Liber Chronicarum

Liber Chronicarum Un peu de tout, beaucoup de rien

Offense au Président de la République : 1 ans ferme.Casimir Perier a raison de haïr le peuple. Rarement il aura fait un ...
21/11/2023

Offense au Président de la République : 1 ans ferme.

Casimir Perier a raison de haïr le peuple. Rarement il aura fait un placement plus avantageux, car sa haine lui est rendue au centuple.

Si vive est l'impression de son impopularité, qu'il ne se montre aux foules qu'enveloppé d'escadrons épais, à travers les grilles d'acier des sabres, couvert à l'arrière et à l'avant d'opaques nuées de mouchards.

Ses fumisteries de sous-off, dans les magasins où il pratique l'évanouissement sur de timides demoiselles, n'ont pas plus réussi à le faire aimer que ses transports filiaux envers une antique nounou.

Sa haine va redoubler. (...) Lorsqu'il jugera inutiles ces comédies de sentiment, sa belle nature de dévorant reprendra le dessus. Avec son arrogance brutale d'exploiteur, sans pitié ni noblesse, sans entrailles ni âme, il est l'image fidèle et repoussante d'une caste sanguinaire, dont la prospérité a pour étiage la mortalité des travailleurs.

Alfred Léon Gérault-Richard - Le Chambard socialiste (1894)

Paraventi : Ecrans pliants du 17e au 21e sièclesFondazione Prada - Milan (jusqu'au 22 février 2024)Comme l'explique Nich...
20/11/2023

Paraventi : Ecrans pliants du 17e au 21e siècles
Fondazione Prada - Milan (jusqu'au 22 février 2024)

Comme l'explique Nicholas Cullinan, le commissaire de l'exposition, ' Peinture ou sculpture ? Art ou mobilier ? Utilitariste ou ornemental ? Décoratif, fonctionnel, architectural ou théâtral ? Cette exposition innovante examine les nombreuses questions et paradoxes qui entourent l'histoire du paravent. Cette histoire de l'écran pliant est celle de la migration culturelle (de l'Est vers l'Ouest), de l'hybridation (entre les différentes formes et fonctions artistiques) et de ce qui est caché et révélé.'

TYPES ET ENTRAINEMENT DES GLADIATEURSLa plupart des représentations de gladiateurs dans l'art romain représentent des sc...
19/11/2023

TYPES ET ENTRAINEMENT DES GLADIATEURS

La plupart des représentations de gladiateurs dans l'art romain représentent des scènes de combat dans l'arène et comprennent une paire de combattants qui luttent pour le divertissement d'une foule. Alors que les combats de gladiateurs étaient fondés sur la violence physique, ils n'étaient pas seulement le spectacle deux hommes opposés l'un à l'autre jusqu'à ce que la mort décide du résultat. Au contraire, l'enthousiasme romain pour la stratégie et le désir de divertissement ont obligé les organisateurs (éditores, ou sponsors) à produire des spectacles compétitifs et dynamiques.

À travers les régions de l'empire, les gladiateurs et leur préparation aux combats ont été représentés sur différents supports (des lampes à huile en terre cuite, des figurines, des récipients en verre, des poteries, des mosaïques et des sculptures). Ces images offrent un aperçu des armements de gladiateur, de leur formation et des combats dans l'amphithéâtre.

Types de gladiateurs

Les gladiateurs ont été regroupés en fonction des types d'armes et d'armures qu'ils utilisaient, chacune nécessitant une stratégie et un style de combat propres. En gros, les gladiateurs étaient soit légèrement protégés, soit lourdement protégés par des armures, les premiers jouant de la vitesse et de l'agilité, les seconds se reposant sur la compétence et la précision.

Les armures et les armes du gladiateur sont, à l'origine, inspirées des diverses tribus et nations ennemies de Rome. Par exemple, le type de gladiateur samnis était dérivé des armures portées par les soldats Samnites du centre-sud de l'Italie. Un gladiateur samnis portait un casque très décoré avec des panaches et des revêtements de protection pour le bras armé (manica) et une jambe (ocrea). Il portait un grand bouclier rectangulaire (scutum) qui couvrait tout le corps et il combattait avec une épée courte (gladius) tenue dans la main droite. Les types de gladiateurs ont évolué au cours des périodes républicaine et impériale à mesure que les alliances politiques de Rome changeaient. Il aurait été jugé inapproprié pour un nouvel allié de Rome de continuer à se battre dans l'arène. En conséquence, la nomenclature samnis a été éliminée au début du premier siècle de notre ère, la tribu étant intégrée à l'empire.

Les murmillo ont évolué à partir des samnis, de sorte que leur apparence et leur armement sont souvent indiscernables. Un murmillo portait un casque avec une grille sur le visage qui limitait sévèrement sa vision périphérique. Murmillo est une version latinisée du mot grec (mormylos) pour un type de poisson d'eau salée, qui se reflète dans l'ornement du casque.

Le thrax, était un type de gladiateur dérivé de l'armure portée par les soldats de la Thrace, un ennemi majeur de Rome. Ce type de gladiateur portait un petit bouclier carré (parma) et une épée avec une lame incurvée (sica) qui facilitait les attaques rapides contre les adversaires plus fortement protégés.

Un autre adversaire régulier du murmillo était le retiarius, équipé pour ressembler à un pêcheur, essayant de « capturer » son adversaire dans un filet lesté (iaculum) avant d'attaquer. Le rétiarius était légèrement armé, portant un trident (tridens) et un poignard (pugio), et ne portait aucune protection corporelle à l'exception d'une couverture sur son bras gauche (manica) et son épaule (galère). Dans la seconde moitié du premier siècle de notre ère, le retiarius était de plus en plus associé au type secutor de gladiateur afin de créer un combat plus spectaculaire. Le sécuteur (le poursuivant) - était plus agile et actif que le murmillo, ce qui a amené le retiarius à la défense plutôt qu'à l'offensive. Il portait un casque qui couvrait toute sa tête avec de grands trous pour les yeux. Il protège les épaules des jabs (terme de boxe anglaise, un direct) portés par le trident d'un retiarius.

Formation

Les gladiateurs vivaient et s'entraînaient dans des écoles appelées ludus gladiatorius. Ceux-ci faisaient partie d'une l'infrastructure de soutien plus vaste qui produisait des combats de gladiateurs appelés munera « en temps de service » ou « obligation », car les combats de gladiateurs provenaient d'offrandes funéraires aux dieux au nom du défunt.

L'école de gladiateurs était gérée par le lanista, souvent un ancien gladiateur, qui supervisait les activités et les opérations quotidiennes. Les gladiateurs pouvaient être des prisonniers de guerre, des esclaves, des affranchis, ou même des volontaires issus des classes inférieures de la société. Ils sont parfois rejoints par d'anciens aristocrates, enrôlés volontaires après avoir perdu leur fortune. Toutefois, cette pratique a été fortement stigmatisée et souvent interdite par la loi. Quelle que soit leur origine, tous les gladiateurs étaient « infames » : déshonorés ou honteux, privés de statut juridique et social. (D'autres groupes stigmatisés par les infamies comprennent des acteurs et des prostituées.) Ils étaient dépouillés de toute personnalité, considérés comme des objets à la merci des formateurs, des parrains, des politiciens et des spectateurs.

L'entraînement était essentiel pour s'assurer que les gladiateurs deviendraient des combattants correctement équipés, des adversaires dignes et des perdants inébranlables. Chaque type de gladiateur avait son armement et donc ses propres instructeurs, appelés médecins, généralement d'anciens gladiateurs. Au cours de la première phase de la formation, les gladiateurs ont souvent pratiqué avec des armes en bois pour éviter les blessures inutiles et parfaire leur endurance, car ces armes étaient émoussées et plus lourdes que leurs homologues métalliques.

L'Arène

Une fois que les gladiateurs avaient prouvé leur habileté et leur endurance, ils étaient loués à des producteurs de jeux pour se battre devant le public dans les amphithéâtres. Les sponsors, en coordination avec le lanista, jumelaient les gladiateurs pour s'assurer que chaque combat n'allait pas se terminer trop rapidement et que les adversaires étaient appariés en compétence.

Une fausse idée répandue est que les gladiateurs se sont toujours battus jusqu'à la mort. Très rarement - et généralement avec une dispense spéciale de l'empereur - il y avait des batailles sine missio, qui signifiaient automatiquement la mort pour le perdant. Plus communément, un gladiateur qui avait perdu un combat se voyait accorder la grâce, missio, et était autorisé à quitter l'arène vivant. En effet, les gladiateurs étaient un investissement financier important. Si un gladiateur devait mourir dans un combat, son propriétaire pouvait facturer jusqu'à cinquante fois le prix de la location pour compenser sa perte

(Toutes les illustrations proviennent des collections du MET New York)

Money, money... et touchez pas au grisbi de PierpontJ'ignore quelle est la part de naïveté, d'inconscience, de cynisme, ...
17/11/2023

Money, money... et touchez pas au grisbi de Pierpont

J'ignore quelle est la part de naïveté, d'inconscience, de cynisme, d'ironie ou de provocation dans la décision des responsable de la Morgan Library & Museum s'organiser une exposition Medieval Money, Merchants and Morality.

Pour les uns, J. Pierpont Morgan fut un grand capitaine d'industrie, un mécène et un philanthrope, pour les autres, c'est l'un des barons voleurs (robber barons) qui firent fortune grâce à la corruption et à des manoeuvres financières douteuses.

Cette exposition est la première initiative de cette ampleur à examiner la révolution économique dans l'Europe médiévale et à cartographier le rôle et la perception de l'argent au cours de cette période. Ancrée autour des manuscrits médiévaux les plus connus de la Morgan Library, elle recontextualise de manière critique des objets de la collection ainsi que d'autres objets exceptionnels prêtés pour cette occasion.
(la suite)
https://francheculture.blogspot.com/2023/11/money-money-et-touchez-pas-au-grisbi-de.html

Jāzeps Grosvalds - Les Tirailleurs lettons (1916 - 1917)
17/11/2023

Jāzeps Grosvalds - Les Tirailleurs lettons (1916 - 1917)

16/11/2023

"While American visual culture has always been suffused with ideology, cultural production in the 1930s represents an exceptional range of political messaging."

Read along as Met curator Allie Rudnick explores the exceptional range of political messaging in the visual culture of the 1930s—from labor unions and communist and socialist causes to propaganda for FDR's controversial New Deal to values of technological innovation, American imperialism, and capitalism through the work of architects and designers.

Keep reading: met.org/46a2Lop

🎨 Harry Gottlieb (American, 1895–1993). Rock Drillers, 1939. Screenprint. Published by WPA.

15/11/2023
DANIEL BALOUP - LA RECONQUETEUn projet politique entre chrétienté et islam.Armand Colin - 2023Le 2 janvier 1492, les Roi...
15/11/2023

DANIEL BALOUP - LA RECONQUETE
Un projet politique entre chrétienté et islam.
Armand Colin - 2023

Le 2 janvier 1492, les Rois Catholiques pénètrent victorieux dans la cité palatiale des émirs de Gr***de : l’Alhambra. Avec la disparition du dernier état musulman indépendant en péninsule Ibérique, la Reconquête s’achève. Elle avait débuté quatre cents ans plus tôt, en 1085, lorsque Alphonse VI de Castille s’était emparé de Tolède.
Quatre siècles qui n’ont pas été de trop pour soustraire la totalité de l’espace péninsulaire aux successeurs des califes de Cordoue, dont la puissance a rayonné un temps sur tout l’Occident. Quatre siècles de conflits mais aussi de coexistence, de tractations, d’alliances et d’influences réciproques. Car si les rois hispaniques ont exprimé très tôt le projet de récupérer les territoires conquis par les musulmans au début du VIIIe siècle, ils n’ont pas cherché avant la fin du Moyen Âge à se débarrasser de la présence islamique. L’histoire de la Reconquête est celle d’une confrontation vécue comme une guerre sainte et engendrant pourtant une société multiconfessionnelle.
Comment expliquer ce paradoxe ? Et comment expliquer, à la fin du XVe siècle, le choix contraire de l’unité religieuse qui conduit les rois d’Espagne et de Portugal à expulser les juifs puis les musulmans ? En retraçant le fil des événements et en réfléchissant sur les expériences politiques liées à l’expansion et aux différentes formes de coexistence, ce livre tente d’apporter des réponses à ces questions.

Sommaire
Introduction - La Reconquête a-t-elle eu lieu ?
Prémices de l'expansion. Disparition du califat omeyyade - Les puissances chrétiennes à l'aube de la Reconquête - L'époque des protectorats.
De Tolède à Séville. La conquête de Tolède et la riposte almoravide - Le défi almohade - La grande expansion du XIIIe siècle.
De Séville à Gr***de. Les royaumes hispaniques à la fin du Moyen Âge - À la croisée des ambitions : le détroit de Gibraltar - La guerre de Gr***de.
Guerre sainte, croisade, Reconquête. La doctrine de guerre sainte et ses déclinaisons - L'acclimatation de la croisade en péninsule Ibérique - Le temps des accommodements.
Les formes de la coexistence. L'expérience minoritaire - La frontière, espace ambigu.
Conclusion - L'expulsion des minorités religieuses : un aboutissement ?

L'AFRIQUE ET BYZANCEMet Fith avenue, New YorkL'histoire de l'art a longtemps mis l'accent sur l'Empire byzantin (vers 33...
15/11/2023

L'AFRIQUE ET BYZANCE
Met Fith avenue, New York

L'histoire de l'art a longtemps mis l'accent sur l'Empire byzantin (vers 330-1453), mais les profondes contributions artistiques de l'Afrique du Nord, de l'Égypte, de la Nubie, de l'Éthiopie et d'autres puissants royaumes africains sont moins connues.
Pourtant, les interactions avec Byzance ont eu un impact durable sur le monde méditerranéen
Réunirssant une gamme de chefs-d'œuvre - de la mosaïque, de la sculpture, de la poterie à la métallurgie aux objets de luxe, aux peintures et aux manuscrits religieux - cette exposition retrace le rôle central de l'Afrique dans les réseaux internationaux d'échanges commerciaux et culturels.
Avec des œuvres d'art rarement ou jamais vues en public, Africa and Byzantium jette un nouvel éclairage sur les réalisations artistiques de l'Afrique médiévale. Cette exposition met en lumière la manière dont le continent africain a contribué au développement du monde prémoderne et offre une histoire plus complète des sociétés multiethniques de l'Afrique du Nord et de l'Afrique de l'Est qui ont façonné la vie artistique, économique et culturelle de Byzance et au-delà.

L'AFRIQUE ET BYZANCE
Met Fith avenue, New York
Jusqu'au 3 mars 2024

DOMINIQUE RICHERT - CAHIERS D'UN SURVIVANT. Un soldat dans l’Europe en guerre. 1914 - 1918.Editions de la Nuée BleueConn...
14/11/2023

DOMINIQUE RICHERT - CAHIERS D'UN SURVIVANT. Un soldat dans l’Europe en guerre. 1914 - 1918.
Editions de la Nuée Bleue

Connaissez-vous Orages d’acier du vieil écrivain militaro-fasciste Ernst Jûnger ; A l’Ouest rien de nouveau de l’humaniste Erich M. Remarque ; Guerre du communisant Ludwig Renn ; Classe 22 du pacifiste Ernst Glaeser ou d'autres romans sur la Première Guerre mondiale, dite la Grande Guerre ?
Alors, oubliez-les tous et lisez ce livre !
Richert n’était ni militariste, ni humaniste, ni communiste ou pacifiste. C’était un paysan alsacien germanophone, enrôlé dans l’Armée allemande, ce qui était “normal” avant 1918. La situation des Alsaciens, pendant cette guerre, était particulièrement pénible, car on les envoyait presque toujours à l’Est par peur qu’ils ne désertent. En plus, ils ne pouvaient pas rentrer chez eux durant leurs permissions, car chez eux il y avait tout le temps la guerre ! Dominik Richert est donc un “malgré-nous”, et il se dit : “quel que soit le vainqueur, la guerre dévastera mes terres et nous serons les perdants.” Mais il lance aussi à un lieutenant particulièrement nationaliste qui lui reproche son attitude plutôt défaitiste : “Vous savez, qui gagne la guerre, cela m’est totalement indifférent, car je serai de ce côté-là. Je suis alsacien, et que l’Alsace devienne française ou demeure allemande, je m’en fiche !”
On trouve cette sorte de dialectique dans tout le livre. Richert se montre tour à tour courageux et lâche, désespéré et optimiste, plein de rage vengeresse et de compassion active - mais il reste lucide, et par là touchant, d’autant qu’il révèle un talent admirable de narrateur, d’une concision étonnante. C’est justement ce style de chroniqueur qui rend crédibles les multiples contradictions d’un soldat tout à fait ordinaire qui sera promu caporal peu de temps seulement avant la fin de la guerre et qui insiste toujours sur le peu d’enthousiasme patriotique de ses camarades.
Il est courageux quand il ne peut pas faire autrement - il sera décoré de la Croix de Fer de première classe pour son comportement devant l’ennemi - et quand il ne faut surtout pas l’être : Il dénonce, par exemple, un général qui avait donné l’ordre de ne pas faire de prisonniers.
Cela ne l’empêche pas de se planquer quand la situation devient désespérée, de simuler la maladie, et de ne rêver que de deux choses : entrer à l’hôpital militaire ou être fait prisonnier, au point d’envier les Russes qu’il fait prisonniers : “Ils en ont fini avec le carnage”.
Bien sûr le lecteur a droit à l’évocation de toutes les horreurs de la guerre : la faim, les poux, les morts atroces, ainsi qu’aux ruses de “vieux” soldats. Mais le style de chroniqueur, évitant tout pathos, rend toutes ces péripéties à la fois plus supportables et plus épouvantables. Veut-on un exemple ? Dominik Richert retrouve l’un de ses camarades dormant la pipe à la bouche, le lendemain d’une bataille, et veut le réveiller : “Je constatais qu’il était mort. Une b***e qui avait traversé le sommet du rempart en terre avait atteint son cœur. Sans sentir aucune douleur, il était mort pendant son sommeil. Il avait maintenant toute la misère derrière lui et je l’enviais presque. De mon groupe, j’étais le seul survivant. A cause des événements que je venais de vivre, j’étais très déprimé.” Fin d’un chapître, Tout recommence le lendemain.
Qui sait - et où lit-on - que, pour ne pas se faire tuer, les soldats se rendant à l’ennemi lui proposaient de l’argent ? Richert n’écrit nulle part s’il en a accepté ou non. Mais dans aucun roman sur la Guerre je n’ai lu jusqu’ici de tels “détails”. Certes, on pourrait dire qu’il invente, mais il n’invente pas. La preuve : Richert tente deux fois de déserter, et la veille il remplit ses poches de tout ce qu’il pouvait encore acheter, notamment du tabac, pour le donner tout de suite à ses libérateurs. Sur le front de l’Est, il ne parvient jamais jusque dans les rangs adverses. Mais, quand on autorise les Alsaciens à se battre sur le front de l’Ouest, la dernière année, il se rend aux Français le 23 juillet 1918, non sans avoir acheté quelques “cadeaux” auparavant.
Dominik fut un déserteur, un traître, mais à qui donc ? A quelle patrie ? Il ne l’avait pas vue depuis près de cinq ans. A ce moment-là, elle se trouvait du côté français, dont il ne parlait même pas la langue. Et, comme l’écrivent les éditeurs de l’ouvrage, Angelika Tramitz et Bernd Ulrich, ses nouveaux “compatriotes” ne lui permettaient pas de revenir chez lui.

Fritz Taubert - Compte rendu, pour la r***e Le mouvement social - 1992, de l’édition allemande parue sous le titre :
Dominik Richert - Beste Gelegenheit zum sterben. Meine Erlebnisse im Kriege : 1914-1918

CRIMINAL WOMEN - Une histoire de la criminalité féminine.Museum LA8 - Baden-Baden (D)Jusqu'au 29 février 2024Meurtrière?...
14/11/2023

CRIMINAL WOMEN - Une histoire de la criminalité féminine.
Museum LA8 - Baden-Baden (D)
Jusqu'au 29 février 2024

Meurtrière? Voleuse? Résistante? prostituée? Une femme qui avorte? Qui étaient ces criminelles et comment ont-elles été perçues, du XIXe siècle jusqu'aux temps du national-socialisme? Pourquoi en savons-nous si peu à leur sujet?
C'est à ces questions que se consacre l'exposition "Criminal Women, en situant les criminelles entre la criminalisation (plus précisément, l'attribution du statut de délit à un acte non criminel), et le motif individuel du délit.
L'exposition interroge sans relâche la signification de la criminalité féminine et l'accent y est mis sur les destins individuels de ces femmes.
L'exposition présente des objets issus de la criminologie, de la médecine et de l'histoire des techniques, ainsi que des oeuvres d'art des XIXe et XXe siècles.
Dans une première section, sont abordées les représentations scientifiques et artistiques de la féminité, les conceptions qui en découlent au sujet du "criminel-né", la présentation de criminelles célèbres et les différentes manières dont les criminelles ont été analysées et sanctionnées.
Dans un deuxième section, l'exposition aborde la façon dont le national-socialisme aura modifié la façon d'appréhender la criminalité féminine, quelles lois ont été renforcées, quelles autres adoucies.
L'exposition accorde une place importante à des "petits maîtres" de la Nouvelle Objectivité et une s'attarde plus particulièrement sur des des artistes détenues, soit en prison, soit dans des sanatorium, soit dans des camps de concentration.

Gijs Kruijtzer.Justifier la transgression. Musulmans, chrétiens et la loi. 1200 - 1700
13/11/2023

Gijs Kruijtzer.
Justifier la transgression. Musulmans, chrétiens et la loi. 1200 - 1700

OPEN ACCESS🏆
Gijs Kruijtzer, Justifying Transgression: Muslims, Christians and the Law -- 1200 to 1700 (De Gruyter, November 2023)

https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/9783111218014/html?fbclid=IwAR05Hoiaf8ANE2nLCywVzwf86USqzE9aSJhpiCM0kXbT4ZeH-deKH6m4CFE

How do people justify what others see as transgression? Taking that question to the Persian-Muslim and Latin-Christian worlds over the period 1200 to 1700, this book shows that people in both these worlds invested considerable energy in worrying, debating, and writing about proscribed practices. It compares how people in the two worlds came to terms with the proscriptions of so**my, idolatry, and usury. When historians speak of the gap between premodern practice and the legal theory of the time, they tend to ignore the myriad of justifications that filled this gap. Moreover, a focus on justification evens out many of the contrasts that have been alleged to exist between the two worlds, or the Muslim and Christian worlds more generally. The similarities outweigh the differences in the ways people came to terms with the various rules of divine law. The level of flexibility of the theologians and jurists in charge of divine law varied more over time and by topic than between the two worlds. Both worlds also saw the development of ever more sophisticated justifications. Amid the increasing complexity of justifications, a particular kind of reasoning emerged: that good outcomes are more important than upholding rules for their own sake.

13/11/2023

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