Ping'attitude 2016

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On peut tout  reprocher à ce monsieur,avouons tout de même que le Président du CTRI est animé d'une volonté ferme à œuvr...
15/01/2024

On peut tout reprocher à ce monsieur,avouons tout de même que le Président du CTRI est animé d'une volonté ferme à œuvrer pour un Gabon meilleure.
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Autrefois géré par des proches du clan Bongo, le Fonds gabonais d’investissements stratégique a vu sa gestion transférée par le chef de la junte au ministère de l’Économie et des Participations. – Jeune Afrique

06/11/2023
29/10/2023

LE CHIEN NE CHANGE PAS SA MANIÈRE DE S'ASSEOIR.

27/10/2023

: Ali Bongo Ondimba touchait un salaire de 270 millions fcfa par mois

C’est la révélation faite par la direction générale du budget et des finances publiques du Gabon. L’ancien chef de l’État déchu le 30 août 2023 par un coup d’état militaire, Ali Bongo Ondimba avait un salaire mensuel de 270 millions de fcfa (410.958 euros) soit une bagatelle de 3,25 milliards par an dans un pays où le salaire minimum garanti est établi à 150.000 fcfa soit presque 220 euros par mois.

À titre de comparaison, le président de la république française gagne un salaire mensuel de 15.900 € (10.400.000 fcfa/mois) le président américain 33.000 dollars par mois (20 millions fcfa/mois) or ces deux pays font partie des pays les plus riches de la planète.

Selon le rapport 2020 du Programme des Nations Unies pour le Développement le PNUD, le Gabon occupe le 119è rang sur 189 pays de l’Indice de développement humain (iDH) faisant de ce vaste ensemble territorial immensément riche l’un des pays aux fortes disparités économiques dont plus du 1/3 de la population vit sous le seuil de pauvreté avec 5,5 dollars par jour l’équivalent d’un peu plus de 3000 fcfa.

En 14 ans de règne Ali Bongo avait gagné un salaire total de 45,5 milliards de fcfa lui dont la famille est déjà fortunée.

L’Afrique est un continent qu’on ne comprendra pas de si tôt avec des dirigeants voraces et rapaces qui pensent à s’enrichir personnellement au détriment de ceux dont ils ont la charge, ces pauvres contribuables qui peinent à avoir un repas

Bonne journée
27/09/2023

Bonne journée

24/09/2023
23/09/2023

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L E T R I P L E T G A G N A N T D E L A T R A N S I T I O N A U G A B O N
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L’émotion euphorique qui a salué le « coup de libération », selon les propres termes du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema lui-même, est progressivement entrain de s’estomper. Il est légitime qu’un peuple oppressé et enfin libéré des chaînes du joug d’un régime dictatorial exulte et s’emporte dans sa liesse à espérer un avenir meilleur.

Depuis le 30 août 2023, au petit matin, les Gabonais sont entrés dans l’ère post-Bongo qu’elle soit omarienne ou alienne. Un nouveau Gabon est désormais possible. Et chaque Gabonais croit et pense pouvoir apporter sa pierre. Cette contribution exige une réflexion qui va bien au-delà de la juste et légitime émotion euphorique.
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Quand candidat à l’élection présidentielle qui s’est tenue le 26 août 2023, j’ai décidé de renoncer à cette ambition pour entendre le Collectif des Sages et le Conseil des Notables et Dignitaires de la République, j’avais pris conscience que seule une Transition politique et pacifique était l’unique solution idoine pour rebâtir notre beau et riche pays avec la participation de tous les citoyens épris d’amour pour la patrie.

Mais à ce moment, beaucoup de Gabonais pensaient qu’il suffisait de relever le défi de la candidature consensuelle de l’opposition, comme en 2016, pour changer véritablement la donne.
Le 26 août 2023, le Pr. Ondo Ossa Albert, poussé par une dynamique de l’alternance et du changement, a certainement gagné cette élection. Ali Bongo Ondimba, diminué et affaibli, présentant un inexistant bilan, ne pouvait raisonnablement pas triompher.

Pourtant, aux petites lueurs du 30 août 2023, son obligé, Michel Stéphane Bonda, président du Centre Gabonais des Elections (CGE), annonçait comme en 2009 et 2016 sa victoire éclatante. Si la garde républicaine s’était tenue aux côtés du despote, comme lors des élections présidentielles précédentes, avec le soutien discret et bien indéfectible de la France élyséenne, on imagine aisément qu’elle aurait été la suite triste et funeste des évènements : PLUSIEURS MORTS ! Et maintien d’une dictature françafricaine plus que cinquantenaire!
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Finalement, les Sages, Notables et Dignitaires de la République ont eu un temps d’avance sur la grande majorité des Gabonais lorsqu’ils préconisaient avec grande sagesse la tenue d’une Transition avec ZERO MORT.
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Imana seul, dans son incommensurable omniscience, a rendu possible cette transition avec ZERO MORT à travers le bras armé de son agent, le commandant de la garde républicaine du Gabon. Si ce dernier, en militaire efficace s’est soigneusement préparé à réussir ce coup de maître, « le coup de la libération », d’autres ont sérieusement pensé à la Transition et à sa faisabilité méthodique et rigoureuse.
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L E T R I P L E T G A G N A N T
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De notre point de vue, trois (3) hommes incarnent légitimement la transition qui a cours depuis la fin du mois d’août 2023 : MM. Jean Ping Okoka, Brice Clotaire Oligui Nguema et Albert Ondo Ossa.
Si la Transition doit se faire, elle doit nécessairement s’appuyer sur ces 3 hommes qui représentent chacun une partie non négligeable du peuple gabonais qui doit absolument être UNI pour relever les énormes défis de la Transition.
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JEAN PING OKOKA. Il doit être désigné président de la Transition par l’Assemblée Constituante (AC) qui bientôt se tiendra. Cela, pour plusieurs raisons :

(1) élu de 2016, il mérite de conduire le destin de son pays comme l’a voulu le peuple gabonais qui a massivement voté pour lui le 27 août 2016.

(2) l’AC corrigera alors l’erreur historique perpétrée par Ali Bongo Ondimba, le 31 août 2016, et ouvrira l’épineux dossier des massacres qui sera traité dans le cadre d’une Commission Vérité, Justice et Réconciliation. Le Gabon, se reconstruisant dans ses loi fondamentale et institutions, ne saurait faire l’impasse sur cette question morale aussi centrale car fondamentalement cruciale dans le vivre ensemble à rebâtir. Les nouvelles règles républicaines doivent être accompagnées d’une disposition des cœurs pour l’avènement de la Nouvelle République.

(3) Jean Ping a incarné la résistance septennale du Gabon en restant inflexible, déterminé, obstiné et patriote jusqu’au bout des ongles, bien qu’il fût trahi, conspué et même moqué par les politiciens à la petite semaine qui n’ont de seule vision que leur égoïste ambition. Ces qualités remarquables doivent être relevées et mises au service de la République.

(4) Parce qu’il est un homme d’expérience, ayant forcément muri sa réflexion pendant 7 ans sur la manière de conduire l’Etat, le Gabon gagnerait à avoir un président de sa trempe qui saura s’entourer d’une équipe d’hommes de qualité et non de profito-situationnistes.

(5) Enfin, dans une longue interview accordée à un journal de la place, le fils d’Omboué se disait prêt à conduire une Transition qui refondrait l’Etat du Gabon. Nous y sommes désormais et Jean Ping Okoka devrait prendre la place qui lui sied le mieux, celle de président de la Transition.
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GENERAL DE BRIGADE BRICE CLOTAIRE OLIGUI NGUEMA. Il est le militaire providentiel qui a évité à notre pays un autre bain de sang, le 30 août 2023. Si la qualité impeccable de son « coup de libération » traduit la préparation minutieuse réalisée en amont, il faut bien admettre que la gestion, au démarrage, assez chaotique du Conseil pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), dorénavant aux affaires, atteste que nos vaillants militaires n’ont pas assez réfléchi sur les tenants et les aboutissants de la Transition.

(1) Ressusciter des institutions que l’on vient à peine d’abolir juste pour assurer une prestation de serment non indispensable en régime d’exception fut une erreur politique.

(2) Vouloir de manière descendante (up-bottom) remettre sur pied des institutions qui ont failli (parlement et cour constitutionnelle) en leur attribuant le qualificatif « de la transition » est la deuxième erreur. La démarche ascendante (bottom-up) aurait été plus indiquée en donnant cette prérogative à l’Assemblée Constituante qui n’a toujours pas été érigée.

(3) La troisième erreur politique est la violation flagrante des articles 44 et 60 de la Charte de Transition faite hâtivement et enfin, (4) la quatrième erreur, est l’annonce du président du CTRI de ne pas s’appliquer l’article 44. Ces quatre erreurs politiques surviennent en l’espace de 3 semaines seulement de gestion étatique.

Si le Général Brice Clotaire Oligui Nguema s’était mieux préparé à gérer la Transition comme il s’est employé à réussir son « coup de libération » effectué sans bavure, il n’aurait pas fait autant d’erreurs en si peu de temps.

Le Président du CTRI, devrait par l’Assemblée Constituante, être élu Vice-président de la Transition, chargé de la sécurité et de la Défense. Il y serait à sa place et dans son élément.
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PROFESSEUR ONDO OSSA ALBERT. Il reste le meilleur premier ministre de la Transition au regard de sa formation d’économiste et de sa légitimité acquise, d’abord dans la candidature consensuelle de l’opposition regroupée dans le label Alternance 2023, puis dans son élection comme président de la République par le suffrage universel.

Les Gabonais ne peuvent passer en perte et profit leur récente histoire de 2016 et 2023 s’ils veulent dégager de sérieuses perspectives pour leur avenir. Elu par le peuple gabonais de 2023, Ondo Ossa a toute sa place dans le triplet gagnant car des milliers de Gabonais se sont retrouvés en lui lors de la dernière présidentielle annulée. Tous ces Gabonais doivent être entendus et représentés au plus haut niveau de l’Etat.
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L ’ A V E N I R D E L A T R A N S I T I O N C I V I L O – M I L I T A I R E P O L I T I Q U E E T P A C I F I Q U E
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Si Oligui Nguema a réussi, avec ses éléments militaires, le « coup de libération » sans coup férir, il aura besoin de Jean Ping Okoka et d’Albert Ondo Ossa, avec lesquels il s’est déjà entretenu, pour refonder la maison Gabon.

Si l’humilité qui le caractérise continue d’inspirer ses actions, le président du CTRI doit rapidement corriger les erreurs de démarrage en s’appuyant sur des hommes politiques légitimes et expérimentés qui sont en capacité de faire un travail de bonne facture pour le bien de la nation toute entière.

Le président du CTRI devrait convoquer, dans les meilleurs délais, une Assemblée Constituante qui réunirait les Gabonais désireux d’apporter leur pierre à l’édifice. Il devrait concurremment ériger le Forum des Citoyens pour entendre tous les desiderata du peuple qui devront être pris en considération par les « élus » de l’Assemblée Constituante.

C’est là, notre modeste contribution, à la dynamique de la Transition politique et pacifique pour laquelle nous avons battu campagne aux côtés des Sages, Notables et Dignitaires de la nation.
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Fait à Libreville, le 22 septembre 2023
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M. NGOMO PRIVAT
Ex-candidat à l’élection présidentielle
Fervent partisan de la Transition politique et pacifique.

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