En plein état d’urgence, dans un grand nombre de villes françaises, puis un peu partout ailleurs, des dizaines de milliers de personnes ont passé des soirées, voire des nuits entières, à se réunir pour discuter de l’état de notre monde. C’était Nuit Debout. A Strasbourg, le 19 août, pour graver ce qu’avait été ce moment si particulier, ainsi que les valeurs qui y étaient défendues, un manifeste ét
ait publié. En voici deux extraits :
« Nous estimons que des personnes correctement informées sont parfaitement capables de réfléchir et de choisir les règles qui s’imposeront à elles. Qu’elles n’ont pas besoin de partis politiques pour leur expliquer ce qu’elles doivent croire ou pas. Rousseau disait que l’homme est bon par nature, et que c’est la société qui le corrompt. Nous partageons cette analyse. Nous avons la certitude que des personnes responsabilisées, prenant ainsi en compte les répercussions de leurs actes, raisonnent et agissent de manière plus responsable. »
« Nous taire, c’est laisser faire. L’Histoire, et nos enfants, jugeront peut-être sévèrement ceux qui seront restés silencieux durant cette période cruciale. C’est pourquoi nous avons décidé de […] remplir nos rôles de citoyen.ne.s lanceurs d’alertes, ainsi que de mettre des mots sur nos vrais maux. Nous tentons également d’y trouver des solutions viables, salvatrices, qui pourraient un jour s’imposer à toutes et à tous comme des évidences, et les moyens concrets de les mettre en œuvre. »
Le manifeste est disponible en français (https://www.facebook.com/notes/nuit-debout-strasbourg/manifeste-nuit-debout-strasbourg/670388453115436) et en allemand (https://www.facebook.com/notes/nuit-debout-strasbourg/manifest-der-nuit-debout-strasbourg/677013942452887). Ce rôle de lanceurs d’alertes, certains rédacteurs du manifeste ont décidé de le prendre encore plus au sérieux. Afin de favoriser, au détriment de l’actualité jetable, la diffusion des informations importantes sur les réseaux sociaux, l’idée de créer un kit de désintoxication médiatique est née. C’est ainsi que, grâce au travail d’une petite équipe, fût publié « Je m'informe donc je suis », disponible ici : https://www.facebook.com/notes/lhuile-dans-les-rouages/je-minforme-donc-je-suis/1798182857100486/
Sur ce site, nous diffusons essentiellement des informations issues des sources qui y sont citées, ainsi que les nouvelles pépites que nous dénicherons. Un sol mot d'ordre : converger, pour enfin obtenir la convocation d'une assemblée constituante.