18/12/2023
*Jacmel/justice/ éducation*
*La décadence d'un homme de foi : conséquences dévastatrices des abus de pouvoir de Guy Domond envers des employés de l'IBP-IDEPH."*
Le père Guy Domond, directeur général de l'Institution du Bon Pasteur (IBP), est sous le coup de la justice en raison de révocations arbitraires visant deux employés, à savoir la monitrice de discipline,madame Louvia *LUBIN* et le coordonnateur de discipline, monsieur Reynald *FRANÇOIS* en date du 29 Août 2023. En effet, le *Tribunal* de première instance *de Jacmel*, jugeant en ses attributions civiles et de travail, a condamné le numéro un de l'IBP-IDEPH ce 11 décembre pour avoir révoqué illégalement ces deux employés de ladite institution.
En cette journée du 29 Août 2023 *,* la communauté a été ébranlée par les agissements du directeur général de l'IBP. En conséquence, des révocations arbitraires ont frappé durement *les* deux employés bien-aimés sus mentionnés. Ces mesures sans fondement ont déclenché un tollé au sein de l'établissement, mettant en lumière les pratiques injustes et abusives de la direction.*En fait*, le directeur général, aujourd'hui au centre de toutes les attentions, fait face à la colère grandissante du personnel et risque désormais des poursuites judiciaires en conséquence de ses actes.
Effectivement, ces deux employés ont refusé de rester passifs face à cette décision les incitant ainsi à emprunter la voie judiciaire.A cet effet,*ils ont* engagé deux avocats chevronnés pour les défendre, Me LUBIN Louvio et Me Coriolan SILVAINCE. Un mois s'est écoulé, marqué par plusieurs tentatives : l'une auprès des autorités compétentes en matière sociale, notamment les affaires sociales *et du travail*, l'autre en s'adressant directement au Doyen près du Tribunal de Première Instance de Jacmel (TPI). Enfin, leur persévérance a porté ses fruits devant le *Tribunal du travail*, en présence du juge Clivens Desrivieres. Finalement, la décision rendue est en faveur des plaignants, leur apportant un sentiment de justice et de réparation bien mérité. Donc, ils envisageraient de poursuivre le père Guy Domond pour escroquerie et abus de confiance, si toutefois il n'a pas donné le reçu de paiement à l'Office National d'Assurance (ONA), mentionné dans la dernière sommation.
D'après leur témoignage, plusieurs collègues ont subi le même sort, mais par manque de confiance envers le système judiciaire haïtien, ils ont préféré ne pas engager de poursuites. Cependant, les demandeurs ont bravé les obstacles pour défendre les droits des employés, souhaitant ainsi établir un précédent au sein de la communauté catholique, où le respect envers les travailleurs est encore à établir. Par cette action, ils espèrent non seulement obtenir justice pour eux-mêmes, mais aussi inspirer un changement profond dans le traitement des employés au sein de l'institution.
Comme le dit si bien un dicton, "la justice élève une nation" ; les deux plaignants expriment leur gratitude envers le juge pour cette décision, témoignant ainsi de son respect des principes de droit. De plus, ils encouragent vivement les employés à ne pas rester passifs face aux décisions arbitraires et illégales prises par les employeurs dans la ville. Ils exhortent les contractants à saisir la voie judiciaire chaque fois qu'ils estiment que leurs droits ont été violés, afin de garantir le respect de leurs droits fondamentaux.
Par ailleurs, un prêtre incarne une entité morale, servant d'exemple au sein de sa communauté ou de la société dans laquelle il évolue. Toutefois, il est légitime de se demander si le père Guy Domond peut être considéré comme une telle personne morale. Ne devrait-il pas envisager d'autres alternatives pour résoudre ce problème ? A-t-il vraiment un bon conseiller en la matière? Parce que, Un compromis à l'amiable *vaut* mieux qu'une procédure judiciaire, elle est coûteuse.
Peut-il réellement être un modèle pour la communauté catholique ? Bien que la justice soit là pour trancher les litiges entre particuliers, il est clair que le comportement du directeur général est teinté de mauvaise foi, révélant ainsi son désir de nuire à ses employés de manière systématique. La partie demanderesse a d'ailleurs ajouté que ceci représente un exemple frappant au sein de cette institution.
Il est à noter que plusieurs employés ont *été l'objet* de révocations au cours de l'année 2023, et l'un d'entre eux a été contraint de démissionner de son poste sous la pression du directeur général. L'arrogance, la trahison et l'indignité sont parmi les principaux traits caractéristiques de ce directeur ont-ils ajouté.