La Tribune de Saint Gervais sur Mare

02/04/2024

Eh oui, hier, nous étions le 1er avril, et si nos journaux nous interdisent depuis quelques temps de faire des « poissons », nous ne nous en sommes pas privés ici !
Non, Martial n'existe pas et n'est pas cultivateur d'herbes de Provence ; la commune, elle, va bel et bien s'équiper prochainement de véhicules électriques mais personne ne sait où seront disposés les « pompes à jus » ; une heure a bel et bien disparu entre 2 heures et 3 heures du matin mais il n'a pas été besoin de spécialistes pour nous en expliquer le mystère ; quant à Grandir ensemble, les ateliers sont beaucoup plus sérieux que ce que nous avons pu imaginer. Beaucoup en ont bien ri, et quelques-uns s'y sont laissé prendre. Revenons aux choses sérieuses...

01/04/2024

01/04/2024

Dans la nuit de samedi 30 au dimanche 31 mars, de nombreux habitants ont été réveillés à 2 heures du matin par la sonnerie de leur téléphone : la télé-alerte a bien fonctionné ! Le message a été le suivant : « Bonjour ! La mairie de Saint-Gervais vous informe : cette nuit à deux heures du matin il sera exactement trois heures. Vous êtes priés d'avancer vos montres, réveils, alarmes, chaudières, ou de vérifier que ce changement a bien été effectué automatiquement. Si vous avez bien compris ce message, tapez 1. Si vous n'avez pas compris ce message, tapez 2. Si vous l'avez compris à moitié, tapez 3. Merci de votre attention ».
Nous avons demandé pourquoi il était nécessaire de réveiller ainsi les gens à deux heures, il nous a été répondu que c'est à deux heures que le passage à l'heure d'été s'effectuait et pas à midi, et qu'il fallait alors ajouter à cet instant même 60 minutes à l'heure légale. Soit 3600 secondes de perdues en un clin d’œil. Contactés également un scientifique du CERN à Genève ainsi qu'un ingénieur à Grenoble, qui tentent depuis ce matin de trouver une explication à cette extension du temps. « Vous savez, nous ont-ils répondu, il y a des mystères insondables parfois, et nous ne détenons pas la science infuse, surtout à l'heure du thé ». Ou d'été ?

01/04/2024

La commune vient de valider son adhésion au groupement de commandes pour « l’acquisition de véhicules électriques, hybrides et hybrides rechargeables et pour la mise en place d’un service comprenant la création, l’entretien et l’exploitation des infrastructures de charge nécessaires à l’usage des véhicules (IRV) électriques ou hybrides rechargeables sur les domaines privés des collectivités et leurs établissements publics ». Ouf.
En clair, cela représente l'achat prochain de véhicules silencieux afin de ne pas impacter sur l'environnement et sur la torpeur de ses habitants. Dans un prochain conseil municipal, il sera question de choisir l'emplacement des futures bornes électriques nécessaires au rechargement de ces véhicules. D'ores et déjà, de nombreux points forts ont été suggérés, notamment le rocher de Neyran, où sont déjà implantés les panneaux solaires nécessaires au bon fonctionnement des caméras. Il reste seulement à remettre en état la piste pour y accéder, des travaux qui feront l'objet d'une prochaine discussion.
Afin de redynamiser le village, un autre point de recharge sera installé à l'arrivée du GR653, chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur le pont de Notre-Dame-de-Lorette, où les pèlerins pourront également en profiter pour se recharger gratuitement après une étape épuisante de 28 kilomètres.

01/04/2024

Producteur de cannabis depuis vingt ans, Martial, 34 ans, témoigne de la détresse de la profession face aux prix et aux normes. Il lance un cri d'appel.

« J'ai commencé à bo**er à 14 ans et ce n'est pas normal de se retrouver à galérer comme ça à mon âge. A l'époque, déjà, je partais de la maison avec dans mon cartable quelques joints que je revendais à droite et à gauche devant le collège, puis vous savez ce que c'est, c'est un peu l'engrenage, c'est l'effet boule de neige, alors je réinvestissais aussitôt ».

« Ma première cigarette, je l'ai fumée à l'âge de quatre ans, mais c'était juste du tabac, c'était pour faire comme tout le monde dans la famille, d'ailleurs mes parents se défonçaient à l'alcool à brûler et ma sœur, elle, plus âgée que moi, se cachait dans la salle de bains pour inhaler de la Terre d'Hermès. Du coup, ça sentait bon dans toute la maison, ça n'avait rien à voir avec l'odeur des herbes de Provence qui sont venues assez t**divement ».

Fini, le temps où les petits revendeurs allaient se cacher dans les toilettes publiques ou sur les trottoirs. Aujourd'hui, grâce aux réseaux sociaux, le marché a explosé, mais la qualité est moindre.

« Aujourd'hui, on ne peut plus vivre pleinement de notre travail, on est obligé d'avoir une autre activité pour s'en sortir, je connais des banquiers, des notaires ou des avocats qui sont obligés de bo**er quelques heures dans une agence ou une étude pour arrondir leurs fins de mois car le marché du cannabis n'est plus ce qu'il était ». Sa Tesla reste au garage depuis un mois, Martial n'a plus les moyens de la brancher.

« A cela s'ajoute le problème du réchauffement climatique, car une culture de cannabis demande énormément d'eau et de chaleur. Pour la chaleur ça va, mais pour l'eau... » Aussi, en accord avec les autorités, la mairie et le syndicat de l'eau, Martial va pouvoir pomper l'eau de la Mare. « Chacun, à son niveau, a compris mes difficultés, et je les en remercie ». Le ministère de l'Agriculture lui a aussi prodigué quelques conseils, comme par exemple se procurer des plantes moins énergivores.

« Je viens de solder une ancienne dette de 8000 euros que je devais à un fournisseur de matériel alors que je dois à nouveau réinvestir dans du matériel neuf et plus performant, comment je fais ? » se désole Martial qui, les larmes aux yeux, se demande comment il va pouvoir finir le mois. Il lui faut trouver 25 000 euros d'ici la fin avril, un véritable casse-tête : « Il me faut acheter de nouveaux tuyaux d'arrosage pour le goutte à goutte, quelques lampes, et renforcer mon plastique des serres. Aidez-moi, par pitié ! Je ne me vois pas finir chauffeur de VTC ». Une cagnotte est ouverte.

30/03/2024

Quatre petits vieux sur un banc.

28/03/2024

NEYRAN, suite...

De nombreux habitants et néanmoins internautes nous ont interpellés pour nous demander des éclaircissements sur ce dossier épineux des panneaux solaires installés sur le rocher de Neyran. La communication étant ce qu'elle est, nous avons cependant tenté d'y voir un peu plus clair, même si à chaque pièce du puzzle posé, de nouvelles pièces manquantes s'y ajoutaient...
Oui, l'installation du relais implanté sur le rocher, alimenté par des panneaux solaires bien trop visibles, n'était pas des plus judicieuse.
Oui, une communication aurait été bienvenue, souhaitable.
Oui, la mairie a bien pris note du mécontentement et des réactions des Saint-Gervaisiens, tentant dès lors de trouver une solution.
Des questions affluent. Comment une société a t-elle pu implanter ces panneaux sur une propriété privée sans en avoir eu l'autorisation ? Si une des solutions envisagées est de creuser une tranchée pour alimenter le relais à partir des panneaux qui devront être déplacés, la question se pose aussi de savoir si oui ou non, creuser sur un site archéologique est autorisé ou interdit. Mais peut-être la tranchée n'aura t-elle pas lieu de se faire : d'après nos informations, il suffirait que ces panneaux soient repositionnés horizontalement et non verticalement comme cela a été fait (par la société qui plus est n'a pas respecté ses engagements). Ceci posé, si les panneaux restent sur le rocher, il n'en reste pas moins qu'ils resteront (moins) visibles, sur un site archéologique (qui est est « inscrit » mais non « classé »)...
Enfin, nous apprenons qu'un collectif s'est créé, du nom des « Amis de Neyran », qui a pour buts de rassembler sereinement tous les éléments d'information qui seront portés à sa connaissance.

P.S.: Dans sa séance du 8 mars, le conseil municipal a abordé un « Point sur le dossier caméra ».
« Au niveau des batteries et du relais positionnés à ce jour à Neyran, l’entreprise doit intervenir à nouveau pour minimiser l’impact visuel. La position à cet endroit culminant de la commune
est absolument nécessaire pour assurer un bon fonctionnement du dispositif caméra ». La position de la mairie serait donc inchangée...
Concernant la question de savoir si la propriétaire de la parcelle a bien été informée et a donné son accord, « Monsieur le Maire profite de cette information pour remercier vivement Madame MOUNIS d’avoir accepté cette installation sur sa propriété ».

25/03/2024

when I said god shave the king instead of god save the king !

22/03/2024

Dans la salle Moutou se sont retrouvés les différents acteurs du comité de pilotage de l'association Grandir ensemble. Autour de Céline Mouly, agent de développement territorial à la CAF, le bureau de l'association, des membres et des particuliers, ont discuté du bilan, des perspectives et des actions à développer du projet de l'espace de vie sociale. Ce comité de pilotage arrive quinze jours après l'assemblée générale ; Anne-Marie N***e est revenue sur le bilan de l'année 2023. Au chapitre des perspectives, il a été proposé que de nouvelles activités soient les bienvenues. Quelques suggestions ont été faites, notamment l'idée d'un rapprochement avec le collège. Céline Mouly a de son côté réexpliqué la position de la CAF avec le but de renforcer les liens sociaux. André Clémente, qui représentait la mairie, est revenu sur le projet de construction d'une salle dédiée aux activités de l'association, en faisant ressortir les difficultés de négociations, et en déclarant que le projet n'était pas enterré. Une rencontre enrichissante pour les présents.

22/03/2024

C'est à un grand événement musical que s'attend Saint-Gervais le samedi 18 mai prochain, avec la première édition du festival du Sécadou. De 11 heures à minuit, une pléthore d'animations qui se dérouleront en plusieurs endroits différents du village, le tout gratuitement, tel est le pari que s'est fixé le comité des fêtes. Une première pour cette association d'une trentaine de membres qui jusque-là se limitait à l'organisation de la fête annuelle. Sous la houlette de son président Jean-Marcel Pujol, de sa trésorière Caroline Théron, de sa secrétaire Chloé Marc, de Bérangère, de Sandrine, d'Amélie, de Stéphanie, de Céline, l'association va devoir retrousser ses manches pour offrir, aussi bien aux Saint-Gervaisiens qu'aux gens de passage, un événement de grande ampleur : un festival, ouvert à tous, gratuit qui plus est, une aventure jamais tentée jusqu'ici.

Plusieurs lieux accueilleront les groupes musicaux ou la compagnie de théâtre : le vieux quartier du Pioch, le magnifique parc des Treilles, la place du Casselouvre, l'incontournable place du quai. Des styles musicaux pour tous les goûts : du swing, une fanfare, du gibsy, du world jazz, du théâtre, du blues rock, de la chanson festive...

« Le spectacle se veut intergénérationnel, sans oublier la sensibilisation à l'environnement » nous dit Céline, faisant partager son enthousiasme. La sensibilisation à l'environnement, il ne suffit pas d'en parler, il faut la mettre en pratique ; ainsi, en partenariat avec la communauté des communes Grand Orb, l'association appliquera le tri sélectif. Elle travaille également avec l'association MV Production de Bédarieux pour son opération « Zéro mégot »1. Elle fera travailler une entreprise locale avec un imprimeur labellisé « Imprim Vert » d'Hérépian. Et elle utilisera les « éco-cips » tout au long de cette journée du 18 mai.

Le Sécadou, quesaquo ?
Pourquoi avoir intitulé ce festival du nom de sécadou ? Si les gens du secteur ont la réponse, les non initiés apprendront que le sécadou est un séchoir à châtaignes, dont on rencontre de nombreux vestiges dans nos forêts. Dans ces bâtiments rectangulaires en pierres sèches, le feu était maintenu pour sécher les châtaignes, activité aujourd'hui disparue. Ici et là, on a gardé le souvenir de toutes ces vieilles traditions en conservant les noms : tel groupe folklorique porte ainsi le nom de « Couamels » (les champignons, en occitan), ou telle fête celui de « castagnade » (la fête de la châtaigne, initiée par la maison cévenole chaque été sur la place du quai). Regarder dans le rétro, ce n'est pas toujours être nostalgique, c'est aussi se servir du passé pour envisager l'avenir.

Le programme complet
6 groupes de styles musicaux différents et une compagnie de théâtre vont se succéder sur la place centrale du village « mais pas que » : du swing avec Mari-Jeanne Swing dans le vieux Saint-Gervais, au niveau du quartier du Pioch, sur la placette ; de la fanfare avec la Tribu des yeux rouges ; du gipsy avec Rémi et Gonzo, dans le parc des Treilles ; du théâtre avec la compagnie Papillon de lune, sur le parking entre le collège et l'école primaire ; du blues rock avec Black Cat Bone Gang ; et des chansons festives avec les Rat's Cordées. Le tout sous couvert des techniciens Pap son et lumière.

11 heures : ouverture du festival sur la placette au château du Pioch, avec le discours du Président ;
suivi de Marie-Jeanne Swing jusqu'à 12h30.
De 12h45 à 14h00 : la Tribu des yeux rouges se produira sur la place du quai.
De 14h15 à 15h45 : Rémi et Gonzo seront dans le parc des Treilles.
De 16h00 à 17h15 : Twofer sur la place du quai.
De 16h30 à 18h00 : l'association Grandir ensemble proposera un atelier « La fabrique à sons pour les petits musiciens » sur la place du quai.
De 17h30 à 18h00 : la compagnie Papillon de lune sera sur la place du Casselouvre (entre l'école et le collège).
De 18h15 à 19h30 : la Tribu des yeux rouges reviendra sur la place du quai.
De 19h45 à 21h45 : Black Cat Bone Gang sur la place.
De 22h00 à minuit : les Rat's Cordés sur la place.

Un vrai challenge

Plusieurs sponsors locaux ont d'ores et déjà répondu présents pour une aide financière et/ou matérielle, mais il n'est jamais trop t**d pour bien faire : la demande de bénévoles est toujours d'actualité ! Le matériel et la sécurité seront assurés par la mairie, l'association Grandir ensemble sera également présente pour la partie animation, la maison cévenole restera ouverte ainsi que les commerçants, etc. La page Facebook du comité des fêtes dévoile depuis quelques jours son programme, avec les liens des groupes présents le 18 mai sur lesquels on peut cliquer pour tout savoir. Des groupes qui, sitôt sollicités, ont « joué le jeu ». C'était nécessaire : pour un budget de 13 000 euros, les dons de toute nature seront les bienvenus.

Ajoutons que tout au long de la journée, on pourra sa désaltérer et se restaurer sur place. Quant à la météo, l'association a bien évidemment commandé le soleil (mais en cas de mauvais temps, on pourra se replier à la salle culturelle où des barnums auront également été prévus). Nous reviendrons évidemment ultérieurement en détail sur ce programme.

Comité Des Fêtes de Saint Gervais Sur Mare (34610)

21/03/2024

Tenez, en parlant du manque de communication, en voici une autre.

Il y a déjà quelques jours, nous avons vu passer une info provenant de la page Facebook de la commune de Rosis, nous prévenant que la rue de Villeneuve serait fermée à Saint-Gervais le 25 mars ! Il aura fallu que ce soit la commune de Rosis qui nous informe, étant elle-même concernée par ces travaux car la rue de Villeneuve nous mène à Compeyre et à Cours, qui sont des hameaux de Rosis. Jusque-là, tout va bien. Nous avons quand même attendu ce délai de quelques jours pour voir si notre commune de Saint-Gervais allait informer à son tour ses administrés... Peut-être y a t-il une affiche planquée quelque part, que nous chercherons comme les enfants cherchent les œufs de Pâques. Bref comme dirait Pépin, l'information passe toujours aussi bien à Saint-Gervais. Mais, nous rétorquera t-on, qu'avons-nous à faire à la rue de Villeneuve ? La crèche est fermée, et après Compeyre et Cours, c'est sans issue.

20/03/2024

Par une matinée brumeuse...

Nous allons faire mentir le proverbe "Il n'y a pas de fumée sans feu" !

Dans la matinée de ce mercredi, de la fumée s'est répandue dans des maisons, provenant des conduites d'évacuation des eaux. Alors que nous croyions être les seuls à naviguer dans le brouillard complet (voir photo), il s'avère que de nombreux habitants nous ont relaté la même chose.

Une entreprise intervenait en effet sur les réseaux.

Il a fallu aérer longuement les logements. Si ce petit désagrément n'a eu aucune conséquence, il aurait été souhaitable que les Saint-Gervaisiens soient prévenus de ce type d'intervention !

19/03/2024

http://la-tribune-de-saint-gervais.over-blog.com/

16/03/2024

Il y a un proverbe qui dit « La chenille finit en papillon, le cochon finit en saucisson » ; et un autre : « Tout est bon dans le cochon ». La petite équipe de l'association Vivre aux Nières, qui crée des petits événements festifs tout au long de l'année, s'est donc retrouvée dans son local pour la transformation du cochon en saucisses et pâtés. Une tradition qui perdure dans les hauts cantons et qui est l'occasion de se retrouver entre amis pour faire la fête.

12/03/2024

Six mois... Six mois que nos belles « portes de l'espace » érigées aux quatre coins du parc naturel ont inspiré nos tagueurs. Et ont suscité de nombreux commentaires (« projets fous », « coûteux », « moches », etc.), avec lesquels La Tribune est en total accord. Sauf que. Eh oui, il y a un bémol : nous aurions souhaité que nos adeptes du « street art » prennent modèle sur leurs petits copains. Nous sommes allés nous balader, du côté de Canet, d'Aniane, de Celles, d'Annecy, de Marseille (voir photos), et y'a pas photo ! Le street art est un mode d'expression, certes. A Madale, nous n'y avons vu que des graffitis qui sont censés dénoncer la pollution visuelle, mais qui finalement n'auront fait que remplacer une pollution par une autre : ainsi, les premiers tags effacés ont été remplacés par d'autres : « Casse la montagne pour faire du c**a ». C'est très fin, et haut en couleurs !

12/03/2024

Avec Grandir ensemble, tous les 15 jours, sur la place du quai.

09/03/2024

L'assemblée générale de l'association Grandir ensemble vient de se dérouler ce samedi dans la salle Moutou en présence d'une trentaine de personnes. Grandir ensemble a été créée il y a une douzaine d'années et est agréée par la CAF ; avec deux salariées et un noyau de bénévoles qui travaille inlassablement, elle a pour buts de soutenir la famille et la petit enfance, avec trois buts principaux : soutenir la parentalité, renforcer les liens sociaux, et élargir les propositions culturelles.

A son actif : une pléthore d'activités pour les petits et pour les grands. Si les deux principales manifestations organisées chaque année sont les plus connues (les « Imprévus au village », une exposition d’œuvres d'artistes professionnels et amateurs dans les vitrines, et la fête des arts et de la nature qui se déroule dans le parc des Treilles), Grandir ensemble propose également des ateliers d'écriture, de poterie, des échanges avec la maison de retraite, du jardinage, de la couture, du tricot, de la cuisine, des rencontres autour d'un café ou d'un thé, des repas partagés où chacun amène son repas et refait le monde, des conversations en anglais, des stages de théâtre, des ateliers cirque, etc. La salle du Petit Trianon, sur la place du Casselouvre, où se déroulent les nombreuses activités de l'association, s'est trouvée très vite à l'étroit et a trouvé un deuxième local, place du quai, où depuis plus d'un an l'association peut proposer des activités complémentaires, régulières et ponctuelles, avec notamment des stages pour enfants et pour adultes. Dernièrement, pour délocaliser ses activités, l'association se retrouve avec le public au foyer rural de Plaisance pour des cafés citoyens sur des thèmes variés.

La grande déception pour l'association a été le report du projet de construction d'un local dans le prolongement de l'école primaire, dans le parc de la maison de retraite, conséquence
des difficultés rencontrées lors des négociations entre la mairie et le propriétaire du terrain.

Les projets pour 2024 sont tout aussi nombreux, sauf pour l'atelier poterie qui va devoir s'arrêter, ainsi que la diminution du nombre de stages, résultat de trop lourdes charges ; ainsi le compte rendu financier fait apparaître un déficit pour l'association qui va devoir assainir ses comptes pour l'année à venir. Les cotisations, quant à elles, restent inchangées et fixées à 15 euros.

08/03/2024

Vroum, vroum. Le 7ème rallye de l'Hérault se déroulera ce week-end tout à côté, à Hérépian et Lamalou, et il sera possible de voir passer les voitures au col de Madale dimanche. Les horaires de passage diffèrent un peu selon les sources relevées : les ES1 à 9h50 ou 10h20 ; les ES3 à 13h00 ou 13h30 ; les ES5 à 16h10 ou 16h40... Quoi qu'il en soit, montez à l'avance au col (avec le parapluie ?).
Certains ne manqueront pas de critiquer le sport mécanique (il en est tout autant de la chasse, de la tauromachie ou d'autre chose) ! « Il nous revient le devoir d' apporter à ce territoire une animation et des retombées économiques profitables au plus grand nombre » déclare le président de l'ASA Hérault (le Midi Libre du vendredi 8 mars). Pour l'animation, on est d'accord, et on regrettera le temps de la première course de côte des 13 Vents (qui s'en souvient ?) en 1992 !

07/03/2024

L'autre jour, nous râlions un peu (pas beaucoup, mais nous n'étions pas les seuls) de voir des panneaux solaires et des caméras sur le rocher de Neyran, pour surveiller notre beau village; voilà que les Chinois vont beaucoup plus haut ! Et si nous nous y installions nous aussi, ça se verrait moins d'en bas ! Qu'en pensent nos lecteurs ?

04/03/2024

A Saint-Gervais et ailleurs, on connaît le village de Saint-Vignan, qui est pourtant le seul village qui ne figure sur aucune carte ni indiqué sur aucun GPS ; et pour cause, cette invention est à mettre à l'actif de la fine équipe composée de Michel Roman et Eric Povéda, deux joyeux lurons qui font parler d'eux depuis qu'ils dessinent, amusent, surprennent. On les a vus tous les deux sur des marchés, dans des vernissages d'expositions, dans des sketches humoristiques, et lors de signatures de leurs séries de BD. Saint-Vignan, village humoristique, où même le tour de France est passé ! Et, à ce qu'il se murmure, la flamme olympique pourrait faire de même... En attendant, ils nous amusent dans leurs albums déjà publiés et dans leurs prestations. Ce mercredi 6 mars, ils partent en campagne pour une allocution œnologique agrémentée de dessins humoristiques, à la manière de leur prestation qui s'était déroulée au musée de la cloche à Hérépian il y a un an et demi. C'est à 18h45, au bar-café-restaurant Les Figues. Michel Roman déclare : « Il y en a qui pensent que je ne dis que des conneries, alors que j'en dessine aussi ». Un show humoristique autour de Saint-Vignan, ça ne se refuse pas : après la troisième rocade, à droite après le feu tricolore toujours au vert.

02/03/2024

L'association de la maison cévenole des arts et des traditions populaires (ATP) a tenu son assemblée générale à la salle Moutou. Avec ses deux salariés et un grand nombre de bénévoles, la maison cévenole a pu, l'année écoulée, mettre sur pied plusieurs manifestations d'envergure comme la fête des vieux métiers et la castagnade, fête de la châtaigne. C'est aussi un lieu d'accueil pour les touristes et les pèlerins de passage, plusieurs visites guidées assurées au village, des stages de montage de murs en pierres sèches et de vannerie, des sorties sur le terrain pour entretenir des sentiers de randonnée, des expositions photo et des conférences, etc. C'est aussi un énorme travail « underground », tout au long de l'année, avec des bénévoles qui se réunissent pour poursuivre l'inventaire des pièces du musée, pour recueillir des documents, pour réaliser des livrets ou pour participer à la communication. En outre, le local, qui a une boutique de produits locaux et régionaux, fait office de dépannage quand des commerces sont fermés, aide certaines personnes dans leurs démarches administratives, fait le lien entre les autres associations, entretient et organise la salle archéologique, bref c'est un véritable lien social. Après le compte-rendu financier et le bilan des activités votés à l'unanimité, trois nouveaux membres ont été élus au conseil d'administration, puis ont été présentés les projets pour 2024.

02/03/2024

Ce matin en ligne sur le Midi Libre et demain dans le print:

02/03/2024

Un tronçon sécurisé de plus, c'est toujours bon à prendre !

Nous parlions ici-même et très récemment des espoirs quant aux futurs aménagements de l'ancienne voie de chemin de fer : possible et imaginable à la sortie de Saint-Gervais jusqu'au parcours sportif, peut-être trop utopique depuis Castanet-le-Bas ; et voilà que nous apprenons que sur la commune voisine de Saint-Geniès, un petit tronçon sécurisé verra le jour, entre l'ESAT et Plaisance ! Le projet de « chemin vert », promis pour 2024, est là et bien là. Des demandes de subventions sont en cours (État, Région et Département). Un dossier à suivre !

29/02/2024

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un cheval échappé de son parc à Castanet-le-Bas a été percuté par une voiture, dont le conducteur a pris la fuite. Des automobilistes de passage ont dû faire appel aux gendarmes et aux pompiers pour dégager la bête qui n'a malheureusement pas survécu à ses blessures. Zia était un peu la mascotte de Castanet. Sa dépouille attend l'équarrisseur...