Radio Télé Canari

09/02/2025

Quand les étudiants prennent la parole : "Je suis le Président d'Haïti" revient pour une 3e édition

Ce lundi 10 février 2025, la Bibliothèque Michel Tardieu ouvrira ses portes pour accueillir le premier tour de la 3ᵉ édition du concours de débat inter-universitaire "Je suis le Président d’Haïti", une initiative de Voix et Cœur d’Haïti, en partenariat avec Yon Boustè, soutenue par diverses organisations de la société civile.
Ce concours met à l'honneur l’éloquence, la pensée critique et la compréhension des enjeux socio-politiques du pays. Il réunit des étudiants brillants issus de différentes universités de la place, qui s’affrontent dans des débats stimulants.
Le coup d’envoi sera donné par deux rencontres particulièrement attendues : Paul Fragonel Datch Allah de l’UNASMOH affronterz Nazaire John Kelly de l’EDSEG, tandis que Pierre Louis Jordany de la FDSE s’opposera à St Louis Carline de l’ANDC.
Les débats promettent d’être intenses, car seule l’équipe ayant accumulé le plus de points lors de ce premier tour accédera à la grande finale, prévue pour le 8 mars 2025, lors de la remise du grand prix “FANM NAN NANM” pour une 3e fois consécutive.
Le débat inter-universitaire “Je suis le Président d’Haïti” est la voix de l’intellectualité dans un pays en pleine crise politique, a martelé le président du jury, le professeur Emmanuel Stéphane Laurent. Ce concours représente un véritable tremplin pour la jeunesse haïtienne, souvent en manque d’activites constructives.
"Je suis le Président d’Haïti" a pour objectif de former des leaders capables d'apporter des solutions innovantes aux défis du pays. Les organisateurs invitent la population à suivre ces débats passionnants et à soutenir ces jeunes talents, qui, par leur éloquence et leur engagement, contribuent à façonner l’avenir d’Haïti.

Hyshney Saint-Julien / journaliste

07/02/2025

Alix Didier Fils-Aimé : Un Premier Ministre Qui Dilapide des Millions Pour un Renseignement Fantôme

Le gouvernement, sous la direction du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, est au cœur d’une controverse majeure. Selon le professeur André Lafontant Joseph, cité par Radio Télé Métronome, le chef du gouvernement aurait orchestré une mise en scène pour justifier des dépenses faramineuses dans des services de renseignement aux résultats « piteux et humiliants ».
Alors que le pays s’enfonce dans l’insécurité et le chaos, le Premier ministre disposerait de plus de 40 millions de gourdes par mois pour financer des services de renseignement inexistants. Pire encore, chaque conseiller-président toucherait 7 millions de gourdes mensuellement, sans compter les budgets astronomiques alloués aux ministères de la Justice, de l’Intérieur et de la Défense.
Mais où va cet argent ? Selon André Lafontant Joseph, ces fonds ne bénéficient ni aux institutions ni à la sécurité nationale toujours selon Radio Tele Metronome. Ils sont distribués en espèces à des individus non identifiés, une pratique opaque qui soulève de graves soupçons de corruption et de détournement de fonds publics.
Face aux critiques croissantes sur son incompétence à juguler l’insécurité, le gouvernement aurait orchestré les récents raids à Kenscoff, non pas pour restaurer l’ordre, mais pour justifier des dépenses scandaleuses. Une manœuvre indigne qui témoigne d’un mépris absolu pour la vie des citoyens.
De plus, dans ce contexte de violence insoutenable et d’incapacité du gouvernement à instaurer la paix, le Premier ministre Fils-Aimé a pris une décision pour le moins incompréhensible : il n’a pas su cacher sa volonté de révoquer le directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Normil Rameau. Ce litige entre le PM Fils-Aime et le DG Normil intervient au moment que l'insécurité bat son plein et que la PNH, malgré ses nombreuses difficultés, reste un des derniers remparts face aux gangs armés. En choisissant de sacrifier un haut responsable du CSPN dans un tel contexte, Fils-Aimé semble plus soucieux de ses intérêts personnels que de la stabilité du pays. Ce geste, loin de résoudre les problèmes de sécurité, pourrait au contraire déstabiliser davantage le gouvernement, déjà fragilisé.
Alix Didier Fils-Aimé apparaît désormais non pas comme un leader soucieux du bien-être national, mais comme un chef de gouvernement manipulateur, dépensier et irresponsable, prêt à instrumentaliser la violence pour camoufler son incapacité à gouverner.

Jusqu’où ira cette mascarade ? Combien de vies faudra-t-il encore sacrifier pour masquer l’incompétence d’un gouvernement en faillite morale ?

Hyshney SAINT-JULIEN / journaliste

Source : Radio Télé Métronome , tweet du 6 février 2025.

07/02/2025

Esaie Beauchard : Un Parcours Inspirant, Un Engagement Inébranlable pour Cité Soleil

Aujourd'hui, 6 février, un anniversaire qui n’est pas seulement celui d’un homme, mais aussi celui d’un rêve, d’une lutte et d’un engagement sans compromis envers ceux qui n’ont souvent pas de voix. Esaie Beauchard, né le 6 février 1984 à l’Hôpital Sainte-Catherine à Cité Soleil, fête aujourd’hui une nouvelle année de sa vie, marquée par un parcours exceptionnel, empreint de dévouement et de passion pour sa commune.
Issu d’un environnement modeste, élevé par sa mère, Mardonne Blot, dans les quartiers difficiles de Cité Soleil, Esaie a appris dès son plus jeune âge la valeur de la résilience et de l'effort. Son enfance, marquée par une réalité socio-économique complexe, ne l’a jamais empêché de nourrir une ambition farouche : celle de transformer sa commune, et d’apporter des solutions concrètes aux défis quotidiens de ses habitants.
Esaie Beauchard a fait ses études classiques au Collège Mixte Ecclésiaste et a poursuivi au Lycée National, où sa soif d’apprentissage s’est révélée. Ancien journaliste et juriste de formation, il a développé une profonde compréhension des réalités sociales et politiques du pays. Ses expériences dans le domaine de la fiscalité, notamment en tant qu'inspecteur fiscal, ont forgé sa rigueur et sa capacité à comprendre les mécanismes de l'administration publique.
Mais c’est en 2014, lorsqu’il devient maire assesseur de Cité Soleil, qu’il incarne véritablement son engagement pour la transformation de la commune. Et, En tant que maire principale en 2015, il n’a cessé de se battre pour l’amélioration des conditions de vie des plus vulnérables, apportant des solutions pratiques face aux défis énormes de pauvreté et d’exclusion sociale. Sa gestion a été marquée par sa volonté de redonner à Cité Soleil sa dignité, et de montrer au monde que cette commune, trop souvent stigmatisée, mérite une attention particulière et un avenir prospère.
Aujourd'hui, Esaie Beauchard est le coordonnateur général du Regroupement des Organisations Sociopolitiques de l'Opposition (ROPSO), une organisation qui lutte pour un changement profond et inclusif. Mais au-delà de ses responsabilités actuelles, il incarne un modèle de leadership, de persévérance et de vision pour les générations futures. Son engagement inébranlable en faveur des classes défavorisées, sa capacité à rêver grand et à lutter pour des causes justes font de lui une figure incontournable dans le paysage politique dans la commune de Cite Soleil.
À l’occasion de son anniversaire, il est important de rappeler qu’Esaie Beauchard n'est pas simplement un ancien maire, mais un symbole d’espoir pour tous ceux qui croient qu'un avenir meilleur est possible. Son amour profond pour Cité Soleil et sa conviction que cette commune mérite plus, le poussent à continuer son combat, sans relâche.
Esaie Beauchard est un exemple vivant de ce que la détermination, l'amour pour sa communauté, et une vision claire de changement peuvent accomplir. Aujourd'hui, en ce jour particulier, nous célébrons non seulement un homme, mais aussi une source d'inspiration pour tous ceux qui veulent œuvrer pour un monde plus juste et équitable.

Hyshney Saint-Julien / Journaliste

01/02/2025

Haïti : Une menace sur la lutte contre le VIH/SIDA

La lutte contre le VIH en Haïti est en danger. Le gouvernement américain a récemment suspendu son financement aux programmes de prévention et de soins, le temps d’une évaluation. Cette décision inquiète les acteurs du pays , car elle pourrait interrompre l’accès aux médicaments et aux services de soutien pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH).

En Haïti, environ 125 000 personnes sont touchées par le VIH. Depuis plus de 20 ans, des associations mènent une bataille pour freiner l’épidémie et garantir des soins aux malades. Aujourd’hui, ces efforts sont menacés. Sans financement, de nombreux patients pourraient se retrouver sans médicaments, augmentant ainsi le risque de complications et de transmission du virus.

La situation est encore plus critique avec l’insécurité grandissante dans le pays. L’accès aux hôpitaux est difficile, et la crise économique rend l’achat de médicaments plus compliqué. De nombreuses associations tirent la sonnette d’alarme : sans aide rapide, la lutte contre le VIH pourrait reculer de plusieurs années.

Face à cette menace, la FEDHAP+, qui regroupe plusieurs associations engagées dans la lutte contre le VIH, appelle les autorités haïtiennes et les partenaires internationaux à trouver des solutions alternatives pour garantir la continuité des soins.

En attendant, elle encourage les patients à ne pas interrompre leur traitement et à rester en contact avec les centres de santé. « La santé ne peut pas attendre », rappellent les responsables de l’organisation.

Si aucune solution n’est trouvée rapidement, Haïti risque de faire face à une crise sanitaire majeure, mettant en péril la vie de milliers de personnes.

Hyshney Saint-Julien
[email protected]

28/01/2025

Le ROSPO appelle à un dialogue national pour sauver l’avenir du pays.

Le Regroupement des Organisations Sociopolitiques de l’Opposition (ROSPO), par l’entremise de son secrétaire général Woodson Célestin, a adressé ses félicitations au Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Normil Rameau, ainsi qu’au Président du Conseil Présidentiel de Transition, SEM Lesly Voltaire, pour leurs efforts louables visant à améliorer la situation de la population haïtienne, notamment en matière de sécurité publique. Il a salué les récentes initiatives mises en place pour réduire la violence et renforcer l’ordre dans le pays.
Cependant, tout en exprimant son soutien aux actions entreprises par les autorités en place, le Secrétaire Général a souligné l’urgence de prendre en charge plusieurs dossiers humanitaires et sociaux cruciaux. Le regroupement a insisté sur la nécessité d’une prise en charge immédiate des Haïtiens déportés des États-Unis, ainsi que sur l’accompagnement des déplacés internes qui souffrent de l'insécurité persistante dans plusieurs régions du pays. La situation des personnes déplacées par les conflits armés internes doit être une priorité, a affirmé ROSPO.
Dans un autre volet de son discours, M. Célestin a plaidé en faveur d’un dialogue national inclusif, mettant l’accent sur la nécessité de sauver les enfants soldats. L’implication des enfants dans les conflits armés constitue une tragédie qui touche profondément la société. Pour le Secrétaire Général du ROSPO, un dialogue populaire est essentiel pour trouver des solutions durables à ce problème, réintégrer ces jeunes dans la société et garantir leur éducation et leur bien-être.
Enfin, le regroupement a lancé un appel fort en faveur d’un pardon national, soulignant que ce processus pourrait représenter une étape décisive vers la réconciliation et la consolidation de la paix dans le pays. Un pardon national accompagné de justice pour les victimes permettrait de tourner la page sur des années de violences et de conflits, tout en facilitant un retour à une gouvernance démocratique, juste et inclusive.
Ainsi, le ROSPO exhorte toutes les parties prenantes, y compris le gouvernement, les partis politiques et la société civile, à s’engager dans un dialogue constructif pour l’avenir d’Haïti, à mettre fin à la violence et à créer un environnement plus stable pour les générations futures. La paix et la prospérité d’Haïti dépendent de la volonté collective de ses citoyens de trouver des solutions aux défis actuels.
Hyshney SAINT-JULIEN

23/01/2025

Cité Soleil : La population bloque l'accès à la mairie et dénonce la gestion corrompue du maire.

Depuis plusieurs jours, Cité Soleil, l’une des communes les plus populaires et les plus vulnérables de la capitale, est le théâtre de vives protestations. Les habitants ont décidé de bloquer l’accès à la mairie, empêchant ainsi le maire, Frédérick Hislin, d’accéder à son bureau et paralysant toutes les activités administratives de la commune.
Cette action de protestation fait suite à un mécontentement croissant face à la gestion de la municipalité et aux accusations de corruption qui pèsent sur le maire en place depuis près de neuf ans. Selon les riverains, la situation de la population n’a cessé de se détériorer sous la gouvernance de M. Hislin. La mauvaise gestion des infrastructures, l'absence de développement économique et les conditions de vie précaires sont autant de raisons invoquées par les habitants pour justifier leur colère.
En plus de ces accusations de négligence, un autre scandale vient alimenter la colère populaire : le détournement présumé de fonds publics. Le 17 octobre 2018, il a été révélé que le maire Frédérick Hislin aurait détourné plus de 10 millions de gourdes destinées à des activités culturelles dans la commune, aggravant encore davantage le climat de méfiance envers les autorités locales.
Les protestataires dénoncent également une vague de corruption au sein de la mairie, qu’ils qualifient de « cartel incompétent et corrompu ». Ils réclament la révocation immédiate de M. Hislin et exigent un changement radical dans la gestion des affaire de la commune, afin que la vie à Cité Soleil puisse enfin retrouver un semblant de normalité.
Les habitants de Cité Soleil, déjà confrontés à de nombreux défis économiques et sociaux, se battent aujourd’hui pour obtenir une gestion transparente et responsable qui puisse améliorer leurs conditions de vie. Ils appellent à l’unité de la population pour mettre fin à ce qu’ils appellent « l’injustice institutionnalisée » et redonner à la commune les moyens de se développer.
Pour l'instant, la situation reste tendue a sarthe, et les autorités devront trouver une issue à cette crise pour rétablir le calme et la confiance au sein de la population de Cité Soleil.

Hyshney Saint-Julien / Journaliste

26/12/2024

Funérailles de DESIL Juslet, frère du porte-parole de Réveil National pour la Souveraineté d'Haïti DESIL Dinaov Fresnel, assassiné le Samedi 07 Décembre.

12/12/2024

https://youtu.be/v2fM1lzk1_s?si=GLYwLZaz1vhZMCz1

Jovenel Moïse te konn bay gang yo lajan daprè mèt Reynold Georges, ansyen konseye Jovenel Moïse ...

02/12/2024

Discours du CP Louis Gerald Gilles à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida

02/12/2024

Discours du ministre de la santé publique Dr Duckenson Lorthe Blema, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida.

02/12/2024

L'ambassadeur des États-Unis en Haïti, M. Dennis Hankins, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida.

02/12/2024

le représentant pays de l'ONUSIDA, Dr. Christian Mouala, à l'occasion de la journée mondiale de sida.

02/12/2024

M. Edouard Dieufait, président de la FEDHAP+, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida

02/12/2024

Mme. Maria Isabel Salvador, cheffe du BINUH, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida.

02/12/2024

Le CNPPCH, insatisfait, réclame gain de cause lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

02/12/2024

Dr Gabriel Timothée, directeur général du MSPP, lors de la journée mondiale de lutte contre le sida

02/12/2024

M. Johnny Lafleur, président du CNPPCH à l'occasion de la journée de lutte contre le sida

30/11/2024

Dosye UNIBANK: mèt Caleb Jean Baptiste anonse gen gwo desizyon jistis ki pral pran kont INIBANK