes vitaux du pays et le met dans un long coma oú malheureusement les médecins qui disent vouloir le remettre sur pied (ONU, OEA, États-Unis, France, Canada) sont pour la plupart ceux qui l'ont introduit ce poison mortel dénommé "PHTK".
Conscient qu'il a pris le pouvoir d'assaut, Michel Martelly et ses sous-fifres ont tout fait pour s'assurer que le pouvoir ne tomberait plus jamais aux mains de gens honnêtes, intègres, puisque ces vertus sont contraires à leur mode de fonctionnement. Après son quinquennat, malgré une transition de 1ans, Martelly et ses blancs ont une fois de plus réussi à administrer au peuple Haïtien une deuxième dose de ce "poison rose".
Cette fois-ci, ils n'ont pas caché leurs vélléités qui consistent à contrôler par tous les moyens le pouvoir politique.
Recrutement d'acteurs politiques, qui, autrefois défendaient la cause populaire, lobbying avec des coûts exorbitant pour le trésor public, création d'un nombre incalculable de foyers de gangs ceinturant la capitale de Port-au-Prince et ses environs, empêchant ainsi toutes formes de protéstations anti-gouvernementales et mettre les gens vivant dans les quartiers défavorisés dans un semblant de comfort proportionnel à leur mépris vis-à-vis de ces personnes qu'ils considèrent comme des va-nu-pieds..
Depuis plus de 7 ans aucune élection n'a été réalisée pour renouveler le personnel politique.
À chaque fois qu'ils sentent que la fin approche, ils créent des évènements d'envergure afin de se faire réapparaître sous d'autres visages, 6-7 juillet 2021, un exemple probant.
Retracer ces faits que nous connaissons tous sûrement, n'est pas le plus important, les questions à se poser sont les suivants:
Qu'est-ce-qu'ils préparent d'autre? Puisque la mission d'Ariel Henry touche à sa fin.
Ces sanctions par ci et par là, ne sont-elles pas le début d'un nouveau plan?
Compte tenu de l'implication des pays sanctionneurs (États-Unis, Canada..) dans cette décente aux enfers dont nous parlons, vue leurs soutiens indeféctibles aux politiciens mafieux qu'ils disent sanctionner aujourd'hui, ces sanctions sont questionnables. Revenons en 2012, lorsque le débat sur la double nationalité de Michel Martelly faisait rage au sénat Haïtien, le diplomate Américain, Kenneth Merten, ambassadeur des États-Unis en Haïti n'a pas tardé à prendre la défense de son poulain en se présentant à ses côtés dans une conference de presse afin de déclarer lui-même que "Michel Martelly n'est pas un Américain, c'est un Haïtien".
Et voilà qu'aujourd'hui les États-Unis, le Canada, l'ONU, veulent laver leurs affronts, cacher leurs échecs au lieu d'admettre qu'ils ont contribué à faire asseoir des dirigeants comme Michel Martelly, Jovenel Moïse, dans un fauteuil qu'ils n'auraient même pas dû voir de près.
Considérant aussi l'échec cuisant de l'ONU présent dans le pays depuis 2004 à nos jours (Minustah, Minijusth, Binuh). À titre de rappel, en 2020, Helen Lalime, cheffe du Binuh s'est vantée du fait qu'elle a été l'instigatrice de la fédération "G-9 an fanmi et alliés". Devant le conseil de sécurité de l'ONU, madame La Lime a fait l'éloge de son accomplissement, je cite