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La connaissance des moines bâtisseurs, Pont-Audemer (2024)

25/03/2024

25 - EXPERTISE GÉOBIOLOGIQUE D'UNE CHAPELLE DU XII siècle

22/03/2024

24 – LE PARCOURS DE LA SOURCE GUÉRISSEUSE ET LE SACRÉ

Les sources guérisseuses et fontaines miraculeuses sont connues depuis longtemps pour leurs bienfaits aussi bien pour le soin des hommes que des animaux afin de guérir ou soulager les maux du quotidien tel-que les maladies de peau, maux de ventre, maladie des yeux, rhumatisme etc. Au moyen-âge et de nos jours elles sont encore souvent fréquentées et sont présentes à des endroits bien particuliers qui la plupart du temps suivent un parcours relié à ladite source. Bien souvent, elles passent par une chapelle, une église qui sont sacrée et dévouée à un Saint bien particulier, dans ce cas à la Saint Laurent. En suivant cette source on peut retracer son parcours qui passe par des marqueurs bien connus des incités ou des anciens sourciers. Dans notre cas, j’ai fait le parcours à pied en suivant le départ de la source miraculeuse qui guérit les maladies de peau et se dénomme la SOURCE SAINT LAURENT, de l’église jusqu’à la sortie de la source environ 1.5 km. Bien-sûr elle est présente en amont de l’église. Ci-dessous, le parcours trait bleu et points rouges matérialisant la source, départ de l’église en bas à gauche passant par le calvaire au milieu et débouchant à la sortie de la source où est situé ce qu’on appelle l’arbre à loques avec la représentation de Saint Laurent. Son taux vibratoire est élevé du fait qu’elle passe par l’église, il est d’environ 17000 unités Bovis.

12/03/2024

23 - EXPERTISE GÈOBIOLOGIQUE D'UNE ÈGLISE

Voici une expertise géobiologique que j'ai fait en 2023 dans une église avec les différents points inscrit dans la légende .

Ci dessous , la forme de l'église supposée au XI siècle.....

12/03/2024

22 – L’ÈQUINOXE

L’équinoxe est une date de l’année importante pour l’implantation de quelques édifices religieux chapelle, église, cathédrale etc… pour les bâtisseurs de l’époque. Pour mémoire, l’équinoxe de printemps aura lieu le 20 mars et l’équinoxe d’automne le 22 septembre. L’équinoxe de printemps servait à définir les points de construction d’axe de l’édifice afin de l’aligner les points cardinaux EST et Ouest en rapport avec la course du soleil. Le bâtisseur se servait d’un gnomon « sort de bâton » qu’il plantait à un endroit bien précis avec des critères bien ordonnés d’où toute la construction était tracée et dimensionnée par rapport à des géométries bien connues du bâtisseur. Cet axe Est–Ouest n’est pas toujours déterminant car d’autres édifices sont construits sur différents axes avec des degrés plus ou moins prononcés par rapport à l’axe Est-Ouest, soit plus de degrés orientés vers l’est ou vers l’Ouest par rapport à cet axe. Sur cet axe l’édifice est construit, la longueur parallèle à l’axe Est-Ouest et la largeur perpendiculaire à cet axe et très souvent en forme de croix. Dans la grande majorité des constructions le chœur de l’église sont orientées vers l’est (orient) là où se trouve l’autel et la porte d’entrée de l’édifice se trouve à l’Ouest (occident) entrée des fidèles lors des cérémonies. Par rapport à cette orientation, le lever du soleil se faisant à l’Est signifie que la lumière triomphe des ténèbres et la renaissance du jour évoque la résurrection de Christ qui fera son retour parmi les hommes selon l’église. Bien-sûr d’autres données bien plus complexes rentrent en ligne de compte pour la construction des édifices religieux mais cette date d’équinoxe est le point de départ de l’implantation de certains sites. Si dessous image d’illustration implantation Est à droite et Ouest à gauche.

23/02/2024

21 – LES TROUS de boulin

Lors de la construction des édifices religieux et châteaux au moyen âge il était utilisé des échafaudages taillés en bois de charpente de plusieurs sections et formes qui constituaient toutes les pièces pour le montage de celui-ci. Bien-sûr on peut considérer que ces échafaudages étaient primitifs à l’époque par rapport à aujourd’hui ou la sécurité des ouvriers est primordiale lors des constructions. L’échafaudage est composé de plusieurs pièces assemblées ensemble, le boulin pièce de bois horizontal dimensionné et encastré dans le mur où le compagnon maçon laissait un trou d’environ de 20 x 20 cm à mesure de l’élévation de la construction qui supportait le platelage (plancher) pour assurer la circulation des personnes et des matériaux de construction. Les lisses pour la sécurité des personnes pour éviter les chutes, les perches pour assurer la liaison avec le sol, la croix de Saint-André pour la stabilité horizontale et diagonale etc… En général, les trous étaient espacés en hauteur et en largeur selon les instructions du moine bâtisseur qui améliorait la conception de l’échafaudage selon la complexité de l’édifice au fur et à mesure qu’il faisait des chantiers ainsi que pour assurer l’élévation de la construction dans les meilleures conditions. Bien-sûr les échafaudages étaient démontés, récupérés et recyclés pour les prochaines constructions car même à cette époque le moine bâtisseur devait déjà travailler avec un souci économique pour respecter le budget consacrer à la construction par rapport aux demandes du maître d’ouvrage. Sur les photos de constructions des sites religieux on peut voir les trous où étaient insérés les boulins. Ci–joint les photos d’illustrations pour la compréhension de l’utilisation de l’échafaudage à l’époque du moyen-âge ci-dessous.

09/01/2024

20 - LE LAVABO LITURGIQUE

Le lavabo liturgique est une "genre de vasque" incluse dans le mur de l'édifice religieux sous forme de niche en maçonnerie façonnée de plusieurs éléments en pierre taillée plus ou moins sculpté . Le lavabo est de forme concave percé d'un petit trou afin d'évacuer vers l'extérieur les eaux de lavage utilisés par le prêtre . Celui-ci est généralement positionné au niveau du chœur de l'église et à droite de l'autel . A l'époque , le prêtre recueillait les dons des paroissiens, celles-ci participaient à la vie matériel du prêtre et pouvaient aussi être remise en offrande au pauvres . Après avoir reçu les dons , le prête lavait et purifiait ses mains . Ensuite il pouvait procéder à la consécration eucharistique. Aujourd’hui ce rite se pratique après la prière sur les offrandes , le prêtre verse un peu d’eau sur ses mains en demandant à Dieu de le purifier . L’installation des lavabos liturgiques dans les églises dateraient du XIe et le XIIe siècle mais bien-sûr il existait sous d'autre formes et noms bien avant ces dates .

28/08/2023

19 – LES MODILLONS

Les modillons sont des éléments d’architecture qui font partie de la construction des édifices. Ils représentent des sculptures d'animaux , faces humaines , créatures mystérieuses du monde animal ou végétale et autres . Bien souvent, ils sont façonnés en pierre et leurs destinations est de soutenir , corniche , avancée de toit etc... On les retrouve souvent dans la période de construction des églises romanes ou autre édifices qui va de 950 au XIIe siècle environ. Ces petits blocs de pierre sont sculptés de façon plus ou moins grossière. Si le bloc est en granite ou volcanique il sera moins détaillé au niveau du dessin final au contraire si le bloc est en pierre et suivant sa dureté il pourra être taillé plus ou moins finement voir même ciselé pour faire apparaitre des motifs d’un détail remarquable. Les modillons romans étaient façonnés par les imagiers tailleurs qui laissaient libre cours à leurs imaginations mais toujours sous la direction du donneur d’ordre ecclésiastique qui soumettait la direction et l’image qu’il voulait aux pèlerins lorsqu’ils les regardaient. Aujourd’hui, il est très difficile de donner une interprétation à chaque figure du modillon dont il ne subsiste aucun ou très peu d'écrits.

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23/08/2023

18 - L’ÈCHALIER

Les échaliers sont constitués en général de pierres plates qui sont posées sur la tranche (photos) pour créer un passage afin d’enjamber les murs qui entourent les chapelles, églises et autres édifices. Sa fonction est d’assurer la continuité du mur autour de l’édifice appelé aussi enclos paroissiaux de manière à ne pas créer de discontinuité pour la protection contre les animaux errants et repousser les gens qui seraient tentés de franchir l’enclos paroissial avec des mauvaises intentions pour les « maintenir » hors de l’enceinte sacrée et la terre profane du bourg. Le mur de chaque côté de l’échalier à une hauteur d’environ d’un mètre à un mètre vingt. L’échalier servait de passage pour la plupart des paroissiens au quotidien car pour les grandes cérémonies une grande ouverture, entrée principale fermée par une grille était ouverte à cette occasion. Les enclos paroissiaux sont construits à peu près à partir du XVe, XVIe siècle pour protéger les cimetières qui entoure l’édifice des risques sanitaires dû aux animaux errants. L’échalier franchit, le paroissien est entre l’édifice religieux et le mur d’enceinte donc il rentre en terre sacré.

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12/08/2023

17 - LE BAPTISTÈRE

Le baptistère est constitué d’un pied surmonté d’une cuve à eau sculptée dans la pierre, marbre ou métal d’où jaillissait symboliquement une source d’eau. La cuve peut être de forme ronde, ovale mais généralement octogonale et plus ou moins travaillée suivant l’importance du commanditaire. A l’origine le baptistère dédié au baptême était situé dans un bâtiment à côté de l’église ou dans une pièce dans l’édifice. Par la suite il a été replacé dans l’édifice religieux pour des raisons pratiques afin d’en regrouper les différents moments ou le chrétien dans sa vie parcours l’église pour effectuer un cheminement bien précis. Le baptistère est placé en général dans la partie Ouest de l’édifice côté entrée sous le narthex là où les vibrations sont les moins élevées car au moment qui précède le baptême le jeune chrétien n’a pas encore commencé sa vie de pèlerin dont le départ et l’entrée du parcours est le baptême.

Ci-dessous différents baptistères

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09/08/2023

Voici de magnifiques vitraux de Église Saint-Guigner de Pluvigner construite au XVI siècle....

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30/07/2023

16 - LA VOÛTE

La voûte de la nef est un ouvrage qui compose ‘’ le plafond ‘’ de la nef de l’église. A l’époque des constructions romanes environ jusque fin du XIIe siècle la voûte est bien souvent construire en pierre, brique, moellon dont la fabrication était conçue sur place pour le gain de temps dans la construction. Pour la voûte romane, celle-ci était construire en forme d’arc plein cintre dont tout le poids reposait uniquement sur les murs périphériques. Ceux-ci avaient une épaisseur surdimensionnée et renforcée de contreforts intégré dans la maçonnerie pour pouvoir supporter le poids énormes des voûtes de pierre. Ensuite avec le début de l’ère gothique les bâtisseurs exécuteront des voûtes en croisée d’ogives qui permettra de passer de la pierre à la construction bois ce qui allègera considérablement le poids des voûtes. Les voûtes étaient construites en forme de coque de bateaux retournées car le pèlerin voit ainsi un navire flottant sur les eaux célestes. Pour finir dans le chemin de l’église, ‘’le plafond ‘’de la nef représente la voûte céleste et la nef le carré la partie terre.

Illustration, voute romane et voute en croisée d’ogives

Photos de voutes magnifiquement peintes représentant la voute céleste.

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20/07/2023

15 - LES CONTREFORTS

Les contreforts étaient utilisés dans la réalisation des édifices religieux, châteaux etc.. afin de soutenir les murs extérieurs de la construction au moyen âge, jusqu’au XIe, XIIe siècle environ. La fonction de celui-ci est d’absorber les charges et poussées venant de la voute de pierre intérieur de la partie centrale de la construction ainsi que des murs extérieur de l’édifice à cette époque. Les contreforts constituent un élément primordial et fait partie intégrante de l’architecture. Le pilier vertical et légèrement pentu présente un grand empâtement à sa base et faisant corps avec la maçonnerie des murs pendant la période du moyen âge. Certains contreforts ont des ressauts (rétrécissement) à chaque étage de la construction. Plus t**d les contreforts ont été progressivement remplacés par les arcs-boutants accompagnant la période gothique.

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16/07/2023

14 - LES ABAT-SONS

sont un ensemble de lames de type persiennes fixées et inclinées vers le bas au niveau des ouvertures dans le haut du clocher , ici toiture en ardoises . L'abat-son sert à aérer le clocher , protéger des intempéries la partie où se trouve la chambre des cloches comme la charpente , matériel électrique pour faire fonctionner les cloches , permet aussi de renvoyer le son des cloches vers le bas . ils apparaissent aux environs du XIIIe siècle et fabriquer en chêne ou recouvert de métal.

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14/07/2023

13 - LA CHAPELLE SAINT THOMAS

Je m'y suis rendu récemment , j'ai apprécié cet endroit.

Si dessous le texte avec explications que l'on peut trouver sur place.

Fondée par les religieuses de Fécamp au XIIème siècle, il n’existe aucun texte à son sujet avant le 13 janvier 1421 où elle est désignée comme maladrerie d’Aizier au sujet d’un abornement.
En 1602, dans les lettres de changement de prieur, on dit
« capella seu leprosaria s.thomas de Aisiaco »
Les lépreux, nombreux depuis les croisades, avaient plus de 2 000 maladreries en France vers 1550 et 3 dans le secteur de Pont-Audemer.
En effet, à Saint-Paul-sur-Risle, une chapelle fut construite sous le patronage de Saint-Gilles de Pont-Audemer. Elle était richement dotée car elle possédait le bénéfice d’une tourbière au Marais-Vernier offerte par Robert de Sainte-Mère Eglise.
A Tourville, était située la léproserie de Sainte-Catherine des Hêtres.
A Aizier, la chapelle fut dédiée à Saint-Thomas de Cantorbéry.
Les lépreux venaient y entendre la messe.
Pour éviter toute contagion, ils devaient être séparés des habitants du village.
Les bien-portants, souvent agressifs envers les malades, considéraient la lèpre comme une punition de Dieu pour des fautes cachées.
La maladie était sans remède.
Les lépreux vivaient dans des cabanes ou sur des barques que l’on devait brûler tous les 4 ans. Leurs enfants étaient baptisés sous les fonds baptismaux. Leur linge devait être lavé 4 fois et de nuit dans la rivière.

J'ajouterai quelques photos de détail plus t**d.......

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13/07/2023

12 - LES VITRAUX

J'ai pu rencontré l'équipe de l'atelier GOUTY Maître verrier à Cormeilles .

Ils fabriquent et restaurent des vitraux pour toutes les destinations , églises , châteaux , particuliers etc... Toute la conception , du dessin à la fabrication est faite dans leur atelier . Je les remercie pour leur accueil .

Ci dessous , la plaquette de l'entreprise , le vitrail en cours de réalisation et vitraux d'église . Vous trouverez tous les renseignements et coordonnées .

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12/07/2023

11 - ARC SURBAISSÉ

Historique Du pont Napoléon
En 1857, les propriétaires d'une grande île cernée par le canal des moulins , proposent la construction du pont. L'architecte Dennoel établit le projet d'un pont à deux arches, adopté en 1862. Le pont est à voûtes de briques, constitué de deux arcs surbaissés , dont les piles sont protégées par des becs circulaires. Un N en médaillon orne les écoinçons. L'ouvrage est caractéristique des constructions menées par le service des Ponts et Chaussées sous le Second Empire. La périodes de construction , 2e moitié XIXe siècle .
La longueur total du pont supérieur au niveau de la chaussée est 19 ml dont les deux portées plus la pile font environ 11,50 ml . Ce qui nous informe sur le volume et la longueur des culées de chaque coté du pont pour maintenir les poussées des deux arcs surbaissés qui compose le pont .
Le choix des arcs surbaissés s'impose car nous pouvons voir qu'entre le niveau de la chaussée supérieur et le niveau de l'eau il n' y a seulement qu'une hauteur de 3 ml disponible pour la construction .

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12/07/2023

10 - ARC SURBAISSÉ

Quelques photos pour compléter le Pont Napoléon , ci dessus

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10/07/2023

9 - L'ARC BRISÉ SURBAISSÉ

L'ensemble des arcs brisés apparaissaient fin XIe début de XIIe siècle et permettent de pouvoir faire des ouvertures plus grandes afin de faire entrée la lumière et surtout de faire des élévations d'édifices plus conséquentes . On peut voir de magnifique vitraux partout en France associés aux arcs brisés . De plus , avec ce type d'arc la construction est moins onéreuse car les bâtisseurs peuvent diminuer l'épaisseur des murs par rapport aux arcs plein cintre du type roman , donc économie de pierre de taille , de coût , de durée de construction etc... Bien-sûr , il y a plusieurs type d'arc brisé qui seront utilisé par chaque bâtisseurs .
La précision des côtes est relative car à l'époque il n'y avait pas d'informatique.......

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07/07/2023

8 - OUVERTURE ROMANE

Voici une ouverture du type romane sur laquelle j'ai pu prendre des côtes .On constate que l'ouverture a été conçue sur la base de la coudée soit environ 52.36 cm en partie basse dont il y a deux carrés l'un sur l'autre composant les trois vitraux . Les trois petits arcs sont bien sur la base de l'arc plein cintre , époque romane ainsi que l'arc supérieur .Mais la partie réaménagée au dessus des trois petits arcs est vraisemblablement du XIVe siècle là ou l'église à subit une transformation début du gothique . Les grilles de protection extérieur sont façonnées sans soudure donc certainement exécutées à la forge à l'époque . On remarque aussi les deux soleils dans le vitrail qui indique la partie solaire de l'église soit sont orientation au sud .

Vue , intérieur et extérieur .

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06/07/2023

7 - L'ARC PLEIN CINTRE

utilisé surtout dans les constructions religieuses et civiles dans la période dit romane vraisemblablement jusqu'à fin du XIIe siècle.

Les ouvertures dit style roman sont visible encore aujourd'hui , preuve du savoir des bâtisseurs de l'époque qui évoluaient avec des outils et mesures rudimentaires .

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05/07/2023

6 - LE CALVAIRE

Voici un calvaire qui fut installé à la croisé de chemins , on peut voir qu'il est bien placé sur un croisement de source d'eau matérialisé en bleu , les rives de la source indiquées en rouge correspondent exactement au rond de pierre posé sur le sol . La croix en pierre est positionnée dans l'axe Ouest à gauche et à l'Est à droite . Le calvaire rappelait aussi divers évènements , fête annuelle, lieu de rassemblement etc... Le chêne servait aux voyageurs et pèlerins pour se repérer plus facilement dans les campagnes , indiquer les croisements de chemin (traits mauves) et emprunter des chemins plus sûrs. Le calvaire est relié par la source d'eau à une chapelle située à environ 1.5 km . Les bâtisseurs connaissaient parfaitement les réseaux telluriques , les sources souterraines dont il se servaient pour implanter les calvaires , églises , chapelles etc...

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04/07/2023

5 - LA TOUR-CLOCHER DE L'ÉGLISE

La tour-clocher date probablement du XI siècle en partie basse, la partie haute a été rénovée au XIV siècle.
Cette tour-clocher abrite des cloches qui annonçaient les événements individuels et collectifs. Les cloches sonnent à l’époque approximativement les heures et les horaires des messes, sur lesquelles se calent les paysans dans les travaux des champs ainsi que habitants pour rythmer la vie de tous les jours.
La construction inférieure de la tour-clocher est en silex de provenance local datant du XI siècle. La partie haute (XIV siècle) est en pierre de taille extraite certainement d’une carrière aux alentours de la construction .On peut remarquer les contreforts qui renforcent la maçonnerie dans chaque angle de la tour-clocher, ceux-ci viennent reprendre les effets de poussée des murs. Il laisse apparaître deux ouvertures étroites de style roman en partie basse et des ouvertures de style gothique en partie haute. La flèche de la tour-clocher est composée d’une base carrée et d’une flèche de finition octogonale du type Fry.
Elle est terminée par un coq girouette qui dans la tradition chrétienne donne l’expression (au chant du coq) signifie le passage de la nuit au jour. il indique aussi la provenance des vents matérialisés par les points cardinaux qui eux sont fixe.

Voir situation sur le plan ci-dessous

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29/06/2023

4 - LA PIERRE DE SEUIL

La pierre de seuil ou pierre de décharge se situe généralement à l’entrée Ouest de l’église (Occidental). Son taux vibratoire est très bas. Pour le cas de cette église, il est de 3000 UB. Par le fait, le pèlerin en passant sur cette pierre va se décharger énergétiquement sans s’en rendre contre afin de pouvoir démarrer son parcours énergétique et régénération dans le cheminement de l'édifice .

Voir situation sur plan.

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26/06/2023

Bonjour ,

Pour ceux que cela intéresse et sans prétention , je vais expliquer les légendes de ce plan que j'ai fait lors du relevé de fonctionnement de l'église .Toutes ces informations , je les ai collectées et vérifiées sur place bien-sûr.

Je commencerai par la pierre de seuil , quelle est son utilité dans le cheminement de l'édifice.

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26/06/2023

3 - REPÉRAGE DE SOURCE

En faisant une balade à pied , j'ai remarqué ces vieux portillons dans les limites séparatives de propriétés . Etant intrigué par la position inhabituelle de ceux-ci et le ressenti que j'avais en passant à coté je suis revenu avec mon pendule pour vérifier . A ma grande surprise , je me suis aperçu qu'ils étaient positionnés exactement sur le passage d'une source à chaque fois . Les poteaux sont situés exactement sur les rives de la source (en bleu) , le trait rouge représente l'axe de la source et on remarque la présence de lierre sur ceux-ci qui confirme généralement la présence d'eau . Donc , j'en déduis que cette personne ou ce sourcier matérialisait les passage de sources en implantant les portillons aux endroits précis car dans la cheminement ou accès dans leurs positions n'ont rien d'utile dans la servitude de tous les jours . Cela devait servir pour mémoire vraisemblablement .

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26/06/2023

2 - LE GNOMON

Les moines bâtisseurs se servaient d'un bâton appelé GNOMON pour implanter les édifices . Ils repéraient l'ombre portée du gnomon sur le sol après avoir défriché , nettoyé et aplanit le terrain pour accueilli la future construction . Les photos ci-dessous sont l'ombre portée le jour du solstice d'été . On peut voir l'ombre projetée sur l'angle de la pierre .

1 - Ombre portée au solstice du levé à l'angle Nord- Est

2 - Ombre portée au solstice du couché à l'angle Nord-Ouest

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24/06/2023

1 - VITRAIL ROMAN
Suite à une visite d'église , j'ai pu constater que ce vitrail était bien coté au mesures de l'époque donc " le pied " . Il est situé coté sud de la bâtisse .
Pour info , celui-ci fait 6 pieds pas 1 pied de large et daté vraisemblablement du XI siècle .

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La connaissance des moines bâtisseurs

25/03/2024

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