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E-News

situation nationale

25/05/2023

Un travail bien est à reconnaître, déposer les armes le pays vous appelle !!

23/05/2023

Bon de parler ou de me taire ??

16/05/2023

Le Burkina Faso d'abord et ensuite on pourra reprendre le jeu politique !!!

12/05/2023

Notre silence c'est pour le bien du pays !!
Donc ceux qui ont insultés on vous pardonne.

01/05/2023

Sauvons notre patrie !!!

28/04/2023

Difficile de se taire même quand tu veux plus parler !!

Karma😭😭

20/04/2023

Bonjour à toutes et à tous.
Paix au Burkina Faso dans la vérité...

16/04/2023

En cette période sombre de cette guerre , nous souhaitons prompt rétablissement aux blessés et toutes nos condoléances aux familles éplorées.

Courage les boys !!!

15/04/2023

Hvrc # ouahigouya jour 15/04/2023 # relative à l'attaque du poste vdp, situé au niveau de l'aérodrome de ouahigouya # fin de ratissage # bilan # 40 tombé ( FDS; vdp) # et fin.

15/04/2023

Bonne écoute.

13/04/2023

Ko, les étudiants soutien IB et pour les dire merci c'est comme ça !

Étudiants cherchez vous.

13/04/2023

C'est sûr que parmis les rescapés de l'attaque du lundi sur l'axe Kaya-Dori y en qui à cause de notre constance dans le traitement de l'actualité nationale et des attaques terroristes, nous traitaient d'ennemis du Burkina et d'apatrides... jusqu'à ce qu'ils soient directement frappés par ce drame et soient pour la majorité, ruinés. Cas des transporteurs, des commerçants et même de certains passagers. Ils ont absolument tout perdu. N'est ce pas sur nos pages qu'ils ont ainsi que leurs proches ont veillé dans l'attente de la moindre information... puisqu'aucun média ni aucun de leurs z'activistes n'ayant, à ce que je sache, osé aborder le sujet ? S'ils ne sont pas en train de nier les faits pourtant têtus. On peut être si méchants et égoïste ?
En tout cas depuis que nos infortunés voyageurs ont pu s'en tirer vivants de cet épisode douloureux, nous apatrides serions redevenus leurs références en matière d'informations fiables dans cette savane émiettée. Ko certains transporteurs, commerçants, voyageurs et leurs familles ne veulent même plus voir en cliché certains z'éminents z'activistes 😆
⚠️ Morale de l'histoire : La souffrance est meilleure conseillère et, on apprend toujours dans la douleur ce qu'on a refusé d'apprendre dans la douceur. Je le répète ici tous les jours.

Courage à toutes les victimes d'attaques terroristes. C'est Dieu qui fera votre bagarre.

NAÏM TOURE .

12/04/2023

Le 10/04/2023 dans la région du Centre-Nord province du Sanmatenga plus d'une vingtaine de véhicules confondues ont été incendiés par les groupes armés terroristes sur l'axe Kaya-Dori à hauteur de Pissila et Ouanobian ce serait une partie des dégâts à travers cette vidéo 📹 😭😭😭😭

12/04/2023

Bonne lecture !

11/04/2023

Les limites de la propagande du MPSR 2.

44 civiles tués à Kourakou et Tondobi de localités situés dans la région du Sahel. C'est l'information officielle transmise par le gouvernement de la du Sahel à travers un communiqué qu'on pourrait qualifier de laconique au regard du nombre de victimes. Le pouvoir central n'a pas pipé mot sur cette hécatombe. Aucune compassion pour les victimes de la part du gouvernement. Comme si les personnes tombés n'étaient pas des Burkinabè.
Ce 11 avril 2023, selon toutes vraisemblance, 7 militaires et 3 VDP sont tombés en défendant la patrie à Tenkodogo dans la région du Centre-Est.
Dans la foulée, les réseaux sociaux ce sont faits l'écho de la disparition d'un car de la compagnie STAFF sur l'axe Ouaga- Dori, plus précisément à quelques encablures de Kaya.
Selon de nombreuses sources concordantes, u´ autre car de la compagnie Sahel Voyage aurait essuyé des tirs à l'arme automatique à 1 km du pont de Nare sur l'axe Kaya-Dori. Le chauffeur a fait demi tour car deux camions venaient d'être incendiés par les HANI.
Comme ont peut le constater, les attaques terroristes sont quotidiennes et toujours aussi meurtrières.
Le cinéma qui nous est offert au JT de la RTB à 20h à perdu de sa saveur et de sa crédibilité depuis qu'il a été démontré qu'il y'a eut un montage pour manipuler l'opinion. L'engouement et l'espoir suscité par les premières images des drones qui neutralisaient les bandes terroristes s'est estompé suite à la découverte de la supercherie et du faux...
Dans le même registre de la duperie, la presse acquise et les réseaux sociaux relais ont porté à la connaissance de l'opinion l'information selon laquelle Barsalagho avait été ravitaillée en vivres. Or il n'en est rien. En effet, selon certains ressortissants de la localité, il s'agit ni plus ni moins de convoi des camion des commerçants. Par conséquent seuls les populations nantis pourront s'approvisionner en vivres et en produits de première nécessité. La grande majorité de la population va croupire dans la misère de nombreuses semaines avant d'espérer avoir de quoi survivre à travers un convoi humanitaire ou par voie aérienne.
Mais ce n'est pas demain la veille du jour où Barsalagho pourra enfin se défaire du blocus des terroristes en dépit de la propagande mensongère en cours...
Sanata Traoré.

11/04/2023

🔴 Centre Nord : Ça murmure dans des cercles bien introduits mais à revérifier qu'hier 10 /04/ 2023 , dans le Sanmatenga précisément à # Pissila et # Ouanobian plusieurs dizaines des véhicules de transport en commun auraient été incendiés , et tous les passagers dépouilles de leurs biens matériels dont les téléphones et ordinateurs portables .

11/04/2023

Priez pour nos civils. 2 cars de STAF incendiés entre Kaya et Dori. Deux autres disparus sur le même axe. Pas encore arrivé à Dori ni retourné à Kaya. La consternation dans les différentes gares

09/04/2023

On comprend maintenant, ko la patrie ou la mort nous vaincrons alors qu'on vole !?

09/04/2023

Urgent a tous, prière de prendre contact avec toute personne à mesure de réagir que le village de taagou est sous le feu 🔥,le village est situé entre natiaboani et fada , précisément à 35km de fada, merci

08/04/2023

Le cris de détresse de la population de la commune martyre de Barsalogho : la partie invisible de l’iceberg de la propagande populiste ?

Barsalogho, commune rurale de la province du Sanematenga est située à 45 km de Kaya, le chef-lieu de la province dans la région du Centre Nord. Victime de nombreuses attaques, cette commune martyre est le symbole par excellence de la souffrance du peuple Burkinabé depuis le début des attaques terroristes.
En plus d'être la cible de nombreuses attaques, la population de Barsalago est victime de pillage, et d'incurssions des terroristes régulièrement dans de nombreux villages de la commune.
Par dessus tout, les terroristes ont imposé un blocus dans la commune.
Selon certaines sources locales, la population de Barsalogho est privée de ravitaillement en vivres et en denrées de première nécessité depuis de nombreuses semaines. En dépit de la présence de FDS et de VDP, la commune subit la loi et le diktat des terroristes. S'aventurer de quelques km au-delà de la commune est un su***de du fait de la présence des terroristes qui contrôlent les entrée et les sorties de la commune.
Face à cette situation intenable, la population de Barsalogho s'est mobilisée massivement ce jour 7 avril 2023 pour exprimer son ras-le-bol et dénoncer les conditions dans lesquelles elles vivent depuis des années. Cette mobilisation, manifestation est un cri de détresse, un appel au secours, un SOS grandeur nature lancée par la population à l'endroit des autorités du moment.
Le blocus de Barsalogho est d'autant plus injustifiable que Kaya situé à seulement 45 km fait partie de la première région militaire qui est la plus équipée du pays.
Le pire, c'est quand la propagande se poursuit à travers la diffusion de montages grossiers sur certaines chaînes de TV et sur les réseaux sociaux. Comme quoi Ouaga est vraiment la capitale de cinéma africain.
Au-delà de tout folklore, le meilleur indicateur qui illustre la reconquête de l'intégrité territoriale c'est la maîtrise et le contrôle de communes, notamment celle de plus de 10 000 habitants. C'est dans ces localités que les drones doivent intervenir pour desserrer l'étau de briser le blocus autour de la commune martyre de Barsalogho ...

Mariam Ouédraogo

07/04/2023

Partager partager un village de loropeni est sou feu svp partager pour sauver leur vie svp

07/04/2023

Les chaussures d'un irissi, partazer partazer
Wayiyan wayiyan yéléee bé présidensé!!

07/04/2023

🔴 Région du Sahel : ce 07 Avril 2023 , un groupe armé terroriste aurait en fin d'après midi semé la désolation à # Kourakou localité située vers Seytenga .Le Bilan serait très préoccupant .

06/04/2023

Bravo aux FDS et VDP qui n'ont pas fuit le front et qui se battent jour et nuit.

06/04/2023

Tout vas bien ! les populations retournent chez eux .😥😥😥

Et Biiiim voilà 👇👇👇

05/04/2023

PATAZER PATAZER la restauration en marche dans un bistro🤣🤣🤣

05/04/2023

Battez-vous pour votre chose.

05/04/2023

Arrêtez de nous remettre les mêmes vidéos à la télé !! On peut vouloir tromper les ignorants mais pas ceux qui connaissent !!!!

03/04/2023

La peur s'installe

Le comportement du capitaine Ibrahim Traoré en violation des droits des Burkinabè et ses propos de stigmatisation et divisionnistes sèment la panique au sein des communautés.

N'en déplaise au Capitaine, il doit reconnaître par humilité que ses faits et gestes caractérisent à grande échelle la violence dans le pays. Ce n'est pas un fait du hasard si les propos haineux de ses soutiens foisonnent dans les groupes des réseaux sociaux. Ils tirent leurs sources dans le discours présidentielle.

Toutes les sorties médiatiques du président Ib qui étaient sensées rassurer les populations et les galvaniser autour de la cause commune vont malheureusement dans le sens opposé. Ainsi ses propos qui laissent croire que la guerre va bientôt commencer participent plutôt à renforcer la volonté de l'ennemi de multiplier ses attaques et faire le plus de dégâts possibles en premier. Ils le poussent à chercher à bénéficier au maximum de son avantage du moment avant d'éventuels revers. En même temps ils inhibent l'ardeur des nôtres qui se disent que les choses sérieuses n'ont pas encore commencées ce qui les expose à l'ennemi.

De même, on l'aura constaté, le Capitaine ne manque aucune occasion d'indexer les hommes politiques et "les aînés qui n'ont rien faits". Dans la même veine il dresse contre eux la jeunesse qu'il dit avoir été ignorée dans toutes les politiques de développement. Il affiche clairement sa volonté de marginaliser les aînés en les présentant comme la cause de tous les maux du pays. Comme si cela ne lui suffisait pas il violente les leaders d'opinions (l'enrôlement obligatoire de certains leaders d'opinions) et va jusqu'à stigmatiser des communautés : " Dite à vos parents de déposer les armes" aurait-il ainsi lancé à des représentants de la communauté peulh. Des propos inacceptables qu'il faut dénoncer avec énergie.

Le bon combattant n'a point besoin de s'en prendre à quelqu'un ou d'annoncer sans cesse le début de la guerre, il fait la guerre et gagne la guerre. Si le capitaine a une stratégie, tout indique qu'elle ne semble pas efficace. Dans tous les cas, ses propos indiquent qu'il a opté pour le tout sécuritaire, alors qu'il avoue ne pas avoir les moyens de faire la guerre comme il l'aurait voulue. Cela est loin de susciter le sérénité tant au niveau des populations que des combattants. Le mieux aurait été d'envisager concomitamment des discussions pour recoudre le tissu social dans le sens d'une consolidation du vivre ensemble.

La victoire sur l'ennemi est le souhait de tous, mais il faudra pour y arriver, que le Capitaine se mette doublement au travail. Au lieu de gagner dans une guerre de communication il doit plutôt gagner la lutte contre le terrorisme. Parce que des populations ne cessent de se déplacer vers des zones un peu plus sécurisées. Le temps presse et l’heure n’est pas à accuser X ou Y mais d’avancer ensemble pour un Burkina de paix et de cohésion sociale.

Wendsongda Ouédraogo

03/04/2023

Les serpents se mangent entre eux souvent !!

Observons !!

31/03/2023

Le pays vas très très bien

Tout vas bien,les déplacés internes sont de retour sur leur terre.

La restauration est fini,la sécurité est partout , vraiment on peut voyager partout au Burkina Faso.

Maintenant nous allons tous soutenir piiiiannnn puisque c'est ce qu'on veut !!

Balavo au irissi pour les cris et pleure de la fois passé continuer c'est très bien.👏👏👏

Il n'y aura plus d'élections au Burkina bravo 👍👍 👍

IB l'envoyer de Dieu , président pour des siècles et des siècles Amennnn..

30/03/2023

Cobrawood selon Aminata Racho.🤣🤣🤣

30/03/2023

Arrêtez de faire des montages pour déranger les honnêtes citoyens de la ville de Ouagadougou. Vous faites tiré et vos militant accourt pour le metting .

25/03/2023

PROPOS DU PRESIDENT DU MPSR 2 IBRAHIM TRAORE

Un cocktail d’ignorance, de mensonges et de diversions !

Le séjour les 22 et 23 mars 2023 du président du MPSR2 et de la Transition le capitaine Ibrahim Traoré à Kaya, chef-lieu du Centre-Nord, aura été haut en couleurs. Rencontre avec l’ensemble des forces vives, audiences accordées aux différentes composantes de la population et surtout discours chocs ont agrémenté cette virée de 48 heures. Morceaux choisis du discours tenu le 23 mars 2023 à l’endroit des forces vives : « Début de la révolution », « …traque des communicants terroristes… ;« Ceux qui pensent qu’ils sont cachés à l’intérieur ou à l’extérieur et qui continuent d’informer et de communiquer pour l’ennemi, ils vont le payer parce que nous n’allons pas permettre que des individus se plaisent, lorsqu’il y a une attaque, de juste dire que les VDP tant ou les FDS sont tombés sans chercher à connaître quel combat ils ont mené et combien d’ennemis ils ont neutralisé. Ça, ça ne les intéresse pas, ce sont des terroristes qui communiquent pour les terroristes combattants… ; « Il y a tellement de choses que je ne peux tout citer, mais ces individus doivent comprendre que c’est fini, le jeu s’arrête là. Ils ont assez fait pour que le pays se retrouve en guerre et que des gens se retrouvent à mourir. D’autres n’ont pas le choix, sont obligés d’être d’intelligence avec l’ennemi pour avoir leur pain quotidien ».Examinons point par point ces propos d’IB qui ne sont en fait que des déblatérations dignes d’un ignare de la chose politique.En effet, pour parler de révolution, un des préalables, indépendamment de la façon dont on est arrivé au pouvoir, réside dans la définition de cette révolution. Autrement dit s’agit-il d’une révolution bourgeoise, d’une révolution populaire, d’une révolution d’ouvriers… ? Une fois cette définition faite, il faut déterminer l’étape de la lutte en répondant aux questions suivantes à titre d’exemple : est-ce une révolution démocratique et populaire ? Une révolution anti-impérialiste démocratique et populaire ? Une révolution nationale démocratique et populaire ? Une révolution socialiste ? Une révolution communiste ? Si IB ne voulait rien de cela, il aurait pu définir sa propre étape à lui. Sur ces aspects, silence et boule et gomme. De plus, choisir le Centre-Nord pour déclencher sa prétendue révolution est inopportun, incongru et peu mobilisateur. Et pour cause : cette région est un des lieux qui a enregistré des éléments déclencheurs du terrorisme et de son exacerbation au Burkina à travers le massacre, en début janvier 2019, de centaines de Peul suite l’assassinat du chef coutumier de Yirgou par des terroristes ; lequel massacre est resté jusqu’aujourd’hui sans suite judiciaire conséquente. Par ailleurs, décider de traquer « les communicants terroristes » en faisant allusion aux animateurs des plateaux dont les opinions sont déplaisantes pour le pouvoir participe d’un terrorisme intellectuel du président lui-même qui, étant incapable d’apporter des réponses robustes et adaptées à la crise sécuritaire, fait de ces animateurs les boucs émissaires pour masquer son incompétence. Au-delà de cela, les médias qui sont gérés par des professionnels prennent de soin d’inviter des personnes différentes, voire opposées du point de vue des idées de sorte à réaliser un équilibre au niveau des courants d’idées. Dans ces conditions, si ceux qui sont favorables au MPSR2 n’ont pas l’étoffe suffisamment épaisse pour pouvoir croiser conséquemment le fer avec leurs vis-à-vis, ce n’est ni la faute de ces derniers, encore moins celle des médias concernés. Dans la mesure le droit pour le citoyen d’exprimer ses opinions est reconnu par nos textes législatifs et règlementaires, ce n’est pas à un autre citoyen, fut-il un tout-puissant de transition, de le lui priver car les lois et règlements sont bien plus puissants que lui. En outre, lorsque IB prétend que le nombre d’ennemis neutralisés n’intéresse pas ceux qu’il qualifie de communicants terroristes, c’est un gros mensonge. Si le gouvernement s’interdit et interdit les médias d’Etat (en l’occurrence l’Agence d’information du Burkina qui est devenue comme l’agence soviétique Tass) de communiquer le nombre de terroristes éliminés, quels chiffres les animateurs des plateaux télé peuvent-ils avancer ? On peut raisonnablement penser qu’en fait, c’est parce qu’il n’y a pas de perte côté ennemi que l’on garde le silence et que du côté ami, on tente de minimiser le nombre de morts par le biais des enterrements au compte-gouttes.Au demeurant, IB se rend compte la mobilisation des politico-religieux et des « panafricanistes » véreux, l’invasion des réseaux sociaux et des médias sociaux par ses partisans pour lyncher ceux qui n’osent pas chanter une sérénade sur et à l’endroit du MPSR2 et les menaces d’agression et de mort proférées contre des défenseurs des droits humains et des leaders d’opinion indépendants réalisées à coups de milliards de francs CFA ne parviennent pas à ralentir, encore moins à freiner l’irréversible descente aux enfers dans laquelle il se trouve en termes de popularité.

Si le furoncle pousse sur le dos du dromadaire et c’est le dos de l’âne que l’on incise, c’est bien parce qu’il est bas sur pattes par rapport au camélidé et que son dos est facilement atteignable. Comprenne qui pourra.

Hamidou GUIRA

24/03/2023

Le Burkina Faso a perdu tous ses repères

Alors que les bilans officiels sont très flatteurs avec des annonces de victoires éclatantes sur les terroristes, curieusement l'insécurité gagne du terrain avec un accroissement continue du nombre des attaques terroristes, des victimes civils et militaires, des déplacés, des localités assiégées et deguerpies, etc. Forcément quelque chose ne va pas quelque part.

D'autant plus qu'il saute aux yeux que tout est fait par le pouvoir de la Transition pour imposer son point de vue sur tout, à telle enseigne que son Président lui-même n'hésite pas à s'attaquer directement aux médias et aux communicateurs indépendants nationaux comme étrangers.

En plus du terrorisme, le pays doit manifestement faire face dorénavant à une autre guerre, celle des valeurs qui fondent sa nation et elle se jouera là où les terroristes n'ont pas encore le pouvoir, en ville entre les citoyens et le pouvoir.

Pourtant il n'y a pas encore longtemps c'était un concert de vivas, même si on le savait surfait. C'est justement là que gît le problème du MPSR Il qui s'était installé dans des circonstances qui devaient ouvrir la voie à un réel mieux sur le front sécuritaire et humanitaire.

En moins de six (6) mois de gestion du MPSR II, le BF qui avait déjà de très sérieux problèmes avec la double crise sécuritaire et humanitaire qu'il vit, est actuellement, au bord du précipice. En plus des terroristes qui l'endeuillent chaque jour, de la crise humanitaire qui s'enracine et des aléas d'une situation économique désastreuse qui hypothèque son avenir parce que mal conduite, le Pays des hommes intègres est la proie d'une gestion catastrophique sur fond de déni du désastre sécuritaire, de propagande populiste et mensongère, de discours haineux et de mépris de la vie et des valeurs humaines.

Comment ce pays reconnu comme viscéralement attaché à sa liberté en est-il arrivé là au point de se laisser sombrer comme par fatalisme ? Comment peut-il rester comme indifférent devant la destruction des valeurs qui fondent son histoire ? Comment les Burkinabé connus pour leur humanisme sont-ils devenus si indifférents face à leur propre sort au point de transformer leur résilience en résignation ?

Si on peut présenter les bilans élogieux et triomphalistes du pouvoir comme une autre forme de mener la guerre contre les terroristes, si on peut croire en une volonté réelle de contrer le terrorisme sur ce terrain aussi, on peut difficilement accepter que pour cela il se croit obligé de s'attaque frontalement à ses propres populations et à ses propres forces combattantes ; d'accorder si peu d'intérêt aux nombreuses vies arrachées chaque jour ; de mentir sur des faits et d'occulter les réalités tragiques des populations ; et de se gargariser dans un discours populiste sur des projets mirobolants en faveur de le jeunesse, de l'agriculture, etc.

Comment un pouvoir qui prétend vouloir restaurer les valeurs d'intégrité et de patriotisme peut-il s'attacher les services d'individus qui ont un langage haineux et violents vis-à-vis d'autres citoyens pour la seule raison qu'ils ne partagent pas les mêmes opinions ? Pourtant il est évident que ce discours haineux est improductif puisque non seulement il n'impressionne pas outre mesure ceux contre lesquels il est prononcé mais en plus il n'amasse pas foule. En effet le camp du pouvoir mobilise de moins en moins malgré des quantités faramineuses d'argent mis en jeu pour intéresser des activistes et des soutiens dont les trains de vie ont explosé avec 4x4 rutilantes à la place de vieilles guimbardes qui tenaient à peine la route. Ces nouveaux riches et nouvelles personnalités influentes de la scène sociopolitique se font en plus remarquer par leur insolence, leur arrogance et leur mépris des règles de la République. Véritables dindons de la basse-cour ils n'ont de continu que leur paraître.

On comprend dès lors que leurs armes favorites soient le mensonge, le déni des réalités et les menaces. On comprend aussi dès lors que le peuple Burkinabé refuse obstinément de suivre. Beaucoup trop imbus de leur pouvoir qui les surprend eux-mêmes, ils sont incapables de se rappeler d'où ils viennent, comment ils sont arrivés là où ils sont et surtout pourquoi et comment ils ont remplacés ceux qui étaient là avant eux.

Si ni le CNR de Thomas Sankara et avant lui le CMRPN du Colonel Saye Zéro et après lui le CDP "tuk-guili" de Blaise Compaoré dans sa gloire, ni le MPP triomphant et triomphal du trio Roch-Salif-Simon n'ont pas eu raison de l'attachement de ce peuple à sa liberté, le MPSR Il et son président Ibrahim Traoré devraient réfléchir par deux fois avant de se considérer en train conquis. Leur volonté de s'attaquer malhonnêtement à des citoyens en leur collant des étiquettes dévalorisantes sera le véhicule de leur chute, beaucoup plus que leurs résultats catastrophiques sur les plans sécuritaire, humanitaire et économique. Et elle arrivera sans prévenir !

Oumarou COULIBALY

24/03/2023

Chaque fois on nous chante, la guerre vas commencer alors qu'elle commence vraiment par ce qu'on est fatigué de ce refrain !!

23/03/2023

Un cobra inoffensif à Kaya c'est un buzz !

22/03/2023

Ravitaillement de Bourzanga : l'arbre ne doit pas cacher la forêt

S'il a fallu 6 mois pour ravitailler Bourzanga, situé à seulement 40 km de Kongoussi, il y'a de quoi se poser des questions sur la capacité réelle des capitaines du MPSR 2 à contrer le phénomène terroriste.
Ce qui est le plus étonnant, c'est tout le tintamarre fait autour de cette petite opération sur une distance de 40 km.
A entendre certains défenseurs zélés du MPSR 2, on croirait que c'est un haut fait d'armes. Une grande victoire des capitaines du MPSR 2.
Si le fait de ravitailler une ville est toujours à saluer à sa juste valeur dans le Burkina d'aujourd'hui, il n'en demeure pas moins qu'il faut savoir raison garder et surtout garder la tête froide.
Quand toutes les localités sous blocus des terroristes seront ravitaillees régulièrement; Quand les populations n'auront plus à se nourrir de feuilles; Quand l'accès à des soins et à l'eau potable seront une réalité pour nos braves populations, alors à ce moment, on pourra chanter à l'unisson l'hymne de la victoire.
Sinon pour le moment, au regard de la recrudescence des attaques au 4 coins du Faso, il n'y pas lieu de verser dans un quelconque excès de joie.
Le ravitaillement de Bourzanga ne doit pas être l'arbre de la satisfaction qui cache la forêt de la misère, de la désolation et de la détresse alimentaire qui sévit à l'échelle nationale.

Aboubakar Ouattara.

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