26/04/2021
Jeudi 15 avril, le Maire de Boulogne-Billancourt a informé en deux phrases les élus siégeant au conseil municipal que la convention passée avec DBS pour la construction de 130 000 m2 de bureaux sur la partie centrale de l'Île Seguin n'était pas prolongée et qu'une nouvelle promesse de vente avait été signée avec Bouygues. Le promoteur aurait trouvé un utilisateur en capacité d’occuper rapidement ces bureaux.
Fairplay avec les associations qui contestent son projet, DBS les a informées dans l'après-midi du 15 avoir reçu par pli recommandé la décision du président de la SPL (1er adjoint au Maire de Boulogne), de la municipalité et de ses partenaires de GPSO.
La saga de l'Île Seguin entame donc son 12ème épisode, avec cette fois-ci le major du BTP qui comme chacun sait n’est pas spécialement connu pour la réalisation de grands espaces naturels arborés.
C'est pourtant ce qu'attendent de plus en plus les habitants du magnifique méandre de l'Île Seguin, de Boulogne, Sèvres, Meudon, Issy-les-Moulineaux ou Saint-Cloud.
Depuis vendredi, les réseaux sociaux locaux expriment une forme de joie à l’annonce du départ de DBS, même si le changement de DBS pour Bouygues n'est en rien prometteur.
On attend parait-il pour officialiser la nouvelle, l'accord d'importants investisseurs du CAC 40...
Voilà, en pleine pandémie mondiale et crise de l'immobilier tertiaire comment se règle, dans les coulisses des pouvoirs financiers, le sort d'un site emblématique et remarquable de la Région parisienne, dont l’aménagement aura des conséquences sur la santé publique et la santé environnementale et risque de dégrader irrémédiablement un panorama illustre et très prisé, en vue de plusieurs sites classés.