UNC 7 LAUX

UNC 7 LAUX La section UNC 7 LAUX a pour but de rassembler toutes celles, tous ceux qui ont porté l'uniforme et/ou qui partagent les valeurs du Devoir de Mémoire.

La honte et les larmesLes déclarations successives du président de la République sur le conflit entre l'Ukraine et la Ru...
03/04/2024

La honte et les larmes

Les déclarations successives du président de la République sur le conflit entre l'Ukraine et la Russie n'ont pas manqué et continuent de provoquer la confusion et l'inquiétude chez les Français mais également chez ses homologues européens ou otaniens du fait de la nature ouvertement belliciste mais contradictoire de ses propos.



En effet, comment peut-il concilier l'objectif fixé « que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre » en n'excluant aucune action, y compris un déploiement de forces militaires en Ukraine, tout en s'interdisant par avance, comme il l'a déclaré, toute initiative d'offensive ou d'escalade, de surcroît au moment où ce pays est en train de perdre pied ? Comprenne qui pourra, mais en matière de stratégie militaire n'est-ce pas un non-sens ? Tant de contradictions et d'inconséquence ont d'ailleurs entraîné une désapprobation d'une grande partie du clan otanien mettant ainsi en évidence la division de ses membres et révélant, de ce fait, les faiblesses de cette alliance avec le risque majeur d'un isolement de la France qui s'autodésigne comme une cible privilégiée. La seule certitude dans ce tumulte c'est que le message du président français a été reçu cinq sur cinq par la Russie qui n'en demandait pas tant. Alors, certes le moment est grave, mais la singularité et la détermination affichée du président de la République procèdent-elles d'un aveuglement ou d'un déni des causes et de l'évolution de cette guerre sur le terrain ou nous plongent-elles dans une pièce de théâtre surjouée à des fins inavouées ?



Dans le premier cas, ce serait dramatique pour la France et l'Europe qui n'étaient pas menacées par la Russie. Cette guerre par procuration provoquée par les Etats-Unis est existentielle pour la Russie et non pas pour la France ou pour l'Europe. Mourir pour l'Ukraine pour des soldats français et mourir pour la Russie dans ce conflit pour des soldats russes ne peut pas relever de la même foi et de la même détermination. Les seconds défendent leur patrie, pas les premiers. C'est une différence énorme.

C'est la raison pour laquelle il est déraisonnable et périlleux de croire que la Russie pourrait perdre cette guerre. De plus, la France n'a pas reçu un mandat de l'OTAN pour un déploiement de forces. Dans ces conditions, si le président de la République reste aujourd'hui dans le même état d'esprit va-t-en-guerre que les journalistes et les experts militaires des plateaux des chaînes d'information en continu qui s'ingénient à présenter des scénarii délirants sur un déploiement de nos forces armées, les Français doivent effectivement s'alarmer.

Penser que la France pourrait seule, ou avec d'autres, déployer des forces militaires le long de la frontière biélorusse, ou à l'ouest du Dniepr, ou à Odessa, dans le but de constituer un cordon sanitaire dont la vocation serait de matérialiser une ligne à ne pas franchir par les forces russes, sous peine d'escalade (nucléaire ?), relève de la mythomanie et de la mégalomanie et serait à n'en pas douter une pure folie criminelle pour nos soldats. En effet, l'Ukraine n'est membre ni de l'OTAN ni de l'UE et la Russie, engagée pour ses intérêts vitaux, n'hésitera pas à infliger de lourdes pertes à ce cordon sanitaire considéré inévitablement, par sa seule présence, comme cobelligérant. Les Français sont-ils prêts à accepter de devoir ramener du front des milliers de cercueils à cause d'une guerre qui n'est pas la leur et ce d'autant plus que l'accord qui avait été validé en mars/avril 2022 par la Russie et l'Ukraine a été finalement rejeté par cette dernière sous la pression des Etats-Unis et de l'OTAN ?

Comment réagira le président de la République ? Escalade ou retraite, car le statu quo ne sera pas tenable ? En tout cas, dans l'éventualité d'un déploiement de nos forces sur le front face aux Russes, la déclaration de guerre doit être autorisée par le Parlement (art. 35 de la Constitution). En effet, dans le cas présent – il ne s'agirait pas d'un engagement effectué dans le cadre d'opérations extérieures comme en Afrique, couvertes par des accords de défense, voire exécutées sous l'égide de l'ONU – le président ne peut pas invoquer l'accord de sécurité signé avec le président ukrainien, deux ans après le début du conflit, car il n'a pas été ratifié par les représentants de la nation. Dans le cas contraire la décision d'un tel déploiement serait inconstitutionnelle.



Dans le second cas, ce serait pitoyable et affligeant tant l'opération de diversion de politique intérieure de la part d'un pouvoir politique aux abois est palpable en raison d'une aggravation sans précédent de la situation du pays dans tous les domaines. Le discours guerrier du président, relayé par une crise d'hystérie des médias asservis à la macronie, procèderait ainsi d'une stratégie de la peur et de la menace – déjà exercée cyniquement et efficacement, il faut bien l'admettre, pendant le covid – entretenue en dramatisant les risques d'une extension de la guerre entre l'Ukraine et la Russie à l'Europe tout entière dans le but d'occulter son bilan catastrophique et maintenir le peuple dans la soumission et l'obéissance.

La macronie qui sévit depuis sept ans déjà conduit inéluctablement au déclassement et au délitement de la France qui se tiers-mondise tragiquement. Les trahisons ne se comptent plus. Dans le domaine de la vente du pays à la découpe, Alstom est probablement le cas le plus emblématique car qualifié par certains de scandale d'Etat en raison de l'existence potentielle d'un pacte de corruption. Le rythme s'est cependant accéléré avec 255 entreprises jugées stratégiques qui ont été vendues à des intérêts étrangers, souvent américains, en 2021/2022, ce qui entrave sérieusement notre indépendance et notre souveraineté en voie de transfert vers l'UE ! Un tiers de la dette publique de 3100 Mds € est le fruit du talent de nos Mozart de l'économie depuis 2017. L'accroissement continu du déficit public en 2023 (154 Mds €, soit 5,5 % du PIB) est le signe d'un dérapage incontrôlé des dépenses, sans oublier la balance commerciale en perpétuel déficit depuis 2003 (99,6 Mds € en 2023) et une croissance faible (0,9 %).

La France se classe ainsi parmi les cancres de l'UE avec de graves conséquences pour les Français qui ne comprennent pas d'être ignorés, oubliés et abandonnés alors que des milliards d'euros sont accordés à l'Ukraine. La France s'effondre sur tous les plans avec des finances exsangues, la fermeture de plus de 57 000 entreprises en 2023, une école malade, un hôpital naufragé, des services publics dégradés, le monde paysan en révolte, un chômage qui remonte, une immigration massive de culture hostile et incompatible qui veut imposer ses mœurs, des femmes voilées qui envahissent l'espace public, une insécurité qui explose et s'impose partout par le couteau ou la kalachnikov, sans oublier les attentats islamistes et la menace qui pèse sur les jeux olympiques, le tout avec une instrumentalisation de nos institutions contre les intérêts des Français. La situation est explosive, la colère monte et le président de la République le sait pertinemment. La radicalisation de son discours à l'égard de la Russie (il y a quelques mois il ne fallait pas l'humilier et à présent il faut tout faire pour la battre) traduit, en réalité, non seulement l'ineptie du « en même temps » en matière de géostratégie et de sécurité au niveau européen mais sa volonté évidente d'utiliser cette guerre comme moyen de diversion sur le plan intérieur pour cacher l'échec terrible de sa politique et bâillonner les Français et pour tenter de fausser la campagne des élections européennes. Y parviendra-t-il ?



Dans les deux cas, que ce soit une fuite en avant dans le déni et l'aveuglement pour engager nos soldats dans ce conflit avec les conséquences dramatiques d'un engrenage incontrôlable ou que ce soit une posture théâtrale de dramatisation dans un but de diversion visant à prévenir tout mouvement de contestation qui pourrait conduire à des troubles graves et menacer le régime, le président et le pouvoir exécutif dans son ensemble ont une lourde responsabilité dans la situation évoquée. Que cette dernière bascule dans la concrétisation de l'une ou l'autre hypothèse avec des conséquences tragiques, le président sera contraint de manger son chapeau et il ne restera alors à nos dirigeants que la honte et au peuple français la souffrance et les larmes. Les Français sont-ils prêts à accepter ce destin funeste ?



Le 02 avril 2024 Général (2S) Antoine MARTINEZ

29/03/2024
29/03/2024

Depuis 1982, la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) est le service de renseignement extérieur de la France. Son objectif est de protéger les intérêts et les citoyens français partout dans le monde.

28/03/2024

Sébastien Lecornu, n’exclut pas de faire appel à la réquisition...

24/03/2024
16/03/2024
15/03/2024

GENERAL FRANCAIS : "LA FRANCE A DEJA DONNE A L'UKRAINE 40% DE SON ARTILLERIE".

Le général d'armée français François Chauvancy : Donner tous les fonds aux Ukrainiens ? Nous avons déjà donné 40 % de notre artillerie. Nous n’en avons pas beaucoup.
Le président a-t-il raison de montrer ses muscles en promettant un soutien illimité alors qu’il n’a aucun moyen de le soutenir ? Vous ne pouvez pas montrer vos muscles si vous n'en avez pas. Il faut du temps pour produire des armes. Qu'allons-nous donner en 2024, à part vider ce que nous avons dans nos casernes, dans nos régiments, et le donner aux Ukrainiens ? S'il y avait un affrontement violent sous une forme ou une autre, avec quoi réagiraient nos soldats ?

14/03/2024

Mourir pour un MENSONGE...

Malgré tous les narratifs imposés, la seule réalité qui tienne, c’est que la CIA a tout fait pour déclencher la guerre en Ukraine.
Là où nous sommes dupés sur le même mode qui a servi à déclencher la guerre d’Irak pour des intérêts très privés qui impliquaient essentiellement la famille Bush en divorce financier d’avec celle de Ben Laden, dans l’exploitation de puits de pétrole irakiens, en faisant admettre aux Gogos que c’est Poutine qui a dégainé le premier, alors que la réalité est tout autre, l’Otan et la CIA ayant entrepris d’intégrer l’Ukraine dans un même giron, en fermant les yeux sur ce qui persévérait de pire en corruptions de tous ordres, et trichant aussi sur la mise en place des accords de Minsk, l’Europe, menée imbécilement par Macron, en faucon, plus vrai que la queue de son nom, court à son explosion.
Pourquoi ?
Très simplement parce que Poutine sait pertinemment pourquoi il a décidé d’obtenir par l’occupation les territoires russophones du Donbass qui devaient être une zone tampon, après avoir protégé sa base navale en récupérant la Crimée.
De fait, quand il le jugera impérieux, il prendra ses responsabilités et nous « foutra sur la gu**le ».
C’est une certitude! Pas un « sentiment d’insécurité ».
Et tous les raisonnements qui consistent à penser qu’il hésitera de peur d’en prendre à son tour sur la sienne, est à mesurer en terme de surface de terres…
Tous nos dirigeants le savent, et sauf à ce que les maîtres du monde aient déjà tenu le Yalta du XXIeme siècle, pour décimer la planète, auquel cas, c’est foutu, il faut arrêter l’escalade f***e de Macron et ceux pour lesquels il agit, DANS L’URGENCE!
À force d’égratigner l’ours, il va griffer de toutes ses forces, après avoir grogné suffisamment pour que se soit entendu.
Et à nos experts de plateaux qui évoquent son messianisme et son enfermement, je dis que c’est encore moins rassurant et qu’ils sont quant à eux bien imbéciles, dès lors que les fous sont encore plus incontrôlables…
Et pour tout dire, de ce point de vue, je crois que les fous sont à l’Ouest, et la détermination à l’Est, mais dotée de la force, AUSSI!

GM

Place d'armes en rangs serrés derrière le général CoustouLe général (2s) André Coustou, Président d'honneur de Place d'a...
14/03/2024

Place d'armes en rangs serrés derrière le général Coustou

Le général (2s) André Coustou, Président d'honneur de Place d'armes, est menacé de mort pour ses propos en réponse aux menaces et provocations du Président de la République Française contre la Russie.

Menacé de mort pour avoir désigné l'ennemi de la France comme étant Emmanuel Macron.

Menacé de mort pour assumer sa volonté inébranlable de défendre l'intérêt et la sécurité des Français.

La boite mail de Place est menacée d'explosion par le nombre de messages de soutien à notre Président d'honneur.

C'est un comble, ces menaces venues d'on ne sait où (mais on finira par le savoir, et on le fera savoir) font penser à ce dont un régime soviétique pourrait se rendre coupable !

Mais elles ne viennent pas d'un régime soviétique... elles viennent de l'intérieur, l'intérieur d'un régime « démocratique » dépassé par ses propres turpitudes !

Le bureau national de Place d'armes tient à assurer publiquement son soutien au général André Coustou, notre frère d'armes, et à le faire savoir.

12/03/2024

Diplomatie d’Emmanuel Macron :

Vouloir montrer des muscles que l’on n’a pas ou entretenir une ambiguïté stratégique sur une réalité masquée et inavouée c'est ridicule !

Emmanuel Macron vient de recevoir une gifle diplomatique d’envergure mondiale. Il a été manifestement très loin dans sa sémantique stratégique et diplomatique. Trop loin, et trop dans l’ambiguïté, au point de se retrouver marginalisé et isolé sur la scène internationale.

Pour la première fois, il vient d’affirmer sa volonté d’une « défaite de la Russie » alors que jusqu’ici il se contentait de dire qu’elle ne devait pas gagner cette guerre. Et, pour la première fois, aussi, il a évoqué l’hypothèse de la projection de militaires français sur le sol ukrainien.
Même s’il ne s’agit a priori que de conseillers, (et quels conseillers ?), et d’experts militaires, (lesquels ?) cette dernière question pose problème.

Car si ce sont les mêmes conseillers qui ont voulu inviter les salopards des "soulèvements de la terre" au Salon de l'agriculture, on peut se poser des questions !


Car il est très probable que des militaires français soient déjà présents sur le théâtre d’opérations en Ukraine. Des agents de la DGSE, des militaires relevant du commandement des opérations spéciales, des ingénieurs militaires, des techniciens, des démineurs, des experts du renseignement d’origine satellitaire et d’interprétation des images, des spécialistes du guidage de drones et du lancement des missiles de croisière Scalp, des réservistes et des conseillers santé pourraient en effet être déjà présents sur le sol ukrainien.


La déclaration d’Emmanuel Macron est donc grave. Car, si tout ceci est vrai, le chef de l’Etat nous place brutalement devant des faits probablement accomplis dans un cadre bilatéral avec l’Ukraine, sans décision du Conseil de sécurité des Nations unies et en dehors d’un engagement officiel de l’OTAN.

Si cette hypothèse d'une présence militaire française effective en Ukraine se confirme, la position d’Emmanuel Macron suppose que des militaires français peuvent désormais mourir au service de la cause ukrainienne. Et elle postule aussi une volonté d’engagement explicite de la France contre » la Russie, puissance nucléaire.


Dans ces conditions, la co belligérance, que rejetait jusqu’ici l’exécutif, serait une évidence politico-militaire et géopolitique.


La Diplomatie est un art qui puise ses sources et ses leviers dans l’histoire des rapports de forces et des intérêts. Mais cet art a disparu en France. Emmanuel Macron a balayé et désarmé la Diplomatie française il y a deux ans.

Nous ne devons donc pas nous étonner du couac international qu’il a provoqué lors du récent sommet organisé à Paris pour la coalition du soutien à l’Ukraine.

Le chef de l’Etat a supprimé le corps diplomatique français. Il a fait disparaître la diplomatie historique de métier, réduisant ses moyens (0,7% du budget de l’Etat) et ses effectifs (- 30%), alors que ses missions augmentaient avec la compétition et les rivalités de la mondialisation ainsi que l’inflammabilité des relations internationales.

Nos capacités d’influence, de rayonnement et de négociations s’effondrent avec la fragilisation de nos 160 Ambassades et de notre industrie d’armement. Les Affaires étrangères nous deviennent de plus en plus étrangères. Le sentiment anti France se développe en Afrique. La haine de l’Occident et la détestation du passé colonial sont tenaces et entretenus par ceux qui ne nous veulent pas du bien.

Sous les quinquennats d'Emmanuel Macron, nous ne sommes pas parvenus à conquérir les cœurs et les esprits au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Nous reculons partout, sur notre sol, et nous perdons du pouvoir d’influence en Afrique et dans le monde. Nous pesons de moins en moins dans les affaires internationales et nous produisons moins d’effets diplomatique.


Notre Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères est moins inaudible. Notre politique étrangère est conduite exclusivement par Emmanuel Macron et sa cellule diplomatique à l'Elysée. Stéphane Séjourné, inexpérimenté, n’est qu’un simple exécutant. Il est sous la tutelle directe du "Palais ».

Dans le fracas des guerres et dans la recomposition géopolitique du monde, l'ancienne France de Napoléon et du général de Gaulle, qui ne représente que 1% de la population mondiale et des terres émergées, n'est plus du tout ce qu'elle a été.

Nous basculons dans l’anonymat et dans l’isolement. Nous perdons des contrats, comme celui, raté, de la vente de 12 sous-marins à l’Australie, où nous avons été humiliés et doublés par les Etats-Unis et trahis par la Grande Bretagne sortie de l’UE.

Et le président de la République française vient de ridiculiser tout notre pays devant la communauté internationale.

Vladimir Poutine doit rire doucement au Kremlin, tant devant la division affichée des européens, que face à leurs « combines » et à leurs incohérences.

Aux confins de l’Europe, ce n’est pas la guerre à outrance qu’il faut encourager, ni la défaite de la Russie, puissance nucléaire, qu’il faut viser, Emmanuel Macron.


C’est pour la paix, qu’il faut se battre.

Yann Bizien

Nota : la communication du chef de l'Etat a très probablement exposé inutilement et incommodé le chef d'état-major des armées françaises. Hélas, c'est fait.

Les délires de Macron quand il s'agit de la Russie !À la suite de la conférence internationale de soutien à l’Ukraine ré...
07/03/2024

Les délires de Macron quand il s'agit de la Russie !

À la suite de la conférence internationale de soutien à l’Ukraine réunissant 21 chefs d’État qui s'est tenue à Paris le 26 février, le chef de l'Etat n'a pas hésité à indiquer :

"Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre»".

Ces trois phrases d'une gravité extrême sont-elles à prendre au deuxième degré comme veulent le souligner les "macronistes" et certains journalistes ou doivent-elles être entendues au premier degré avec l'idée affirmée d'une possible confrontation militaire avec la Russie ?

Je laisserai aux politiques le deuxième degré pour revenir sur le premier degré même si celui-ci parait sidérant. Macron serait-il prêt à aller jusqu'à la guerre avec la Russie ce qui ne pourrait exclure l'utilisation d'armes atomiques ?

Voyons pourquoi un tel conflit signifierait la vitrification de territoires français et l'anéantissement d'une partie non négligeable de sa population.

Quelques chiffres d'abord :

La France sur le plan militaire c'est : La Russie sur le plan militaire c'est :

Armée : 205 000 personnels 1.320 000 personnels

Réservistes : 26 000 personnels 2.000 000 personnels

Budget militaire : 49,7 Md $ 109 Md $

Chars d'assaut : 222 14 700

Hélicoptères : 447 1 500

Avions de chasse : 224 809

Véhicules militaires : 85 000 161 000

Avions Cargo : 118 453

Navires de guerre : 128 781

Sous-marins : 9 65

Je crois que ces chiffres parlent d'eux-mêmes, d'autant plus parlants si je rajoute le nombre d'ogives nucléaires : France 280, Russie 6 000.

Il faut savoir enfin que seul un contingent de 20 000 soldats avec des moyens blindés limités pourrait être envoyé et que de telles unités avec un nombre aussi restreint ne pourrait tenir que 20 kilomètres des 1000 km du front ukrainien.

Certains vont me dire mais la France n'est pas seule, elle fait partie de l'OTAN. Sauf que, pour l'instant, aucun pays de l'Alliance (même les USA) n'a souscrit à une telle initiative. Mais imaginons même que l'OTAN prenne parti, il est évident qu'alors la Chine, l'Iran et la Corée du Nord, a minima, rentreraient dans le conflit du côté de la Russie.

D'autres vont préciser que des tractations auront lieu avant d'en arriver à faire parler les armes. Certes, mais les tensions poussées au paroxysme entraîneront certains pays d'Afrique comme l'Algérie, la Centrafrique, le Mali, à se déclarer a minima proche de la Russie. Or ces pays bénéficient en France d'une immigration massive qui pourrait agir comme une cinquième colonne. Une cinquième colonne qui serait composée de plus d'un million de membres !

Enfin, et le plus important qui fait retomber les propos de notre matamore de président comme un soufflé, est le rejet par les deux tiers de la population française (76 %) de l’envoi de troupes françaises au sol en Ukraine. Il sera difficile pour le pouvoir d'envoyer avec un tel désaveu des troupes sur le front Ukrainien, d'autant plus que notre constitution stipule qu'il faut une loi votée par le parlement. Or il ne trouvera jamais de majorité pour cela.

En conclusion, l'envoi de troupes françaises est réellement inenvisageable sur un plan militaire, diplomatique et politique. On peut ,dans ces conditions, s'interroger sur ce qu'a voulu dire notre président en expliquant qu'il n'excluait pas d'envoyer des troupes. Les deux seules réponses crédibles sont :

La première : il a voulu envoyer un signal fort à Poutine tout en se présentant comme le champion de l'Europe.

La deuxième : de manière insidieuse, ces propos participent de "coups de com" qui se succèdent de plus en plus rapidement pour alimenter sa propagande par grands médias interposés.

Son but, capturer l'attention des français, les empêcher de réfléchir aux problèmes majeurs : la ruine, la faillite du pays et la main-mise prégnante du mondialisme à travers l'Union Européenne. Ainsi pense-t-il conduire le peuple jusqu'aux élections du 9 juin, où chacun ne disposera que de quelques instants pour peser par son vote.

En conclusion, pour moi, son idée de guerre avec la Russie s'apparente à un écran de fumée pratiqué pour masquer ses propres échecs.

Jean-Pierre FABRE-BERNADAC

Président de Place d'armes.

01/03/2024



ÉcoledesMousse

Le 1er mars 1832, sous le règne de Louis-Philippe, est créée la première compagnie de Mousses de Brest.. D'un effectif de 100 mousses, elle est installée à La Cayenne (caserne des marins) à Recouvrance.

Elle incorpore des garçons de 12 à 14 ans, fils de marin, d'ouvrier de la Marine, d'inscrit maritime, ou pupille de la Nation, les orphelins et enfants d'invalides étant prioritaires. D’abord « gabiers » les mousses peuvent se spécialiser et embarquent dès la fin de leur cours. Les mousses sont logés à terre jusqu’en 1836.

Le décret du 5 juin 1856 créera officiellement la première ECOLE DES MOUSSES à Brest. D’autres compagnies y verront le jour et les effectifs augmenteront progressivement et atteindront 1 600 personnes en 1940.

Illustration : Jules Denneulin, Le Départ du mousse, 1889, Lille, Palais des Beaux-Arts.

Chronique d'une descente aux enfers annoncéeDevant l'évolution funeste de notre pays dans tous les domaines qui s'accélè...
01/03/2024

Chronique d'une descente aux enfers annoncée

Devant l'évolution funeste de notre pays dans tous les domaines qui s'accélère élection après élection et plonge dorénavant les Français dans la souffrance et la désespérance, la question qui se pose aujourd'hui n'est plus de savoir si la rupture du lien entre les dirigeants politiques et le peuple peut se produire – c'est manifestement déjà fait – mais si ce dernier pourra longtemps accepter sa descente aux enfers. Car il est impensable en démocratie de refuser indéfiniment, comme c'est le cas depuis notamment la fin de l'année 2018, d'entendre ce que dit le peuple souverain ignoré, méprisé et malmené. On ne gouverne pas ainsi, en effet, impunément contre lui. Alors, comment en est-on arrivé là ? Comment la classe politique peut-elle dans sa grande majorité cautionner de voir sombrer notre pays un peu plus chaque jour ?

Dans un premier temps, il est important de rappeler comment notre Constitution qui représente le socle de notre démocratie est bafouée et instrumentalisée depuis longtemps du fait de la conception très personnelle de l'exercice du pouvoir que se font les présidents de la République successifs. Les dernières modifications de la Constitution sont probablement, au moins en partie, à l'origine de cette dérive. En effet, depuis l'instauration du quinquennat, le dévoiement de l'esprit, voire de la lettre de notre Constitution dans son application par le président de la République, censé pourtant être le garant des institutions, s'est imposé par étapes successives. Ce dernier, en décidant d'être en permanence à la manœuvre dans tous les domaines et occuper ainsi l'espace médiatique, a oublié le rôle qui est le sien. De ce fait, le président ne préside plus avec la hauteur de vue qui convient mais gouverne ce qui est le rôle du Premier ministre qui détermine et conduit la politique de la nation en dirigeant l'action du gouvernement selon les articles 20 et 21 de la Constitution. C'est la raison pour laquelle d'ailleurs, dans cette conception très particulière de l'exercice du pouvoir, le Premier ministre, n'étant plus qu'un exécutant, ne peut logiquement être considéré comme un fusible en cas de crise. Le véritable Premier ministre et seul responsable, c'est désormais le président. M. Sarkozy l'avait bien compris ainsi en maintenant son Premier ministre pendant tout son mandat. Sur ce point, il était cohérent. En revanche, cette cohérence assumée ne caractérise certainement pas ses deux successeurs, M. Hollande ayant nommé trois Premiers ministres et M. Macron deux, au cours de son premier mandat, et deux après deux ans de son second mandat, ce qui permet d'éventuelles autres nominations avant 2027. Cette absence de cohérence avec leur conception de l'exercice du pouvoir révèle, en fait, le refus d'assumer personnellement leurs responsabilités lors de la survenance de crises qu'ils ont eux-mêmes créées. Dans ces circonstances et particulièrement aujourd'hui, le changement de Premier ministre, simple paravent protecteur, n'est qu'une supercherie dont le but n'est que de relancer le président affaibli et contesté et d'occuper l'espace médiatique pour occulter les vrais problèmes. Cette transgression de l'esprit de notre Constitution est dangereuse car elle engendre d'autres dérives. S'étant emparé des attributions du Premier ministre, le président de la République se comporte comme tel, c'est à dire comme chef de la majorité parlementaire et non plus comme président de tous les Français.



Dans un deuxième temps, il faut insister sur les conséquences de ces dérives de l'exercice d'un pouvoir trop personnel sans lien avec les aspirations du peuple qui conduisent progressivement le pays vers des drames.

En 2005 par exemple, les Français ont rejeté par référendum le projet de traité constitutionnel sur l'Europe à près de 55 %. Les Néerlandais en faisaient de même à plus de 60 %. Pourtant, trois ans plus t**d, M. Sarkozy décidait de ratifier par la voie parlementaire le traité de Lisbonne qui reprenait l'essentiel du texte rejeté par le peuple français ! Moralement et juridiquement cette faute est condamnable et impardonnable. Comment qualifier cette atteinte à la volonté du peuple souverain sinon de forfaiture ? Quant aux parlementaires, censés être les représentants du peuple et qui se sont prêtés à cette mascarade, ne se sont-ils pas déshonorés ? Dans une vraie démocratie, cette offense infligée à nos institutions et au droit du fait du simple bon vouloir du prince ne doit pas se produire. Malheureusement, les conséquences d'une telle forfaiture deviennent, une quinzaine d'années après, insupportables avec une submersion migratoire non combattue et le terrorisme islamiste qui en découle, une révolte du monde paysan, une guerre en Ukraine et la crise énergétique provoquée par les sanctions sur la Russie avec une Union européenne (UE) devenue despotique et corrompue. Le résultat est accablant !

De son côté, M. Hollande, « président normal », a également manqué aux devoirs les plus élémentaires attachés à sa fonction avec en particulier son renoncement et le non-respect de son devoir de discrétion révélés par ses confessions accordées à deux journalistes du journal Le Monde qui ont publié, en octobre 2016, un ouvrage qui a suscité une immense polémique. S'agissant de l'immigration, après avoir avancé qu'on ne pouvait « continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle et qu'il y a trop d'arrivées, d'immigration qui ne devrait pas être là », il évoque lui-même la sécession des territoires. « Comment éviter la partition ? Car c'est quand même cela qui est en train de se produire, la partition. » Mais qu'a-t-il entrepris pour enrayer cette évolution mortifère et prévisible depuis des années pour l'avenir de la nation puisqu'il en était conscient ? Rien ! Par ailleurs, il a également dévoilé dans ses confessions aux deux journalistes non habilités des dossiers classés secret-défense sur notamment des opérations aériennes projetées sur la Syrie et sur des assassinats ciblés dans ce pays. Cette infraction est normalement punie de 7 ans de prison et 100 000 € d'amende (art. 413-10 du code pénal). Mais le président bénéficie dans l'exercice de sa fonction d'une immunité judiciaire totale ! Une proposition de destitution avait été signée par 79 parlementaires mais rejetée par le bureau de l'Assemblée nationale. Les drames successifs (Charlie Hebdo, Hypercasher, Bataclan, Nice...), sans oublier l'invasion migratoire de l'Europe déclenchée par l'Etat islamique à l'été 2015 et qui se poursuit aujourd'hui, n'ont en rien modifié le renoncement du président d'affronter les réalités malgré l'évidence de la menace exercée sur l'unité et la sécurité de la nation par cette immigration hostile à notre pays. Les conséquences sont aujourd'hui catastrophiques. Le résultat est désastreux !

Quant à M. Macron, le la était donné avant même son élection lors d'un déplacement en Algérie avec sa déclaration infamante accusant la France de crime contre l'humanité en évoquant la colonisation. Il ignore, en réalité, qu'en débarquant sur les côtes nord-africaines en 1830, la France a mis fin à l'esclavagisme, ce crime contre l'humanité pratiqué depuis plus de trois siècles par les barbaresques mahométans de la régence turque d'Alger. Il renchérissait peu après en affirmant qu'il n'existe pas de culture française. Chacun se souvient, ensuite, des conditions de son élection en 2017 acquise après un hold-up démocratique fomenté par des officines liées au pouvoir et épaulées par certains médias pour priver de sa victoire le candidat de la droite donné gagnant. Cela dit, ses sept ans de présidence témoignent d'une volonté froide d'exercer le pouvoir de manière autoritaire sans tenir compte des aspirations du peuple qu'il n'aime pas et pour ne servir qu'un programme européiste qui sacrifie les intérêts de la France et du peuple français et qui s'inscrit dans un projet davocratique prônant un ordre mondial nouveau. Lorsqu'on est attaché au principe que l'Etat doit viser le bien commun et rechercher continuellement l'intérêt de la nation, on ne peut pas comprendre cette volonté affichée de diviser pour mieux réaliser des objectifs peu conformes avec l'intérêt et les aspirations des Français. La méthode cynique et machiavélique utilisée pour obtenir la promulgation de la loi sur l'immigration n'est-elle pas révélatrice d'un exercice pervers du pouvoir ? On feint de passer un accord avec la droite qu'on piège en acceptant ses amendements, on force sa majorité à voter la loi pour qu'elle soit adoptée pour mieux la détruire ensuite en saisissant le Conseil constitutionnel. Le président peut ainsi poursuivre son projet immigrationniste funeste d'autant plus que l'appel à ne pas signer le Pacte de Marrakech (2018) et celui lancé dans la lettre à nos gouvernants présentée comme la tribune des généraux (2021) ont été totalement ignorés. Que dire, par ailleurs, des décisions prises dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie qui aurait pu être évité et que l'Europe n'a aucun intérêt à alimenter ? En 1962, en pleine guerre froide, la crise des fusées de Cuba déployées par l'ex-URSS provoqua un risque de guerre nucléaire car il s'agissait d'une question existentielle évidente pour les Etats-Unis, soutenus fort justement par la France. L'ex-URSS céda. Avec l'Ukraine, le problème posé aujourd'hui est le même : il s'agit d'une question existentielle non moins évidente, cette fois pour la Russie, et la France n'a choisi ni la voie de la raison ni celle de ses propres intérêts. « Etre prêts à agir, défendre et appuyer l'Ukraine, peu importe ce qui se passera », est-ce bien raisonnable et les Français sont-ils prêts à mourir pour Kiev ? C'est peu probable. En tout cas, les conséquences économiques pour les peuples européens sont désastreuses. Par ailleurs, pourquoi le Parlement n'est-il pas consulté depuis le début de ce conflit sur les livraisons d'armes et surtout sur l'accord de sécurité récemment signé avec l'Ukraine qui lie la France et engage ses finances pour dix ans ? N'est-ce pas, parmi les différentes dérives évoquées, l'exemple même d'une violation de notre Constitution ? Enfin, il ne faut pas oublier le deux poids, deux mesures utilisé dans l'emploi de la violence légitime de l'Etat selon le principe ignoble du fort au faible et du faible au fort. La différence de traitement des Gilets jaunes et des émeutes ethniques de juin 2023 en est l'illustration. Il ne faut pas oublier non plus le Benallagate ni la gestion criminelle de la crise sanitaire (covid) construite sur une stratégie de la peur, sans oublier le McKinseygate qui a mis en évidence l'intrusion d'agences privées étrangères au cœur même du fonctionnement de l'Etat avec la mise en danger des intérêts fondamentaux de la nation. Le pays sombre un peu plus chaque jour. Le résultat est tragique !

Alors, dans un troisième temps, on le constate, les conséquences des dérives et des décisions contraires aux intérêts de la France et des Français évoquées ne font qu'aggraver la situation et ne peuvent que mener le pays au naufrage par des dirigeants qui, maniant indifféremment, selon le besoin, l'abus de pouvoir ou le renoncement, veulent surtout dessaisir le peuple de sa souveraineté pour l'exercer à sa place et ainsi mieux la déléguer à l'UE. Cela dit, non seulement cette UE ne protége pas les intérêts des peuples européens mais elle les trahit pour participer à la construction d'un ordre mondial nouveau dirigé par l'oligarchie financière peu soucieuse du sort des peuples, dans une optique purement économique et visant logiquement la destruction des nations peu compatibles avec cette vision d'un monde nouveau sans frontières. Dans cette perspective, avoir accepté de signer le Pacte de Marrakech, en 2018, a permis à l'UE d'établir en cohérence avec ce dernier son propre pacte migratoire qu'elle veut imposer aux Européens sans leur consentement. Ces quatre derniers quinquennats auront donc progressivement conduit, par l'exercice d'un pouvoir personnel de plus en plus coupé du peuple et de ses aspirations contraires au projet de la Davocratie, au déclassement, au délitement de la France et à la mise en danger des Français. Ce désastre incontestable sur tous les plans trouve en grande partie sa source dans les ravages – au mieux ignorés, au pire acceptés par idéologie immigrationniste, par des dirigeants politiques irresponsables dans les deux cas – d'une immigration de peuplement subie depuis plus de quatre décennies et complétée, depuis 2015, par une invasion migratoire organisée auxquelles s'ajoute aujourd'hui le risque d'entraînement dans une guerre qui n'est pas celle de la France. L'instauration du quinquennat, en laissant s'établir un régime « présidentiel », a donné au Chef de l'Etat les clés de la toute-puissance exercée aujourd'hui en marginalisant le gouvernement et le Parlement, ce dernier n'exerçant plus vraiment son rôle de contrôle de l'exécutif, l'Assemblée nationale étant devenue une chambre d'enregistrement, et en ignorant totalement le peuple. De plus, on l'a constaté dernièrement, une fois de plus, le « gouvernement des juges » a défait la loi votée par les parlementaires et s'est opposé ainsi, lui aussi, comme le président de la République, à la volonté exprimée par le peuple par l'intermédiaire de ses représentants dans un domaine qui le concerne directement, car il touche à l'âme même de la France, à son identité et à son droit légitime à la continuité historique. Dans ce domaine précis, est-il dans les attributions du président de décider seul contre la volonté du peuple souverain en l'empêchant de s'exprimer ? En tout cas, il n'a pas été élu pour cela. Au contraire, un chef d'Etat doit défendre son peuple et non pas accepter, voire participer à son effacement progressif. C'est le devoir de tout responsable politique d'oser le lui dire. Le général de Gaulle aurait-il permis une telle invasion par des populations de culture incompatible et hostile à la nôtre ? Aurait-il interdit au peuple français de résister à une invasion qui se traduit en réalité, aujourd'hui, par une véritable colonisation ? Que deviendrait d'ailleurs dans ces circonstances notre outil militaire avec des effectifs qui refuseraient, pour une partie d'entre eux, d'être loyaux à la France en cas de guerre ? C'est, en fait, de la survie de la nation qu'il s'agit ! Alors, où en sera la France en 2027, au terme du présent quinquennat ?

Dans ce contexte alarmant et angoissant, les Français sont sérieusement affectés par le déclassement et le délitement de la France. Ils sont notamment meurtris et tourmentés par d'une part, la colonisation de notre pays qui constitue LE sujet majeur, car existentiel par nature et que le pouvoir politique ne pourra pas éviter très longtemps, d'autre part par le risque d'entraînement dans une guerre en Ukraine qui n'est pas la nôtre, enfin par le risque d'une atteinte à la liberté d'expression par des mesures illibérales édictées par l'UE ou par nos gouvernants pour étouffer les voix discordantes car conscients de la révolte qui gronde. La souffrance et la colère manifestées violemment par les agriculteurs à l'ouverture du salon de l'agriculture témoignent de cette révolte qui monte. S'agissant de la colonisation de notre pays, la situation de Mayotte préfigure celle que pourrait connaître la France si nos dirigeants ne prennent pas sérieusement et rapidement la mesure de la menace. La suppression du droit du sol, contrairement à la préconisation du gouvernement, ne doit pas être territorialisée avec ce seul département d'Outre-mer mais instaurée et appliquée sur tout le territoire national. Il faut redonner la parole au peuple et un référendum dans ce sens devrait être organisé pour lui permettre de s'exprimer clairement, première étape pour engager une reprise en main de son destin confisqué, le référendum permettant d'empêcher l'action du « gouvernement des juges ». Aux Français de se manifester résolument et massivement pour l'obtenir. Quant au risque d'entraînement de la France dans la guerre, le silence de la grande majorité des parlementaires est assourdissant alors que les décisions successives prises par l'exécutif depuis le début et couronnées par l'accord de sécurité signé pour dix ans avec l'Ukraine pourraient nous entraîner dans un engrenage incontrôlable. Il faut cependant saluer et soutenir l'initiative du sénateur Alain Houpert et du député Nicolas Dupont-Aignan qui ont saisi en référé le Conseil d'Etat sur la foi de l'article 53 de notre Constitution pour que le Parlement, qui doit prendre ses responsabilités, ratifie ou pas l'accord de sécurité signé. Rappelons que dans cette guerre par procuration qui aurait pu être évitée, la Russie est une puissance nucléaire de premier plan et qu'il s'agit pour elle dans ce conflit d'une question existentielle. Elle ne peut donc pas perdre cette guerre. C'est une simple question de bon sens. Alors, sommes-nous prêts à déclencher l'apocalypse ?

Dans cette descente aux enfers annoncée, devant le cavalier seul du pouvoir négligeant le Parlement et ignorant totalement les aspirations des citoyens, le sursaut ne pourra donc venir que du peuple lui-même et de personne d'autre. Il peut, en effet, reprendre en main son destin s'il refuse d'accepter de plonger dans la résignation et le désespoir. « La plus haute forme de l'espérance est le désespoir surmonté. » (Georges Bernanos)

Le 25 février 2024 Général (2s) Antoine MARTINEZ

Adresse

Mairie
Theys
38570

Téléphone

0671725102

Site Web

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque UNC 7 LAUX publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Partager